L’immense erreur des gouvernements socialistes, de Jospin à Hollande

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EDF vient d’être exclu du CAC40 et c’est bien normal car comme toute entreprise française ayant l’Etat pour actionnaire majoritaire, EDF est géré en dépit du bon sens managérial et les investisseurs fuient ce genre d’investissement. Il faut ajouter qu’EDF a du faire appel aux Chinois pour le projet d’Hinkley Point en Grande-Bretagne car il n’y avait plus un kopeck en poche. Areva qui a été contraint de se lancer dans l’industrie des moulins à vent par le gouvernement actuel a également été géré n’importe comment par l’Etat via son actionnaire majoritaire qu’est le CEA et comme EDF, Areva a accumulé une dette cosmique que naturellement les contribuables paieront jusqu’au dernier euro, soyez-en assurés chers lecteurs en observant l’évolution de vos factures d’électricité ! Et ce ne sera pas seulement pour sauver le climat !

Ne parlons même pas de la SNCF, c’est pire, ou encore d’Air France mais bon, il vaut mieux arrêter ici l’énumération pirandélienne des fiascos grossiers de l’administration française quand elle s’occupe de business.

Venons-en donc à l’objet de ce billet. Il faut reconnaître que les erreurs stratégiques des gouvernement successifs sont lamentables et aboutissent à la mise hors course inexorable du know-how français en matière d’énergie nucléaire. La première erreur fut l’arrêt de l’usine de Creys-Malville décrétée sans consultation du Parlement par Jospin sous la pression des écologistes, de droite comme de gauche puisque non seulement Dominique Voynet joua un rôle central dans cette prise de décision mais il ne faut pas oublier également le rôle toxique de Corinne Lepage dans cette sinistre affaire, une activiste verte qui veut réitérer ses prouesses de lamentable avocaillonne en appuyant le gouvernement socialo-écolo actuel pour la fermeture de la centrale de Fessenheim.

Pour preuve que la France est définitivement hors course et qu’elle tire ses dernières cartouches mouillées avec l’EPR c’est la constance emblématique de la Russie dans ses projets de réacteurs de quatrième génération, les sur-régénérateurs. Le plus ancien réacteur fonctionnel de ce type dans le monde est le BN-600 d’une puissance électrique de 560 MW connecté au réseau électrique depuis 30 ans et qui n’a connu aucun incident majeur. Le récent couplage au réseau du BN-800 situé sur le même site de Beloyarsk marque une étape décisive dans le développement des réacteurs de quatrième génération en Russie. La conception de cette usine est totalement différente puisque quatre échangeurs de chaleur horizontaux primaires situés dans l’enceinte du réacteur permettent une modulation de la puissance disponible. Cette configuration est beaucoup plus satisfaisante en termes de sécurité. En effet, le fluide caloporteur, du sodium liquide, n’est que très peu contraignant pour les structures constituant l’installation par des différences de pression hydrostatique, si on peut utiliser ce terme pour du sodium liquide. Il en est de même de la boucle secondaire, également du sodium liquide. Chaque boucle fournit la vapeur à une turbine par l’intermédiaire d’un générateur de vapeur.

La France était leader mondial dans le domaine des sur-régénérateurs avec Phénix puis Super-Phénix. Aujourd’hui l’industrie électronucléaire française s’enfonce dans les oubliettes de l’histoire et c’est infiniment regrettable. Et comme s’il était encore utile d’enfoncer le clou et de dénoncer une nouvelle fois le manque total de vision à long terme du pouvoir politique français, les Russes, encore eux, sont sur le point de produire maintenant un combustible enrichi en trans-uranides (actinides) en lieu et place du plutonium et constitué d’oxydes d’américium et de neptunium récupérés lors du retraitement des combustibles usés sous forme de pastilles de céramique. Le projet n’en est qu’au stade expérimental mais il est déjà pleinement satisfaisant et il est clair que la Russie a d’ors et déjà acquis une vingtaine d’années d’avance dans le domaine de la maîtrise et de la gestion des trans-uranides qui posent un réel problème environnemental et cela devant tous les pays du monde quels qu’ils soient. Ces déchets à haute activité et dont on ne sait pas trop quoi faire vont tout simplement servir de combustibles. Pour mémoire, en 2015 la Chine a couplé au réseau électrique huit réacteurs de 1000 MWe et la Corée 1 réacteur de 960 MWe. On comprend aisément que la Chine soit intéressée pour mettre quelques sous dans le capital d’Areva ! Toujours pas de nouvelles des EPR made in France en construction en Finlande, en France et … en Chine.

Source : IAEA

Qu’on ferme Fessenheim, peut-être, mais qui paiera ?

Transition énergétique: EDF pourra bien demander à être indemnisé pour les fermetures de réacteurs

Paris – EDF pourra bien demander une indemnisation s’il est contraint de fermer des réacteurs du fait de la loi sur la transition énergétique, selon l’avis rendu jeudi soir par le Conseil constitutionnel, un enjeu potentiellement ruineux pour l’Etat selon le député de l’opposition Hervé Mariton.

Le Conseil constitutionnel a validé jeudi la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte, qui fixe des objectifs de réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité et dans la consommation des énergies fossiles.

Elle prévoit aussi que la capacité du parc nucléaire français soit désormais plafonnée à 63,2 gigawatts, soit la puissance actuelle des 58 réacteurs (19 centrales) qu’il comprend, tous exploités par EDF.

Parmi les points abordés dans sa décision, le Conseil a considéré que la loi n’empêchait en rien l’exploitant de prétendre à une indemnisation du préjudice subi s’il ferme un réacteur pour respecter ce plafond. Et ceci alors qu’un article prévoyant explicitement une telle indemnisation et introduit dans le projet de loi par les sénateurs avait été retiré ultérieurement du texte.

Ainsi, si EDF vient à fermer la centrale alsacienne de Fessenheim (Haut-Rhin) ou d’autres réacteurs, parallèlement à l’entrée en service de l’EPR de Flamanville (Manche) prévue au 2e semestre 2017, pour respecter ce plafond, le groupe sera bien en droit de réclamer à l’Etat une compensation de son manque à gagner.

Hervé Mariton, député Les Républicains de la Drôme et rapporteur du budget de l’écologie à la Commission des finances, a mis en garde vendredi contre le coût financier d’une telle indemnisation, une question qui fait débat depuis le début du quinquennat.

L’enjeu est potentiellement considérable, a déclaré à l’AFP le député qui l’évalue en milliards pour Fessenheim et en dizaines de milliards sur l’ensemble de la stratégie de capage (ou plafonnement) du parc nucléaire. C’est un point contesté par le gouvernement jusqu’à présent (…) et potentiellement ruineux, a-t-il insisté, tout en relevant que le Conseil constitutionnel n’avait pour sa part avancé aucun chiffre.

Selon un rapport coprésenté par M. Mariton l’an dernier, le coût global de la fermeture de la centrale de Fessenheim s’établirait à quelque 5 milliards d’euros, dont 4 milliards d’indemnisation pour son exploitant EDF. Un montant qui avait été jugé farfelu par la ministre de l’Ecologie et de l’Energie, Ségolène Royal.

(©AFP / 14 août 2015 15h39)

Dans la torpeur estivale cette dépêche de l’Agence France Propagande ne m’a pas échappé et j’ai tout de suite recherché un billet que j’avais laissé sur mon blog en 2013 suite à des informations communiquées par un contact au sein même d’EDF qui comme on dit est très bien informé mais veut garder l’anonymat. Pour la CGT la fermeture prématurée et totalement injustifiée techniquement et industriellement de la centrale de Fessenheim s’élèvera à une perte globale de 38 milliards d’euros pour EDF si on prend seulement en compte l’autorisation de poursuivre son exploitation de 2016 à 2026 comme elle a été accordée par l’ASN. On peut imaginer que l’ASN pourrait en 2026 à nouveau prolonger l’exploitation de cette centrale pour une nouvelle période de dix années car la technologie utilisée pour la série des 900 MW est d’une robustesse exemplaire. En dehors des quelques problèmes rencontrés précocement avec les générateurs de vapeurs qui ont tous été changés, jamais cette série industrielle n’a présenté de problèmes majeurs. Le pilotage de la puissance et l’ensemble de l’électronique ont été rénovés. Ces installations sont comme neuves et leur arrêt pour des raisons politiques et idéologiques constitue une aberration économique monstrueuse. Dans la mesure où il s’agit d’une atteinte flagrante au patrimoine industriel national il est normal et fort heureusement souhaitable que la CGT s’opposera à cette fermeture autoritaire décrétée par des politiciens qui n’ont pas d’autre objectif que d’appauvrir les contribuables qui devront d’une manière ou d’une autre payer cette facture astronomique alors que leurs parents et grand-parents ont contribué par leurs impôts à financer le parc nucléaire français qui est certainement l’un des plus sûrs du monde grâce d’ailleurs aux exigences de sécurité de tous les instants de la CGT.

Puisqu’il est d’actualité de réduire les émissions de carbone on a quelques difficultés à comprendre la prise de position du gouvernement qui est contradictoire avec cet objectif.

On ne peut que rester circonspect sinon incrédule devant une telle mauvaise gestion des affaires de l’Etat et des biens des contribuables car tout de même le parc nucléaire français fait partie du patrimoine industriel public français et appartient in fine à chaque citoyen.

Lien : https://jacqueshenry.wordpress.com/2013/01/26/suite-mon-billet-sur-la-fermeture-annoncee-du-cpn-de-fessenheim/

Quand Greenpeace est pris en flagrant délit d’interférence politique …

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Nucléaire: 10 énergéticiens allemands et autrichiens portent plainte contre un projet britannique

Francfort – Une alliance germano-autrichienne de dix fournisseurs d’énergie et services municipaux ont annoncé jeudi porter plainte contre le projet de centrale nucléaire d’Hinkley Point en Angleterre, emblématique de la politique énergétique de Londres.

Les plaignants ont expliqué dans un communiqué commun que la plainte doit être officiellement déposée dans les prochains jours, auprès de la Cour européenne de justice à Luxembourg.

Ils visent Hinkley Point C, un projet de construction de deux réacteurs EPR dans le sud-ouest de l’Angleterre, auxquels doivent participer les groupes français EDF et Areva.

Évalué à environ 16 milliards de livres (près de 22 milliards d’euros), le projet est largement subventionné par le gouvernement britannique, qui a déjà assuré un prix garanti pour l’électricité produite par Hinkley Point pendant 35 ans.

Nous protestons contre ces subventions nucléaires démesurées, parce qu’elles paraissent sans aucun sens d’un point de vue écologique et économique, et qu’elles impliquent des désavantages financiers considérables pour les autres fournisseurs d’énergie, les énergies renouvelables et les consommateurs, a critiqué Sönke Tangermann, le directeur de Greenpeace Energy, un fournisseur d’énergies renouvelables allemand et un des plaignants.

Les subventions de Londres ont déjà été validées par la Commission européenne. Mais Hinkley Point est toujours l’objet d’une intense polémique, d’autant qu’EDF et ses partenaires chinois n’ont pas encore pris de décision finale d’investissement sur le projet.

La centrale s’est attirée les foudres de l’Autriche, qui a elle aussi prévu d’engager une procédure devant la justice européenne. Vienne, qui a renoncé à l’énergie nucléaire en 1978, craint que ce subventionnement ne remette en cause la transition énergétique en Europe en relançant la filière nucléaire.

Alors que l’Allemagne organise également depuis des années sa sortie du nucléaire, les craintes sont donc similaires du côté de l’alliance germano-autrichienne de fournisseurs d’énergie. Elle estime que ce genre de projets subventionnés tirerait les prix de l’énergie vers le bas sur le marché allemand et parle de distorsion majeure de la concurrence.

Si le modèle britannique de subventions (au nucléaire) fait école, comme nous en avons déjà des signes forts en Pologne, en République Tchèque et en Hongrie, alors l’horizon sera sombre pour la transition énergétique allemande, a ajouté Achim Kötzle, le chef des services énergétiques de la ville de Tübingen (sud), parmi les plaignantes.

Le subventionnement du projet Hinkley Point est contesté aussi par des ONG de défense de l’environnement, des responsables politiques écologistes et d’autres Etats membres de l’UE, comme le Luxembourg.

Londres se dit pour sa part certaine que la décision de la Commission (européenne) est solide et résistera à toute remise en cause.

(©AFP / 02 juillet 2015 13h51)

Enquête ouverte sur d’éventuelles rejets de plutonium dans la Loire par EDF

Blois – Le parquet de Blois a ouvert une enquête sur d’éventuels rejets volontaires, par EDF, de plutonium dans les eaux de la Loire après un accident survenu en 1980 à la centrale de Saint-Laurent-les-Eaux, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

La procureure de la République de Blois, Dominique Puechmaille, a saisi à cet effet l’Autorité de sûreté nucléaire et l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, a-t-on indiqué de même source, confirmant une information de la Nouvelle République.

Cette enquête a été ouverte à la suite d’une plainte de l’association l’Observatoire du nucléaire après des révélations de Canal Plus sur l’accident nucléaire survenu le 13 mars 1980 à la centrale de Saint-Laurent-les-Eaux.

Dans un reportage, diffusé le 4 mai dernier, la chaîne cryptée accusait EDF d’avoir procédé à l’époque au rejet délibéré dans l’environnement des matières radioactives concernées par l’accident, dont du plutonium.

Dans un communiqué, l’Observatoire du nucléaire a salué la décision du parquet de Blois, indiquant attendre de cette enquête la mise au jour précise et détaillée des actes gravissimes commis par EDF.

L’association souligne que, malgré la date ancienne de l’accident, les rejets ne sont pas nécessairement prescrits car ils ont eu lieu pendant des années et que la prescription court à partir du dernier jour de l’acte délictuel. L’enquête pourra probablement déterminer pendant combien d’années ces rejets ont été opérés, espère-t-elle.

(©AFP / 11 juillet 2015 16h15) <br /><br /><br /> (AFP / 11.07.2015 16:19)

Je gardais donc sous le coude ces deux dépêches d’agence qui font encore une fois la démonstration que les pouvoirs politiques sont littéralement asservis par le groupe de pression maintenant tentaculaire et transnational que constitue l’organisation Greenpeace. Aucun pays n’échappe aux injonctions de ces idéologues.

L’Association Nucléaire Mondiale (WNA) a déclaré que la démarche du gouvernement autrichien, téléguidée à l’évidence par Greenpeace, allant contre les décisions de la Commission Européenne ayant approuvé le projet Hinkley Point C ne respecte pas le droit des pays à choisir l’énergie nucléaire pour satisfaire leurs besoins énergétiques tout en respectant leurs engagements de réduction d’émissions de carbone. Le Directeur Général de la WNA, Agneta Rising, s’est ému de la désinformation systématique orchestrée par Greenpeace qui est dommageable aux efforts des pays concernés pour réduire leurs émissions de carbone : « Les pays leaders dans la décarbonisation utilisent l’énergie nucléaire. Peu de pays sont dans la situation de l’Autriche qui produit 65 % de son énergie électrique grâce à des installations hydroélectriques construites il y a des dizaines d’années. La plupart des autres pays doivent faire des choix pragmatiques » a-t-il déclaré. Rappelons ici que l’IPCC a reconnu sans équivoque que l’énergie nucléaire est une technologie à faible empreinte carbonée comparable sur ce point à toutes les autres sources d’énergies renouvelables.

Quant aux rejets supposés de plutonium dans la Loire par la centrale nucléaire de Saint-Laurent-les-Eaux à l’évidence l’association « l’Observatoire du Nucléaire » semble ignorer le fonctionnement d’une centrale nucléaire. Pour rappel cette centrale est constituée aujourd’hui de deux PWRs de la série des 900 MW électriques et est pilotée de telle manière qu’elle puisse recevoir du plutonium en lieu et place (en partie seulement) de l’uranium enrichi en isotope 235, un combustible bon marché qu’on appelle le MOX. Pour qu’il y ait rejet de plutonium hors du réacteur il faut qu’un assemblage de combustible soit endommagé et de surcroit en contact avec le milieu extérieur. Le site de Saint-Laurent comprend également deux réacteurs graphite-gaz arrêtés en 1990 et 1992 respectivement.

Pour alimenter la polémique antinucléaire et l’usage de MOX cette association ressort deux accidents, le premier et le plus sérieux qu’EDF ait connu, survenu en 1969 durant lequel une cinquantaine de kg d’uranium commençèrent à fondre sans toutefois qu’une quelconque radioactivité ait été notée hors du réacteur. Un deuxième incident survint en 1980 et consista en une surchauffe ponctuelle d’un assemblage de combustible. Ces incidents furent ressortis des mémoires des années plus tard (trente ans !) pour relancer le débat sur les éventuels risques d’inondation de la centrale de Saint-Laurent à la suite de la crue de la Garonne qui mit en difficulté la Centrale nucléaire du Blayais au bord de la Gironde. L’association entre les incidents de 1969 et de 1980 avec ces risques d’inondation est un cas typique de désinformation rapprochant deux évènements ou situations sans aucun lien les uns avec les autres. Les activistes antinucléaires cherchent par tous les moyens à affoler les populations qui n’y comprennent rien en avançant des arguments spécieux sans aucune base scientifique tangible. On baigne dans le mensonge et l’intoxication systématiques des peuples mais aussi de leurs dirigeants, consternant !

Illustration : centrale de Saint-Laurent (Wikipedia)

Commentaire sur un article paru dans l’Expansion : débat Luc Oursel – Corinne Lepage.

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Corinne Lepage n’a pas peur de se ridiculiser quand elle parle du nucléaire, elle n’a d’ailleurs pas le sens du ridicule quand cela la concerne directement, ni indirectement d’ailleurs. Pour tout dire, elle est aussi ignorante que Dominique Voynet en son temps à propos de ce qui touche au nucléaire … Dans un article-débat paru dans l’Expansion en ligne le 2 août de cette année (voir le lien s’il est toujours disponible) on assiste à un échange de propos entre Luc Oursel, CEO d’Areva et Corinne Lepage, écologiste reconnue dans les milieux bobos parisiens avec son cercle de réflexion Cap21, forte de sa position d’ancienne députée européenne et d’ancienne ministre écolo de Juppé, c’est tout dire. Elle gagne sa vie en poursuivant en tant qu’avocate écologiste les groupes pétroliers polluants avec en prime ses confortables retraites de ministre et de députée pour ses menues dépenses. Mais elle est aussi viscéralement opposée à l’énergie nucléaire pour des raisons inexpliquées, une sorte de lubie qui l’a conduite à être aussi la représentante juridique des groupuscules gauchistes opposés à la centrale de Fessenheim. Il faut bien justifier son gagne-pain d’avocaillon même si celui-ci consiste à combattre des causes antinomiques. Bref, ce tableau de la donzelle en question est suffisant pour la situer dans le débat l’opposant à Luc Oursel, ingénieur du Corps des Mines, inutile d’en dire plus à son sujet, il sait de quoi il parle …

Je cite quelques extraits de l’intervention de Corinne Lepage :

« Là où la filière nucléaire française a un avenir, c’est dans la gestion d’aval du cycle, c’est-à-dire dans la gestion des déchets et du démantèlement des centrales ». J’ai cligné des yeux pour être certain que ce passage n’était pas une illusion d’optique ! Faire croire que la filière nucléaire française est condamnée au démantèlement de ses installations dont la plus vieille a reçu l’autorisation de fonctionnement pour une durée supplémentaire (renouvelable) de dix ans par l’ASN, je veux parler du CPN de Fessenheim, on croit vraiment rêver et se demander si sérieusement cette personne sait de quoi elle parle.

Un autre exemple de la totale incurie de la Miss Lepage :

« On ne peut pas dissocier le débat sur la transition énergétique de la question de l’avenir du nucléaire. Il nous faut répondre urgemment à deux questions. Va-t-on au-delà de quarante ans de vie pour nos centrales actuelles ? Va-t-on renouveler le parc nucléaire avec une série d’EPR ? Sur ces deux questions essentielles, les gouvernements successifs n’ont rien décidé. On tâtonne, on reste dans le vague… Et là, c’est criminel ».

Ben voyons ! Aux USA, l’organisme pendant de l’ASN française émet des avis favorables, quand il y a lieu, pour prolonger de trente ans l’exploitation des centrales nucléaires, autorisations assorties d’inspections décennales comme d’ailleurs en France correspondant au laps de temps de 4 à 5 rechargements en combustible selon la configuration des réacteurs. Quand à déclarer avec aplomb qu’on doit considérer le nucléaire dans le cadre défini (à la suite du Grenelle de l’Environnement) de la « transition énergétique » on peut vraiment se demander si Corinne Lepage a vraiment pesé la signification de ses propos. La soi-disante « transition énergétique » dont se gargarise actuellement le gouvernement sous l’impulsion des écologistes est un concept fumeux, inutile et coûteux. Les écologistes ont établi un amalgame entre émissions de carbone, supposées être néfastes pour le climat, production d’électricité, énergie nucléaire et combustibles fossiles. Or si leur rhétorique est éventuellement valable dans des pays comme l’Allemagne ou les USA, en ce qui concerne stricto sensu la production d’électricité, où la part du nucléaire dans cette production d’électricité est inférieure à 20 %, elle n’est absolument pas applicable à la France. Quand Corinne Lepage déclare que le chauffage domestique « tout électrique » est une aberration, que préconise-t-elle comme alternative ? Le charbon, le gaz ? On voit bien que les écologistes alimentent un débat qui n’a pas lieu d’être en France, le pays dont la production électrique est la plus propre du monde avec le Canada, plus précisément le Québec, et dans une moindre mesure la Suisse ou la Nouvelle-Zélande.

Corinne Lepage cite des chiffres faux, fait des rapprochements erronés et insinue des contre-vérités dans son exposé. Comme tous les écologistes elle élude soigneusement la consommation énergétique du secteur des transports et de l’industrie. En un mot on dirait qu’elle plaide dans un procès truqué en défendant un faux coupable, situation à laquelle elle est probablement habituée professionnellement … Affligeant !

Source et illustration : L’Express

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/luc-oursel-corinne-lepage-le-nucleaire-a-t-il-encore-un-avenir_1555104.html

Pour ceux qui croient encore aux poissons d’avril …

 

Sans commentaire sinon pour mentionner que la rétroactivité est devenue coutumière dans les décisions gouvernementales

 

Electricité: vers une hausse rétroactive de la facture d’électricité pour août 2012-2013

PARIS – Le Conseil d’Etat devrait ordonner au gouvernement d’effectuer une hausse rétroactive des tarifs réglementés de l’électricité d’EDF entre août 2012 et août 2013 pour combler la hausse insuffisante de 2% décidée lors du retour de la gauche au pouvoir, a recommandé lundi le rapporteur public. Le rapporteur a appelé le Conseil d’Etat, dont la décision finale devrait intervenir d’ici deux semaines, à donner un délai de deux mois aux ministères de l’Economie et de l’Energie pour reprendre un arrêté conforme au droit, qui devrait se traduire par un paiement rétroactif pour les particuliers aux tarifs réglementés, soit environ 27 millions de foyers. Cette décision allonge la liste des revers de l’Etat dans ses tentatives de limiter les prix de l’énergie. Elle est aussi une nouvelle épine dans le pied du gouvernement, au lendemain d’une large défaite du Parti socialiste aux élections municipales.

(…)

En juillet 2012, le gouvernement Ayrault avait limité à 2% la hausse des tarifs de l’électricité alors que la Commission de régulation de l’énergie avait calculé une hausse nécessaire de 5,7% pour les particuliers, selon sa délibération de l’époque. Le Conseil d’Etat avait été saisi par l’Anode, un regroupement de petits concurrents (Direct Energie, Eni, Lampiris, etc.) des opérateurs historiques EDF (pour l’électricité) et GDF Suez (pour le gaz), qui s’estiment lésés par le fait que les prix de ses grands concurrents n’augmentent pas autant que prévu. Depuis, pour se mettre en conformité, l’exécutif a réalisé une hausse de 5% des tarifs en août 2013 et une autre de 5% suivra en août 2014.

 

(©AFP / 31 mars 2014 16h18)

Ecotaxe sur le kWh ? Mais oui ça existe déjà !

Puisque je suis parfois soupçonné de déformer les faits, je laisse à mes lecteurs le plaisir de découvrir cette dépêche d’agence de ce soir. Je noterai simplement quelques contradictions que mes lecteurs auront également le loisir de découvrir. D’abord une augmentation programmée de 22 à 25 % des tarifs de l’énergie électrique alors que plus de la moitié du parc électronucléaire français est déjà amorti et qu’une seule tranche est actuellement en construction à Flamanville: difficile de comprendre cette décision. Ensuite les cours de l’uranium sont orientés à la hausse, certes, mais de telles augmentations ne sont pas justifiées pour cette seule raison. Enfin, Delphine déclare que cette prolongation de la durée d’utilisation des réacteurs nucléaires ne signifie pas que l’objectif gouvernemental de réduire la part de l’électricité nucléaire à 50 % en 2025 « est jeté aux orties ». C’est piquant comme remarque ! Car si cette durée d’utilisation est prolongée cela veut nécessairement dire que la consommation d’électricité doit mécaniquement augmenter de 25 % (approximativement) d’ici à 2025 car la fermeture programmée et électoralistement décidée par Hollande des deux tranches de Fessenheim sera compensée en puissance par l’EPR de Flamanville. La justification de ces augmentations de tarifs reste donc mystérieuse à moins de servir à financer les énergies dites « vertes ». En conclusion, mais Delphine ne le dit pas, ces augmentations constituent bel et bien un impôt pour satisfaire les délires des écologistes en obligeant EDF, entre autres acteurs du secteur de l’énergie, à se diversifier dans des programmes coûteux de stockage (hydrogène) ou de production « verte » (éoliennes, hydroliennes, photovoltaïque) sans un seul instant comprendre que les entreprises seront encore plus affaiblies par cette augmentation de l’énergie. En d’autres termes on peut appeler ces augmentations d’écotaxe sur le kWh !

Nucléaire: la prolongation comptable à 50 ans des centrales déjà décidée

PARIS – La décision de prolonger comptablement à 50 ans la durée de vie des centrales nucléaires françaises d’EDF est déjà prise, a assuré mardi l’ex-ministre de l’Ecologie Delphine Batho dans un entretien au quotidien spécialisé Enerpresse.

Nous devons prolonger de manière comptable notre parc à 50 ans. Cette décision, de bon sens, est d’ailleurs déjà prise, elle figure dans la décision tarifaire de juillet dernier, a avancé la députée PS des Deux-Sèvres.

Mme Batho fait allusion au fait qu’en juin dernier la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) avait établi deux scénarios pour la hausse des prix de l’électricité de juillet, suivant que les centrales nucléaires d’EDF étaient amorties comptablement en 40 ans ou en 50 ans.

Dans le premier scénario, une hausse de 9,6% du tarif réglementé d’EDF était nécessaire, selon la CRE. Dans le scénario à 50 ans, l’augmentation n’était que de 6,8% en 2013. Dans les deux cas, la CRE recommandait +3,2% en 2014, +3,2% en 2015, ainsi qu’un rattrapage de 7,4% au titre de 2012. Soit une hausse de 22 ou de 25% suivant les scénarios.

Le gouvernement a finalement décidé d’une hausse de 5% en 2013, puis de 5% en 2014. Selon plusieurs sources proches du dossier, une hausse supplémentaire de 5% en 2015 est d’ores et déjà décidée, même si le gouvernement refuse de la confirmer. Soit un rythme plus proche du scénario à 50 ans, souligne Delphine Batho. 

De fait, au regard du rapport de la CRE sur les coûts, le scénario tarifaire qui est retenu est celui de la prolongation comptable du parc à 50 ans, a-t-elle déclaré à l’AFP mardi.

Mais selon la ministre, cette opération comptable ne signifie ni que tout le parc ira jusqu’à 50 ans, ni que l’objectif présidentiel de ramener la part de l’électricité nucléaire à 50% en 2025 est jeté aux orties.

Amortir à 50 ans le parc dans les comptes d’EDF est compatible avec le fait que certaines centrales fermeront à 40 ans de durée de vie, et d’autres seront prolongées jusqu’à 60 ans, déclare l’ex-ministre à Enerpresse.

Soyons clairs: il n’y a pas de contradiction entre la prolongation comptable de l’amortissement du parc et la réduction de la part du nucléaire, ajoute Mme Batho.

Son successeur, Philippe Martin, a assuré devant les députés mi-octobre que la décision sur la durée d’amortissement des centrales n’avait pas été prise.




(©AFP / 05 novembre 2013 16h21) 

Taxer ce qu’on n’utilise pas (mais qu’on pourrait utiliser) !

A court d’argent, l’Etat français a décidé de taxer les propriétaires occupants de leur logement comme s’ils percevaient les revenus d’un loyer fictif puisque selon la rhétorique socialo-marxiste un propriétaire pourrait dans un autre cas de figure louer le logement qu’il occupe et percevoir de ce fait un loyer dont le montant (fictif) se surajouterait à ses revenus déclarés. Je veux bien, mais cela revient à dire que les sales propriétaires bourgeois capitalistes n’ont qu’à aller vivre dans des squats ou sous les ponts quand il y en a. Pour le nouveau paysage énergétique français issu d’une transition décrétée par ce même pouvoir socialo-écolo-marxiste, c’est un peu la même démarche théorique qui se dessine pour le rééquilibrage énergétique devant aboutir à une diminution de 50 % de la consommation d’énergie, de quelle énergie, on ne sait toujours pas sinon qu’en 2030 il faudra coûte que coûte (et j’insiste sur ce point) réduire de 30 % la consommation des énergies fossiles variées pour diverses raisons dont le soi-disant effet de serre du CO2 qui, je le rappelle à mes lecteurs, n’a toujours pas été prouvé formellement. Donc le gouvernement va taxer les centrales nucléaires puisque à puissance égale, si elles utilisaient du charbon, du fuel ou du gaz, elles émettraient du CO2 (qu’elles n’émettent pas) et elles doivent donc être taxées sur cette base : du CO2 qu’elles produiraient éventuellement dans l’hypothèse où, au lieu d’utiliser la fission de l’uranium qui est « carbon-friendly » comme se plaisent à le dire les Américains, ce monstre monopolistico-capitaliste qu’est EDF et qu’il faut à tout prix mettre à genoux doit donc s’acquitter d’une taxe carbone fictive, comme le propriétaire de son logement qu’il occupe doit s’acquitter d’une taxe sur le loyer fictif qu’il percevrait en louant son logement. On en arrive donc, pour satisfaire les délires idéologiques des écolos associés pour le pire aux socialistes dans ce projet totalement délirant de transition énergétique à ce paradoxe qui voudrait qu’on paye des taxes pour ce qu’on n’utilise pas mais qu’on pourrait utiliser. Ce genre de raisonnement est la porte ouverte au totalitarisme que même des assassins idéologues comme Staline n’ont pas imaginé de leur vivant. Par conséquent la France est définitivement orientée vers une catastrophe économique et sociale de grande ampleur. Comme se plait à le dire H16, ce pays est définitivement foutu !

 

Source : Reuters 

Du tritium à Tricastin ! Et alors ?

Fuite de tritium au Tricastin: dysfonctionnement grave, selon la Criirad

LYON – La Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) a estimé mardi que la fuite de tritium dans une nappe souterraine survenue à la centrale nucléaire du Tricastin relevait d’un dysfonctionnement grave.

De son côté, le réseau Sortir du nucléaire a condamné dans un communiqué un fonctionnement opaque d’EDF après que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé lundi sur son site internet avoir demandé à EDF une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale du Tricastin (Drôme) en raison d’une présence anormale de tritium. (…) De son côté, Sortir du nucléaire Drôme-Ardèche exige d’EDF des réponses claires et publiques sur les causes spectaculaires (40 fois) du taux de tritium sous la centrale du Tricastin.

EDF avait expliqué lundi soir que cette présence anormale de tritium avait été relevée uniquement dans l’enceinte géotechnique de la centrale.

Cette enceinte, matérialisée par une paroi verticale en béton de 60 cm d’épaisseur et de 12 mètres de profondeur sous les réacteurs, emprisonne l’eau souterraine et l’empêche de contaminer les nappes phréatiques environnantes, selon EDF.


(©AFP / 17 septembre 2013 15h36)

Ca continue dans le même registre ! Tous les moyens sont bons pour que les Français acceptent les augmentations de leur facture énergétique, la fermeture programmée de Fessenheim, et l’implantation de moulins à vent un peu partout sur le territoire hexagonal quitte à le défigurer et faire fuir les touristes. Le faucheur d’OGM mis à la retraite à la suite de sa promotion au rang de ministre de l’énergie et de l’environnement, donc ministre de tutelle d’EDF, a lâché ses chiens, Criirad, EELV, Greenpeace, Negawatt et Sortir du nucléaire de concert pour encore ternir l’image du monstre que représente EDF, au risque de voir AREVA et EDF éliminés de la scène économique internationale. Et tout ça pour un relargage probablement tout à fait normal de tritium dans l’environnement immédiat de la centrale de Tricastin, l’un des sites d’EDF les plus à cheval sur la sécurité. Je trouve curieux, d’ailleurs, que la CGT, principal acteur de la mise en place à EDF de normes de sécurités draconiennes, ne réagisse pas devant les miaulements de vierges effarouchées de ces prétendus spécialistes qui ne sont en réalité que des activistes, payés par vos impôts, chers Français qui venez de recevoir divers avis d’imposition et autres tiers provisionnels. Vous aussi vous devriez protester puisque vos impôts servent à rétribuer ces associations type 1901, une tarte à la crème, et que vos notes d’électricité vont augmenter encore de 5 % en début d’année 2014 puis encore de 5 % avant la fin 2014 pour installer des moulins à vent afin de contenter le faucheur d’OGM et ses sbires. Pendant ce temps-là EDF rejette du tritium, et alors ? Je suppose que ces abrutis d’écologistes de pacotille ignorent que la principale source de tritium n’est pas une centrale nucléaire mais la capture d’un neutron cosmique par un atome d’azote atmosphérique conduisant par fission instantanée un atome de carbone et un atome de tritium. La production de tritium par les centrales nucléaires est parfaitement négligeable mais seulement concentrée spatialement. Les rejets d’eau tritiée ou de tritium sous forme gazeuse sont contrôlés afin de respecter la présence naturelle de cet isotope dans l’atmosphère. Les écologistes (terroristes) qui veulent encore une fois dénigrer l’image d’EDF se sont encore ridiculisé une fois de plus !!!

Pour rappel, l’Organisation Mondiale de la Santé fixe la limite acceptable de la présence de tritium dans l’eau du robinet à 10 000 Bq par litre étant entendu que la radioactivité naturelle due au tritium est de 3 mSv … 

Pour les écolos tous les moyens sont bons !!!

Il y a deux sortes de terrorisme, celui contre lequel se bat El-Assad en Syrie, un terrorisme protéiforme financé par des étrangers (saoudiens et qatari pour ne pas les nommer) et des étrangers au pays, Chéchènes, Belges et même des Français, probablement financés par ces mêmes pays, un terrorisme de fous de dieu, souvent des déliquants, rien à dire de plus, la Syrie est un pays souverain. Il y a une autre forme de terrorisme, en France et dans d’autres démocraties européennes, tout aussi protéiforme et qui ne dit pas son nom, je veux parler de multiples associations à but non lucratif, payées donc par les contribuables, ce que l’on appelle pompeusement des organisations non gouvernementales pourtant rétribuées par l’Etat mais qui sont censées ne représenter que leurs idées. Et ces idées sont très souvent des idées terroristes. Je veux parler de tous ces groupuscules qui foisonnent autour de la négation de tout, du nucléaire, des OGM, du carbone, des pesticides, de l’industrialisation, du diésel ou de la pollution, bref, des organisations le plus souvent opaques dont la plus représentative dans ce domaine (de l’opacité) est Greenpeace. En vrac, Criirad, Criigen, Négawatt, Sortir du Nucléaire, et même un parti politique constitué d’opportuniste notoires qu’est EELV. Tous ces activistes, lourdement encouragés par l’ancien faucheur d’OGM promu ministre de l’environnement, un dénommé Martin, ne manquent pas une occasion d’alerter les journalistes lorsqu’il s’agit de dénigrer EDF, GDF-Suez, AREVA, ces mêmes journalistes, subventionnés par l’Etat et donc sous ses ordres, faisant alors des gorges chaudes de non-évènements comme celui relaté par la dépêche d’agence ci-dessous émanant de l’AFP, agence de presse respectable qui n’a rien d’autre à faire que de détecter dans l’information générale tout ce qui est bon pour ternir l’image d’EDF. On n’est pas loin d’imaginer que dans les divers tribunaux de France il y a des informateurs à l’affut de ce genre de fait divers sans intérêt. Pour situer le problème, Pérouges se trouve sis à la frange d’une moraine glaciaire. Si la carrière dont il est question était située dans les Monts du Lyonnais, d’origine géologique ignée, c’est-à-dire du granit, il y a tout lieu de penser qu’un contrôle de radioactivité aurait été négatif, car le bruit de fond naturel y est élevé. Dans les caves voutées des vieilles fermes des Monts du Lyonnais on respire du radon gratuitement, jusqu’à 1000 Bq par m3, tout simplement parce que le granit contient de l’uranium et du thorium et le radon 222 est un puissant émetteur de particules ionisantes alpha pouvant provoquer des cancers. Bref, cette dépêche d’agence est encore un nouvel exemple du travail de dénigrement organisé de la crédibilité d’EDF pour la plus grande satisfaction du gouvernement socialo-écolo-marxiste qui veut, malgré le refroidissement climatique prédit par les géophysiciens non orientés écologie et donc politiquement incorrects, atténuer sinon supprimer l’énergie nucléaire sur le sol français.

EDF condamné pour avoir évacué des gravats radioactifs dans une carrière

LYON – Le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse (Ain) a condamné mercredi EDF et le directeur de la centrale nucléaire du Bugey à des peines d’amende pour des défaillances qui avaient conduit en 2011 au déchargement de gravats radioactifs dans une carrière.

Le tribunal a condamné EDF à des amendes de 3.750 euros pour des délits liés au code du travail et 1.500 euros pour une contravention à la réglementation sur les installations nucléaires. Le directeur de la centrale devra s’acquitter pour sa part, aux mêmes titres, de 1.500 et 500 euros d’amende.

Selon Sortir du nucléaire, c’est la première fois qu’un directeur de centrale se voit ainsi condamné. A l’audience le 15 mai 2013, le procureur avait requis deux amendes de 10.000 euros contre EDF et du sursis contre le directeur.

Le réseau Sortir du Nucléaire, qui avait porté plainte en juin 2012 contre l’entreprise et le responsable de la centrale, s’est félicité, dans un communiqué, d’une nouvelle victoire contre l’impunité de l’industrie nucléaire.

Le 9 août 2011, la centrale, située à 35 km de Lyon, avait évacué une benne de gravats, provenant du chantier de démantèlement de son réacteur N°1, un chantier non identifié comme zone réglementée au titre de la radioprotection.

Le camion la transportant avait quitté le site par erreur bien que le dispositif de contrôle automatique à la sortie de la centrale ait détecté des traces de radioactivité, avait expliqué EDF à l’époque.

Le signal sonore et la barrière empêchant la sortie des véhicules n’avaient pas fonctionné, et les gravats avaient été déchargés dans une carrière autorisée à recevoir uniquement des déchets conventionnels, située à Pérouges (Ain).

EDF avait affirmé alors qu’aucune trace de radioactivité artificielle n’avait été relevée, Sortir du nucléaire soulignant pour sa part le risque réel de dispersion de radioéléments dans l’atmosphère, avec un niveau de radioactivité 3 fois supérieur au niveau naturel observé sur le site.

L’incident avait été classé au niveau 0 (sur 7) sur l’échelle internationale des événements nucléaires (Ines).

tm/ppy/pre

EDF


(©AFP / 11 septembre 2013 16h37) 

Justice aveugle, justice absurde, justice politique …

 

Après le mur des cons, la justice vient encore de s’illustrer en condamnant EDF à la suite de la mort provoquée par un cancer du poumon d’un de ses employés sur le site de Dampierre. Il se trouve que ce salarié d’EDF était notoirement fumeur. La justice a donc décidé que les radiations auxquelles avait pu être soumis cet ouvrier s’étaient surajoutées au fait qu’il était fumeur, déclenchant in fine un cancer pulmonaire mortel. Donc, puisque j’ai fumé 38 kilomètres de cigarettes à ce jour et que pendant trois ans j’ai pénétré dans de nombreuses centrales nucléaires, j’ai même été contaminé par une poussière radioactive, ce qui m’a obligé de passer sous la douche et me frotter vigoureusement afin d’éliminer cette infime poussière qui déclenchait l’alarme du portique de détection, donc dis-je, je peux poursuivre EDF au cas où je souffrirais d’un cancer, du poumon ou de toute autre partie de mon corps, et même d’un cancer du bras, le cancer dont souffrait Coluche ! A l’évidence il y a une manœuvre systématique de discrédit d’EDF organisée en sous-main pour préparer les esprits à la fermeture de Fessenheim comme l’a bien redit le faucheur d’OGM reconverti en ministre de l’énergie. La justice et la presse sont sous l’emprise du gouvernement socialo-écolo-marxiste et tout est bon pour intoxiquer les Français. L’énergie nucléaire c’est dangereux, comme les OGM, comme le carbone, comme le diésel, comme les cigarettes, comme le vin rouge, comme le poulet aux hormones, comme les vannes montées à l’envers, comme les tremblements de terre, comme le changement climatique, comme les criquets et les moustiques, la peste et le choléra …

Ce pays est foutu (dixit H16)