SARS-CoV-2 : le bout du tunnel ?

Il reste encore trop de zones d’ombre au sujet de la pandémie de coronavirus qui débuta il y a 3 ans quelque part à Wuhan en Chine juste au moment où se déroulaient les jeux olympiques militaires internationaux, trop de zones d’ombre pour s’en désintéresser. De nombreux athlètes regagnèrent leur pays atteints d’une maladie mystérieuse et inconnue qui ne fit l’objet d’aucune « une » dans la presse jusqu’à l’apparition de foyers infectieux en particulier en Savoie et en Italie centrale. Ce qu’on ignorait à l’époque, du moins ce que les médias ignoraient, était le fait que tout était déjà plié : le mécanisme international de corruption allait prendre en main la suite des évènements avec l’appui bienveillant de l’OMS et du NIH, entre autres organismes. Le moindre petit grain de sable dans les rouages de cette manipulation internationale issue des Etats-Unis devait être éliminée, je vais revenir sur ce point dans le suite de ce billet.

Ce qui m’a déterminé à revenir à nouveau sur cette pandémie est une transcription d’un exposé du sénateur australien Gerard Rennick qui en quelques minutes détruit point par point la machination de la « vaccination », conséquence de la pandémie de SARS-CoV-2 : https://crowdbunker.com/@leLibrePenseurOrg . Ne tentez pas de visualiser cette intervention du sénateur australien sans sous-titre, son accent du Queensland profond est inaudible y compris pour un anglophone comme votre serviteur. L’autre fait qui m’a également motivé est une retransmission d’une table ronde organisée par la Vaccine Safety Research Foundation paru ce 13 décembre 2022 sur Rumble dont voici le lien : https://rumble.com/v20gj44-bret-weinstein-robert-malone-md-and-steve-kirsch-save-the-world-in-3-steps-.html et celui permettant de sélectionner les interventions de chacun des participants à cette table ronde :https://rumble.com/c/VaccineSafetyResearchFoundation .

J’aborderai le premier fait révélateur de la machination sous-jacente qui accompagna cette pandémie jusqu’à ce jour. Il s’agit du traitement précoce de l’infection par le SARS-CoV-2 avec l’hydroxychloroquine préconisé très tôt par le Professeur Didier Raoult. Il appliqua ce type de traitement à la fin des années 1990 pour traiter la fièvre Q en associant la chloroquine à un macrolide ou d’autres antibiotiques comme la doxycycline, une tétracycline (https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.1529-8019.2009.01244.x ). L’utilisation de la chloroquine (600 mg par jour) pour traiter la fièvre Q et d’autres rickettsioses découlait de l’observation que cette molécule alcalinise les lyzosomes et favorise donc la mort du parasite intracellulaire obligatoire, un peu comme un virus qui peut être également considéré comme un parasite intracellulaire. Les premières observations cliniques du Professeur Raoult démontrèrent l’efficacité de l’hydroxychloroquine pour réduire en quelques jours la charge virale en SARS-CoV-2 chez des patients infectés par ce virus. Quelle ne fut pas la véritable chasse aux sorcières dont fut victime le Professeur Raoult car il était le « grain de sable » pouvant bloquer tout le complot qui prenait forme autour de la pandémie. En effet la séquence de l’ancêtre le plus proche du SARS-CoV-2, RaTG13, comparée à celle de ce dernier révélera par la suite que ce virus avait été modifié au niveau du gène codant pour la protéine spike par l’insertion d’une séquence de 19 nucléotides qui avait fait l’objet d’un brevet déposé par la société Moderna en 2019 ( https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/03/15/breve-rebondissement-sur-lorigine-du-sars-cov-2/ et https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fviro.2022.834808/full ). Ce qui était troublant dans cet article était la présence de deux codons CGG codant pour l’arginine qui sont extrêmement rares dans toutes les séquences de coronavirus connues. Ce simple fait signe une manipulation dans un laboratoire. Donc les grandes firmes pharmaceutiques étaient déjà prêtes à produire un « vaccin » basé sur de l’ARN messager dérivé de celui du virus codant pour la sous-unité-1 de la protéine spike partant du principe trompeur que si l’organisme recevant cet ARN messager synthétisait cette protéine, alors elle servirait à induire une réponse immunitaire et protégerait ainsi contre une infection par le SARS-CoV-2.

Le grain de sable, la bête noire à pourchasser devenait de facto l’animal nuisible à pourchasser. Tout fut fait pour persécuter cet éminent scientifique parce qu’il contrecarrait les projets des grandes entreprises pharmaceutiques. Une telle série d’évènements laisse des traces indélébiles dans la mémoire et le simple exposé que je viens de brosser ci-dessus prouve indirectement la culpabilité de ces grandes entreprises pharmaceutiques. Dès le retour des athlètes de Wuhan le virus se répandit dans le monde entier et il devenait donc urgent de mettre les grands moyens en œuvre pour ouvrir le marché de cette thérapie génique. À ce jour près de 5 milliards de personnes ont reçu au moins deux doses de cet ARN messager dans le monde avec un succès proche de zéro, j’y reviendrai. Le deuxième grain de sable qui subit le même traitement médiatique et politique fut l’ivermectine qui apparut dans ce mécanisme diabolique fomenté par les laboratoires pharmaceutiques mais quelques mois plus tard.

Le docteur Robert Malone a bien résumé ce que je viens d’écrire (https://rwmalonemd.substack.com/p/irreparable-vaccine-induced-harm ) et il a ouvert le débat au sujet de l’imprévisible désinvolture des grands laboratoires pharmaceutiques occidentaux. Le cas de l’interdiction de l’ivermectine a fait l’objet de nombreux débats dont celui mené par le Docteur Pierre Kory par exemple ici : https://www.lewrockwell.com/2022/10/joseph-mercola/the-war-on-ivermectin/ .

Je reviens donc ici sur le problème de la stoechiométrie vaccinale qui a été éludée par ces firmes pharmaceutiques. Un vaccin contre un virus classique est constitué de ce virus obtenu après culture dans des œufs ou des cultures de cellule puis désactivé pour qu’il perde ses propriétés pathogènes. On injecte à un sujet une quantité connue de particules virales et le résultat prouvé après de longues études est une immunité acquise satisfaisante. Au cours de ces longues études tous les effets secondaires possibles et déjà répertoriés pour d’autres vaccins sont explorés en profondeur au cours d’essais cliniques longs et coûteux. L’énorme différence avec la thérapie génique utilisée dans l’espoir d’immuniser les sujets est que dans ce dernier cas cette stoechiométrie n’est pas contrôlable. L’organisme du receveur va synthétiser avec sa machinerie cellulaire un nombre de copies inconnu d’une protéine, la sous-unité-1 de la protéine spike codée par l’ARN messager synthétique injecté, qui s’est révélée par la suite toxique car c’est précisément elle qui confère au virus sa toxicité en particulier au niveau circulatoire sanguin. Confrontés à ce problème très grave sinon criminel ces mêmes laboratoires pharmaceutiques ont organisé auprès des gouvernements une sorte d’omerta en ce qui concerne ces effets secondaires. Sur les quelques 4 à 5 milliards de personnes dans le monde ayant reçu de gré ou de force et sans aucune information cet ARN messager le nombre d’effets secondaires toutes causes confondues n’a jamais été corrélé à ces injections, et pour cause il fallait en dissimuler l’ampleur. Les estimations font état de 45000 sujets ayant fait l’objet de rapports détaillés transmis aux organismes ad hoc nord-américains ou européens, 45000 tous effets confondus y compris les morts subites quand celles-ci étaient prises en compte. La mise en forme d’un dossier « effets secondaires » est tellement laborieuse que les médecins traitants négligent de faire remonter les informations dont ils disposent. Outre ces complications administratives les autopsies de patients ayant succombé subitement après ces injections ont été découragées voire interdites. C’est dire à quel point les laboratoires pharmaceutiques se sentent gênés ! Bref, moins de 1 % des dossiers sont remontés auprès des instances administratives dédiées. On peut donc raisonnablement considérer que ce nombre d’effets secondaires pourrait atteindre 5 millions de patients seulement dans les pays occidentaux. Et le nombre de morts consécutifs à une injection d’ARN messager est difficilement comptabilisable malgré le fait qu’on découvre peu à peu une surmortalité « inexplicable » dans de nombreux pays occidentaux, de la Nouvelle-Zélande au Québec en passant par Israël, pays qui ont rendu cette « vaccination » obligatoire alors que cette obligation est contraire au droit international.

En conclusion de cette longue prose il faut que des personnes courageuses, comme par exemple Madame Virginie Joron, députée européenne, qui tente vainement de soumettre la présidente de la Commission européenne à un interrogatoire devant l’Assemblée parlementaire européenne, que des élus de ces instances européennes et des élus de divers pays décident de faire toute la lumière sur ce scandale, sur ce crime organisé par les laboratoires pharmaceutiques avec la complicité des instances sanitaires internationales et nationales et encouragés par les médias et les décideurs politiques. Il y a comme une forte odeur de corruption, pensez-donc : au minimum dix à 15 ­ milliards de doses à 15 dollars en moyenne l’unité c’est un gigantesque profit pour ces entreprises sans foi ni loi, la plupart d’entre elles déjà condamnées par le passé pour comportement frauduleux ou mensonger.

Paradoxe !

Le Plaquenil, alias HCQ, alias hydroxychloroquine, a été interdit d’utilisation hors autorisation officielle (AMM) par les autorités politiques dans le monde entier en traitement précoce contre l’infection par le SARS-CoV-2. Son utilisation hors AMM a valu au Professeur Didier Raoult une multitude de déboires en particulier de l’ordre des médecins, un organisme créé par la France de Pétain. On se serait cru 80 ans en arrière avec des dénonciations anonymes incriminant cet éminent infectiologue respecté dans le monde entier, ce qui m’a conduit à ne plus faire de distinction entre la France de Vichy et la France d’aujourd’hui.

Comme mes lecteurs l’ont appris au cours de ma prose parfois très personnelle, j’ai été infecté par ce virus à la fin du mois de mars 2020, il y a donc 2 ans et demi et je souffre toujours des séquelles de cette infection, ce que l’on appelle un « covid long ».

Je me faisais un peu de souci pour ma santé ces dernières semaines et je me suis donc décidé à consulter un autre médecin cet après-midi du vendredi 14 octobre à Papeete. Depuis quelques semaines en effet des douleurs articulaires aux épaules m’empêchaient d’avoir un sommeil serein, des douleurs aux niveau des genoux et des hanches rendaient ma démarche incertaine et ces mêmes douleurs atteignaient quelques doigts des mains. Comme les stéroïdes que je prenais depuis plus de deux ans n’avaient fondamentalement procuré aucune amélioration de l’urticaire géant chronique dont je souffre j’avais cessé d’en prendre.

Ce médecin m’a écouté, compris mon propre diagnostic et a abondé dans mon sens car, fait exceptionnel, il avait fait de la bibliographie au sujet des séquelles du coronavirus sur le long terme. Il m’a donc prescrit de l’hydroxychloroquine pendant trois mois pour voir si les effets de cet anti-malaria reconnu pour présenter des effets immunomodulateurs allaient mettre un terme à cet urticaire et à ces douleurs articulaires naissantes. En effet, il est connu que l’HCQ permet de soigner le lupus, certaines formes de psoriasis et la polyarthrite rhumatoïde, trois affections d’origine autoimmune. J’ai d’ailleurs exposé à ce médecin mon hypothèse.

Les anticorps dirigés contre la protéine spike du coronavirus croisent avec la syncytine, une protéine abondante au niveau du derme profond, des articulations où on rencontre des cellules possédant plusieurs noyaux comme dans les muscle et en particulier le coeur, au niveau des ovaires et des testicules et est absolument nécessaire pour l’implantation du placenta dans l’utérus. Ce dernier point explique l’inimaginable fréquence actuelle des fausses-couches, cette fois en raison de la « vaccination » et aussi pour la même raison la perte de poids que j’ai constaté en ce qui me concerne, 15 kilos maintenant. En effet les cellules musculaires, les myoblastes, fusionnent pour former les fibres constituant les muscles. De là à expliquer les crises cardiaques inexpliquées à la suite de la « vaccination » et en ce qui me concerne cette perte de masse musculaire conséquente. Ces observations expliquent cela.

Je suis donc allé acheter pour l’instant deux boites de Plaquenil (HCQ) à la pharmacie en déclarant à l’employé que je voulais un médicament interdit ! D’ailleurs à ce sujet les informations de corruption à tous les niveaux du système de santé mondial ou national font surface, FDA, Agence européenne du médicament, OMS, etc. Ce gigantesque scandale consistant à interdire l’HCQ en traitement précoce contre le coronavirus va à terme, et j’en suis convaincu, se terminer par de la prison pour un certain nombre de décideurs politiques ainsi que leurs acolytes. Cette histoire sent très mauvais.

Bref dans trois mois j’aurai quelques indications qui je l’espère seront rassurantes. Paradoxal n’est-ce pas ? Soigner les séquelles d’une infection virale avec de l’HCQ alors que l’agent infectieux aurait pu être éliminé précocement par ce même produit …

Le Docteur Zelenko n’est plus mais sa mémoire aura des conséquences

Lorsque le docteur en médecine Vladimir Zelenko, médecin généraliste, commença à constater au printemps 2020 que le SARS-CoV-2 tuait beaucoup plus de personnes que la grippe saisonnière, contrairement à la grande majorité de ses collègues médecins, il se pencha sur la bibliographie récente au sujet de ce nouveau virus. Et il découvrit des travaux très récents disponibles en « preprint » avant leur date de publication officielle. Ces travaux étaient relatifs au traitement précoce de l’infection par le coronavirus avec une bi-thérapie hydroxychloroquine-azithromycine confirmée par l’équipe de Professeur Didier Raoult en France :https://doi.org/10.1016/j.ijantimicag.2020.105949 . Le Docteur Zelenko appliqua le protocole en utilisant la posologie alors universellement connue pour traiter la malaria et l’azithromycine étant un antibiotique très largement prescrit. Les premiers cinquante patients que Zelenko traita furent tous guéris très rapidement et il publia à son tour ses travaux :https://doi.org/10.1016/j.ijantimicag.2020.106214 . Un peu naïvement Zelenko eut l’audace de prévenir le Président américain Donald Trump par courrier. Comme par un effet du hasard sa missive atterrit sur le bureau du Président qui s’empressa de déclarer publiquement que l’HCQ était un « don des dieux ».

À partir de cette courte prestation de Donald Trump le complot anti-HCQ se structura et s’accéléra pour plusieurs raisons. Tout ce que déclarait Donald Trump était un tissu de mensonges, selon les Démocrates, par conséquent cette histoire d’HCQ était une « fake-news ». Alors que les Laboratoires Gilead venaient de mettre au point une molécule active in vitro sur la réplication du virus, le Remdesivir, inspiré de travaux de recherche sur le virus de la fièvre Ebola, et que d’autres laboratoires et non des moindres envisageait sérieusement de mettre au point ce qui sera plus tard abusivement appelé un vaccin, en réalité la formulation d’un ARN messager provenant de la séquence du SARS-CoV-2 publiée par les Chinois au début de l’année 2020, modifié pour ne pas être trop rapidement dégradé dans l’organisme et formulé dans des nano particules de lipides de synthèse il était urgent de réagir contre cette funeste nouvelle de l’efficacité de l’HCQ. Les Démocrates, puissamment soutenus financièrement par les grands laboratoires pharmaceutiques prirent le train en marche et forcèrent les instances sanitaires, CDC, FDA et NIH, la plupart d’entre eux percevant de confortables émoluments de ces laboratoires y compris Gilead, pour construire aussi rapidement que possible une véritable obstruction dirigées contre l’HCQ. Il en ressortit que si l’HCQ ne présente aucun effet secondaire connu lorsqu’elle est utilisé en traitement contre la malaria, elle est par contre toxique, hautement toxique, si elle est utilisée avec des posologies similaires pour traiter l’infection au stade précoce par le coronavirus. Comprenne qui pourra mais ce véritable coup monté n’avait plus rien à voir avec la science médicale. Les médecins de ville, les premiers à voir les malades, furent rigoureusement interdits de prescription de l’HCQ, les pharmacies n’eurent plus l’autorisation de satisfaire une ordonnance comportant de l’HCQ. Seuls les patients souffrant de maladies auto-immunes comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus pouvaient encore en obtenir mais difficilement.

Anthony Fauci, lui-même compromis dans cette cabale, abonda dans le sens de l’interdiction de l’HCQ puis de l’Ivermectine. Cette affaire prit rapidement une ampleur internationale. De nombreux médecins traitants et soignant leurs malades en leur âme et conscience furent interdits d’exercer la médecine comme par exemple le Docteur Meryl Nass dans l’Etat du Maine. En France l’immense infectiologue qu’est le Professeur Didier Raoult fit l’objet de menaces de mort, de calomnies invraisemblables, mais il resta droit dans ses bottes et ne succomba nullement à cette agressivité constante organisée et téléguidée par l’immense lobby pharmaceutique, un véritable état dans l’Etat qui dicte sa loi aux décideurs politiques quitte à les corrompre s’ils s’avèrent difficiles à convaincre.

Combien de morts auraient pu être évités si l’HCQ avait été généralisée en traitement préventif et prophylactique dès le printemps 2020 ? Les assassins devront payer un jour car il s’agit probablement de plusieurs millions de morts non pas gratuits mais pour le plus grand profit des laboratoires pharmaceutiques qui ne reculent devant rien et se révèlent être une véritable mafia criminelle. Il y a en effet les effets secondaires de ces « vaccins » toujours passés sous silence par les grands médias eux aussi corrompus. Avoir osé de la part des décideurs politiques d’injecter des centaines de millions de personnes avec un produit qui n’avait pas ses preuves, résultat de recherches et de mises de cette technique qui n’a jamais montré de résultats satisfaisants depuis 20 ans est tout aussi criminel … Ce bref billet est inspiré d’un article de Meryl Nass dont je conseille la lecture à mes lecteurs :http://anthraxvaccine.blogspot.com/2022/07/our-obituary-for-dr-zev-zelenko.html et pour tous ceux qui sont « vraiment » convaincus que la thérapie génique est souvent mortelle, ce long exposé du Docteur Joseph Mercola qui a subi la vindicte de la presse « presstitute » :https://www.lewrockwell.com/2022/07/joseph-mercola/pathologist-speaks-out-about-covid-jab-effects/

La pandémie de 1890-1892 revisitée

Une revue bibliographique réalisée par Harald et Lutz Brüssow, de l’Université de Louvain ( https://doi.org/10.1111/1751-7915.13889 ) présente divers arguments en faveur d’une épidémie en 1890-1892 provoquée par un coronavirus plutôt que par un virus influenza. Des symptômes tels que la perte d’odorat, la très grande sensibilité des personnes âgées souffrant de comorbidités et les rares cas d’enfants affectés rappellent ce qui a été décrit ces deux dernières années lors de la pandémie par SARS-CoV-2. Selon les descriptions cliniques des vétérinaires de l’époque, il y a donc 130 ans, l’une des hypothèses avancée par ces auteurs serait une zoonose transmise par les bovins ou peut-être par les chevaux. Cependant l’existence des virus était encore inconnue à cette époque. Une étude récente a montré que la séquence de nucléotides de l’ARN du HCoV-OC43, un coronavirus affectant les humains et provoquant un rhume banal et parfois des infections pulmonaires chez les personnes âgées, était très proche du coronavirus présent chez les bovins, leBCoV, un coronavirus affectant de nombreux ruminants. Une équipe de biologistes de l’Université de Louvain dirigée par le Docteur Marc Van Ranst, a donc déterminé la séquence complète de l’HCoV-OC43 ( HTTPS://doi.org/10.1128/JVI.79.3.1595-1604.2005 ) et déterminé la divergence entre ce virus et celui des bovins et le résultat obtenu est étonnant. En mettant à profit la disponibilité de diverses souches du virus humain et leur date précise de prélèvement il a été possible d’établir la date de l’ancêtre commun le plus récent (TMRCA, time of the most recent common ancestor) en établissant une corrélation entre ces dates de prélèvement et la probabilité de l’incidence des mutations accumulées. Un régression linéaire indique que cette divergence peut être datée de 1890.

Or c’est précisément la date de l’apparition de la grippe dite de Russie attribuée à un Influenza. Une coïncidence n’étant pas une preuve il a fallu attendre le remarquable travail effectué au sein de l’IHU de Marseille en France sous la direction du Docteur Michel Drancourt qui peut être classé dans une nouvelle discipline appelée « paléosérologie » utilisant une technique développée par le Professeur Didier Raoult en 1989 dans le cadre de l’étude de la fièvre boutonneuse dont l’agent infectieux est un parasite intracellulaire, la Rickettsia coronii, transmise par les tiques des chiens. Cette technique dérive des Western blots, une technique immunologique dont la finalité est de déterminer la nature d’une protéine séparée des autres par électrophorèse à l’aide d’anticorps spécifiques https://doi.org/10.1111/1751-7915.14058

Le matériel d’étude était la pulpe dentaires de cadavres de soldats français tombés au front en août 1914. Il fallut d’abord déterminer l’âge de ces soldats découverts dans un charnier à Spincourt dans la Meuse puis extraire la pulpe dentaire et appliquer cette technique dite « mini-blot » mise au point par le Professeur Raoult 30 ans plus tôt. Sur les dents de 29 soldats examinées au cours de cette étude, cinq contenaient des anticorps anti-coronavirus et étaient nés avant 1890, un soldat possédait également des anticorps anti-influenza. La pulpe dentaire du soldat « 528 » contenait des anticorps réagissant avec trois souches de coronavirus dont le SARS-CoV-2 :

Ces travaux montrent que ces soldats furent en contact durant leur enfance avec un coronavirus, lequel ? Probablement l’HCoV-OC43. Des études de paléo-génomique sont difficiles à réaliser en raison de l’instabilité de l’ARN viral. Cette étude confirme donc clairement la nature de l’agent viral ayant causé la pandémie de 1890-1893 qui conduisit à la mort d’environ un million de personnes alors que l’Europe ne comptait alors que 175 millions d’habitants, une mortalité qui serait aujourd’hui de près de 3 millions. Cette pandémie comporta cinq « vagues » successives puis disparut pour ne resurgir qu’autour des années 2000 avec le SARS puis le MERS et enfin le SARS-CoV-2 et comme toute épidémie cette dernière disparaitra aussi.

« Je ne veux pas devenir idiot, donc je suis complotiste »

Le Professeur Didier Raoult organise ce jour et demain jeudi un colloque au sein de l’IHU de Marseille intitulé « Covid-19 : Premier bilan des connaissances et des controverses scientifiques ». De grosses pointures de la biologie interviendront telles que Robert Malone, Harvey Risch, Laurent Toubiana, Pierre Kory, Peter Mc Cullough … Ce colloque est donc une sorte de testament du Professeur Raoult. Prenez le temps de regarder ou de regarder à nouveau son exposé hebdomadaire au cours duquel il prononce cette phrase mise en titre de ce billet et qui me convient parfaitement.

Suite au décès de Professeur Luc Montagnier …

Un autre prix Nobel de Médecine d’origine française oublié est le Docteur Roger Guillemin sous les ordres duquel j’ai eu le privilège de travailler pendant deux ans au Salk Institute dans son laboratoire de neuro-endocrinologie. Roger Guillemin obtint son diplôme de médecine à l’Université de Dijon et quand il échoua au concours de l’internat il émigra à Montreal pour travailler dans le prestigieux laboratoire d’endocrinologie et du stress du Professeur Hugo Selye (prononcer « sélié ») où il s’orientera définitivement vers l’endocrinologie puis la neuro-endocrinologie. Il reçut le prix Nobel de médecine pour sa découverte des peptides hormonaux sécrétés par l’hypothalamus commandant la sécrétion hypophysaire de diverses hormones. Il est aussi connu pour sa découverte des endorphines, petits peptides provenant du clivage du précurseur de l’ACTH (hormone adrénocorticotrope), cette dernière hormone étant directement liée au stress.

Aux dernières nouvelles le Professeur Roger Guillemin, âgé de 98 ans, se porte très bien et est toujours Président d’honneur du Salk Institute.

Les médias ont fait peu de cas de la disparition du Professeur Montagnier car il osa émettre l’hypothèse que le SARS-CoV-2 était le résultat d’une manipulation humaine, sous-entendu un immense complot à l’échelle mondiale pour provoquer une pandémie. Le Docteur Yuri Deigin a procédé il y a quelques jours à une revue extensive des propriétés du génome du SARS-CoV-2 et il apparaît que la séquence de nucléotides codant pour l’enchainement dans la séquence d’amino-acides de cette protéine spike contient un enchainement inhabituel de deux arginines constituant ainsi le site dit « furine », du nom d’un enzyme protéolytique présent chez l’homme, est une suite de deux codons CGG. S’il existe 4 codons pour l’arginine ce codon CGG n’a jamais été rencontré parmi toutes les séquence de coronavirus de chauve-souris connues à ce jour et apparentés de près ou de très loin au SARS-CoV-2. Ce petit détail constitue une preuve que le SARS-CoV-2 résulte d’une manipulation d’origine humaine comme le pressentait le Professeur Luc Montagnier. Il est probable que cet éminent biologiste n’aura droit à aucun hommage national tout comme Roger Guillemin lorsqu’il disparaîtra.

Et pourtant autant Guillemin que Montagnier ont été des biologistes innovateurs car ils étaient animés par des thèses qui bousculaient les idées reçues de l’époque comme l’a très bien exposé le Professeur Raoult au sujet de Montagnier (lien). Celui-ci bouscula de dogme ADN → ARN → protéine en étudiant des virus à ARN provoquant des tumeurs, les oncornavirus. Il observa que le bagage génétique de ces virus s’incorporait dans l’ADN de l’hôte, ce qui le conduisit à étudier le HIV. Quant à Guillemin il émit l’hypothèse que l’activité de l’hypophyse devait se trouver sous le contrôle du cerveau. En l’occurence le cerveau commande l’hypophyse par l’intermédiaire de l’hypothalamus. C’était à l’époque révolutionnaire car la science considérait que l’hypophyse était indépendante et se trouvait être le chef d’orchestre central de toutes les glandes endocrines. Guillemin a, pour prouver ses hypothèses extraire un million d’hypothalamus de mouton. Pour ces deux figures de la biologie moderne il fallait tout simplement oser.

Pour l’anecdote lorsque je suis arrivé au Salk Institute une grosse enveloppe m’avait été confié par une biologiste de l’hôpital pour enfants de Lyon. Je remis en main propre ce document à une jeune française qui travaillait dans le laboratoire du Docteur Valy Vale, un transfuge du laboratoire de Guillemin. J’appris plus tard que cette française avait fait ses premières armes dans le laboratoire de Selye à Montreal après avoir fui la France pour poursuivre ses études avec un diplôme de maîtrise en poche acquis à l’Université de Lyon. Cette personne est sur le point aujourd’hui de prendre sa retraite en qualité de directrice d’un des plus prestigieux laboratoires universitaires spécialisé dans l’étude des relations entre le stress et le fonctionnement de l’intestin à UCLA. Une autre grande figure de la science qui a fui la France … sans oublier Emmanuelle Charpentier prix Nobel de Chimie en 2020.

Lien vers la revue du docteur Yuri Deigin : https://inference-review.com/article/thunder-out-of-china et aussi Berkoff et Raoult : https://www.youtube.com/watch?v=9e7EQP-gutM&ab_channel=SudRadio

Didier Raoult : un gravier dans la chaussure du VRP de Pfizer

Il faudra bien rendre publique un jour la vraie raison des prises de décisions délirantes du gouvernement français dès le tout début de l’épidémie de SARS-CoV-2. Une véritable salve de décisions mettant à l’évidence en danger les malades : pour les vieux (ils ne servent plus à rien et ils coûtent cher à la société) du Rivotril, ça les tue, très bien. Pour les moins vieux : restez chez vous et prenez du paracétamol mais n’allez surtout pas voir votre médecin généraliste et si vous vous sentez mal, très mal, appelez une ambulance pour être hospitalisé à l’article de la mort. Les médecins généralistes ont été interdits de prescription d’un médicament hors AMM pourtant, dès le début de l’épidémie, décrit par les Chinois comme très efficace pour traiter l’infection par le SARS-CoV-2 au stade précoce. Il s’agit de la chloroquine ou de son dérivé l’hydroxychloroquine. Même interdiction de prescrire l’Ivermectine lorsqu’il fut prouvé que ce produit était très satisfaisant pour soigner l’infection virale. Du jamais vu depuis l’élaboration du code de Nuremberg qui stipule que les médecins, en leur âme et conscience, ont le droit de prescrire des médicaments hors AMM s’ils jugent que ces produits peuvent améliorer les conditions de leur malade sans nuire à leur santé.

Les médecins de plateau télé français, encouragés par le Président de la République, tous aussi corrompus les uns que les autres, ont ensuite fait la promotion de la thérapie génique comprenant un ARN messager capable de diriger les cellules humaines vers la synthèse d’une des protéines de surface du SARS-CoV-2 afin que le système immunitaire produise alors des anticorps supposés protéger les « vaccinés ». Aucune étude de moyen terme et encore moins de long terme n’a été effectuée quant aux effets secondaires potentiels de cette thérapie génique. Il y avait un caractère d’urgence et dans l’urgence la santé du public passe au second plan. La véritable urgence était et est toujours d’une toute autre nature : le profit ! Tous les conseillers du Président français et le Président lui-même, mais pas seulement en France, ont été achetés par les laboratoires pharmaceutiques pour qu’ils écoulent des centaines de millions de doses de cette thérapie génique.

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a décidé d’acheter pour 1 milliard d’euros un produit inutile et toxique pour les reins, probablement grassement payée par le laboratoire Gilead. Non contente d’avoir bénéficié d’une aumône de ce laboratoire comme Karine Lacombe en France qui vantait le caractère magique du Remdesivir, Ursula s’est rendu aux USA, fastueusement reçue par l’Atlantic Council, pour chaleureusement remercier le CEO de Pfizer, Albert Bourla, ou plutôt pour que ce dernier la remercie chaleureusement pour avoir accepté de signer les contrats de fourniture de thérapie génique à l’Europe, contrats que jamais personne n’a pu consulter. Etrange de constater qu’Ursula et Albert étaient sur le point de se faire rouler un patin en public, tout le pognon derrière les agissements de Madame von der Leyen valait bien une belle embrassade …

Il est apparu ensuite que cette thérapie ne protégeait pas les sujets, qu’ils pouvaient souffrir de l’infection à SARS-CoV-2 et en mourir. Affirmer que cette thérapie réduit les risque de formes graves est du foutage de gueule, excusez cette expression de cour de récréation. Car ces tristes personnages qui constituent les gouvernements jouent comme des gamins dans la cour de récréation, leur jeu favori étant d’amasser le plus de commissions de la part des laboratoires pharmaceutiques.

L’apparition de mutants du SARS-CoV-2 a compliqué la situation. Le Professeur Raoult a été l’un des tout premiers scientifiques à alerter sur cette apparition de mutants. Il a fait la promotion de l’hydroxychloroquine contre vents et marées gouvernementales orchestrés par des ignorants dans l’entourage du Président de la République. Ce n’est pas terminé car il faut faire durer cette situation, ça peut encore rapporter gros ! Toutes les mesures prises sans aucune évidence scientifique ont considérablement réduit voire annihilé, peut-être irréversiblement, les libertés individuelles. La dernière en date est la forme déguisée de l’obligation de « vaccination » avec le pass sanitaire qui viole lui-même le secret médical. L’un des très rares pays européens à avoir déclaré le pass sanitaire illégal est l’Espagne. L’Espagne est également l’un des rares pays européens à avoir toujours respecté la séparation du pouvoir exécutif et du pouvoir judiciaire.

Cette épidémie est donc depuis son apparition une mascarade organisée par un pouvoir politique corrompu. Il faut que le peuple exige que tous les acteurs de ce jeu de cours de récréation soient poursuivis devant la justice, si tant est que cette justice prendra ses responsabilité, et ils devront rendre compte de leurs agissements devant le peuple. À ce stade de l’imposture je ne dirai pas que le pays France est foutu (cf. H16) mais qu’il est urgent de faire la révolution.

Quand la science est dévoyée par la politique.

Le fameux consensus scientifique relatif au réchauffement du climat date de 2013 quand John Cook et al publièrent un article dans la revue Environmental Research ( https://doi.org/10.1088/1748-9326/8/2/024024 ) qui indiquait que 99 % des scientifiques étaient d’accord pour affirmer que le climat se réchauffait depuis le début de l’ère industrielle et que par conséquent ce réchauffement était la conséquence de l’activité humaine. La méthodologie utilisée pour crédibiliser ce consensus vient d’être remise en question, ou plutôt confirmée, par Mark Lynas. Mark Lynas n’est pas un scientifique mais journaliste et essayiste et s’intéresse depuis plus de dix ans à l’évolution de la problématique du changement du climat. Il a progressivement constaté qu’il existait depuis quelques années une radicalisation de la climatologie et il est devenu de plus en plus sceptique à ce sujet. Parallèlement il est devenu un partisan convaincu de l’énergie nucléaire et des plantes génétiquement modifiées. Il est de ce fait tout simplement haï par les écologistes de tout poil car c’est une personnalité publique qui n’utilise aucun détour sémantique pour exposer ses opinions. Visiteur à l’Université Cornell il vient de publier en collaboration avec deux autres membres de cette université une étude dans la même revue Environmental Research ( https://doi.org/10.1088/1748-9326/ac2966 ) portant sur 3000 articles pris au hasard entre 2012 et 2020 avec les mots-clés suivants : « climate change », « global climate change » et « global warming ». De cette recherche il est sorti 88125 articles. De ces derniers 3000 d’entre eux ont donc été sélectionnés au hasard (j’émets quelques doutes). Parmi ceux-ci 282 publications n’avaient rien à voir avec la climatologie. La très grande majorité des articles restants à l’exception de 3 d’entre eux sont évidemment en faveur du credo non contesté de l’effet de l’activité humaine sur le changement du climat. Mark Lynas a donc retourné sa veste pour éviter d’être ostracisé par le lobby organisé par l’IPCC.

Parfait. Mais il y a un biais dans cette analyse, un non-dit que peu de scientifiques ont exposé publiquement. Si un scientifique, par exemple un doctorant censé publier un article en cours de travail de thèse (ce qui fut mon cas lorsque j’étais jeune doctorant), publie des résultats qui vont à l’encontre de la doxa du réchauffement du climat d’origine humaine alors il ne lui reste plus qu’à changer de métier car il n’obtiendra jamais de financement (salaire compris) pour la poursuite de ses travaux. Une stricte censure existe au niveau gouvernemental et au sein des organismes dispensant les crédits de recherche ainsi qu’au sein des universités toutes adeptes du progressisme climatique.

J’ai eu il y a quelques années plusieurs échanges de courriels avec Henrik Svensmark qui découvrit la corrélation entre le flux de rayons cosmiques et la température moyenne de la surface des océans au cours des dizaines de millions d’années passées à l’aide de « proxys » permettant de reconstruire ce flux et ces températures. Il en déduisit que les rayons cosmiques ont une influence sur la formation des nuages et par voie de conséquence sur le climat. Svensmark, craignant de se retrouver sans aucun crédit de recherche et sans salaire comme il me l’avait confié dans un de ses courriels, a fini par implicitement accepter de poursuivre ses travaux relatifs à l’effet du rayonnement cosmique sur la formation des nuages et il s’est résolu à publier récemment un article qui lui a sauvé la vie ( https://doi.org/10.1038/s41598-021-99033-1 ) et est beaucoup plus conforme à la doxa de l’IPCC.

Oubliant toute hypothèse d’augmentation de l’albedo de la Terre consécutive à la formation de nuages d’altitude à la suite de variations du rayonnement cosmique étroitement lié à l’intensité de l’activité magnétique du Soleil Svensmark en déduit au contraire, maintenant, que la formation des nuages par ce même processus d’ionisation provoque un forcing radiatif comme l’indique l’article cité en référence ci-dessus. Svensmark doit certainement ronger son frein : quand un scientifique renie sa propre science sous la pression de la société civile il a perdu son âme. Voilà le type d’exemple que Lynas n’a pas inclus dans son étude car il est impossible de contacter les auteurs les uns après les autres pour leur demander s’ils sont toujours en accord avec eux-mêmes.

C’est ce qu’a dénoncé dans sa dernière interview le Professeur Raoult au sujet de la clofazimine, de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine. Il s’agissait de la demande d’essais cliniques relatifs à ces molécules. Un veto catégorique lui fut signifié sans explications. Le coronavirus, et pour la clofazimine la tuberculose qui tue 1,5 million de personnes chaque année, ne sont pas des sujets devant être abordés par des entités indépendantes des laboratoires pharmaceutiques ou pire encore indépendantes des gouvernements puisque l’IHU de Marseille est une fondation privée, donc indépendante du système administratif gouvernemental. C’est d’ailleurs ce qui fait nerveux tous les faux spécialistes de la santé dont s’entoure le président français. L’Agence de sureté du médicament a donc décidé de diligenter une inspection au sein de l’IHU au sujet de la clofazimine. Il s’agit là d’une attitude totalitaire ressemblant étrangement à celle du pouvoir soviétique qui voulait imposer les thèses absurdes de Lyssenko en envoyant au goulag tous les généticiens qui contestaient les thèses de Lyssenko.

La recherche sur le climat relève de décisions gouvernementales téléguidées par l’IPCC. Voilà pourquoi Svensmark a vendu son âme au diable du réchauffement anthropique et aussi pourquoi Raoult, pudiquement, se pose quelques questions. Écoutez sa présentation vidéo car elle est à peine voilée ( https://www.youtube.com/watch?v=2HiI2bUgNBo ). Le cas de la clofazimine est emblématique. En effet, cette molécule est l’un des rares traitements efficaces contre la lèpre. Or le bacille de la tuberculose est un très proche parent de celui de la lèpre et des études préliminaires ont montré que ce produit était également efficace pour combattre la tuberculose. Cependant trouver de nouvelles molécules efficaces contre cette maladie est la chasse gardée des laboratoires pharmaceutiques. D’où l’opposition gouvernementale pour tout essai clinique avec ce produit qui date des années 1960, encore une « vieille » molécule. La politique interfère avec la science, qu’il s’agisse du climat comme de la recherche médicale. Dans les deux cas se dissimulent de sombres intérêts économiques et à n’en pas douter une bonne dose de corruption de tous les acteurs auto-déclarés des « sachants » qui gravitent autour du président de la République française …

Nouvelles du coronavirus : Japon et Chine

À ce jour (28 septembre 2020) le nombre de morts provoqués par le coronavirus était de 1544 pour le Japon, un pays de 126 millions d’habitants dont 28 % ont plus de 65 ans et dont plus de 80 % de la population vit dans des villes tentaculaires comme l’immense conurbation autour de la baie de Tokyo qui représente plus du quart de la population du pays avec 38 millions de personnes (préfectures de Tokyo, Chiba, Kanagawa, Saitama et Ibaraki) toutes connectées avec des lignes de chemin de fer, des métros et des autoroutes urbaines. Naturellement c’est la préfecture de Tokyo qui a connu le plus grand nombre de décès de personnes présentant des signes évidents de grippe coronavirale. Les Japonais, contrairement aux Européens, sont très pointilleux en ce qui concerne la santé et ils n’ont jamais considéré que le coronavirus était un fourre-tout comme cela a été pratiqué à outrance en Europe. Pourquoi un pays aussi urbanisé, avec une population vieillissante, n’a-t-il eu à déplorer que 1544 morts « coronaviraux », presque un record mondial que peu de médias occidentaux soulignent : 12,4 morts par million d’habitants ?

Ce résultat exemplaire que d’autres pays de la région ont aussi atteint, en particulier la Chine continentale, Taïwan et la Corée, tient au fait que les habitudes de vie quotidienne se sont parfaitement adaptées à cette épidémie. Dans ces pays quand on souffre d’un simple rhume ou d’une grippe on porte spontanément un masque pour protéger son entourage, y compris à la maison en famille. Mes petits-enfants franco-japonais protègent leurs grands-parents s’ils sont enrhumés avec un masque qu’ils portent spontanément, on leur apprend ça à l’école !

Les Japonais se lavent les mains quand ils rentrent à la maison, ils apprennent aussi cela à l’école. Et petits ou adultes les Japonais répugnent à se livrer à des embrassades interminables quand ils se rencontrent, ils se saluent en respectant une distance de près d’un mètre. Enfin au Japon on ne se serre jamais la main, c’est un manque de respect de l’intégrité du corps d’autrui. Tous ces petits détails ont contribué à un bilan de mortalité globale due spécifiquement au coronavirus incroyablement bas. Il faut tout de même ajouter que les médecins généralistes japonais ont, pour plus de 50 % d’entre eux, prescrit un traitement comprenant de l’hydroxychloroquine associée à de l’azithromycine à tous les patients présentant des signes grippaux précoces pouvant être provoqués par le coronavirus ou un autre virus compte tenu de la totale innocuité de ce traitement, les médias européens oublient forcément de le mentionner. J’ai écrit « forcément » parce que les salles de rédaction des médias ont été contraintes de ne pas en parler.

Aux yeux des autorités japonaises, j’habite dans un pays à risque et il m’est formellement interdit d’aller à Tokyo voir mon fils et mes deux petits-enfants franco-japonais. Il y a maintenant un an que je ne les ai pas vus. J’ai été privé de mon séjour programmé au printemps dernier et je n’ai aucune indication sur la possibilité d’aller au Japon dans les prochains mois.

Examinons maintenant le cas de la Chine qui est intéressant à de nombreux points de vue. L’Europe et l’Amérique du Nord ont écrit et clamé sur les plateaux de télévision que, comme d’habitude, le gouvernement central chinois trafiquait les statistiques, une habitude pour ce pays selon une multitude d’analystes qui suivent servilement la réthorique américaine anti-chinoise. La rumeur d’un virus fabriqué intentionnellement par des scientifiques chinois malveillants avait été répandu dans le but de créer le chaos en Occident, du grand n’importe quoi ! Que s’est-il passé en Chine ?L’épidémie est apparue dans la ville de Wuhan, province du Hebeï, au centre du territoire de l’Empire du Milieu. Comme les autorités n’étaient pas préparée à cette épidémie qui ressemblait étrangement au SARS-CoV-1 apparu en 2002 également en Chine dans la ville de Guangdong et également sur un marché où étaient vendus des animaux sauvages, des mesures sanitaires drastiques ont été immédiatement prises. Encore une fois les médias occidentaux ont raconté n’importe quoi au sujet de la gestion de cette épidémie par les autorités locales puis par Pékin. Le virus SARS-CoV-1 fut extensivement étudié et permit de mettre au point un éventuel traitement basé sur l’association d’hydroxychloroquine et d’un antibiotique dérivé de l’érythromycine, nommément l’azithromycine. Au cours des études dont fit l’objet ce virus il apparut que ces deux molécules présentaient des propriétés anti-virales contre ce coronavirus mais toutes ces études avaient été réalisées in vitro seulement car la grippe à SARS-CoV-1 disparut rapidement. La similitude au niveau des symptômes entre le SARS-CoV-1 et le SARS-CoV-2 conduisit les autorités à utiliser massivement le traitement hydroxychloroquine + azithromycine dès qu’une personne présentait des symptômes de fébrilité y compris très rapidement à Wuhan.

Des usines chinoises disposaient de stocks massifs de thermomètres infra-rouge et le pays fut inondé d’agents des services sanitaires et de volontaires pour mesurer systématiquement la température frontale de toute la population. Dès qu’un individu était détecté comme fiévreux on lui prescrivait la bi-thérapie mentionnée ci-dessus. À l’entrée des magasins les clients étaient contrôlés, les chauffeurs de taxi et les employés des transports en commun, les policiers, les administrations, les entreprises contrôlaient systématiquement tout le monde … Et comme une fièvre est le premier signe tangible d’une infection, toute personne détectée était immédiatement traitée avec la bi-thérapie mentionnée ci-dessus qui, faut-il le répéter, ne présente aucun danger aux doses prescrites.

Comme la séquence de nucléotides de l’ARN du virus fut décryptées dès le milieu du mois de janvier, il fut très facile pour les laboratoires chinois de mettre au point un test PCR (polymerase chain reaction) qui fut avantageusement utilisé pour se rendre compte que les installations d’air conditionné des hôpitaux étaient une source importante d’aspersion quasi littérale de virus dans toutes les parties d’un bâtiment, un peu comme ce fut le cas pour la maladie dite du « légionnaire ». C’est pour cette raison qu’à la hâte les autorités décidèrent de construire un hôpital à Wuhan car plusieurs établissements hospitaliers avaient été mis à l’arrêt pour modifier les systèmes d’aération et de conditionnement d’air. Ce n’est pas du tout l’histoire qu’ont raconté les médias occidentaux.

Revenons à l’hydroxychloroquine et à l’azithromycine. Comme ces deux molécules sont connues depuis de nombreuses années le corps médical, devant l’urgence, prit la décision de traiter systématiquement les patients malgré l’absence d’essais de validation en double-aveugle : ou bien on traitait systématiquement la population ou alors on prenait le risque de voir l’épidémie se répandre rapidement et d’assister à un nombre effroyable de décès provoqués spécifiquement par ce virus, outre les décès habituels quotidiens provoqués par toutes sortes d’affections. Avec une population de 1,39 milliard de personnes la Chine, grâce à ces mesures prophylactiques raisonnées, n’a déploré que 4739 décès provoqués par le SARS-CoV-2, chaque patient ayant été classé positif lors de son hospitalisation.

Ce n’est pas le Professeur Didier Raoult qui, en France, a inventé et préconisé aux sourdes oreilles de l’intelligentsia sanitaire parisienne, ce traitement à l’aide de deux molécules très connues et utilisées par des milliards de personnes chaque année, il a été appliqué massivement en Chine dans le but prophylactique et préventif spécifiquement pour le SARS-CoV-2, donc, mais également dans de nombreux pays d’Extrême-Orient. Actuellement plus de 90 pays l’utilisent dans le monde ! Comme je l’ai précisé dans un précédent billet et ci-dessus il n’y a pas eu, en Chine, de manipulation des statistiques et le coronavirus n’a pas été utilisé comme « fourre-tout ». Les mauvaises langues se plaisent à affirmer que la reprise de l’économie chinoise est artificiellement gonflée par les autorités de Pékin, mais il est nécessaire de rappeler ici que seule la ville de Wuhan et une partie de la province du Hubeï ont subi un confinement strict de plus d’un mois, ce qui représente 1,4 % de la population totale du pays. Il faudra qu’un jour les Européens se rendent à l’évidence : cesser de suivre aveuglément la propagande américaine anti-chinoise (à suivre).

Illustrations : https://ici.radio-canada.ca/info/2020/coronavirus-covid-19-pandemie-cas-carte-maladie-symptomes-propagation/ Autres sources d’information : notes prises depuis plusieurs mois au fil des informations sans avoir malheureusement répertorié de liens.