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Climat : il y a un risque d’éclatement de la bulle carbone
Lima – La décarbonisation de l’économie doit être gérée avec minutie afin d’éviter un choc trop brutal pour les industries polluantes et l’éclatement la bulle carbone, met en garde la Madame Climat de la Banque mondiale.
Si nous acceptons qu’il faut moins de carbone dans notre croissance, nous pourrions avoir un risque financier lié à la proéminence dans notre économie d’entreprises qui ont lourdement investies dans le carbone, a indiqué Rachel Kyte dans un entretien à l’AFP à Lima.
Selon elle, l’accord climatique qui pourrait être conclu dans deux mois lors de la conférence COP 21 Paris pourrait ainsi déstabiliser ces entreprises, qui font par ailleurs face à un mouvement croissant de désinvestissement hors des activités polluantes.
C’est tout le problème de la bulle carbone, a déclaré Mme Kyte, chargée du dossier climat à la Banque mondiale.
Les banquiers centraux, qui ont commencé à pencher sur cette question, doivent analyser si on fait face à un risque systémique qui pourrait faire chanceler l’économie dans son ensemble, a-t-elle ajouté, espérant que cette transition sera gérée de manière ordonnée.
La responsable a par ailleurs relativisé la portée des 100 milliards de dollars par an que les pays riches se sont engagés à réunir pour aider ceux du Sud à combattre le changement climatique.
C’est politiquement important parce que c’est une promesse de ceux qui ont causé le problème (climatique, ndlr) mais, par dessus tout, nous devons nous engager sur le chemin d’une économie décarbonissée, a détaillé Mme Kyte.
Selon elle, les transports, les villes et l’énergie doivent ainsi changer radicalement, nécessitant des investissements colossaux.
Ce n’est pas un problème à 100 milliards de dollars mais à plusieurs milliers de milliards de dollars, a-t-elle assuré.
La France a annoncé vendredi à Lima l’apport de 15 milliards de dollars supplémentaires dans l’enveloppe annuelle promise aux pays pauvres qui contenait jusque-là 62 milliards.
(©AFP / 10 octobre 2015 20h15)
Malraux disait « le XXIe siècle sera religieux ou il ne sera pas », je cite de mémoire. La nouvelle religion créée de toutes pièces comme d’ailleurs toutes les autres religions est celle du climat : il faut croire aux dogmes de l’effet de serre et du réchauffement comme il faut croire aux tables de la loi transmises à je ne sais plus qui et à la virginité de Marie.
Cependant la dure réalité économique et financière des décisions qui pourraient être prises « unanimement » à Paris en décembre commence à inquiéter sérieusement les milieux économiques et financiers. Le total manque de réalisme de ces décisions de réduction des émissions de carbone sur une période très courte de 15 ans (d’ici 2030) risque de perturber profondément l’économie et le bien-être de milliards de personnes que les pays développés sont supposés aider à réduire leurs émissions de CO2. On voit ainsi apparaître au grand jour le grand dessein de cette histoire de changement climatique, comme je le mentionnais dans un précédent billet de ce blog : les pauvres d’aujourd’hui resteront les pauvres de demain. On subventionnera ces pays pour qu’ils n’augmentent pas leurs émissions de carbone, donc qu’ils restent sous-développés et pauvres car ce ne sont pas des moulins à vent et des panneaux solaires qui leur permettront de se développer, c’est évident ! L’Inde a clairement annoncé qu’elle serait amenée durant ces 15 années à venir à tripler ses émissions de carbone pour assurer son développement et sortir sa population de la pauvreté. Quand on sait également que la population de ce pays dépassera à brève échéance celle de la Chine, comment les pays développés pourront aider ce pays à respecter les engagements de réduction d’émissions de CO2 exigés par les Nations-Unies via l’IPCC ? Il en est de même de tous les pays africains et d’une grande partie des pays d’Asie du Sud-Est et d’Amérique du Sud. Cet objectif de retour à un niveau d’émission de carbone égal ou inférieur à celui des années 80 qui va leur être imposé de facto est non seulement inacceptable pour ces pays mais également dangereux pour les pays développés car ce sont, comme le mentionne cette dépêche d’agence, des milliers de milliards de dollars qui devront être transférés vers ces pays pour un résultat en pure perte.
On comprend aisément que les grands argentiers et les puissances financières jouent un jeu dangereux qui se retournera contre eux en provoquant la pire crise économique qu’on puisse avec peine imaginer. Comme toute crise économique grave (cf 1929) celle à venir se terminera par de graves conflits guerriers initiés par des révoltes populaires. Finalement c’est peut-être ce que cherchent les Nations-Unies : unir tous les pays dans la pauvreté et l’horreur de la guerre et ainsi juguler la croissance de la population mondiale …
Pour info, Bertrand Louvel, Premier Président de la Cour de Cassation française était présent à la réunion très secrète que j’ai mentionné dans ce blog (voir le lien) avec ses homologues brésilien et belge. La toile se referme progressivement pour installer un totalitarisme climatique avec les camps de concentration, les massacres et la guerre !
La dépêche d’agence a été copiée-collée avec ses fautes d’orthographe.
https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/10/11/bienvenue-dans-un-monde-meilleur-et-sans-carbone/