À quel âge se marie-t-on dans le monde ?

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C’est une intéressante étude de Statista riche en renseignements qui montre sans ambiguïté que le développement économique a pour premier effet démographique un recul de l’âge du mariage et par voie de conséquence une chute du taux de natalité. Dans les pays développés la différence d’âge entre femmes et hommes lors du mariage diminue avec le niveau de développement et de richesse. Si l’âge des hommes est systématiquement plus avancé que celui des femmes (lors du mariage) le cas de l’Irlande est emblématique. La différence d’âge hommes/femmes tend à disparaître et dans les 4 pays européens analysés à partir de données disponibles auprès des Nations-Unies (UNFPA, fund for populations activity) et de l’OCDE l’âge du mariage a fortement reculé, l’Italie étant le pays où les hommes se marient le plus tard dans le monde.

Si dans certains pays développés la différence d’âge femmes/hommes reste élevée, il s’agit d’un reste culturel de mariages « arrangés » et ce sont des exceptions. Les jeunes filles du Malawi se marient en moyenne à l’âge de 20 ans comme en Guyana (illustration), un pays qui est une exception dans la zone caraïbe. Ce fait pourrait expliquer le fort taux de mortalité des jeunes femmes lors du premier accouchement. Et pourtant dans ce même pays 40 % des femmes utilisent un moyen de contraception. Il reste que dans cette zone de la Caraïbe les jeunes filles représentent un capital pour les familles : elles sont promises et « négociées » contre de la monnaie sonnante et trébuchante, selon l’expression bien connue, dès qu’elles sont nubiles.

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Deux remarques pour compléter ce tableau. Dans les pays de confession majoritairement musulmane la différence d’âge entre hommes et femmes est toujours prononcée car ces dernières représentent aussi un capital et les mariages sont majoritairement arrangés par les familles (Sénégal, Jordanie, Nigeria et Ethiopie. Le cas de l’âge des Japonaises (29,4 ans) relève d’une coutume curieuse : au delà de 30 ans les femmes ne sont plus « mariables ». J’ignore l’origine de cette curiosité …

Source et illustrations : Statista (satista.com) et jeunes collégiennes de Guyana : Guyana Times via Statista.

Nouvelles du Japon : la baisse préoccupante de la natalité

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Même avec une immigration record le rythme du déclin de la population japonaise s’accélère …

Comme cela a déjà été signalé, la plus grande menace à long terme pour l’économie japonaise est une profusion d’hommes sans sexe – appelés « soshoku danshi », ou herbivores en langage moderne – qui s’intéressent davantage aux poupées animées et aux distributeurs automatiques de sous-vêtements féminins usagés qu’à leur propre vie dans la réalité avec des femmes qui vivent et qui respirent.

Mais bien que la société japonaise de plus en plus asexuée ait enregistré le taux de natalité le plus bas du monde développé, faisant passer le nombre de naissances vivantes à moins d’un million l’an dernier, le niveau le plus bas de l’histoire moderne, c’est le nombre croissant de décès qui est à l’origine de la décroissance de la population du Japon.

Selon le Financial Times, ceux qui sont nés au cours du baby-boom d’avant la Seconde Guerre mondiale, favorisé par le gouvernement impérial au cours de la période qui a précédé cette guerre, atteignent rapidement la fin de leur vie. Et le taux de mortalité dans le pays, qui a dépassé l’année dernière le nombre de naissances d’environ 430 000, devrait s’accélérer d’ici 2030.

« La raison pour laquelle la population japonaise est en train de chuter si rapidement n’est pas le faible taux de natalité, mais plutôt l’augmentation du nombre de décès« , a déclaré Akihiko Matsutani, professeur émérite en économie appliquée à l’Institut national de hautes études politiques.

Le Japon a connu une période de prospérité économique avant la seconde guerre mondiale en raison des pressions militaires pour augmenter le taux de natalité, a-t-il ajouté. « Ces personnes atteignent maintenant l’âge de la mort« , a déclaré le professeur Matsutani.

Même la décision du Premier ministre Shinzo Abe d’assouplir les restrictions sur l’immigration, sujet controversé au Japon, n’a pas suffi à compenser le nombre de décès : le Japon a enregistré un afflux net record de plus de 161 000 migrants durant l’année fiscale 2018-2019 qui s’est terminée le 31 mars, mais le rythme général de la baisse a encore atteint un nouveau sommet de moins 0,21% de la population.

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La décélération du rythme du déclin démographique a fait du Japon, autrefois un empire prospère et un puissant moteur économique mondial, le pays qui connaît le taux de déclin naturel de la population le plus élevé au monde. Certains pays européens, notamment la Bulgarie et la Roumanie, voient leur population décroître plus rapidement, mais cela est principalement dû à l’émigration. Le rythme auquel la population japonaise décroît a même dépassé celui du Venezuela, pays où la famine généralisée et l’effondrement de la société ont chassé des millions de personnes du pays au cours des cinq dernières années.

Depuis le début de la crise économique dévastatrice qui sévit actuellement au Venezuela, le Japon, pays prospère qui possède toujours la troisième économie mondiale, a perdu à peu près autant de monde. Tout comme aux États-Unis, où la migration de la population vers les centres urbains a entraîné une contraction de la population rurale, les changements démographiques au Japon frappent particulièrement les zones rurales. Dans certaines localités, telles que les préfectures septentrionales d’Aomori et d’Akita, la population diminue de 1% par an, laissant certains villages sans population de moins de 70 ans.

Même après 2030, alors que l’on s’attend à ce que le taux de déclin démographique se stabilise, la majorité de la génération la plus âgée étant déjà décédée, la croissance restera probablement négative en raison du faible taux de natalité. Et encore une fois, ces faibles taux de natalité sont dus au fait que la culture japonaise insiste considérablement sur la réussite économique et sur leur lieu de travail les hommes qui ne le réussissent pas ont tellement honte d’être jugés défavorablement qu’ils n’osent même plus courtiser une femme.

L’Institut national de recherche sur la population et la sécurité sociale prévoit que d’ici le milieu du siècle, le Japon perdra environ 900 000 personnes par an, soit environ la population d’Austin, au Texas. D’ici 2100, les projections suggèrent que la population du Japon diminuera pour atteindre 50 millions, son niveau d’il y a un siècle. En 2018, il y a eu 944 146 naissances jusqu’en octobre, contre 1 368 632 décès. À titre de comparaison, en 2011, il y a eu 1 073 663 naissances et 1 256 387 décès au cours de la même période.

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Cela a déclenché un vif débat sur le point de savoir si Abe, qui a assoupli les règles applicables aux travailleurs invités, entraînant une montée en flèche de la population née à l’étranger au Japon de 2,2 millions de personnes en 2018, également un record contemporain, devrait commencer à offrir une possibilité de résidence permanente aux travailleurs étrangers et de manière plus cruciale pour leurs familles, ce qui est appelé aussi « rapprochement familial ». Cela serait susceptible de combler les lacunes économiques qui pourraient peser sur les services sociaux du Japon dans les décennies à venir, alors que le pays peine à prendre soin de sa population de personnes âgées en expansion.

Bien sûr, si convaincre les jeunes hommes et femmes japonais d’avoir des rapports sexuels procréatifs n’était pas plus difficile que de le faire avec des pandas, des animaux notoirement désintéressés par les choses du sexe, le pays n’aurait pas ce problème. Même certains couples japonais n’ont pas de vie sexuelle alors que de plus en plus d’hommes s’adonnent à leurs loisirs, tandis que les femmes se consacrent davantage à leur travail. Le dernier baby-boom japonais a été stimulé par les pressions du gouvernement impérial. Mais à l’ère moderne, que peut faire le gouvernement pour changer une culture qui a rendu acceptable le statut d’ « herbivore »?

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Quelle est la solution? Interdire le porno hentaï et tentaculaire? Enlever leurs « oreillers Waifu? » (illustration). Ou peut-être que des niveaux élevés de soja dans leur alimentation, combinés aux relations sexuelles glacées de l’ère # MeToo, ont créé une population d’hommes ultra-féminisés qui ont peur de faire le premier pas?

Source : ZeroHedge, illustrations : Financial Times

Note. La population de l’Ukraine a chuté en raison de la fuite massive des habitants du Donbass vers la Russie. Les statistiques prennent également en compte le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie à la suite du référendum organisé par les habitants de la péninsule eux-mêmes, contrairement à ce qu’affirment les gouvernements et les médias occidentaux. Pou rappel lorsque la France a proposé à l’Archipel des Comores l’indépendance par référendum, l’île de Mayotte a refusé de quitter le giron de la République Française. Ce « détachement » de Mayotte du reste de l’archipel n’a jamais été reconnu par les Nations-Unies. La situation de la Crimée est strictement identique à celle de Mayotte. Que le gouvernement français fasse donc amende honorable et cesse de critiquer la Russie au sujet de la Crimée. 

Les effets pervers de la politique de l’ « enfant unique » en Chine

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La politique de l’enfant unique mise en place en 1979 et assouplie en 2015 a profondément perturbé la démographie de la Chine. Il s’agissait de freiner la croissance démographique du pays ou du moins de la contrôler. La Chine, durant les années 1980 et 1990, développa très rapidement les conditions sanitaires et médicales car il s’agissait pour le gouvernement d’atteindre des standards équivalents à ceux des pays occidentaux. Dans le même temps l’afflux de main-d’oeuvre des campagnes vers les villes provoqué par la mécanisation de l’agriculture eut pour conséquence une prise de conscience des couples en âge de procréer des nouvelles techniques d’investigation du sexe des embryons in utero. Comme en Inde, pour une famille chinoise un enfant mâle a plus de chances de réussir dans la vie qu’une fille, parallèlement à la politique autoritaire de l’enfant unique par couple, se développèrent les avortements sélectifs.L’avortement était en effet toléré sinon encouragé par la loi dans le cadre de cette politique de l’enfant unique.

Et en moins de trois décennies arriva ce qui aurait pu être parfaitement prévu par les démographes : une pénurie de filles à marier. Il y a en effet depuis plus de 30 ans près de 120 naissances d’enfants de sexe masculin pour 100 naissances de filles et l’effet de ce déséquilibre va perdurer encore pendant au moins une génération voire plus. La modification de cette politique de l’enfant unique a été assouplie mais les effets de cette décision ne se concrétiseront que vers les années 2040 au plus tôt. D’ici là la population de la Chine va vieillir dangereusement. Fort heureusement la Chine profitera des avancées technologiques du Japon qui est déjà confronté au vieillissement critique de sa population et développe des robots d’assistance à domicile des vieillards.

Devant cette « pénurie » alarmante de femmes à marier la ville de Pékin a mis en place une sorte de banque de données qui concerne déjà plus d’un million et demi de femmes célibataires ou divorcées dont les âges s’étendent de 15 à 40 ans.

Cette banque comporte les moindres détails de ces personnes candidates potentielles au mariage (« BreedReady » en anglais) et pour qu’elles aient au moins deux enfants le gouvernement va prendre des mesures autoritaires quitte à les forcer à se marier dans ce but. Cette initiative gouvernementale aura-t-elle des effets ? On peut en douter dans la mesure où il existe en Chine une multitude de sites de rencontres, tous surveillées par le Parti d’un oeil bienveillant puisque le taux de fécondité en Chine est en chute libre et a atteint 0,8 enfant par femme en âge de procréer. La politique de l’enfant unique a définitivement déséquilibré le paysage démographique de la Chine et aucune initiative, y compris autoritaire, ne pourra juguler l’effondrement soudain et dévastateur de la population dans les années à venir.

Source partielle : The Guardian

La démographie : une affaire de développement économique …

En 1977, il y a donc 40 ans, mon patron au UCLA-Health-Science-Center avait coutume de dire que deux inventions de l’homme le perdront : les engrais azotés et les antibiotiques. En 1977 la population mondiale était estimée à 4,2 milliards de personnes dont 2,5 milliards se trouvaient en Asie alors qu’en 1950 le monde comptait 2,6 milliards d’habitants dont la moitié se trouvait en Asie. Aujourd’hui, selon les Nations-Unies, il y a 7,55 milliards de « bipèdes » sur la planète Terre. Les engrais azotés, mais pas seulement, ont grandement favorisé l’accroissement des rendements agricoles et par voie de conséquence naturelle, comme ce fut le cas par exemple lors de l’optimum climatique médiéval durant lequel la nourriture était abondante, la population s’est accrue considérablement. Ajoutées aux engrais produits en masse les techniques agricoles se sont grandement améliorées avec la mécanisation, l’amélioration des semences puis enfin les plantes génétiquement modifiées ou sélectionnées dans le but d’améliorer leurs qualités nutritives.

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Si comme me l’exposait le Professeur Emil L. Smith avec un peu de malice les progrès de la science et en particulier de la biologie ont conjointement allongé l’espérance de vie avec l’apparition d’un nombre grandissant d’antibiotiques alors la population a explosé en 40 ans. Les projections onusiennes auxquelles on n’est pas obligé de croire (pour ma part je n’y crois pas) tablent sur une population mondiale de 9,77 milliards en 2050 et de 11,1 milliards en 2100. Il est tout de même intéressant et important de noter qu’entre 1965 et 2010 les taux de natalité ont chuté dans de nombreux pays essentiellement en raison des progrès civilisationnels. Seuls les pays de l’Afrique sub-sahélienne accusent toujours des taux de natalité supérieurs à 4 enfants par femme en âge de procréer. Tous ces pays sont classés dans la catégorie « en voie de développement ». Il reste donc un devoir pour les pays développés : aider ces pays africains à atteindre un degré de développement dont la conséquence première sera une chute du taux de natalité.

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Dès lors les projections de l’ONU deviendront caduques et la population se stabilisera aux alentours de 8-9 milliards d’individus … Et pourrait diminuer brutalement si une pandémie incontrôlable survenait comme ce fut le cas avec la peste au XVIIe siècle ou la grippe « espagnole » en 1919 qui tua autant de personnes que la « Grande Guerre » sinon plus. La résistance aux antibiotiques, ce progrès social à double tranchant dont parlait Emil, pourrait parfaitement favoriser des épidémies ravageuses en particulier dans des pays surpeuplés comme la Chine, l’Inde ou encore le Nigeria mais aussi les Pays-Bas, plus près de nous Européens. Une autre éventualité pourrait être l’apparition de nouveaux virus mortels entièrement fabriqués en laboratoire. Pour la modique somme de 100000 dollars il est en effet abordable pour n’importe quel biologiste fou de transformer un virus, anodin par ailleurs, en un monstre tueur qui obligera les cellules qu’il infecte à fabriquer une toxine létale. Les machines automatiques de synthèse de brins d’ADN (ou d’ARN) et l’outil CRISPR-cas9 peuvent être utilisées comme des outils d’horreur, un scénario qui aurait fait le régal d’un docteur Frankenstein !

Sources : The Economist, World Economic Forum et aussi : http://www.OurWorldinData.org/data/population-growth-vital-statistics/fertility-rates et World Bank

Crise climatique : Les anticonceptionnels c’est bon pour le climat !

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Pour une fois le British Medical Journal ne fait pas dans la dentelle. Ce périodique prestigieux vient de s’illustrer bassement en osant publier un infect pamphlet écrit par John Guillebaud que mes lecteurs anglophones peuvent retrouver ici : http://dx.doi.org/10.1136/bmj.i2102 , en libre accès pour la bonne cause, intitulé « Voluntary family planning to minimise and mitigate climate change ». Ce titre aiguillonne l’attention car « volontary » peut aussi bien dire aux niveaux individuel et du couple qu’imposé par une volonté supranationale.

Je me fais donc un plaisir, compte tenu de mes convictions contrariennes relatives au « changement climatique » justifiées par la validité incontestable des lois fondamentales de la physique qui sont allègrement ignorées par les « spécialistes » de l’IPCC, de me révolter au sujet de cet article qui prouve clairement les visées malthusiennes de la mouvance écologiste que j’ai déjà dénoncé dans mon blog. C’est tout simplement écoeurant !

Je me fais aussi un plaisir de traduire quelques passages de cet article monstrueux, relevant du plus pur esprit fasciste, de cet individu qui devrait être interdit de parole dans le monde (encore) libéral dans lequel nous vivons tous chaque jour mais peut-être pour plus très longtemps.

« Simplement dit, le changement climatique est la conséquence de la production excessive de gaz à effet de serre. Comme cela a été bien indiqué par le Professeur Tony McMichael, la cause des causes de ce changement climatique ne doit pas être ignorée. Le changement climatique a déjà atteint un point de non retour et il est urgent d’agir pour non seulement réduire nos émissions de carbone mais aussi et surtout pour réduire la population« .

Déjà en lisant le début de cet article je commence à halluciner mais je me permets d’insister :

« Une approche raisonnée dans un esprit de compassion de l’usage de contraceptifs accompagnée d’une bonne éducation dans un contexte culturel adapté peut offrir une réduction substantielle des coûts de la stratégie globale de réduction de l’émission des gaz à effet de serre« .

Je n’ai pas sollicité le BMJ pour reproduire dans mon blog l’illustration ci-dessus car je n’en ai rien à foutre mais cette image vaut son pesant de milliards de dollars. À gauche « La bonne nouvelle : chaque semaine de plus en plus de gens réduisent leur empreinte carbone« 

À droite « La mauvaise nouvelle : chaque semaine encore plus de monde« .

Je me suis demandé si j’allais continuer à traduire et commenter pour vous, mes chers lecteurs, le contenu de cet article et je me suis finalement persuadé qu’il était de mon devoir, en accord avec mes convictions, de réagir à l’aide d’une prose aussi posée que possible à cet ignominieux article de propagande dans la droite ligne idéologique du Prince Charles, un ami très cher d’Al Gore, pour ne pas les nommer ! Le premier paragraphe de l’article s’intitule tout simplement :  » Quelle est la relation entre la population et son impact sur l’environnement ? » Vous n’allez pas être surpris ! Au cours des années 70 l’impact de la population sur l’environnement (y compris sur le climat) fut parfaitement identifié comme répondant à la simple équation suivante :

I = P x A x T

I est ce fameux impact, P la population, A la création de richesse (affluence en anglais, un terme difficile à traduire) dont la conséquence est par opposition l’effluence, c’est-à-dire la production de polluants dont le CO2, et enfin T l’impact de la technologie, y compris les combustibles fossiles, sur cet impact. Comme n’importe quel élève de sixième pourrait le faire remarquer le facteur P, la population, multiplie les facteurs A et T, il est donc digne d’un sophisme éculé d’en déduire que limiter la population ne pourra qu’être bénéfique pour le climat ! Là où cet article a commencé à me faire nerveux c’est l’argument totalement extravagant consistant à prétendre que réduire la consommation de viande était vital pour préserver le climat. En quelques mots, manger moins de viande permettrait de réduire de 30 % les émissions de gaz à « effet de serre » car la déforestation serait ralentie, la production de méthane par le cheptel bovin serait également réduite et la formation d’oxydes d’azote provenant des engrais également …

Vient ensuite – c’est toujours dans le BMJ, je n’invente rien, l’article est en accès libre – un magnifique camembert qui documente la production de « gaz à effet de serre » :

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Maintenant je vais un peu résumer les propos de cet article scandaleux pour éviter à mes lecteurs de se lasser. Il y a une dissertation sur les taux de natalité qui sont effroyablement élevés dans les pays sous-développés en particulier en Afrique sub-sahélienne où on rencontres des fertilités allant jusqu’à plus de 5 enfants par femme. Je cite : « selon les Nations-Unies, dans les 48 pays les moins développés du monde la population va tripler à l’horizon 2100 et si rien n’est fait pour enrayer ce phénomène : en 2100 la population de la planète atteindra 28 milliards de personnes« .

Bon, comme chacun sait l’IPCC est une émanation onusienne, mais il ne faut tout de même pas abuser ! S’en suit un aveu, on l’attendait sans vraiment de surprise : la COP21 a « omis » de mentionner le planning familial dans la liste des résolutions urgentes pour lutter contre le changement climatique. Ben voyons ! Enfin les idéologues du climat dévoilent leurs objectifs qui consistent tout simplement à établir un contrôle autoritaire sur les habitudes fornicatoires de peuples entiers. Georges Brassens qui n’était pas avare de mots sur ce sujet serait proprement révolté … et je le suis car je suis un admirateur inconditionnel de cet immense poète et philosophe à sa manière pour qui le sexe (j’avais soudain envie de ne pas édulcorer mes propos tant je ne sens offusqué par cet article) fait partie de la vie, du quotidien, de la nature, de l’instinct.

Comment imposer à des populations entières le contrôle des naissances ? Tout simplement en imposant autoritairement des méthodes contraceptives efficaces allant jusqu’à la stérilisation volontaire des hommes. N’est-ce pas là l’avènement d’un totalitarisme planétaire sous prétexte que le climat change parce que la population croit trop vite ?

Alfred Sauvy, l’un des plus fameux démographes des cent dernières années, doit se retourner dans sa tombe. Il n’a pas assisté au renversement récent de la politique chinoise désastreuse d’un enfant par couple, désastreuse non pas aujourd’hui même mais dans 30 ans. Il se trouve que le mal est déjà fait pour la population chinoise qui ne récupérera de cette catastrophe, si l’on peut formuler la situation ainsi et si cela est encore possible, que dans deux générations. Sauvy, dont j’ai lu avec délectation quelques ouvrages, déclarait que toute intervention autoritaire sur la natalité ne pouvait conduire qu’à un désastre qu’il était difficile de programmer.

Vient ensuite un sommet de la mauvaise foi malthusienne si chère aux écologistes. Si une femme américaine mariée décide d’avoir un enfant de moins qu’elle ne l’avait prévu, l’empreinte carbone du couple sur toute leur vie sera réduite de 486 tonnes et la conséquence sur les générations futures, du fait d’une descendance moins nombreuse résultera en une « économie de carbone » de 9441 tonnes c’est-à-dire 20 fois plus que n’importe quel comportement écolo le plus scrupuleux : recyclage, chauffage et conditionnement d’air strictement limités, etc … même si par ailleurs les Américains ou les Britanniques émettent 35 fois plus de carbone que les habitants du Bangladesh !

La mission des Nations-Unies est donc d’introduire volontairement un planning familial à l’échelle planétaire selon Guillebaud et la responsabilité en revient aux médecins qui ont contribué largement à l’augmentation de l’espérance de vie périnatale. À la limite et dans ce contexte les médecins seraient coupables des émissions de gaz à effet de serre !!! Les médecins doivent éduquer les populations, préconiser les contraceptifs et les stérilets. Il est du devoir des gouvernements de soutenir massivement ces initiatives par l’intermédiaire d’ONGs comme Population Matters (www.populationmatters.org) ou encore le WWF. Que les femmes finissent par comprendre qu’il est préférable d’avoir un (seul) enfant par choix plutôt que par chance. Pour Guillebaud (et l’IPCC en 2014 mais pas à la COP21) si les femmes – qui le désirent – avaient accès à des contraceptifs gratuitement, les émissions de gaz à effet de serre pourraient être réduites de 30 %. Guillebaud déplore qu’il n’y ait pas eu la moindre mention à la dernière conférence de Paris de l’urgence d’un planning familial mondial y compris auprès des adolescents des pays développés.

L’effort mondial pour une gratuité des moyens contraceptifs représenterait selon Guillebaud moins de 6 jours du budget américain de la défense qui s’élève à 598 milliards de dollars.

Note : le Docteur Guillebaud est conseiller auprès de l’OMS et Professeur émérite de planning familial et de santé de la reproduction. Il a au moins le courage de se déclarer malthusien pur et dur …

Le syndrome du célibat (au Japon … et ailleurs)

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Une étude réalisée par le Planning familial japonais et relatée par le Japan Times est inquiétante non pas seulement pour le Japon mais également pour nombre de pays développés qui voient leur démographie chuter de façon alarmante comme l’Allemagne ou l’Italie pour en citer deux. La baisse de natalité dans ces deux derniers pays est en effet plus violente que celle observée au Japon et a également précédé la situation japonaise. Les raisons de la situation japonaise ont pu être déterminées précisément en interrogeant 1134 personnes âgées de 16 à 49 ans. Ce n’est pas un hasard des nombres si 49 % des personnes ayant participé à l’étude ont répondu d’emblée ne pas avoir eu de relations sexuelles durant le mois précédant leur interrogatoire. À peu de choses près c’est le même comportement pour les femmes et les hommes : 50,1 % contre 48,3 % et globalement en deux ans ces pourcentages ont augmenté de 5 points.

Les raisons de ce comportement sexuel désertique sont intéressantes : 21,3 % des hommes mariés et 17,8 % des femmes également mariées incriminent la fatigue au travail. Près d’un quart des femmes mariées trouvent que le sexe est ennuyeux et 18 % des hommes mariés qu’ils n’y trouvent que peu ou pas du tout d’intérêt. Pire encore, une autre étude a montré que 27 % des Japonais et 23 % des Japonaises ne sont pas intéressés par une relation amoureuse. Entre 18 et 34 ans, 61 % des hommes et 49 % des femmes n’ont aucune relation amoureuse et dans cette même tranche d’âge 36 % des hommes et 39 % des femmes n’ont jamais eu de relations sexuelles.

Pour ce qui concerne le Japon, le désintérêt pour une relation intime provient des caractéristiques d’une économie hautement développée et de plus d’une forte inégalité entre hommes et femmes : selon le World Economic Forum le Japon se classe 104e sur 140 pour l’égalité des sexes (des genres pour être politiquement correct), soit juste entre l’Arménie et les Maldives. Les « Office-ladys » sont soumises à une intense pression quand elles se marient et se retrouvent enceintes et le plus souvent leur évolution de carrière est définitivement bloquée. Il y a une expression spécifiquement utilisée pour les femmes mariées exerçant une activité professionnelle, ce sont des « oniyome » qui peut se traduire par des femmes mariées démoniaques, c’est tout dire ! Du coup la plupart des femmes privilégient leur carrière professionnelle à la création d’un foyer : à 20 ans une femme japonaise a 25 % de chances de ne jamais se marier et 40 % de chances de ne jamais avoir d’enfants, c’est réjouissant.

Il y a un autre paramètre à prendre en considération pour expliquer la situation japonaise et qui en surprendra plus d’un, la timidité ou plutôt la réserve des hommes japonais vis-à-vis des choses du sexe. Manquer de maturité sexuelle a des conséquences sur la vie sociale et surtout professionnelle or quand on sait qu’un Japonais célibataire sur 4 est encore puceau à 30 ans, ces laissés-pour-compte de la vie représentent un réel problème de société. Devant cette situation, Shingo Sakatsume qui ouvrit un institut pour éduquer des personnes sévèrement handicapés à connaître une vie sexuelle à peu près satisfaisante en 2008 a franchi une nouvelle étape dans ce domaine non plus pour handicapés mais pour des hommes parfaitement normaux. Il s’agit de la Virgin Academia (voir le lien). Les hommes adultes et parfaitement normaux sauf en ce qui concerne leur vie sexuelle sont soumis à un exercice plutôt inattendu. C’est un cours de dessin. Un fille se déshabille devant eux – la plupart n’ont jamais vu une femme nue « en vrai » – et elle choisit une posture telle que les « élèves » puissent découvrir tous les détails de l’anatomie féminine afin de se familiariser avec un corps de femme et venir à bout de leurs inhibitions et de leur timidité. Ainsi ils peuvent envisager après quelques mois trouver enfin l’âme sœur, mois durant lesquels ils doivent noter tous leurs rendez-vous romantiques et faire part de leurs succès et de leurs échecs à un conseiller.

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Pour toutes ces raisons la population japonaise diminue : en 2014, selon les statistiques gouvernementales il y a eu 1 million de naissances pour 1,3 million de décès et à ce rythme la population du pays aura diminué de 20 millions de personnes dans 25 ans, je n’ai pas refait le calcul. Ces prévisions démographiques considérées comme inexorables, à moins que le gouvernement n’adopte des mesures drastiques pour inciter les Japonais à se marier et avoir des enfants, rendront le poids de la dette insupportable pour les générations à venir et le poids économique et politique du Japon s’évanouira parallèlement, mais on peut en douter pour d’autres raisons qui n’ont rien à voir avec la désaffection des Japonaises et des Japonais pour les choses du sexe …

Il ne faut naturellement pas oublier de mentionner la Chine et l’Inde qui sont sur la voie de gros problèmes démographiques devenus incontrôlables en raison des politiques adoptées ou respectivement des traditions. La politique de l’enfant unique en Chine va accélérer le vieillissement de la population du pays : dans moins de 50 ans la moitié de la population aura disparu. En Inde, le déséquilibre entre hommes et femmes – beaucoup plus d’hommes que de femmes, 4 % de différence – fait que le mariage est devenu un rêve physiquement et financièrement inaccessible. La natalité dans ce pays est en baisse continue du fait d’une désaffection pour le mariage. En Chine c’est la course à l’argent qui fait que les jeunes en âge de se marier et de procréer choisissent le travail plutôt que le mariage qui n’est en aucun cas, bien au contraire, un ascenseur social. Trois bombes démographiques qui changeront la face de cette région du monde dans moins de trois décennies.

Sources : Reuters et http://www.japantimes.co.jp/news/2015/01/19/national/japanese-couples-going-without-sex/#.VZki_mBx3IP

http://www.ipss.go.jp/site-ad/index_english/nfs14/Nfs14_Singles_Eng.pdf

http://reports.weforum.org/global-gender-gap-report-2014/rankings/

http://www.ibtimes.com/japan-population-problem-government-adopts-paternity-leave-nursery-school-measures-1854084

http://www.whitehands.jp/virginacademia.html

La simplification administrative communale vue sous un autre angle

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En France, le pays aux 36000 communes et aux 500 fromages, il n’y a pas de problèmes de « dépopulation » car les lois françaises sont favorables à une natalité débordante, des crèches, des écoles maternelles, des allocations de maternité, des aides au logement pour les familles nombreuses et les fameuses allocations familiales (créées à la fin de la guerre pour favoriser le repeuplement intensif de la France) qui, couplées aux réductions d’impôts pour ces familles nombreuses et de plus en plus nombreuses, font que finalement faire des enfants est presque un business rentable, au moins sur le court terme : à la limite un mec bien pourvu par la nature peut se passer de travailler et élever une famille nombreuse aux frais de l’Etat, éventuellement avec plusieurs épouses, c’est la règle à Mayotte, département français, aux frais de l’Etat entendez les autres contribuables qui pour satisfaire leurs pulsions utilisent des protections en latex certifié non allergène. Il faut appeler les choses par leur nom !!

Rien de tout cela au Japon, le pays vieillit inexorablement puisque le taux de natalité n’atteint même pas 1,3 enfant par femme en âge de procréer. La situation est déjà alarmante et ne va qu’empirer puisque les études démographiques en arrivent à cette prédiction effrayante que le nombre de femmes de 20 à 39 ans, c’est-à-dire grosso modo en âge de procréer, diminuera de plus de 50 % en 2040 dans la moitié des 1800 municipalités qui restent dans le pays.

Dans de nombreuses communes rurales c’est déjà la panique car la population vieillissante ne peut plus assumer les charges basiques de la vie communautaire comme par exemple l’entretien des routes ou des réseaux de distribution de l’eau ou encore de remplacer les ampoules des réverbères ! L’exode rural n’arrange rien au tableau, de plus en plus de rizières sont tout simplement à l’abandon, faute de repreneurs quand l’exploitant est devenu trop vieux pour continuer à travailler. Et pourtant il n’y a pas vraiment d’âge légal de départ à la retraite au Japon !

C’est pourquoi la moitié des 1800 municipalités japonaises ont lancé un programme, le « furusato nozei », pour faire appel à des dons, d’abord auprès de ceux dont les ascendances familiales étaient issues de ces villages, mais aussi tout le monde peut participer à ce programme car il entre dans le cadre des déductions fiscales encouragées à nouveau par le Premier Ministre Shinzo Abe à la suite du grand tremblement de terre du 11 mars 2011 qui a vu, cette année-là seulement, l’arrivée massive de dons vers les villes sinistrées qui avait atteint 65 milliards de yens, essentiellement en provenance des habitants de Tokyo et des environs. Le Gouvernement provisionne déjà pour la prochaine année fiscale 2015-2016 quatre mille milliards de yens pour revitaliser les communes rurales en déperdition avec de nouvelles routes et de nouvelles lignes de trains. Même si il y a une arrière-pensée électorale dans ce programme puisque les élection municipales auront lieu en avril 2015, il y a urgence pour ne serait-ce qu’attirer de nouveaux habitants dans ces municipalités en voie de disparition. Le mouvement a d’ailleurs pris de l’ampleur puisque ces 15 dernières années plus de 1500 communes avaient disparu en créant des communautés de communes comme on dirait en France, non pas pour augmenter les administrations, le mille-feuille administratif français est fait pour embaucher encore plus de fonctionnaires, mais au contraire pour réduire drastiquement les coûts, la raréfaction des contribuables locaux rendant ces fusions de communes impératives.

La ville d’Higashikawa dans l’île d’Hokkaido a vu sa population grossir de 100 habitants l’année fiscale dernière grâce aux incitations fiscales et à la promotion du tourisme qui a convaincu certains visiteurs de venir s’installer tout simplement dans cette ville après y être venu séjourner comme simples touristes. L’illustration ci-dessus montre des étudiants prenant des clichés des résidents de cette ville au milieu des rizières juchés sur un petit escabeau pliant très populaire au Japon (source Higashikawa City). La ville de Tendo, dans la préfecture de Yamagata, a mis en place un vaste programme de cadeaux envoyés aux généreux donateurs qui, pour un don de 10000 yens (environ 70 euros), ont reçu un petit colis de cerises ou ensuite des pêches ou encore une belle tranche de bœuf et le volume des dons a été multiplié par mille en quelques mois, naturellement avec une sorte de connivence de la part de conseillers fiscaux de l’agglomération de Tokyo :

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On est très loin de ce genre de comportement en France et dans bien d’autres pays européens, où de nombreux villages sont condamnés à leur propre mort, car il n’existe plus aucune espèce de solidarité, les dispositions législatives étant faites en sorte que les initiatives citoyennes non approuvées par les gouvernements en place sont considérées comme indésirables pour ne pas dire illégales.

Inspiré d’un article paru sur le site de Bloomberg

Inversion de la courbe du chômage pour la fin de l’année ?

Le chômage diminue aux Etats-Unis et c’est bon pour le moral des places financières, des politiciens d’outre-atlantique et par voie de conséquence pour le monde entier. Mais ce que cette nouvelle ne dit pas c’est qu’il s’agit d’une conjoncture statistique et démographique favorable. En effet le baby-boom des années 50 produit aujourd’hui des millions de retraités et donc des chômeurs d’hier qui ne se réinscrivent pas aujourd’hui et voilà ce qui arrive aux USA et également en Europe et surtout en France où l’âge légal de départ à la retraite a été fixé stupidement à 60 ans. Quand je dis stupidement je pèse mes mots parce qu’on pourrait tout aussi bien dire « illégalement » malgré le fait qu’il s’agisse d’une loi votée par des parlementaires élus par le peuple. Cette disposition, légale donc, constitue en réalité une entrave à la liberté du travail (comme l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans constitue une entrave à la liberté du travail) qui est pourtant un principe de base de la Constitution (préambule de la constitution de 1946) même si ce principe est sibyllin dans sa rédaction. Mais l’âge légal de départ à la retraite va bien arranger le gouvernement actuel qui n’arrivera pas à endiguer les chômage ces prochains mois parce que des milliers de chômeurs auront atteint l’âge légal pour ne plus se prendre la tête à aller faire la queue chez Paul Employ. C’est exactement ce qui se passe aux USA en ce moment d’après une étude détaillée de Merril Lynch et Bank of America dont il ressort qu’il serait plus honnête non pas de raisonner globalement quand on parle de chômage mais d’être plus précis et d’établir des statistiques par tranches d’âge. Globalement le chômage aux USA diminue mais celui des jeunes et des quadras a plutôt tendance à augmenter, ce qui n’est naturellement pas bon signe mais l’administration américaine n’en a cure, ce sont les statistiques globales qui font foi. Pour ce qui est de la France et d’autres pays européens, la situation démographique est tout aussi favorable pour les statistiques du chômage et le restera encore une bonne vingtaine d’années avec les départs massifs à la retraite des baby-boomers. Si Hollande affirme que la courbe de l’accroissement du chômage va sinon s’inverser, du moins s’infléchir avant la fin de l’année, il doit disposer d’informations démographiques précises et c’est probablement pour cette raison si importante qu’il ne veut pas toucher à l’âge légal de départ à la retraite afin de clamer haut et fort « j’avais raison, j’ai tout fait pour que le chômage recule » ou quelque chose d’aussi mensonger du genre « les actifs pourront bien payer pour les retraités » ce qui, si on regarde attentivement la pyramide des âges française, prouve justement le contraire.

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Reculer l’âge légal de départ à la retraite est donc synonyme d’aggravation automatique du chômage, non pas parce des postes de travail occupés par des seniors ne se libèrent pas (l’objectif initial illusoire des 35 heures de Madame Aubry pour d’autres raisons) mais parce que la démographie est plus forte que toutes les décisions gouvernementales. Et ne pas reculer cet âge légal entrainera de manière imparable une faillite du système de retraite par répartition qui dès l’origine était un doux rêve surréaliste mis en place par un communiste en 1941, un dénommé Belin (ne pas confondre avec les biscuits du même nom), alors ministre du travail du Maréchal Pétain, c’est dire ! On en est encore là aujourd’hui et pour des raisons électoralistes le gouvernement ne changera rien et dans 4 ans il sera trop tard, soit le système à la Ponzi des retraites par répartition aura fait faillite, soit la France elle-même sera en faillite …

Sources : Businessinsider et Wikipedia pour la pyramide des âges