Le scandale des « vaccins » Pfizer/BioNtech au grand jour

Le Professeur Michel Chossudovsky résume la situation ainsi :

« Des profits se chiffrant en milliards de dollars étaient la force motrice de ce programme diabolique, « Tuer est une bonne affaire ». Ce dont nous sommes témoins est un crime contre l’humanité d’une ampleur sans précédent, affectant la vie de toute la population de notre planète ».

Je conseille vivement à mes lecteurs de visionner cette présentation de Chossudovsky en français auprès d’un site québecois et éventuellement de se munir d’un VPN à cette fin :https://rumble.com/v2b2pc2-michel-chossudovsky-vaccin-pfizer-profits-vs-mortalit.html (Chossudovsky est censuré par youtube). Il a eu la communication du dernier rapport financier de Pfizer qui indique que cette société a réalisé 100 milliards de profit pour l’année fiscale 2022, l’exercice fiscal se clôturant le 31 mars. Il a également eu entre les mains le rapport de Pfizer sur la morbidité et la mortalité du « vaccin » à ARN messager émanant également de Pfizer. Un rapport arrêté le 28 février 2021, c’est-à-dire 13 semaines après le début de la campagne mondiale de « vaccination ». Voici ce qui figure dans ce rapport :

Selon Chossudovsky à la vue de ces données toute injection de cet ARN messager aurait du être immédiatement arrêtée en vertu du Code de Nuremberg ( https://en.wikipedia.org/wiki/Nuremberg_Code ). L’injection d’ARN messager constitue en effet une violation de l’ensemble des dix points de ce Code, en particulier l’utilisation d’êtres humains pour l’administration d’un produit expérimental sans leur consentement et sous la contrainte, et qu’aucune étude sérieuse n’ait été réalisée au préalable. Toujours selon Chossudovsky l’ensemble des décideurs politiques a été corrompu par Pfizer pour accepter cette violation du Code de Nuremberg. La société Pfizer a réitéré son attitude de publicité mensongère pour laquelle elle a été déjà condamnée à une lourde amende de plus de 8 milliards de dollars car en ce qui concerne cette thérapie génique à base d’ARN messager il s’agit bien d’une publicité mensongère soutenue par les décideurs politiques.

L’interdiction des traitement précoces à l’aide d’HCQ puis d’Ivermectine a été exigée par Pfizer et Moderna auprès des décideurs politiques corrompus dans le seul but de consolider leurs perspectives de profit.

Des scientifiques comme Malone, Ioannidis et bien d’autres combattent sur le plan scientifique mais Chossudovsky n’était qu’un professeur d’économie et il se bat contre l’aspect économique de ce scandale. Parce qu’il est d’origine russe il est traité par le mépris par la presse de grand chemin occidentale, en particulier américaine. C’est dans l’air du temps. D’amples « class-actions » s’organisent aux Etats-Unis et au Canada pour poursuivre Pfizer, Moderna et d’autres fabricants d’ARN messager, les Européens doivent le faire, c’est urgent. Des députés européens courageux comme Virginie Joron tentent de dévoiler la corruption au plus haut niveau de la Commission européenne mais ce n’est pas suffisant. Il faut des actions de grande ampleur émanant des citoyens eux-mêmes qui ont été bernés depuis le début et ont servi d’animaux de laboratoire pour Pfizer et Moderna. Les gouvernement dissimulent soigneusement les statistiques relatives aux nombreux effets secondaires de cette « vaccination ». « Il y a un loup » et il faut le pourchasser. Selon diverses estimations le nombre de morts provoquées par cette illégale injection d’ARN messager atteindrait 2 millions dans les pays dits occidentaux, Amérique du Nord, Europe occidentale, Japon, Corée, Australie et Nouvelle-Zélande. Ces injections non seulement ne protègent ni d’une nouvelle infection par le coronavirus, ni de la transmission par des personnes infectées à d’autres personne mais font apparaître des anticorps facilitant une nouvelle infection, phénomène appelé ADE, acronyme de « antibody-dependent enhancement » décrit dès le début des campagnes de « Vaccination », une situation qui a encouragé les décideurs politiques à procéder à de multiples « rappels » qui arrondissent les profits de Pfizer. Il s’agit d’une situation machiavélique de laquelle le public ne peut plus échapper en raison des décisions du pouvoir politique corrompu.

J’ai l’occasion ici de rappeler le désastre de Sanofi aux Philippines avec un vaccin expérimental contre la dengue qui provoqua la mort de plus de 4000 enfants, ce vaccin expérimental entrainant l’apparition d’ADE conduisant à une néo-infection de dengue mortelle. Ce scandale a disparu des banques de données, c’est l’attitude coutumière des laboratoires pharmaceutiques. Un autre cas d’ADE peut être mentionné (je n’ai pas effectué de recherches approfondies). Il s’agit du vaccin tétravalent contre le papillomavirus, la cause première des cancers du col de l’utérus. Ce vaccin est administré aux jeunes filles en Suède depuis 2006. Or on assiste à une forte recrudescence de ce type de cancer. Est-ce une coïncidence ou un effet du hasard. Toujours est-il que les parents qui font vacciner leurs filles devraient réfléchir (source :https://www.lelibrepenseur.org/explosion-de-cas-de-cancers-du-col-de-luterus-chez-la-femme-suedoise-a-partir-de-lintroduction-du-gardasil-en-2006/ ). Si les peuples continuent à accepter d’être traités comme des animaux alors la civilisation occidentale est vraiment décadente …

Lien : https://www.mondialisation.ca/le-vaccin-pfizer-un-bilan-de-deux-rapports-largent-contre-la-mortalite/5675419 (en français et à lire absolument).

Comment le colonialisme britannique tua 100 millions d’Indiens en quarante ans

Article de Dylan Sullivan (Université Macquarie, Sydney) et Jason Hickel (Institut des Sciences et Technologies de l’Environnement, Université de Barcelone) paru sur le site Aljazeera le 2 décembre 2022, lien en fin de billet

Ces dernières années ont vu une résurgence de la nostalgie de l’Empire britannique. Des ouvrages de renom comme « Empire : How Britain Made the Modern World » de Niall Ferguson et « The Last Imperialist » de Bruce Gilley affirment que le colonialisme britannique a apporté prospérité et développement à l’Inde et à d’autres colonies. Il y a deux ans, un sondage YouGov a révélé que 32 pour cent des Britanniques sont activement fiers de l’histoire coloniale de la nation.

Cette image rose du colonialisme entre en conflit dramatique avec la réalité historique. Selon les recherches de l’historien économique Robert C Allen, l’extrême pauvreté en Inde a augmenté sous la domination britannique, passant de 23 % en 1810 à plus de 50 % au milieu du XXe siècle. Les salaires réels ont diminué pendant la période coloniale britannique, atteignant un nadir au 19ème siècle, tandis que les famines sont devenues plus fréquentes et plus mortelles. Loin de bénéficier au peuple indien, le colonialisme britannique en Inde a été une tragédie humaine avec peu de parallèles dans l’histoire.

Les experts s’entendent pour dire que la période de 1880 à 1920 – le sommet de la puissance impériale britannique – a été particulièrement dévastatrice pour l’Inde. Des recensements complets de la population effectués par le régime colonial à partir des années 1880 révèlent que le taux de mortalité a augmenté considérablement au cours de cette période, passant de 37,2 décès pour 1000 habitants dans les années 1880 à 44,2 dans les années 1910. L’espérance de vie est passée de 26,7 à 21,9 ans.

Dans un article publié récemment dans la revue World Development, nous avons utilisé les données du recensement pour estimer le nombre de personnes tuées par les politiques impériales britanniques au cours de ces quatre décennies brutales ( https://doi.org/10.1016/j.worlddev.2022.106026 ). Des données robustes sur les taux de mortalité en Inde n’existent qu’à partir des années 1880. Si nous nous servons de cela comme base de référence pour la mortalité « normale », nous constatons que quelque 50 millions de décès supplémentaires se sont produits sous l’égide du colonialisme britannique pendant la période de 1891 à 1920.

Cinquante millions de décès est un chiffre ahurissant, mais c’est une estimation prudente. Les données sur les salaires réels indiquent qu’en 1880, le niveau de vie dans l’Inde coloniale avait déjà considérablement baissé par rapport à ses niveaux précédents. Allen et d’autres chercheurs soutiennent qu’avant le colonialisme, le niveau de vie des Indiens était peut-être « comparable à celui des régions en développement de l’Europe occidentale ». Nous ne savons pas avec certitude quel était le taux de mortalité pré-coloniale de l’Inde, mais si nous supposons qu’il était semblable à celui de l’Angleterre aux XVIe et XVIIe siècles (27,18 décès pour 1 000 personnes), nous constatons que 165 millions de décès supplémentaires se sont produits en Inde au cours de la période de 1881 à 1920.

Bien que le nombre exact de décès soit sensible aux hypothèses que nous faisons au sujet de la mortalité de base, il est clair qu’environ 100 millions de personnes sont mortes prématurément au plus fort du colonialisme britannique. C’est l’une des plus grandes crises de mortalité induite par les politiques de l’histoire humaine. Elle est plus importante que le nombre combiné de décès survenus au cours de toutes les famines en Union soviétique, en Chine maoïste, en Corée du Nord, au Cambodge de Pol Pot et en Éthiopie de Mengistu. Elle est plus importante que le nombre total de victimes civiles, militaires et collatérale de l’ensemble des deux premières guerres mondiales du vingtième siècle (ajout de votre serviteur et traducteur).

Comment la domination britannique a-t-elle causé ces pertes de vie ? Il y avait plusieurs mécanismes. Premièrement, la Grande-Bretagne a détruit le secteur manufacturier de l’Inde. Avant la colonisation, l’Inde était l’un des plus grands producteurs industriels au monde, exportant des textiles de haute qualité aux quatre coins du monde. Les tissus bon marché produits en Angleterre ne pouvaient tout simplement pas rivaliser. Cela a commencé à changer, cependant, lorsque la British East India Company a pris le contrôle du Bengale en 1757.

Selon l’historien Madhusree Mukerjee, le régime colonial a pratiquement éliminé les droits de douane indiens, permettant aux marchandises britanniques d’inonder le marché intérieur, mais a créé un système de taxes et de droits internes exorbitants qui a empêché les Indiens de vendre du tissu dans leur propre pays mais de le réserver exclusivement à l’exportation.

Ce régime commercial inégal a écrasé les fabricants indiens et a effectivement désindustrialisé le pays. Comme le président de l’ « East India and China Association » s’en est vanté devant le Parlement anglais en 1840 : « Cette entreprise a réussi à convertir l’Inde d’un pays manufacturier en un pays exportateur de produits bruts ». Les fabricants anglais ont gagné un avantage énorme, tandis que l’Inde a été réduite à la pauvreté et sa population a été rendue vulnérable à la faim et à la maladie.

Pour aggraver les choses, les colonisateurs britanniques ont établi un système de pillage légal, connu par leurs contemporains sous le nom de « ponction des richesses » (drain of wealth). La Grande-Bretagne a taxé la population indienne et a ensuite utilisé les revenus engendrés par ces taxes pour acheter des produits indiens – indigo, céréales, coton et opium – obtenant ainsi ces produits gratuitement. Ces marchandises étaient ensuite consommées en Grande-Bretagne ou réexportées à l’étranger, les revenus étant empochés par l’État britannique et utilisés pour financer le développement industriel de la Grande-Bretagne et de ses colonies de colons – les États-Unis, le Canada et l’Australie.

Ce système a vidé l’Inde de biens valant des milliers de milliards de dollars en argent d’aujourd’hui. Les Britanniques ont été impitoyables en imposant le « drain of wealth », forçant l’Inde à exporter des aliments même lorsque la sécheresse ou les inondations menaçaient la sécurité alimentaire locale. Les historiens ont établi que des dizaines de millions d’Indiens sont morts de faim au cours de plusieurs famines considérables provoquées par cette politique à la fin du XIXe siècle, car leurs ressources ont été acheminées vers la Grande-Bretagne et ses colonies de colons.

Les administrateurs coloniaux étaient pleinement conscients des conséquences de leurs politiques. Ils ont vu des millions de personnes mourir de faim, mais ils n’ont pas changé de cap. Ils ont continué de priver sciemment les gens des ressources nécessaires à leur survie. La crise de mortalité extraordinaire de la fin de la période victorienne n’était pas un hasard. L’historien Mike Davis soutient que les politiques impériales de la Grande-Bretagne « étaient souvent l’équivalent moral exact de bombes larguées depuis 18 000 pieds d’altitude (6000 mètres) ».

Nos recherches révèlent que les politiques d’exploitation de la Grande-Bretagne ont été associées à environ 100 millions de décès en trop au cours de la période 1881-1920. Il s’agit d’un cas simple de réparation, avec de forts précédents en droit international. Après la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne a signé des accords de réparation pour indemniser les victimes de l’Holocauste et plus récemment a accepté de payer des réparations à la Namibie pour les crimes coloniaux perpétrés là-bas au début des années 1900. Dans le sillage de l’apartheid, l’Afrique du Sud a payé des réparations aux personnes qui avaient été terrorisées par le gouvernement de la minorité blanche.

L’histoire ne peut être changée, et les crimes de l’empire britannique ne peuvent pas être effacés. Mais les réparations peuvent aider à remédier à l’héritage de privation et d’iniquité que le colonialisme a produit. C’est une étape critique vers la justice et la guérison.

Source : https://www.aljazeera.com/opinions/2022/12/2/how-british-colonial-policy-killed-100-million-indians via le site Informationclearinghouse.info traduit par votre serviteur.

Le jour des Saints Innocents … arrive avec la « vaccination » des enfants

Quelle que soit la foi qu’on accorde à la réalité historique des textes religieux, en soi déjà tissés d’anathèmes et de guerres, la bible relate des épisodes encore plus sombres : craignant l’avènement d’un roi qui contesterait leur trône, Pharaon d’abord, Hérode ensuite, déclenchèrent des massacres d’enfants. Dans les calendriers, selon les cultures, on fête le Jour des Saints Innocents au choix le 28 ou le 29 décembre.

À un moment donné dans ce passé très lointain, il y a eu probablement un (petit) fond de vérité dans ces histoires, et le mythe s’est amplifié au cours des époques.

Si l’espèce humaine existe encore dans cent ans, dans mille ans, que devront écrire nos descendants dans les livres d’histoire, dans les contes de croquemitaines, dans les mythes et légendes à propos de notre époque ?

« Il était une fois un monde si fou, si terrorisé par sa finitude, qu’un jour, à cause d’une maladie qui n’était de loin pas la peste noire, le choléra ou le typhus, ce monde décida une bonne fois pour toutes d’éradiquer cette maladie. Faisant fi de toute rationalité, de toute prudence, de tout effort de réflexion, il se lança dans une croisade contre ce virus inopportun qui le narguait en mutant tant et plus.

Alors qu’une partie de la planète circulait en roulant à gauche et l’autre à droite, alors que coexistaient des milliers de langues et d’alphabets, alors qu’ici on mesurait en mètres et litres et là en yards et gallons, tout d’un coup un consensus international inédit se créa autour de la maladie, poussant tous les gouvernements à entamer en chœur une série de mesures qui, au fil du temps, aboutirent à toutes les démesures les plus honteuses et tragiques.

Dans un temps absurdement court, une panacée illusoire fut découverte, hissée sur un piédestal corrompu : l’injection d’une thérapie génique censée conférer un bouclier indestructible à son porteur.

Las, après quelques mois, des échos venant de tous les vents portèrent la nouvelle : l’injection, non seulement n’était pas un bouclier, mais de plus détruisait le seul bouclier véritable, celui qui se trouvait dans chaque corps humain. L’évolution l’avait fabriqué sur des milliers de générations, ce système de protection infiniment complexe, et il se révélait largement efficace contre toutes sortes de maladie, dont celle-là. De plus, l’injection, déjà incapable d’empêcher la survenue de l’infection et sa transmission, blessait les gens à court terme et plus tard, les rendaient vulnérables à toutes les pathologies qu’ils rencontraient.

L’arrogance des scientifiques, la corruption et la bêtise des gouvernants avaient déjà fait beaucoup de dégâts, sans que cela ne les arrête. Désespérés de voir dénoncée leur forfaiture, dans une éperdue fuite en avant, ils mijotèrent une énième riposte dans la lutte contre la maladie. Ils se serviraient des bambins comme bouclier ultime.

Aussitôt dit, aussitôt fait : sourds à toutes les alertes et alarmes au sujet de la santé des petits, ces « in-humains » décidèrent d’injecter d’abord les jeunes, puis les enfants. Leur plan fut mis en place vers la fin de l’année, avant les fêtes de Noël et le Jour des Saints Innocents. Des slogans nauséabonds virent le jour, comme dans le pays du chef de la chrétienté : « Un vaccin, le plus cadeau de Noël pour les enfants ».

Beaucoup de parents protégèrent leurs enfants, les éloignant des lieux où ils risquaient d’être injectés, même sans leur consentement. Mais d’autres parents, embrigadés, hypnotisés, déposèrent leurs enfants sur l’autel des marchands du temple, dans l’espoir vain de conjurer une malédiction inexistante.

Certains enfants ne se relevèrent pas de l’autel, morts pour le veau d’or, certains en réchappèrent, mais furent marqués à vie dans leur chair et leur âme, d’autres survécurent, mais succombèrent sans progéniture, leurs corps devenus des champs stériles. »

Y aura-t-il un jour dans nos calendriers du futur, une date où on honorera, pour ne pas les oublier, pour ne plus jamais faire « ça », le « Jour du massacre des Innocents » ? Êtes-vous prêts à supporter cela, à l’imaginer, tout en regardant, en cette nuit de la Nativité, vos enfants innocents dormir, bercés par la confiance qu’ils ont en vous ?

• https://nouveau-monde.ca/le-vietnam-suspend-les-injections-de-pfizer-chez-les-adolescents-quatre-deces-et-120-hospitalisations-deja-recenses
• https://www.adnkronos.com/vaccino-5-11-anni-locatelli-e-sicuro-regalo-natale-per-bambini
• https://www.20min.ch/la-chanson-de-trois-virologues-cree-le-malaise
• https://nouveau-monde.ca/laberration-des-injections-geniques-a-risque-de-myocardites-chez-les-enfants-innocents-du-covid
• https://anthropo-logiques.org/avant-que-votre-enfant-ne-soit-injecte-declaration-du-dr-robert-malone-sur-les-vaccins-covid-pour-enfants

Texte de Naëlle Markham publié le 25 décembre 2021 sur le site lesmoutonsenragés.fr

Il y a 50 ans le bain de sang de My Lai, une date à inscrire dans les livres d’histoire

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Aujourd’hui dans la bourgade de My Lai se trouve une stèle rappelant à la mémoire des passants l’indicible massacre gratuit par l’armée américaine de 504 personnes, la moitié d’entre elles âgées de moins de 20 ans et 210 d’entre elles de moins de 12 ans et les quelques adultes étant des femmes et des vieillards. Ce massacre effroyable fut perpétré le 18 mars 1968. Les victimes n’avaient pas d’armes et ne purent fuir sous le feu des hélicoptères des GIs. La presse américaine fut abreuvée par la suite de procès de parodie des auteurs de ce massacre. Aucun des auteurs ne fut condamné. Kissinger parla d’un dommage « collatéral » regrettable et Nixon se disculpa auprès de l’opinion, lui qui était de par la constitution américaine le chef des armées. Selon les dires des militaires qui furent les auteurs de ce massacre gratuit d’innocents ces derniers allaient devenir de futurs communistes, il fallait donc les éliminer.

Le massacre de My Lai n’était que le sommet de l’iceberg d’horreurs perpétrées par les Américains au Vietnam. Habitués du fait ces mêmes « pacificateurs et promoteurs de la démocratie » dans le monde ont réitéré leur goût du sang et de la torture inimaginables pour un individu sain d’esprit lors du scandale de la prison d’Abu Ghraib dans la banlieue de Bagdad en Irak. Mais les Américains n’ont jamais reconnu la notion internationale de crime de guerre qui puisse être appliquée à eux qui n’ont jamais reconnu la validité du Tribunal Pénal International, alors qu’ils ne se sont pas privé lors des procès de Nuremberg et de Tokyo de faire condamner des criminels de guerre à la pendaison ou au peloton d’exécution.

Source détaillée pour les curieux anglophones et illustration : https://www.counterpunch.org/2018/03/16/the-tip-of-the-iceberg-my-lai-fifty-years-on/

Note : j’ai en vain tenté de trouver dans les quelques quotidiens en ligne dont je parcours les gros titres et disponibles sur internet gratuitement la moindre allusion à ce massacre de My Lai. Le cinquantième anniversaire d’un évènement historique ça n’intéresse personne dans la mesure où ça dérange l’opinion formatée par les Américains dans le monde entier avec l’aide bienveillante par exemple de Facebook (cf le scandale Facebook-Cambridge Analytica qui va avoir des retombées inattendues).