À quoi joue la Chine ? À « nous emmerder » et elle va réussir …

Le 28 avril de cette glorieuse année 2022 j’avais laissé sur ce blog un billet commentant le véritable blocus organisé par le gouvernement central chinois sur la ville la plus occidentale du pays. Le port de Shanghai est le premier du monde en terme de tonnage et il est toujours totalement bloqué: https://jacqueshenry.wordpress.com/2022/04/28/je-suis-toujours-aussi-complotiste-que-se-passe-t-il-en-chine/ . J’expliquais dans ce billet que cette décision stupide revêtait d’autres desseins n’ayant rien à voir avec la supposée résurgence de l’épidémie de SARS-CoV-2. Le port de cette ville est bloqué, ce qui va provoquer dans quelques jours en Europe et en Amérique du Nord une grave pénurie de toutes sortes de biens. La Chine a donc bien pris conscience que le monde ne peut pas se passer de ses usines et qu’il suffit de fermer un port ou deux pour que les économies occidentales se retrouvent en crise.

Il se trouve que je viens à l’instant de voir une interview de l’irremplaçable André Berkoff avec Jean Robin, journaliste indépendant, qui corrobore mes allégations complotistes au sujet de ce blocage incroyable d’une ville de près de 30 millions d’habitants dont les effets ne sont pour l’instant pas encore évalués : https://www.youtube.com/watch?v=sSPXnuxpXMc . Un collègue français de mon fils habite à Shanghai et il a été confiné de force. Heureuse surprise pour lui (?) les autorités l’ont enfermé dans son appartement (payé par la société pour laquelle il travaille) avec une jeune femme, chinoise, qui devait aussi être enfermée au sens littéral du terme et les autorités ont imposé à ce français cette compagnie puisqu’au début de ce confinement, il y a 41 jours, ces deux personnes se trouvaient au même endroit dans un restaurant (je crois me souvenir des dires de mon fils) et qu’ils n’avaient jusqu’alors échangé que quelques mots, ne se connaissant pas. Quand une femme et un homme, en bonne santé, sont condamnés à rester dans le même appartement autoritairement que font-ils ? Rien, ils observent les papillons (allusion à Pierre Desproges). Je n’ai pas de nouvelles récentes par le canal de mon fils malgré le fait qu’ils disposent d’une connexion sécurisée pour des raisons professionnelles.

Toujours avec mon fils nous discutions de la suite des effets de ce blocus de Shanghai et de son port. Si le confinement de la ville est levé le 15 mai, dans deux jours, l’activité portuaire ne retrouvera sa normalité au mieux que vers le milieu du mois de juin et il faudra aux Européens et aux autres pays attendre la fin du mois de juillet pour retrouver leurs approvisionnements normaux ou presque. Le Japon est également impacté et je relate une anecdote domestique. L’un des « washlet » de la maison de mon fils souffre d’une petite panne : quand on entre dans ce lieu particulier le couvercle de la cuvette ne se relève pas automatiquement. C’est presque catastrophique et anti-hygiénique puisqu’il faut relever manuellement ce couvercle et le rabattre en fin d’opération. La société de maintenance a prévenu qu’il n’était pas possible d’intervenir pour l’instant puisque les pièces de rechange attendues étaient bloquées …à Shanghai. Il n’y a certainement pas que la société Toto qui souffre du confinement du port de Shanghai. Pour les curieux : https://www.toto.com/en/washlet/

France : Macron, le virus et les enseignants de l’éducation

Je voudrais relater dans ce billet ce qu’ont vécu les enseignants français du secondaire, non pas tous les enseignants mais une certaine élite dispensant des cours dans les classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques. Il s’agit d’une particularité française au niveau « bac+2 » non pas à l’université mais dans un lycée, qu’il soit privé ou public. Dans les lycées publics ces enseignants de haut niveau ont des salaires de misère (par rapport à l’ensemble des pays de l’OCDE) calculés sur le nombre d’heures statutairement définies par l’administration tentaculaire de l’éducation nationale, c’est-à-dire les heures effectives de présence sur leur lieu d’enseignement. Ces enseignants de lycées très particuliers préparent leurs élèves aux concours d’admission aux grandes écoles d’ingénieur, une autre particularité française. Je formulerai un parallèle en fin de billet entre le système éducatif français et le système japonais. Bref, la mission de ces enseignants très particuliers est de soumettre périodiquement leurs élèves à des interrogations orales devant un tableau noir et une craie dans la main, en quelque sorte les conditions in vivo du concours. Statutairement et selon les règles absconses de l’éducation nationale française ces heures d’interrogation orale ne sont pas comptabilisées dans le cadre statutaire de leur service et sont rémunérées comme des heures supplémentaires.

Compte tenu de la médiocrité de leur salaire, bien que la plupart de ces enseignants soient naturellement agrégés et souvent docteurs dans leur spécialité, il est de leur devoir de maintenir une sorte de pression sur leurs élèves dont ils ont pour mission de les mener vers la réussite de leurs concours en les soumettant non seulement à ces tests oraux mais également à des devoirs surveillés in situ et des devoirs « à la maison » quoiqu’en pense le ministre actuel de l’éducation nationale français qui considère que les devoirs à la maison sont un facteur amplificateur des inégalités sociales. Non, dans le cas des classes « prépa scientifiques » c’est une nécessité absolue pour en quelque sorte former les élèves. Il se trouve que le coronavirus a contraint les enseignants à assurer leur enseignement via des moyens électroniques, merci internet, car leur objectif est d’enseigner le programme dans les temps et également en quelque sorte de former leurs élèves pour assumer l’épreuve des concours d’admission. C’était leur mission et ils devaient gérer les circonstances. Fort heureusement la majorité des élèves ( en particulier en deuxième année de classe préparatoire aux grandes écoles d’ingénieur) disposent d’un ordinateur et d’une connexion internet. Les enseignants, incapables en raison des circonstances sanitaires d’assurer leur enseignement in situ, ont donc été contraints de remplir leur mission depuis leur domicile en gérant leur classe d’une quarantaine d’élèves avec les moyens du bord, à domicile, et de contrôler l’avancement des connaissances de leurs élèves à l’aide d’interrogations orales à distance par vidéo, toute une organisation complexe que tous ces enseignants ont mis en place sans aucune espèce d’aide du ministère.

Au final les succès aux admissions aux grandes écoles ont été remarquablement satisfaisants en juin et juillet 2020. Malgré les efforts constants de ces enseignants travaillant comme des malades à domicile pour assurer le programme imposé par le ministère et mettre en place à leurs frais totalement ignorés par le Ministère leurs heures d’interrogation orale assurées « électroniquemen »t sous surveillance visuelle de la part des enseignants eux-mêmes à la maison, normalement assurées in situ, c’est-à-dire au lycée, n’ont pas été rétribuées par le Ministère puisque justement, selon le Ministre lui-même probablement, ces heures supplémentaires pourtant assurées par les enseignants n’avaient pas lieu d’être rétribuées comme c’était le cas durant toutes les années précédentes quand il n’existait aucune restriction de quelque motivation que ce soit, du genre urgence sanitaire. Résultat intéressant, tous ces enseignants agrégés et/ou docteurs d’université dans leur matière d’enseignement qui ont massivement voté pour le Président Macron et dont le salaire est considéré comme médiocre selon les statistiques de l’OCDE ont vu leur opiniâtreté à assurer leur enseignement y compris les fameuses « colles », c’est-à-dire ces interrogations orales pourtant assurées minutieusement par télé-enseignement tout simplement pas rétribuées à leur juste valeur par le Ministère tout simplement parce qu’elles n’avaient pas été assurées au lycée.

Je rappelle que sans ces heures supplémentaires indispensables pour la préparation des élèves à leurs concours et faisant partie intégrante de cet enseignement très particulier qui n’existe qu’en France et qu’il faut absolument préserver les enseignants auraient des salaires de misère. Toutes ces lignes ont été inspirées par ma fille et mon gendre, tous deux enseignants en mathématiques spéciales (MP*) dans des lycées parisiens, c’est-à-dire dans les meilleures classes préparatoires à ces grandes écoles d’ingénieurs françaises, Polytechnique, Normale Sup, Centrale, Supélec, etc… la seule pépinière encore en vie en France pour former des élites scientifiques capables d’égaler les autres élites anglaises, américaines, japonaises, coréennes ou encore chinoises, le seul lieu encore existant en France en regard du naufrage total de l’université à de très rares exceptions près. Bref, malgré un travail leur demandant d’harassantes heures de travail « à la maison » incommensurables, ont vu leurs supplémentaires tout simplement supprimées malgré le fait qu’ils avaient assuré « leur service » indispensable pour la qualité de leur enseignement. Leur service n’avait pas été assuré au lycée ! Résultat, leur conscience professionnelle irréprochable a été pénalisée de 3500 euros pour chacun d’entre eux, une somme leur permettant d’améliorer chaque année leur salaire statutaire de misère. Et pourtant ils ont voté pour Macron. Je peux assurer mes lecteurs que lors des prochaines élections présidentielles ou législatives ils ne voteront pour n’importe qui d’autre. Ils ont fait leur devoir d’enseignants de haut niveau indispensable pour maintenir un certain niveau intellectuel pour la France et ils ont tout simplement été récompensés par le mépris.

Au Japon les enfants sont soumis dès l’âge de 13 ans à des concours très sélectifs pour intégrer un lycée public ou privé. Si l’élève échoue à ces concours il lui est vivement recommandé d’envisager un métier manuel alors que dans de nombreux pays d’Europe occidentale il existe une sorte de tronc commun d’études générales imposé à des élèves qui seraient beaucoup plus heureux et accomplis s’ils étaient orientés vers l’apprentissage de métiers manuels. Il y a au Japon à peu près 30 % des élèves qui sont orientés vers des écoles professionnelles les formant à des métiers manuels. Le diplôme de fin d’études secondaires, équivalent du baccalauréat, n’a pas été dévalorisé comme en France ou en Espagne. Il existe au Japon un deuxième goulet d’étranglement pour entrer dans une université ayant une bonne réputation. Il y a donc une deuxième sélection et un autre tiers des élèves est orienté vers des emplois dans le secteur des services au sens large, depuis les employés du secteur commercial jusqu’aux infirmières en passant par les employés de banque ou de certaines administrations, bref tous les métiers ne requérant pas d’études universitaires longues et souvent coûteuses puisque un grand nombre d’université sont privées. La majorité de ces étudiants trouvent un emploi après deux ou trois années d’études et de stages en entreprise. Au dernier tiers restant, ces évaluations sont très approximatives, les étudiants acquièrent des diplômes en cycle court, attachés commerciaux, de cabinets d’avocats, etc. et l’autre partie s’oriente vers des études universitaires longues destinées à acquérir un diplôme d’ingénieur ou de se consacrer à la recherche dans le secteur universitaire ou le secteur industriel. Ce système éducatif dont la base est une sélection sévère a fait ses preuves puisque le chômage est inférieur à 3 %. Il faudra toujours des artisans, il faudra toujours des responsables de rayons dans les magasins, il faudra des pâtissiers, des boulangers, des fabricants de denrées alimentaires, des assistantes à la personne à domicile ou en centre médicalisé, des ouvriers qui pourront acquérir une formation en entreprise. En France en particulier, l’université est devenue une véritable poubelle, les élèves poursuivent année après année une éducation (on devrait dire un enseignement) de qualité médiocre qui ne leur donne plus aucune chance de s’intégrer à la vie professionnelle. Que deviennent-ils ? Ils alimentent le chômage structurel de 10 % de la population active …

Billet un peu intimiste : le confinement peut devenir une horreur.

Il y a 60 ans, à quelques jours près, j’étais enfin libéré d’un confinement de plus de 7 mois. Etant jeune adolescent cet isolement total de ma famille et de mes amis d’école, pas tous vous allez comprendre, perturba durablement ma vie scolaire. J’avais attrapé la tuberculose, une forme vicieuse de cette maladie qui commença à détruire irréversiblement mes poumons. Quand je fus transféré dans cette sorte de prison de luxe dans la montagne savoyarde au milieu des alpages que je ne remarquais pas car tout était couvert de neige, j’avais de la fièvre, je toussais et crachais du sang, je n’avais pas envie de manger quoi que ce soit, tout avait un goût répugnant et je souffrais d’une réaction allergique à cette maladie, de mauvaise augure je l’appris bien plus tard. Je fus mis dans une chambre d’isolement car j’étais hautement contagieux. Le premier examen radioscopique révéla que j’avais des « nodules au sommet », une expression qui m’étais totalement incompréhensible. Des nodules … que le médecin appela ensuite « cavernes » me faisaient penser à des hommes préhistoriques et au sommet, certes on était en montagne, mais tout de même il n’y avait pas de glaciers puisqu’il y avait des épicéas partout. Je fus soumis à un traitement consistant à avaler toutes les 8 heures 6 comprimés blancs d’un goût très amère dont j’ignorais la composition.

Je vivais dans une sorte de bulle surréaliste, ayant perdu toute notion du temps, partagé entre un état de semi-conscience et de sommeil profond, avec cette fièvre persistante pour laquelle l’infirmière qui osait pénétrer dans ma chambre avec un masque ne me proposait rien pour la combattre. Il y avait peut-être une raison. Un jour, j’avais totalement perdu la notion du temps, le médecin du sanatorium décida de me faire des piqûres d’un truc dont je ne connaissais pas la nature après un deuxième examen radioscopique qui ne devait pas être très encourageant. Une autre employée venait deux fois par jour me faire écouter le son émis par des diapasons, elle en avait trois, mais j’ignorais pourquoi on s’occupait de mes oreilles. Puis une quinzaine de jours plus tard, après un troisième examen radioscopique et la fin des piqûres, je fus invité à rejoindre un dortoir où se trouvaient une vingtaine de lits avec de grandes baies ouvertes au vent et à la neige. Tout ça se passait en février et mars. J’avais repris un peu d’appétit et le fait de pouvoir parler et de retrouver cinq copains de ma classe de pensionnat me stimula après toutes ces semaines passées d’abord à l’infirmerie du pensionnat puis ces nombreux jours de torpeur indicible dans cette chambre en isolement total y compris du sanatorium qui était lui-même une sorte de prison.

Ma tuberculose fut vaincue définitivement six mois plus tard mais je dus prendre ces cachets blancs au goût amer pendant plus de 2 ans après la fin de ce terrible confinement. Les sanatoriums étaient des endroits où on confinait au sens strict du terme des éléments hautement contagieux. Quand on ne cessait de tousser et de cracher du sang, ce qui était mon cas, il y avait un réel problème et il fallait être isolé. Durant ces derniers mois du début de l’année 2020 j’ai cru revivre cet épisode douloureux de ma vie d’adolescent. Puisque je ne toussais pas, puisque je ne crachais pas de sang et puisque je n’avais pas de fièvre de quel droit les autorités locales m’avaient-elles imposé ce confinement ?

J’appris bien plus tard que les lobes supérieurs de mes poumons étaient partiellement détruits, qu’on m’avait injecté de la streptomycine parce que le « rimifon » n’avait qu’un effet limité devant la progression alarmante de la maladie mais que ce nouvel antibiotique rendait sourd et que la réaction allergique à cette maladie avait rendu les médecins vraiment inquiets. Aujourd’hui on assiste à un « swedish-bashing » honteux parce que ce pays n’a pas mis en place une quelconque mesure de confinement autoritaire et a atteint une immunité de la population qui la met à l’abri d’une très hypothétique deuxième vague de grippe coronavirale alors que beaucoup de pays d’Europe envisagent un deuxième confinement dans les prochaines semaines. Je pense qu’une bonne vieille épidémie de tuberculose bien contagieuse pour laquelle on ne disposerait d’aucun traitement antibiotique efficace, ce qui est devenu malheureusement le cas, remettrait rapidement l’esprit des politiciens en place, mais j’ai de sérieux doutes sur ce dernier point … Prochain billet dans la même problématique une pensée de Friedrich Nietzsche.

Comment Charles Gave a analysé la gestion de l’épidémie de grippe coronavirale.

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Charles Gave a consacré toute sa carrière à la gestion de portefeuilles. Son point de vue est donc celui d’un financier. Verbatim d’une interview de CG :

« On savait dès le début qu’en Chine ça ne touchait grosso modo que les gens de plus de 60 ans et qui souvent avaient d’autres pathologies. Je ne comprends pas pourquoi on n’a pas pris une mesure toute simple, c’est-à-dire de dire aux gens de plus de 60 ans : « restez chez vous, protégez-vous » et on aurait foutu la paix aux autres, car pour les autres ce n’était guère plus qu’une grosse grippe. Par exemple, le Docteur Raoult à Marseille, sur les presque 6000 malades qu’il a suivi il n’y a pas eu un mort de moins de 60 ans.

Vous ne pouvez pas vous empêcher de penser pourquoi foutre tout le monde en taule, chez eux, pour protéger des gens qui de toute façon restent chez eux et ne travaillent pas parce qu’ils sont tous à la retraite. Donc on a arrêté l’économie, pourquoi ? »

Analyse aussi claire que lapidaire, … et incontestable. Cependant il n’y a toujours pas de réponse claire à cette décision gouvernementale (et pas seulement en France) de confiner autoritairement toute une population. De toutes les façons être en vie signifie qu’un jour on mourra et la probabilité de mourir s’accroît avec l’âge. Comme l’indique le tableau ci-dessous l’incidence de la sur-mortalité induite par la grippe à coronavirus est négligeable pour les personnes de moins de 60 ans.

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Lien : https://www.youtube.com/watch?v=r-nQBelNdp4

Qui gouvernera le monde occidental ?

La crise sanitaire du coronavirus devenue maintenant une crise économique organisée par le monde politique avait pour but, d’une part, de déterminer quelles pourraient être les conditions évènementielles, provoquées ou spontanées, susceptibles d’asservir des populations entières. L’autre objectif, caché celui-la, était de provoquer une crise financière, économique et sociale par voie de conséquence. L’arrêt total et autoritaire de toutes les liaisons aériennes a profondément et durablement impacté toutes les relations commerciales mondiales puisqu’en 2019 par exemple près de 1,8 milliard de personnes ont utilisé un avion pour se déplacer d’un point à un autre de la planète soit environ 1/5e de la population mondiale. Les effets de cette seule décision prise de concert par de nombreux gouvernements a conduit à des désastres économiques. Le confinement afin de réduire l’intensité du pic épidémique de la grippe coronavirale (oui, je continue à classer cet épisode de grippe et je persisterai) a été du jamais vu dans l’histoire de l’humanité. Même en temps de guerre aucune autorité politique n’avait osé prendre une telle décision. Elle a été avalée aveuglément par les populations car la propagande jouait sur la peur de la mort et dans une telle situation même le plus éduqué des citoyens se plie aux diktats de ses représentants politiques.

Tous ces politiciens, quels qu’ils soient, quel que soit leur passé éducationnel, n’ignoraient pas que leurs décisions allaient conduire à un désastre économique. Si ces politiciens étaient pleinement conscients des conséquences de leurs décisions surannées alors il faudra les mettre en prison à vie. La question que se pose légitimement n’importe quel individu dont je fais partie est la suivante : pourquoi avoir anéanti l’économie et dans quel but ?

Le fonctionnement du monde occidental, Amérique du Nord, Europe et quelques autres pays faisant partie de ce club comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande, ont fidèlement suivi les ordres de confinement dictés par un pouvoir supra-national dont le seul but est d’asseoir son hégémonie sur ce monde « anglo-saxon », les pays européens latins, les PIGS, étant absorbés depuis des décennies par ce pouvoir anglo-saxon dont les leaders sont les USA et la Grande-Bretagne. C’est depuis ces deux pays, toujours main dans la main depuis la fin de la première guerre mondiale, que la finance internationale est contrôlée. Tout, absolument tout, se passe à la City et à Wall-Street sur le plan financier mondial. Tout le monde financier dépend de ces deux places financières, les autres bourses, banques centrales et autres institutions sont aux ordres de la City et de Wall-Street. Il existe néanmoins quelques pays qui font exception comme la Russie, peut-être le seul pays du monde à ne pas dépendre du circuit financier anglo-saxon pour la raison évidente et enviée qu’elle n’est pas endettée et la Chine qui a mis en place deux monnaies, l’une domestique, le renminbi, et l’autre cotée sur les marchés internationaux, le yuan. Le pouvoir central chinois module selon les circonstances le taux de conversion entre le yuan et le renminbi et aucun citoyen chinois ne pâtit des décisions de la banque centrale chinoise.

Pour en terminer avec ce bref tour d’horizon de la finance, plutôt des monnaies, le dollar US remplit la fonction artificielle de monnaie de référence mondialement reconnue pour toutes les transactions internationales depuis les accords de Bretton Woods. Or cette référence est de plus en plus remise en question avec l’instauration contraire à tous les traités internationaux de l’extraterritorialité de la juridiction américaine relative au dollar. Les Etats-Unis confondent leur dollar domestique avec le dollar international. Et cette situation n’est plus supportable pour de nombreux pays. La première conséquence est le mouvement de dédollarisation amorcé par la Chine avec de nombreux pays ou encore, mais timidement, par le Japon qui achète des titres de dette souveraine de pays comme la France avec des dollars, un phénomène peu connu des Français puisqu’un tiers de la dette de la France entre les mains de non-résidents est détenue par le Japon. Mais la Chine fait de même ! Tous les investissements réalisés à l’étranger par ce pays ne sont payés ni en or ni en yuans mais en dollars US.

Le deuxième volet de la mise en place de l’hégémonie anglo-saxonne sur le monde, au mieux sur l’Europe, est le complexe militaro-industriel américain soutenu encore une fois par la Grande-Bretagne via l’OTAN, une organisation qui n’a plus d’objectif précis comme cela avait été défini au cours de la « guerre froide ». Depuis la chute du mur de Berlin les pays européens membres de l’OTAN ont été entrainés dans des conflits qui ne les concernaient pas, les plus significatifs étant la guerre en Afghanistan et le démantèlement de la Yougoslavie. La stratégie américaine était claire : obliger les pays européens à devenir complices des exactions américaines sur le continent européen et au Moyen-Orient dans le seul but de satisfaire l’appétit sans limite du complexe militaro-industriel américain. Depuis les évènements de Kiev et le retour de la Crimée dans le giron de la Russie le nouvel ennemi de l’OTAN est la Russie « qui ne respecte rien » et surtout pas le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes … contrairement aux Etats-Unis qui, eux, respectent les traités internationaux. C’est l’hôpital qui se moque de la charité.

Le troisième volet de la mise en place de l’hégémonie anglo-saxonne sur le monde est la « soft »-puissance américaine qu’il s’agisse des GAFAM qui contrôlent le World Wide Web et le « cloud », du système de positionnement mondial (GPS) ou encore une fois des entreprises américaines qui ont mis en place une position dominante sur toutes les transactions financières avec Visa, Mastercard et le système Swift sans omettre ici le système global de surveillance contrôlé par les « cinq oreilles » anglo-saxonnes : USA, Canada, Grande-Bretagne, Australie et Nouvelle-Zélande. Tous ces outils sont prêts pour favoriser la prise de contrôle du monde occidental et des satellites américains que sont la Corée, Taïwan et le Japon. Il reste le secteur industriel de la santé dont les manigances ont été révélées lors de la grippe coronavirale. L’épicentre de la soif outrancière de pouvoir des grandes compagnies pharmaceutiques a eu lieu curieusement en France. Disposer d’un traitement préventif et efficace contre ce nouveau virus démontré incontestablement par l’équipe de médecins dirigée par le Professeur Raoult a contrecarré les projets de ce complexe industriel tentaculaire et corrupteur puisque ce traitement ne coûte rien : autant de profits substantiels qui s’évaporent pour les laboratoires pharmaceutiques. Cette « crise de la chloroquine » a également montré à quel point le monde politique français est compromis dans cette affaire déplorable.

Avec la marchandisation de la santé favorisée par la peur de la maladie et de la mort et la marchandisation du changement climatique (que l’on attend depuis plus de 20 ans) tout est prêt pour asservir les démocraties occidentales et si elles osent protester la propagande mettra un terme à leur insoumission car il y a encore tout un arsenal de propagande comme la peur du changement climatique, la peur de la disparition des espèces, la peur des sécheresses, la peur d’un autre virus, la peur du CO2, de la pollution, de la surpopulation, de la viande rouge, etc …

Bienvenue dans un monde meilleur ?

Les pandémies passées montrent que les confinements et non les virus ont provoqué le chaos économique présent.

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Traduction d’un article paru sur le site du Mises Institute

Les « experts » des médias et des politiciens ont désormais l’habitude de prétendre que c’est la pandémie elle-même qui a fait monter le chômage en flèche et fait chuter la croissance économique. L’affirmation est que les travailleurs malades et mourants, les consommateurs craintifs et les chaînes d’approvisionnement perturbées provoqueraient un chaos économique. Certains ont même prétendu que les fermetures économiques aidaient réellement l’économie, car on prétend que permettre la propagation de la maladie détruirait à elle seule l’emploi et la croissance économique.

Mis à part le fait qu’il n’y a aucune preuve que les blocages fonctionnent réellement sur le plan strictement épidémiologique, néanmoins si on considère les pandémies passées – où les interventions gouvernementales coercitives étaient tout au plus sporadiques – nous devrions constater alors d’énormes dégâts économiques. Plus précisément, nous pouvons considérer la pandémie de grippe « asiatique » de 1957-58, qui a été plus meurtrière que la pandémie de COVID-19 ne l’a été jusqu’à présent. Nous pouvons également nous tourner vers la pandémie de 1918-19. Pourtant, nous verrons que ni l’une ni l’autre n’a produit de dommages économiques à une échelle que nous voyons maintenant à la suite des blocages imposés par les gouvernements. Cela remet en cause sérieusement les affirmations selon lesquelles les blocages ne sont qu’un facteur mineur de destruction économique et que le virus lui-même est le véritable coupable.

Réactions économiques en 1957-1958 et en 1918-1919

Le CDC estime qu’au 18 mai de cette année, environ quatre-vingt-dix mille Américains sont morts du COVID-19. Ajusté en fonction de la taille de la population, cela se traduit par un taux de mortalité de 272 par million.

Il s’agit (jusqu’à présent) de moins de la moitié du taux de mortalité pour la pandémie de grippe de 1957-1958. Dans cette pandémie, on estime que jusqu’à 116 000 Américains sont morts. Pourtant, la population américaine était alors beaucoup plus petite, ne totalisant que 175 millions d’habitants. Ajustée en fonction de la taille de la population, la mortalité due à la pandémie de « grippe asiatique » de 1957–58 était supérieure à 660 par million.

C’est l’équivalent de 220 000 décès aux États-Unis aujourd’hui.

Pourtant, en 1957, les Américains n’ont pas réagi en fermant les commerces, en forçant les gens au confinement ou en poussant le chômage jusqu’aux niveaux de l’ère de la grande dépression (de 1929). En fait, les rapports montrent que les Américains ont pris peu de mesures au-delà des mesures habituelles pour ralentir la propagation de la maladie : se laver les mains, rester à la maison en cas de maladie, etc.

 

Bien que le virus semble avoir été un facteur dans la récession de 1958, les effets économiques étaient minimes par rapport à ce que les États-Unis font face maintenant en raison de la réaction au virus COVID-19. Cela suggère que la plupart des dommages économiques que subissent actuellement les travailleurs et les ménages aux États-Unis sont davantage le produit de la réaction politique au virus qu’au virus lui-même.

La pandémie de 1957-1958 a été un problème grave et mortel pour beaucoup. Alors que les cas de grippe asiatique commençaient à se répandre, il est devenu clair pour de nombreux scientifiques et autres observateurs qu’il y avait quelque chose de différent et de mortel dans cette grippe. En effet, selon D.A. Henderson, et al. Dans «Public Health and Medical Responses to the 1957–58 Influenza Pandemic» (doi : 10.1089/bsp.2009.0729 en accès libre), «Les humains de moins de 65 ans ne possédaient aucune immunité contre cette souche H2N2. Ceci signifie que les enfants scolarisés et les jeunes adultes jusqu’à 35 ou 40 ans étaient les plus vulnérables ». Le nombre total de décès dus à la grippe au cours de cette période varie de 70 000 à 116 000 (voir l’estimation actualisée de 220000 ci-dessus). C’est pour le moins inquiétant. Avec des Américains plus jeunes, beaucoup d’entre eux en âge de travailler, sensibles à cette maladie, on pourrait anticiper des coûts importants en termes de croissance économique et de santé.

Quelle a été la réaction politique à cela ? Henderson et al. ajoutaient :

« La pandémie de 1957-1958 était une maladie à propagation si rapide qu’il est rapidement devenu évident pour les responsables de la santé des États-Unis que les efforts pour arrêter ou ralentir sa propagation étaient vains. Ainsi, aucun effort n’a été fait pour mettre en quarantaine des individus ou des groupes, et une décision délibérée a été prise de ne pas annuler ou reporter de grandes réunions telles que des conférences, des rassemblements religieux ou des événements sportifs dans le but de réduire la transmission. Aucune tentative n’a été faite pour limiter les voyages ou pour filtrer les voyageurs. L’accent a été mis sur la fourniture de soins médicaux à ceux qui ont été affligés et sur le maintien du fonctionnement continu des services communautaires et de santé …. aucun rapport n’indique que des événements majeurs ont été annulés ou reportés, à l’exception des matchs de football des lycées et des collèges, qui ont souvent été retardés en raison du nombre de joueurs atteints par la maladie. »

En 1957-1958, la disponibilité des services médicaux était préoccupante. Mais l’accent était alors mis sur l’augmentation des services médicaux plutôt que sur les quarantaines imposées par l’État et les mesures de « distanciation sociale ». Un vaccin n’offrait pas non plus une issue facile:

« Les agents de santé espéraient que des quantités importantes de vaccins pourraient être disponibles en temps voulu, et des efforts particuliers ont été faits pour accélérer la production de vaccins, mais les quantités devenues disponibles arrivèrent trop tard pour modifier l’impact de l’épidémie. »

Les écoles et les lieux de travail étaient affectés par les élèves et les travailleurs absents, mais l’absentéisme dans les écoles était un facteur plus important, certaines écoles étant même fermées pour de courtes périodes en raison du nombre élevé d’élèves absents. L’absentéisme n’a pas atteint un niveau pouvant provoquer des pénuries :

« Les données disponibles sur l’absentéisme industriel indiquent que les taux étaient bas et qu’il n’y avait eu aucune interruption des services essentiels ou de la production. L’impact global sur le PIB était négligeable et probablement dans la fourchette des variations économiques normales. »

Dans l’ensemble, l’économie a baissé d’environ 2 pour cent au cours du premier et du deuxième trimestre de 1958, mais cela ne peut pas être attribué aux effets du virus. Le chômage à l’époque a également augmenté, atteignant un sommet de 7,5% en juillet 1958. La croissance économique a cependant été de nouveau positive au quatrième trimestre de 1958 et a grimpé à plus de 9% en 1959. Le chômage était tombé à 5% en juin 1959.

Mais l’impact économique global du virus lui-même n’était guère désastreux. Henderson et al. de conclure :

« Malgré le grand nombre de cas, l’épidémie de 1957 ne semble pas avoir eu d’impact significatif sur l’économie américaine. Par exemple, une estimation du Congressional Budget Office a révélé qu’une pandémie dont l’ampleur s’est produite en 1957 réduirait le PIB réel d’environ 1%  » mais ne provoquerait probablement pas de récession et pourrait ne pas se distinguer de la variation normale de l’activité économique. »

La pandémie de 1918-1919, qui a fait dix fois plus de morts par million que la pandémie de 1957-1958, n’a pas non plus provoqué de catastrophe économique. Bien que les États-Unis soient entrés dans la pandémie de 1918-1919 dans une forme économique médiocre en raison de la Grande Guerre, selon les économistes Efraim Benmelech et Carola Frydman ( https://voxeu.org/article/1918-influenza-did-not-kill-us-economy) :

« La grippe espagnole n’a laissé quasiment aucune trace perceptible sur l’économie globale des États-Unis… Selon certaines estimations, le produit national brut réel a en fait augmenté en 1919, quoique d’un modeste 1%. Dans de nouveaux travaux, Velde (2020) montre que la plupart des indicateurs de l’activité économique globale ont légèrement souffert, et ceux qui ont baissé de manière plus significative juste après l’épidémie de grippe, comme la production industrielle, se sont rétablis en quelques mois. »

On ne peut pas non plus reprocher à la pandémie la récession de 1921, car « entre temps, la baisse de la production était due à l’effondrement des prix des matières premières lorsque la production européenne d’après-guerre a finalement repris. »

Comment les pandémies affectent-elles la croissance économique?

Il n’est donc pas surprenant que nous trouvions des estimations relativement modérées dans un rapport de la Banque mondiale de 2009 estimant les conséquences économiques des nouvelles pandémies (lien en fin de billet). Les auteurs ont conclu que des pandémies modérées et graves entraîneraient une baisse du PIB de 2 à 5%. Ou, comme le résume un rapport de 2009 de Reuters (voir le lien):

« Si nous sommes frappés par quelque chose comme la grippe asiatique de 1957, dites au revoir à 2% du PIB. Quelque chose d’aussi grave que la grippe espagnole de 1918-1919 réduirait la production économique mondiale de 4,8% et coûterait plus de 3 000 milliards de dollars. »

On ne s’attendait même pas à ce qu’une pandémie de 1918 produise le genre de carnage économique que nous voyons maintenant avec COVID-19.

La réaction en 2020

Il va sans dire que l’économie semble aujourd’hui dans une bien pire situation après la pandémie de 2020 que dans les jours qui ont suivi la flambée de 1957-1958, ou même en 1919.

En avril 2020, le taux de chômage a grimpé à 14,4%, le taux le plus élevé enregistré depuis la Grande Dépression. La Réserve fédérale d’Atlanta, quant à elle, prévoit une baisse du PIB de plus de 40%. Des estimations plus douces suggèrent des baisses de 8 à 15%. Si les prévisions plus douces s’avèrent vraies, alors la récession actuelle n’est « que » la pire depuis la Grande Dépression de 1929. Si la Fed d’Atlanta a raison, alors nous sommes dans une catastrophe économique sans précédent.

Les estimations de la Banque mondiale d’une pandémie, même « grave », qui prévoyait une baisse du PIB d’environ 5%, n’arrivent même pas aux estimations de l’effondrement de 2020. Et pourquoi ces estimations pourraient-elles être réalistes ? Le rapport de la Banque mondiale ne prévoyait pas la fermeture économique mondiale imposée à des milliards d’êtres humains par les régimes politiques du monde entier. Ainsi, les estimations de la Banque mondiale supposaient que les pertes économiques se limiteraient à l’absentéisme, à la perturbation du commerce et des voyages et à la baisse de la demande directement due à la maladie ou à la peur de la maladie.

Alors pourquoi cette énorme différence dans les effets économiques ? La réponse réside presque certainement dans le fait que les gouvernements en 2020 – contrairement à toute autre période de l’histoire – se sont engagés dans des fermetures d’entreprises généralisées, ont promulgué des ordonnances de « confinement à la maison » et d’autres actions mandatées par l’État et imposées par l’État qui ont conduit à des licenciements généralisés et à une chute de la production économique.

Les défenseurs des «fermetures» forcées par le gouvernement ont insisté sur le fait que la peur du virus aurait détruit l’économie même sans les fermetures, mais il n’y a aucun précédent historique pour justifier cette affirmation, et aucune preuve actuelle pour la soutenir. Bien que certaines données d’enquête aient pu indiquer que plus de 60% des Américains déclarent avoir l’intention de se conformer aux ordonnances de séjour à domicile, cela nous indique simplement comment les gens font des plans lorsqu’ils sont menacés d’amendes, de harcèlement policier et d’autres mesures coercitives.

En réalité, l’expérience de la pandémie de 1957-1958 – ou même de la pandémie de 1918-1919 – ne nous donne aucune raison de croire que le chômage devrait augmenter à des taux sans précédent et que le PIB s’effondrerait à des niveaux catastrophiques. Dans une économie industrialisée moderne, ce type de dommages économiques ne peut être atteint que par l’intervention du gouvernement, comme les coups d’État socialistes, les guerres et les fermetures économiques forcées au nom de la lutte contre la maladie.

Le coût en termes de vie humaine sera important. Une étude soutient que le ralentissement économique actuel pourrait entraîner soixante-quinze mille «morts de désespoir». Cela n’est cependant pas choquant, car les effets fatals du chômage et du déclin économique sont connus depuis des décennies.

Les défenseurs des confinements continueront probablement à prétendre que « nous n’avions pas le choix » sinon de continuer ces confinements pendant de longues périodes. À tout le moins, nombreux sont ceux qui affirment que cela en valait jusqu’à présent la peine. Pourtant, l’efficacité des confinements reste une question ouverte qui n’a guère été prouvée. Pendant ce temps, le monde est confronté à la pire catastrophe économique connue depuis des siècles. Il n’aurait pas dû en être ainsi.

Article de Ryan McMaken, éditeur senior au Mises Institute paru le 21 mai 2020 sur le site mises.org

Autres liens. http://documents.worldbank.org/curated/en/977141468158986545/pdf/474170WP0Evalu101PUBLIC10Box334133B.pdf

https://www.reuters.com/article/us-reutersmagazine-davos-flu-economy/flu-conomics-the-next-pandemic-could-trigger-global-recession-idUSBRE90K0F820130121

Illustration : Mises Institute.

Coronavirus, une urgence planétaire ? Pas pour ceux que l’on croit !

Durant ces nombreuses semaines de confinement que je n’ai pas vraiment respecté puisque j’ai marché tous les jours jusqu’au marché couvert pour acheter du pain ou du fromage français j’ai tenté de trouver quelle était la motivation profonde des politiciens lorsqu’ils avaient opté pour un confinement massif des populations – supposant qu’ils ne sont pas complètement stupides – en ayant soit une arrière-pensée soit un ordre reçu de plus haut, mais de qui et comment ? Si tant est que cette hypothèse puisse être vérifiable. Je ne suis pas un journaliste d’investigation et pour discerner la lumière au fond du tunnel il est nécessaire de disposer d’informations fiables. Comme je l’ai déjà écrit cette grippe coronavirale n’aura certainement pas, au final provoqué plus de morts que la grippe de Hong-Kong qui fut gérée par les gouvernements de l’époque, il y a cinquante ans, comme n’importe quelle grippe saisonnière, c’est-à-dire sans prendre de décisions démesurées comme ce confinement total, autoritaire et inutile sinon qu’il a permis de réduire le pic épidémique, les capacités d’accueil hospitalières ayant été réduites les années passées pour des raisons d’austérité économique imposée par la Commission de Bruxelles pour les pays européens.

L’Italie, l’Espagne, la France, la Belgique et la Grande-Bretagne totalisent à eux 5 le plus grand nombre de morts dans le monde provoquées par ce virus. Et il est intéressant de faire cette constatation morbide.

En quelques semaines ces Etats dits démocratiques ont bafoué les libertés fondamentales : interdiction de sortir de chez soi sous peine d’amende ou de prison. La France, le pays des droits de l’homme s’est même payé le luxe de rétablir le laissez-passer, « l’Ausweis » dont les très vieux Français se souviennent, du temps de l’occupation nazie, du moins ceux qui n’ont pas succombé à ce virus. Cette France, le pays des droits de l’homme faut-il le répéter, a osé revenir à l’Ancien Régime dictatorial des rois et de leurs courtisans en s’inspirant, le seul pays du monde ayant osé prendre cette mesure détestable d’instaurer un « Ausweis », de la Gestapo du temps d’Hitler.

Fallait-il que le Président Macron ait suivi des ordres venus d’en haut pour s’afficher en élève modèle, en continuant à mépriser le peuple français comme il l’a fait systématiquement depuis le début de son mandat ? Depuis des semaines, donc, je tente de trouver une explication à ces décisions stupides de confinement qu’ont adopté ces pays occidentaux où le décompte des victimes du virus sont les plus significatives. Quel en a été l’objectif final et pour quelles raisons ? Afin de m’éclairer ou de clarifier mes idées sans tomber dans les stupides théories de complot comme par exemple la diffusion intentionnelle de ce virus par les Chinois (ce que pensent les Américains) ou par les Américains (ce que pensent les Chinois) dans un contexte de guerre commerciale surtout organisé pour rassurer l’électorat républicain américain à l’approche des élections présidentielles, je n’ai attaché aucune importance à ces gesticulations ridicules. Alors, une organisation coordonnée presque mondialement pour arrêter les économies occidentales édictée par je ne sais quelle autorité supra-nationale ? C’est possible.

Pour tenter de trouver une explication chaque jour je ratisse très largement la presse internationale depuis des semaines, inlassablement, ne constatant qu’un désastre économique dans ces démocraties occidentales – je pense ici aux pays européens cités plus haut – désastre qui ne fait que montrer les prémices du précipice dans lequel ces pays vont plonger dans les prochains mois. Le confinement a conduit au télétravail pour de nombreuses entreprises mais elles n’ont pas songé un instant que leurs activités étaient soigneusement espionnées par les « Five Eyes », les pays anglo-saxons qui ont mis au point le système de surveillance global de toutes les communications circulant par satellite, par fibre optique ou localement par réseau wifi. Tous les secrets de toutes les entreprises ayant encouragé le télé-travail ont déjà été espionnées, leurs secrets ont été percés, leurs interlocuteurs ont été démasqués, c’est déjà trop tard pour elles. Seuls des pays comme la Chine ou la Russie et quelques autres rares exceptions ont échappé à cet espionnage global car elles ont construit des systèmes de protection infranchissables par ces Anglo-saxons dont le seul projet est de dominer le monde.

Le confinement généralisé et obligatoire tel qu’il a été décrété par les démocraties occidentales qui ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes n’a jamais été prouvé comme étant la solution idéale ni ultime pour lutter contre une épidémie. Pourquoi les démocraties occidentales se sont pliées à cette mesure – je parle toujours ici des pays européens cités plus haut – alors qu’elles savaient qu’une telle mesure conduirait à la ruine de leurs économies ? Faut-il obéir à des raisons ou des injonctions impérieuses pour prendre de telles décisions dévastatrices ! L’éventualité d’une pandémie a été depuis le HIV étudiée en détail par les politiciens il y a maintenant plus de 40 ans et ce virus pour lequel on n’a toujours pas trouvé de vaccin tue chaque année entre 500000 et un million de personnes. La tri-thérapie n’éradique pas le virus mais freine seulement sa multiplication et sa propagation et les médicaments utilisés sont depuis longtemps dans le domaine public. Il s’agit d’une maladie virale qui tue toujours mais ne procure plus aucun profit aux grandes entreprises pharmaceutiques multinationales, les vaccins et les « nouveaux médicaments » sont beaucoup plus « juteux » pour les actionnaires de ces grandes entreprises apatrides. Le coronavirus est arrivé presque comme un messie salvateur car rien ne se profilait à l’horizon pour réaliser encore plus de profit pour enrichir encore plus les actionnaires.

Les projections mathématiques délirantes écrites noir sur blanc dans The Lancet (lien en fin de billet) ont répandu la panique parmi les dirigeants de l’Union européenne, pas tous mais presque, dirigeants tous conviés aux raouts de Davos et diverses conférences confidentielles réservées aux décideurs stratégiques.

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Le concept de confinement généralisé obligatoire a été imaginé il y a plus de 30 ans par l’administration Bush pour se prémunir non pas contre une épidémie virale banale mais contre une attaque bio-terroriste. Cette idée de confinement a été imaginée par un certain Donald Rumsfeld alors CEO des laboratoires pharmaceutiques G.D.Searle dont est issu le Laboratoire Gilead. Rumsfeld, figure éminente de l’administration Bush, prévoyait de financiariser la santé dans le cadre de la financiarisation globale de l’économie, ce à quoi on a assisté ces 30 dernières années. Le plan de Rumsfeld consistait à réorganiser la planète en divisant géographiquement les fonctions de chaque pays. Les pays qui refusaient de s’intégrer à l’économie globale n’aurait plus d’autre utilité que de fournir des matières premières et les zones développées comme l’Union européenne, la Russie et la Chine ne se contenteraient que de produire et les USA assureraient dans le cadre de ce plan la sécurité et la police mondiale. L’American Enterprise Institute fut chargé de conforter ce projet et les évènements du 11 septembre 2001 permirent la mise en place du Patriot Act, première étape significative de la réduction des libertés, assorti du concept de « guerre sans fin » géré par les USA dans le monde entier.

Nous en sommes là aujourd’hui. L’épisode du confinement généralisé avec tous les contrôles qui lui sont associés, tous des atteintes aux libertés individuelles, sont un prolongement de la doctrine de Rumsfeld qui par conséquent favorise en premier lieu le gigantesque lobby pharmaceutique dont la mission première est de contrôler la santé des individus mais également les individus eux-mêmes. On comprend dès lors, à la lumière des évènements qui ont secoué la France au sujet de la chloroquine ou de son dérivé l’hydroxy-chloroquine quelle fut l’opposition véhémente de l’administration française à l’encontre du traitement préconisé par les autorités sanitaires chinoises et repris avec le succès que l’on n’ignore plus maintenant par le Professeur Didier Raoult en France. Le Président Donald Trump a fait confiance au traitement préventif préconisé par Didier Raoult en se traitant lui-même et en adjoignant tout son entourage à se traiter préventivement avec ce dérivé de la chloroquine.

Donald Trump a-t-il mesuré l’ampleur de son attaque contre le lobby pharmaceutique qui jouit d’une rente de situation : la santé de chaque être humain sur la planète ? Ce lobby, comme le complexe militaro-industriel, fait partie du « marigot » du District de Columbia qu’il a décidé de combattre. Trump subit des attaques incessantes de la part de la presse inféodée aux grands groupes financiers qui considère que son comportement est désinvolte ! Pour l’avenir des libertés de tous, et pas seulement des Américains, il faut espérer que Donald Trump sera réélu et qu’il pourra mettre en prison tous ces individus nuisibles au monde entier, d’autant plus que la mise au point d’un vaccin contre le coronavirus ne provoquant pas d’ « orage immunitaire » est très loin d’être acquise.

Inspiré d’un article de Thierry Meyssan paru il y a quelques jours sur le site Voltaire.org et lien ci-dessous. Prochains billets à venir sur le même sujet.

https://books.google.es/books?id=dsHADwAAQBAJ&pg=PA546&lpg=PA546&dq=10.1016/S1473-3099(09)70176-8&source=bl&ots=0qA59iY6Ow&sig=ACfU3U1fMacjBi0VNeF3n6rnCZd2VyiGSg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiQiaCY_sDpAhVlyoUKHQVPASsQ6AEwAnoECAsQAQ#v=onepage&q=10.1016%2FS1473-3099(09)70176-8&f=false

Nouvelles « contrariennes » du coronavirus

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Ici à Santa Cruz de Tenerife les rues sont désertes, même les pigeons sont tristes : il n’ont plus rien à se mettre dans le bec puisque tous les restaurants avec terrasses sont fermés depuis 5 semaines ce lundi prochain. J’ai remarqué qu’un grand nombre de ces volatiles que j’exècre a disparu, morts (du coronavirus ou de faim ?) ou ayant choisi d’aller se nourrir dans les montagnes qui entourent la ville. Beaucoup de madrilènes et de parisiens ont fait de même …

Une nouveauté : à l’entrée des supermarchés dans lesquels on ne peut pénétrer sans masques et sans gants, une jolie jeune fille vérifie la température des clients avec un thermomètre infra-rouge. J’ignore ce qui m’arriverait si j’avais une crise de malaria. Des rumeurs font état d’un lever du blocus imposé aux libertés individuelles très prochainement car il n’y a plus de nouveaux cas ni de morts depuis une semaine selon ce que ma vendeuse de fromage français m’a dit. Je croise les doigts !

Le confinement de la totalité de la population est une pratique moyenâgeuse qui était mise en place lors des épidémies de peste. Nous n’en sommes plus là mais il semble que les politiciens ont réagi avec leur cerveau reptilien devant la peur sans se préoccuper un seul instant des conséquences désastreuses de leurs décisions. De plus, clamant qu’il faut atteindre une immunité de groupe pour vaincre l’agression virale, ce n’est certainement pas en confinant toute la population qu’on pourra espérer arriver à un tel résultat. Des informations fusant de toutes parts indiquent que la mortalité provoquée par le coronavirus millésime 2019 (car il y en aura d’autres versions) est considérablement surestimée. Par exemple en Belgique seulement 25 % des personnes pensionnaires de maisons de retraite décédées ces dernières semaines avaient été testées positives au coronavirus. Il est vraisemblable que cette donnée soit exactement la même dans d’autres pays.

Cette information qui n’a naturellement pas fait la une des canaux d’information « main-stream » – c’est dérangeant – devrait intéresser au plus haut point les journalistes d’investigation dignes de ce nom : pourquoi les statistiques sont ainsi manipulées et dans quel but ? Il semble de plus en plus évident que l’amplification de la « terreur coronavirale » répond à un dessein caché au grand public. Comme l’expose clairement Valérie Bugault (lien et illustration) si le réchauffement climatique a été un coup d’épée dans l’eau pour la grande finance apatride qui veut établir un gouvernement mondial forcément totalitaire – cette grande finance anonyme ne doit probablement pas croire au réchauffement du climat – alors le nouveau virus vient à point nommé pour tenter à nouveau de prendre le contrôle de la planète. Je ne suis pas un adepte des complots mais le discours de Valérie Bugault apporte quelques éléments de réponse à la question : à qui profite le crime du confinement ? Suite dans un prochain billet. Lien :

https://strategika.fr/2020/04/01/geopolitique-du-coronavirus-entretien-avec-valerie-bugault/

Panique et absurdité face à la pandémie

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par Thierry Meyssan (Voltaire.net) Chaque grande épidémie a bouleversé le cours de l’histoire, non pas forcément en anéantissant des populations, mais en provoquant des révoltes et des changements de régimes politiques. Sous l’effet de la panique, nous sommes incapables de réfléchir et nous nous comportons collectivement de manière animale. Bien des sociétés n’ont pas survécu aux décisions stupides qu’elles ont prises alors.

Dans l’Histoire, les grandes épidémies qui anéantirent les économies nationales furent presque toutes suivies de nombreux renversement des exécutifs. Celle de Covid-19 ne devrait pas faire exception à cette règle, indépendamment du nombre de décès qu’elle pourra occasionner. C’est pourquoi, un peu partout dans le monde, les dirigeants politiques prennent des décisions qu’ils savent inutiles, juste pour montrer à leurs concitoyens qu’ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir.

La psychologie sociale montre que la peur n’est pas proportionnelle au danger, mais au fait de ne pouvoir ni l’évaluer, ni le maîtriser.

Lorsque survient une maladie inconnue dont on ne sait combien d’hommes elle tuera, la Science tente de la connaître en doutant de tout. Les responsables politiques, eux, doivent prendre des décisions sans en savoir plus que les chercheurs. Certains s’entourent donc de personnalités ayant fait progresser la Science par le passé, les nomment « experts » de ce qu’il ne connaissent pas encore, et les utilisent pour dire tout le bien qu’ils pensent de leur politique. Pour eux, l’objectif n’est pas de sauver des vies, mais d’agir pour garantir leur Pouvoir.

Confinements

Les médias tentent de convaincre leurs concitoyens que leur propre Exécutif a pris les mêmes mesures que les autres et ne sauraient donc être accusé de laxisme. Ils obscurcissent le débat en affirmant mensongèrement que 3 milliards d’humains sont simultanément confinés pour raison médicale. C’est amalgamer des situations très différentes et mentir sur leurs objectifs.

Le terme « confinement » est utilisé aujourd’hui aussi bien pour désigner :
Une quarantaine. C’est-à-dire l’emprisonnement dans un sas, généralement un bateau, par les douanes, le temps qu’elles soient sûres de ne pas autoriser des sources de maladie d’entrer dans le pays. L’invention de cette mesure revient au duc de Milan, en 1374. C’est ce que le Japon a fait en février avec le paquebot Diamond Princess.
Un cordon sanitaire. C’est l’isolement d’un pays voisin malade ou d’un groupe de population malade afin qu’il ne transmette pas la maladie au reste de la population. Les personnes saines risquent alors d’être infectées par les malades. Au XVIIème siècle, l’Italie et l’Espagne firent isoler par l’armée des groupes de population malades, avec ordre de tirer à vue si des individus tentaient de sortir. C’est que la Chine a fait avec la population du Hubei, remplaçant l’ordre de tirer par des amendes, voire de la prison.
L’enfermement des personnes à risque. C’est la désignation d’une catégorie de citoyens comme potentiellement malade et son interdiction de rencontrer le reste de la population afin qu’elle ne puisse pas être infectée, ni infecter les autres. C’est ce que fait par exemple la France en interdisant de pénétrer dans les institutions pour personnes âgées et aux résidents d’en sortir.
L’assignation de toute une population à domicile sans distinction. Cette mesure n’a pas été requise par des médecins infectiologues, mais par des statisticiens épidémiologistes afin de ne pas saturer les hôpitaux avec un afflux massif de malades dans un temps court. Elle n’a pas de précédent historique.

Seules les mesures visant à empêcher une maladie d’infecter un territoire ont parfois obtenu des résultats, comme en 1919 aux îles Samoa états-uniennes qui se protégèrent efficacement de la grippe espagnole qui ravagea les Samoa néo-zélandaises. Cependant, fermer une frontière n’a plus aucun intérêt lorsque la maladie est déjà là.

Par contre, jamais des mesures visant à ralentir une épidémie ne sont parvenues à faire baisser le taux de mortalité. Pire, en étalant la propagation de la maladie dans le temps, elles rendent la population vulnérable à une deuxième, puis une troisième vague de contamination, jusqu’à mise à disposition massive d’un vaccin lequel nécessite au moins 18 mois de préparation. Tandis que les populations qui refusent d’être assignées à résidence acquièrent progressivement une immunité de groupe qui les protège lors de nouvelles vagues de contamination. Contrairement au discours dominant, les formes actuelles de confinement sont donc susceptibles d’augmenter considérablement à terme le nombre de décès. Dans la mesure où certains pays ne pratiquent pas ces mesures, telles la Corée du Sud, l’Allemagne ou la Suède, il sera possible de comparer les résultats lorsque de nouvelles vagues de contamination surgiront. La politique hyper-précautionneuse des dirigeants politiques risque alors de se retourner contre elle.

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Déchéance de la civilisation

Il n’est pas possible de vivre ensemble si nous avons peur les uns des autres. La civilisation ne peut pas être basée sur la défiance. Il n’est donc, par exemple, pas humainement acceptable d’interdire d’accompagner des malades sur leur lit de mort. Nous ne pouvons accepter d’être privés de notre liberté sans raison valable.

Le Convention européenne des Droits de l’homme, du 4 novembre 1950, qui a été signée par tous les États du continent européen du Royaume-Uni à la Russie, autorise « la détention régulière d’une personne susceptible de propager une maladie contagieuse » (article 5e), pas pour gérer les afflux de patients dans les hôpitaux.

Les Traités de l’Union européenne mettent la barre plus haut encore en affirmant que le « droit de circulation des personnes » est constitutif de l’identité de l’UE. De facto, plusieurs États-membres se sont placés hors de cette règle fondamentale, amorçant la désagrégation de l’État supranational.

Certains gouvernements ont choisi de transformer des citoyens en ennemis. Ce faisant, ils privent l’État de légitimité à leur égard puisque celui-ci devient aussi leur ennemi.

En France, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, a déclaré que les gens qui sont aujourd’hui en réanimation étaient ceux qui hier avaient violé les consignes de confinement.

D’ores et déjà dans une autre région du monde, le président des Philippines, Rodrigo Duterte, a ordonné à sa police de « tuer par balles » tout citoyen qui tenterait de s’affranchir des règles de confinement avant de se raviser.

Si chacun a conscience du coût économique exorbitant de la politique actuelle et si chacun découvre son impact psychologique destructeur sur les personnes faibles, peu de gens ont conscience de la facture politique à venir.

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Mesures placebo

Ignorant tout de la nouvelle maladie, les autorités médicales et politiques préconisent des mesures placebo pour garder le moral de leurs concitoyens.

Au XVIIème siècle, les médecins de peste portaient une sorte de combinaison en lin, en cuir ou en toile cirée et un masque à nez long qui permettait de respirer au travers de diverses fumigations de menthe, de camphre etc. Inventé par le médecin du roi de France, il se répandit à travers toute l’Europe. Aujourd’hui certains portent également des combinaison de plastique ou de caoutchouc contre le coronavirus avec des masques chirurgicaux. Le port de ces masques a débuté pour le grand public lors de l’épidémie de grippe espagnole, en 1918 au Japon. On redonna confiance à la population en l’accoutrant comme des chirurgiens occidentaux. Effet garanti, reproduit ici et là. Par la suite, le costume de chirurgien s’imposa progressivement en Asie et se répand dans le reste du monde à l’occasion de l’épidémie de 2020 de Covid-19. Cependant, jamais l’efficacité du costume des médecins de peste pas plus que celle des combinaisons et masques chirurgicaux pour tous n’a pu être démontrée contre une épidémie.

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Peu importe, en recommandant l’usage du costume de chirurgien pour se prémunir de la maladie les autorités médicales chinoises, puis les dirigeants politiques du monde entier, proposent une solution à un problème que nul ne peut résoudre actuellement. L’essentiel est d’agir, pas de prévenir et encore moins de soigner.


Désinformation : histoires de « règle de trois »

Les gros mensonges repris en boucle par les médias deviennent insupportables. Un seul exemple illustre cette tendance à la désinformation de journalistes peu scrupuleux. La province de Hubei en Chine compte à peu près autant d’habitants que la France et il y a donc statistiquement autant de décès qu’en France, soit 600000 morts par an de toutes sortes de causes, naturelles et médicales. La ville de Wuhan concentre avec son agglomération plus de 19 millions d’habitants. En deux mois de confinement autoritaire lors de la grippe du Covid-19 il a donc fallu « gérer » pas seulement les morts provoqués par cette grippe mais également les décès « habituels », c’est-à-dire environ 40000 morts dans la seule agglomération de Wuhan. Devant l’incapacité des familles à venir se recueillir auprès de leurs proches et de gérer elles-mêmes leurs morts, les autorités ont décidé de crémations massives prenant soin de transférer les cendres dans des urnes avec une étiquette précisant l’identité du mort correspondant afin que les familles viennent après le confinement récupérer ces urnes. J’ai mentionné environ car les statistiques démographiques datent de 2015.

Des photos prises opportunément de pleines palettes d’urnes funéraires pour alimenter la désinformation au sujet de la Chine et de sa gestion de la crise grippale du coronavirus ont fait le tour du monde sans que jamais aucun journaliste n’ai manifesté le moindre soupçon de bon sens arithmétique comme je viens de l’exposé ci-dessus, il suffisait de faire une simple règle de 3. Ces photos ont été disséminées par la CIA dans le monde occidental et les médias les ont unanimement reprises en boucle.

Quand on constate qu’un ministre de l’économie ne sait même pas combien il y a de m2 dans un hectare il ne faut donc pas s’étonner que des journalistes ne soient pas capables de faire une règle de 3, c’est largement au dessus de leurs capacités intellectuelles. Et quand le président Macron prolonge le confinement en France jusqu’au 11 mai de cette année il ne faut pas s’étonner non plus qu’il ignore la règle de 3, lui qui est censé être un économiste de haut vol mis au pouvoir par des électeurs qui ignorent aussi la règle de trois. Il n’a pas compris qu’arithmétiquement parlant les deux mois de confinement représentent 16,666 points de PIB perdus, perte du PIB qui atteindra probablement le quart voire le tiers du PIB global de la France sur l’année 2020. Bon confinement à tous !