La plus importante avancée géopolitique : le rapprochement Téhéran-Ryad

Je suis consterné par la pauvreté des informations que diffuse la rare émission d’une chaine de télévision française que j’appréciais encore en post-diffusion. Il s’agissait de l’émission animée par Christine Kelly « Face à l’Info » de Cnews. Aujourd’hui cette émission débat de faits divers et des problèmes sociétaux de la France, affligeant. Fort heureusement, afin de tenter de m’informer de ce qui se passe en France et dans le monde il ne me reste plus que le journal télévisé de TVL et l’émission sur cette même chaine intitulée « Le Samedi Politique » animée par l’excellente Élise Blaise, et c’est tout. Outre les sites d’information scientifique je navigue sur CGTN, AL24News, Rumble ou d’autres sites comme EurasiaReview, Réseau International, GlobalResearch et d’autres sites d’information dignes de ce nom, le reste étant trop entaché de propagande occidentale. On s’informe comme on peut.

J’ai donc trouvé cette émission très intéressante sur AL24News qui a motivé mon envie d’écrire ce papier (lien en fin de billet) et qui éclaire objectivement l’opinion des Français en particulier, trop occupés par des problèmes politiciens domestiques d’une médiocrité consternante. C’est la nouvelle de géopolitique la plus importante des deux ou trois dernières décennies et elle s’explique assez aisément. Le rapprochement politique et commercial entre l’Iran et l’Arabie saoudite sous l’égide de la Chine n’est pas un effet du hasard. À première vue on peut qualifier cette démarche comme étant anti-américaine, ce n’est pas faux puisque les Etats-Unis ont déclaré que leur ennemi numéro un était la Chine. Mais ce n’est qu’en partie vrai et je vais tenter de l’expliquer. L’Iran nourrit une haine anti-américaine depuis des dizaines d’années à la suite du renversement de Mossadegh en 1953, démocratiquement élu mais accusé de sympathies pour l’Union soviétique. Un coup d’état organisé par le MI6 et la CIA le destitua pour installer un dictateur sanguinaire encensé par les Occidentaux, le Shah, qui ne parlait même par le perse ! Les Anglais en voulaient à Mossadegh qui envisageait de nationaliser la compagnie pétrolière britannique implantée en Iran et les Américains, empêtrés dans la guerre anti-communiste de Corée, étaient motivés par leur croisade anti-bolchévique dans cette région stratégique du Moyen-Orient.

Du côté de l’Arabie saoudite les accords dits « du Quincy » en février 1945 entre Roosevelt et le Roi Ibn Saud officialisaient ce qui allait par la suite être le « pétro-dollar ». Il fallut de nombreuses années aux Saoudiens pour comprendre qu’ils avaient été dupés par les Américains avec cet arrangement léonin que l’on peut résumer ainsi : « Vous me vendez votre pétrole à un prix préférentiel et garanti, je vous vends des armes en retour pour votre protection et « entre parenthèses » je contrôle votre politique étrangère et nos dollars reviennent ainsi chez nous ». Quelque chose comme un accord rappelant étrangement les fameux traités inégaux imposés à la Chine au dix-neuvième siècle par l’Europe. L’arrivée de MBS au pouvoir a changé la donne. L’un des évènements majeurs qui a secoué en le dramatisant l’Occident est le découpage en rondelle du journaliste Khashoggi considéré par Ryad à juste titre comme un agent américain. Ce règlement de compte a été suivi par la décision des l’Arabie Saoudite de se faire payer en renminbi convertibles par la Chine pour toute livraison de pétrole. Si cette dernière décision signifie un rapprochement entre l’Arabie et la Chine elle revêt un autre sens, une lassitude des Saoudiens de leur vassalisation par les Etats-Unis. Par exemple les Saoudiens se moquaient du Yémen mais ils ont été contraints par les USA de se servir de leur armement strictement défensif pour détruire les positions des rebelles Houtis financés par l’Iran dans le Sud Yémen. Et c’est ce financement iranien qui déplaisait aux Américains, un autre conflit organisé par « proxy », une habitude chez les yankees.

Devant la soif d’investissements et de modernisation de leur pays les Saoudiens ont naturellement fait appel aux investisseurs chinois qui ne se sont pas fait prier car cette région du Moyen-Orient est essentielle pour les approvisionnements en énergie de la Chine et c’est aussi un point d’arrivée du projet chinois strictement commercial « Belt&Road ». Pour les Chinois il restait un point à régler : la stabilité politique dans la région. En effet, pour Pékin faire des affaires est synonyme de calme politique et social : on ne fait pas de commerce les armes à la main, un petit détail que les Américains n’ont jamais compris ! Les Occidentaux ayant catalysé le rapprochement de la Russie et de la Chine, un fait entendu, la Chine a alors tissé des échanges commerciaux avec la Turquie, toujours pour commercer (la Chine est devenue le premier partenaire commercial de la Turquie depuis quelques années) mais afin d’établir cette stabilité politique et sociale il fallait également pour Pékin s’intéresser à la Syrie, un problème plutôt compliqué pour arriver à une règlement définitif de ce conflit qui a ruiné le pays. Il y a en effet une multitude d’acteurs dans cette guerre civile d’un nouveau genre largement initiée encore une fois par les Etats-Unis qui a déjà occasionné plus de 500000 morts civils et militaires depuis 2011. La Syrie est gouvernée par la minorité alaouite proche des chiites, les Américains, les Anglais, les Français et les Iraquiens ainsi que la Turquie sont impliqués dans le conflit. La Russie est intervenue dans le cadre d’un accord d’assistance mutuelle préexistant. Et la Chine voudrait que ce pays soit stabilisé pour développer ses ambitions commerciales. Puisque trois des intervenants, Russie, Iran et Turquie, ont été approchés par la Chine pour un règlement du conflit il fallait également préparer un rapprochement de l’Arabie saoudite avec l’Iran. C’est un peu l’analyse qu’il est possible sinon raisonnable de faire aujourd’hui.

La concrétisation du rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran doit se faire à marche forcée car ces deux pays n’y trouveront que des avantages. Oublions les « petits Etats » de la région comme le Qatar, les Émirats arabes unis, Oman et quelques autres miettes sans oublier l’Etat zombie qu’est la Jordanie entièrement contrôlée par les USA qui n’a d’autre choix que d’assister au massacre de son peuple de cis-Jordanie par les colons illégaux israéliens. Cet événement doit faire rire les Chinois accusés par l’Occident de persécuter les minorités musulmanes du nord-est de l’Empire du Milieu. Il est probable que les accords bâclés dits « d’Abraham » seront dénoncés un jour ou l’autre car l’ensemble des pays musulmans sont tout simplement excédés par l’attitude raciste, belliqueuse et anti-musulmane d’Israël depuis l’arrivée des extrémistes ultra-religieux au pouvoir. Cette nouvelle donne géopolitique est justifiée également par le manque de confiance d’un grand nombre de pays envers les USA qui peuvent séquestrer à tout moment les avoirs de n’importe quel pays (notamment l’Arabie saoudite !) et de n’importe quelle personne physique libellés en dollars et pas nécessairement déposés dans une banque américaine. Cette nouvelle attitude de méfiance est une conséquence mondiale des sanctions unilatérales infligées à la Russie depuis le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie et renforcées depuis le début des événement d’Ukraine et l’Arabie saoudite se sent menacée à juste titre puisqu’elle facture son pétrole à la Chine en renminbi convertibles et a refusé lors de la récente visite de Biden à Ryad d’augmenter sa production de pétrole pour mettre la Russie en difficulté, deux situations qui énervent les USA. Enfin, il faut également considérer le fait que la Russie va sortir vainqueur du conflit ukrainien, cela ne fait aucun doute (à mon humble avis que je partage par exemple avec Jacques Baud ou Pierre Conesa) et alors la Chine en sortira renforcée devant les velléités guerrières des USA à son égard, et pour terminer je dirai que la conjoncture internationale actuelle va aboutir à une remise à plat de l’ordre mondial. J’arrête là cette analyse et je laisse à mes lecteurs le plaisir de se livrer à leur propre analyse. Pour approfondir les propos de ce billet voici le lien : https://www.youtube.com/watch?v=ixH6ldTzlr4&ab_channel=AL24news-%D9%82%D9%86%D8%A7%D8%A9%D8%A7%D9%84%D8%AC%D8%B2%D8%A7%D8%A6%D8%B1%D8%A7%D9%84%D8%AF%D9%88%D9%84%D9%8A%D8%A9

La crise financière mondiale : pour tout de suite ou pour un peu plus tard ?

L’information n’a pas l’air d’affoler les médias de grand chemin. Et pourtant il s’agit d’une véritable bombe dévastatrice aux conséquences d’une gravité absolue. Les services américains sont convaincus que la Chine aide militairement la Russie. Les médias occidentaux analysent ce état de fait en termes de conséquences sur l’Europe et son avenir, sur l’OTAN et la remise en cause de son existence dans le cas où la Russie serait vainqueur au terme du conflit ukrainien. Il est vrai que les conséquences pour l’Europe seront une totale remise en question de l’ordre occidentale avec la fin de l’hégémonie américaine et sa domination sur l’Europe. C’est un fait notamment exposé par l’analyste Caroline Galacteros que j’ai tendance à croire.

Mais il y a une autre actualité qui, étrangement, n’a pas été mentionnée par ces « merdias » occidentaux : la Maison-blanche caresse sérieusement l’idée de sanctions économiques à l’encontre de la Chine parce qu’elle aiderait la Russie au niveau militaire. On peut se demander s’il existe encore un cerveau fonctionnel chez les politiciens américains. Ils se sont pourtant rendus à l ‘évidence que les sanctions en tous genres infligées à la Russie n’ont en rien pénalisé l’économie russe. Bien au contraire, la Russie a quitté le système SWIFT, quitté l’emprise de Visa et MasterCard avec pour conséquence, qui auraient pu être facilement anticipée, un rapprochement irréversible entre elle et la Chine créant un pôle d’attraction pour de nombreux autres pays dont l’Iran, l’Inde, le Brésil, l’Algérie, l’Argentine ou encore l’Indonésie y compris les Philippines qui pourtant alimentent un différend avec la Chine au sujet des îles Spartley. Les pays d’Afrique francophone ne veulent plus entendre parler de la France et choisissent le groupe Wagner pour leur sécurité, l’Arabie saoudite se fait payer son pétrole en renminbi convertibles en or, et pourtant les USA ne réagissent pas ! Il faut également ajouter à ce sombre tableau la peur de nombreux pays de voir s’abattre sur eux les lois d’extraterritorialité américaines ou le simple séquestre de leurs avoirs financiers libellés en dollars parce que leur attitude politique est hostile à la politique des USA.

À ce propos le cas de la Suisse est caricatural. En premier lieu la Suisse a été contrainte de céder sur le secret bancaire qui constituait le pivot de la prospérité du pays sous la pression de Bruxelles mais également des USA. À nouveau contrainte de menaces de la part de Washington la Suisse a foulé aux pieds sa légendaire neutralité en bloquant les gigantesques dépôts dans les banques suisses tant des oligarques russes que de l’Etat russe lui-même par solidarité avec l’Union européenne. Et je ne parle même pas ici de l’or russe brut en cours de raffinage dans les fonderies suisses qui est également bloqué, peut-être des dizaines de tonnes. Les citoyens helvètes s’en émeuvent et sont en train d’organiser une votation pour dénoncer l’abus de pouvoir du conseil fédéral de Berne. Les difficultés du Crédit Suisse sont-elles liées à cette histoire, on peut se poser la question. Cette banque, la deuxième par son importance dans monde bancaire suisse, est pratiquement en état de faillite et si elle « saute » les répercussions dépasseront les frontières de la Confédération helvétique, c’est dire à quelle point la situation est critique.

Qui paie les conséquences de ces sanctions à l’encontre de la Russie ? Les pays européens pour la plus grande satisfaction des USA qui leur vendent du gaz de schiste à des prix astronomiques ! Bref dans les heures ou les jours prochains si le vieux Joe entérine la mise en place de sanctions économiques à l’encontre de la Chine dont l’Inflation Reduction Act (IRA,16 août 2022) est un signe avant-coureur alors le monde entier (sauf la Russie) subira une gigantesque crise économique et financière, la crise de 1929 paraissant une promenade de santé et celle de 2008 un tout petit soubresaut insignifiant. Les conséquences d’une telle décision sont difficiles à imaginer pour un béotien comme votre serviteur. Ce que l’on peut déjà envisager est d’abord une chute vertigineuse des marchés boursiers, peut-être 50 % de chute des valeurs voire plus en quelques jours, un aggravation de la crise obligataire dont peu d’analystes parlent, un effondrement soudain de tous les « hedgefunds » et une dépréciation incontrôlable du dollar provoquée par la soudaine abondance de capitaux errants libellés en dollars devenus inutiles. D’autres conséquences de ces sanctions économiques contre la Chine seront par exemple en renchérissement du prix de l’or que les banques américaines ne pourront plus manipuler comme elles le font tous les jours.

L’IRA (Inflation Reduction Act) est considéré par la Chine comme une mesure protectionniste ostentatoire et contraire aux règles de l’OMC qui pénalise les exportations chinoises vers les USA. La finalité d’une telle décision, non dite, était en quelque sorte de punir la Chine sous couvert d’une inflation domestique devenue difficile à maîtriser. L’IRA pénalise aussi l’Europe mais l’Union européenne est gouvernée par deux femelles au cerveau étriqué, vous voyez de qui je veux parler, qui n’ont rien compris aux attitudes de cow-boy des politiciens américains, aucune réaction non plus du Parlement européen. Les fonds de pension européens, je pense à l’Allemagne, aux pays scandinaves ou encore aux Pays-Bas vont se retrouver dans une situation intenable. Imaginez un instant que l’ensemble des retraités allemands n’aient plus de retraite du jour au lendemain et que les distributeurs automatiques de billets de banque soient vides : plus de liquidités puisque toutes les monnaies fiduciaires n’auront plus aucune valeur, plus d’ATMs. Une telle décision américaine aura donc des conséquences planétaires sur le plan social que personnellement je n’arrive pas à imaginer.

Chers lecteurs, vous devez vous demander pourquoi une telle décision de sanctions à l’encontre de la Chine émanant de Washington va catalyser une crise financière mondiale. La réponse est simple : la globalisation de l’économie à l’échelle mondiale tant désirée par les Américains pour conforter l’hégémonie du dollar a accouché d’un système financier entièrement imbriqué dans un entrelacement bancaire et monétaire complexe dont l’équilibre est fragile. Le moindre petit grain de sable bloque alors tout ce système. Les sanctions économiques à l’encontre de la Russie n’ont pas perturbé ce système car le PIB de ce pays rapporté au pouvoir d’achat des ménages est d’environ une fois et demi celui de l’Allemagne. Par contre celui de la Chine, calculé sur les mêmes critères est supérieur aujourd’hui à celui des USA. Dans ces conditions le système financier mondial va complètement se bloquer. Comme les transactions financières s’effectuent maintenant à la nanoseconde près, le bloquage sera total en quelques heures et plus aucune liquidité ne circulera. Personne ne pourra « réparer » le système financier et ce sera l’effondrement total.

Le plus paradoxal dans cette histoire réside dans le fait que la Chine va enfin s’occuper du bien-être de sa population de plus d’un milliard et demi de personnes dont beaucoup sont encore pauvres dans les provinces du nord et de l’ouest du pays et avec la Russie comme partenaire commercial sur les plans énergétique et matières premières minérales la Chine ne souffrira en rien de ces sanctions, quelle qu’en puisse être l’ampleur, ni la Russie d’ailleurs. Certains analystes estiment les réserves d’or de la Chine à trois fois celles des Etats-Unis et celles de la Russie déjà supérieures à ces mêmes réserves d’or américaines. Il faut dire que la Russie est le premier producteur d’or au monde suivie de près par la Chine … Enfin je suis incapable d’imaginer ce qui adviendra du Japon, second plus important détenteur de T-bonds après la Chine. La Chine s’est débarrassé élégamment de 40 % de ses T-bonds ces dernières années en finançant des travaux dans de nombreux pays notamment d’Afrique. Aux entreprises locales de gérer leurs T-bonds ! Qu’en fait ou en fera le Japon, je n’ai aucune idée. Mais la crise obligataire rendra ces T-bonds sans valeur faciale sur le second marché qui lui aussi sera gravement perturbé par cette décision encore hypothétique des Etats-Unis.

Pour mettre une dernière touche à ce sombre tableau les problèmes domestiques américains font froid dans le dos. Criminalité, drogue, zones de non-droit dans une multitude de grandes villes, police extrêmement violente, conditions sanitaires dégradées, endettement inimaginable des ménages, chute vertigineuse du pouvoir d’achat des classes moyennes, effondrement du secteur « brick & mortar » et du marché automobiles, des dizaines de millions de sans-abri dépendant de la charité publique, des millions de personnes qui ne peuvent plus se soigner en raison du coût exorbitant des frais médicaux, l’« obama-care » étant un mensonge éhonté, une obésité pathologique qui concerne près de 70 % de la population, des universités qui n’enseignent plus rien et sont rongées par le gauchisme woke, des dérives sexuelles impossibles à décrire sans avoir la nausée, sans oublier de mentionner que tous les Américains sont armés et violents, bref un pays au bord du collapsus social. Emmanuel Todd a bien étudié ces phénomènes qui expliquent la chute de l’espérance de vie aux Etats-Unis, ce qui lui a fourni le prétexte d’écrire « Après l’Empire » en 2004, une chute de l’empire hégémonique américain. Dix-hneuf ans plus tard ce que craignait Todd est presque accompli. Eh bien non les politiciens de Washington feignent d’ignorer cette déliquescence sociale de leur pays et envisagent d’aggraver la situation de plus de 70 % de la population en imaginant de sanctionner la Chine avec des conséquences inimaginables sur le quotidien de tous les Américains eux-mêmes … alors là ce sera la chute finale de l’hégémonie américaine entrainant l’Europe dans sa chute.

Le gros pavé dans le panier des crabes coronaviraux …

Xavier Azalbert (France-Soir) vient de frapper un grand coup en invitant à une longue conversation le Docteur Joseph Tritto, Président de la World Alliance for Biomedicine & Technology ( http://www.thewabt.com/WWO_organization.aspx ). Cet honorable médecin, dont j’ignorais l’existence avant cette entrevue magistrale, a méticuleusement décortiqué la genèse du SARS-CoV-2. Il a clarifié le rôle de Moderna dont le CEO est un transfuge de la société Biomérieux dans ce projet et la lourde responsabilité d’Antony Fauci qui, pour laver les Etats-Unis de tout soupçon, a financé les recherches dans le laboratoire P4 de Wuhan spécialisé dans l’étude des coronavirus de chauve-souris. Cette manœuvre avait en réalité pour but de masquer les longs travaux au sein des laboratoires de l’armée américaine sur les virus du SARS-1 et du MERS dès le début des années 2000. L’intervention de l’OMS, par conséquent en sous-main de Bill Gates, dans cette grossière manœuvre devait laver la conscience des militaires américains et rejeter l’erreur sur le laboratoire P4 de Wuhan. Antony Fauci est donc pour Joseph Tritto au cœur de cette sombre histoire.

Tritto insiste sur le fait que l’insert de 19 nucléotides breveté par Moderna pour induire un gain de fonction datait bien de 2016. Les Chinois ont également créé un virus génétiquement modifié en introduisant un insert différent d’origine bactérienne qui est indétectable par les généticiens. Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises sur ce blog Moderna n’a pas pris la précaution de vérifier que les codons de l’arginine insérés dans l’ARN du virus n’étaient jamais rencontrés chez les coronavirus, ce qui signait la supercherie. Le Docteur Alexandra Henrion-Caude l’avait très vite signalé d’ailleurs.

Bref cet entretien révèle le montage invraisemblable qui a conduit au désastre de la pandémie. Mais il y a bien pire et le Docteur Tritto en dit un mot dans son entrevue en anglais, pour stabiliser l’ARN messager utilisé pour la thérapie génique appelée abusivement vaccin. L’armée américaine, dans sa grande mansuétude, a également financé dès 2016 la mise au point d’une technique de protection faisant appel à la technique de l’ARN messager supposé obliger l’organisme à produire l’antigène de surface du coronavirus, la sous-unité 1 de la protéine de la spicule d’attachement du virus à la membrane cellulaire. La préoccupation de l’armée américaine était de protéger ses personnels contre une nouvelle arme bactériologique, en l’occurence un virus artificiellement modifié qui puisse servir d’arme de destruction massive. On connait la suite car cette protéine s’est révélée toxique en induisant une multitude d’effets secondaires dont on ignore encore les effets à long terme sur cinq, dix ans voire plus. 

Dans son exposé en anglais Tritto mentionne également la toxicité des nano-particules de lipides synthétiques protégeant l’ARN messager injecté à des milliards de personnes. Si les investigations sur les ovaires n’ont pas encore été clairement détaillées en revanche un effet sur les testicules et la prostate a été bien documenté. Ces nano-particules provoquent des troubles graves de la spermatogenèse et ont également tendance à s’accumuler dans la prostate et encore une fois personne ne peut prévoir quelles seront les conséquences de ce phénomène à cinq ou dix ans. Selon Tritto il s’agit bien d’un gigantesque complot organisé dès 2016 par l’armée américaine …

Joseph Tritto a exposé l’histoire de l’hydroxychloroquine. Au cours des années 2000 les biologistes chinois avaient décrit l’effet inhibiteur de l’hydroxychloroquine sur l’accrochage du virus sur la membrane des cellules épithéliales et ces résultats avaient été publiés dans une revue scientifique mais écrits en chinois avec seulement un court résumé en anglais comme par exemple en France les Comptes Rendus de l’Académie Française publient des articles en français avec un petit résumé en anglais. L’impact de cet article fut presque nul mais des curieux comme le Professeur Raoult en France s’intéressèrent à ces travaux. À l’IHU de Marseille le mode d’action de l’HCQ fut précisé. Cette molécule inhibe bien la fixation du virus sur les cellules épithéliales mais provoque également un alcalinisation du milieu intracellulaire et par conséquent une inhibition de la réplication du virus. Comme l’a précisé Joseph Tritto la confirmation de l’effet bénéfique de l’HCQ a été confirmé dans tous les pays d’Afrique dont l’usage est prophylactique pour la prévention de la malaria.

Joseph Tritto est revenu sur la technique à ARN messager. Cette technique a été mise au point par le Docteur Robert Malone. Ce dernier a toujours insisté sur le fait que cette approche devait être considérée comme expérimentale et en dernier recours pour tenter de soigner des formes de cancers réfractaires à tous les traitement chimiques connus. L’interdiction de l’HCQ puis de l’ivermectine fait naturellement partie du complot ourdi par l’armée américaine. Aveuglés par les perspectives prometteuses de la technique à ARN messager dans le fait qu’il serait possible sur le papier de mettre au point rapidement une sorte de thérapie de protection contre tout agent pathogène nouvellement manipulé en laboratoire afin de protéger les personnels militaires, les laboratoires pharmaceutiques étaient prêts à inonder très rapidement le monde entier avec des pseudo-vaccins pour le plus grand bénéfice de ces mêmes laboratoires pharmaceutiques. C’est la raison pour laquelle l’interdiction de l’HCQ fut imposée à tous les pays qui suivent les directives des organismes tels que le CDC et le NIH aux USA, directives reprises par l’OMS.

Enfin l’« affaire » des tests de diagnostic utilisant la technique dite PCR, car il s’agit bien d’une gigantesque affaire au sens financier du terme, a également été abordée par Tritto. Ce sont des milliards de dollars qui ont été engloutis dans ces tests. J’ai utilisé cette technique au cours de mes travaux de recherche et je la connais bien. Comme je l’ai déjà mentionné sur ce blog la technique PCR n’est opérationnelle qu’en présence d’ADN double brin. Quand il s’agit d’amplifier la présence d’ARN il faut d’abord convertir cet ARN en ADN avec un enzyme appelé transcriptase réverse (RT en anglais, ne pas confondre avec Russia Today). Les cycles d’amplification permettent d’isoler un gène pour en étudier ensuite la séquence de nucléotides. Il s’agit d’une technique initialement utilisée en recherche dans le domaine de la biologie moléculaire. Je me souviens n’avoir utilisé que 16 cycles d’amplification pour isoler le gène codant pour une protéine présentant une activité enzymatique. Au delà de 16-20 cycles d’amplification à l’aide d’une amorce synthétique, un petit morceau d’ADN, dérivée dans ce type d’investigation de la séquence d’un fragment de la protéine en question après séquençage des amino-acides de celle-ci, on commence à voir apparaître n’importe quoi. C’est la raison pour laquelle le test dit PCR ne peut pas être utilisé comme outil de diagnostic en raison de l’apparition inévitable de faux positifs. Des firmes spécialisées dans la production de réactifs pour les laboratoires de recherche, en particulier allemands et américains, ont sauté sur l’occasion pour réaliser d’immenses profits en proposant ce test pour le dépistage des cas « positifs » PCR-coronavirus autorisant les gouvernements occidentaux à mettre en place des mesures coercitives mais surtout à favoriser la bonne santé financière de ces fabricants de réactifs de laboratoire. On connait la suite : les nombres de cas augmentent donc il faut procéder à des rappels de « vaccins » et la mécanique de la machination s’auto-entretient, indépendamment du fait que cette « vacination » fait apparaître des anticorps facilitants qui fragilisent les sujets sains à une nouvelle infection. Les tests PCR font partie de ce complot coronaviral !

Il faut écouter avec une grande attention les propos de Giuseppe Tritto. Selon mes informations son ouvrage dans lequel il détaille ses travaux d’enquête tous factuellement vérifiés est malheureusement en italien car la somme d’informations qu’il a divulgué au cours de ses deux exposés est tout simplement extraordinaire … Liens :

https://www.youtube.com/watch?v=xRuvqiMrNJg (en anglais)

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/les-armes-biologiques-sont-developpees-malgre-les-traites

On parle de reprise économique : de qui se moque-t-on ?

L’un des indicateurs économiques le plus en amont est le BDI, « Baltic Dry Index », mesure internationale du prix du fret maritime. Quand ce prix augmente il y a une recrudescence du transport maritime puisque la demande s’amplifie, c’est la loi du marché. La crise de 2008, dite des « subprimes » a été précédée d’une forte augmentation du BDI et lorsque cette crise a éclaté l’indice a chuté verticalement en raison de l’absence de liquidités sur les marchés, les banques ne voulant plus se prêter entre elles car la méfiance avait envahi tout le système. Le BDI a alors stagné durant toute la crise de l’euro depuis 2010, les banques centrale créant de la monnaie de manière totalement déraisonnée pour tenter de faire repartir l’économie. Cette attitude des banques centrales aura ensuite pour conséquence une forte inflation dont toute l’Europe souffre aujourd’hui. Il ne faut pas croire que la cause en est les évènements d’Ukraine, le mal avait été créé par les banques centrales. L’augmentation du prix de l’énergie n’est pas non plus lié à ces évènements mais au tarissement des investissements dans le secteur pétrolier et gazier en raison de la mise en place des critères ESG. L’investissement dans ce secteur détermine en effet l’évolution des prix sur le long terme et il faut raisonner non pas en mois ou années mais en dizaines d’années.

La reprise économique de la Chine tant attendue depuis la fin de l’épidémie de coronavirus n’a pas l’air de se profiler à l’horizon si on examine toujours le BDI et discuter du pic pétrolier qui expliquerait pourquoi le prix des hydrocarbures qui augmente est la préoccupation des activistes de gauche comme Jancovici. Le fameux « peak oil » arrivera certainement un jour mais nul ne sait quand et il faudrait disposer d’une fameuse boule de cristal pour se livrer à une quelconque prédiction. Bref, l’économie mondiale, surtout occidentale est à l’agonie pour toutes les raisons effleurées c-dessus. À quoi servent aujourd’hui les milliers de bateaux au mouillage devant les grands ports de la côte ouest des USA ou en Mer du Nord ? À alimenter la spéculation car la plupart d’entre eux, vraquiers ou tankers, sont pleins en attendant des jours meilleurs. La situation n’est pas non plus florissante en Chine car l’ « usine du monde » traverse une grave crise immobilière que le gouvernement central n’arrive pas à résoudre et le mécontentement des épargnants chinois devient dans certaines régions du pays incontrôlable.

Donc, la reprise économique n’est pas d’actualité et les heures sombres sont devant nous, tant en Europe qu’en Amérique du Nord. L’aspect le plus dangereux de cette situation est la montée du bellicisme occidental. Si le monde politique aussi bien occidental qu’oriental ne décide pas de mettre un terme par la diplomatie aux évènements d’Ukraine alors cette crise économique actuelle sera franchement dévastatrice. Il n’y a aucune raison d’être optimiste et le BDI est bien là pour nous le rappeler. Source : tradingeconomics.com lundi 20 février 2023. 

Bonus. Souvenirs de Jerome Bosch

Bonus. Souvenirs de Jerome Bosch

Lorsque j’habitais à Tenerife j’ai été contraint de faire une longue escale à Madrid entre deux avions pour faire renouveler mon passeport. Comme j’avais beaucoup de temps à encore perdre j’avais pris un taxi pour aller perdre ce temps intelligemment au Musée du Prado. Après Goya et Velasquez je me suis longuement attardé devant le triptyque de Jerome Bosch « Le Jardin d’Eden ». Il s’agit du nom donné au volet central, ceux de gauche et de droite étant la création de l’homme et l’enfer respectivement. Ce triptyque mondialement connu est une peinture de la vie de l’humanité telle que se l’imaginait l’artiste, une immense réjouissance érotique en groupe. Tous les acteurs sont nus et se livrent ostensiblement aux plaisirs de la chair sans retenue aucune. Il existe sur internet des images en haute définition de cette œuvre magistrale et découvrir les moindres détails de cette peinture est fascinant. C’est pour cette raison que je suis resté aussi longtemps à admirer le triptyque au Prado. Quelques détails, source : site du Musée du Prado.

Europe : les derniers râles avant la mort économique définitive ?

En prenant pour exemple l’hégémonie impérialiste américaine, l’Union européenne, encore plus à l’avant-garde dans la mise en place des critères ESG que son suzerain, les USA qui ne respectent pas en particulier ces critères compte tenu de l’étendue de leur territoire, et voulant passer pour le meilleur élève du monde dans la lutte contre le changement du climat et la préservation de l’environnement l’Europe a décidé de se faire littéralement seppuku. La mise en place aux frontières de l’UE de ces critères va donc précipiter la chute globale de l’économie européenne déjà fragilisée par la déconnection de l’Europe à l’énergie bon marché en provenance de Russie selon les souhaits et les agissements non dissimulés de Washington.

Quelques 50000 entreprises étrangères à l’Union européenne devront satisfaire à ces critères ESG européens contraignants. Ces compagnies devront fournir les éléments officiels d’un audit prouvant qu’elles respectent ces critères. Dans le cas contraire elles subiront d’importants droits de douane pour pénétrer le marché européen. Il est évident que ces mesures sont principalement dirigées contre la Chine. En effet, l’objectif des Etats-Unis non dissimulé également est d’affaiblir l’économie chinoise mais ce sera peine perdue comme pour les sanctions prises contre la Russie dont l’économie s’est rapidement adaptée contrairement à celle de l’Europe.

La directive européenne « Corporate Sustainability due Intelligence » toujours en cours de débat au Parlement européen pour son extension aux compagnies non européennes sera appliquée dès l’année 2025 (lien ci-dessous). Le projet de directive englobera également les fournisseurs des sociétés devant satisfaire les critères ESG européens. Ce ne seront donc pas 50000 compagnies industrielles, commerciales et de services qui seront concernées mais plusieurs centaines de milliers. Diverses taxes seront mises en place à l’importation vers l’Europe sur présentations des documents requis dans les cas où le non respect de l’environnement et l’empreinte sur ce dernier, les rejets de CO2, les conditions de travail et le profil social des entreprises si par exemple elles emploient des personnels mineurs ou utilisent le travail forcé. Ce dernier critère sera une porte ouverte pour fermer définitivement le marché européen à toutes sortes d’entreprises de taille variée.

Devant cette épée de Damoclès qui menace la Chine, celle-ci a déjà pris les devants avec la Belt & Road Initiative pour inonder tous les pays de l’ouest du continent asiatique hors Europe avec l’active collaboration de pays comme la Russie, le Kazakhstan, l’Iran, la Turquie et le Pakistan, le pharaonique projet de modernisation du Trans-sibérien et la main-mise sur divers ports européens dont Athènes-Le Pirée et plus récemment ceux d’Anvers et de Hambourg. La cavalerie financière que pratique la Banque Centrale Européenne ne permet plus de réaliser les investissements dans les infrastructures portuaires et la Chine devient de facto le principal acteur financier dans ce secteur européen en se débarrassant au passage de ses T-bonds américains. Les ports de Nantes-Montoire et Carthagène pourraient bien subir le même sort. La mise en place stricte des critères ESG à l’entrée du marché européen est donc une pure illusion puisque aujourd’hui même moins de un container sur 1000 est inspecté ! Les députés européens et les fonctionnaires de la Commission européenne planent donc sur leurs nuages idéologiques.

Cependant ces décisions revêtant un caractère protectionniste ne va qu’aggraver la situation économique de l’Union européenne avec une situation sociale qui ne fait que se détériorer, l’exemple de la Grande-Bretagne est significatif, et une appauvrissement des classes moyennes en raison d’une inflation qui ne cesse de croître. Encore une fois l’Union européenne punit sa population sans pour autant avoir le pouvoir d’infliger de lourdes contraintes à ses partenaires commerciaux hors d’Europe, contraintes qui n’auront aucun effet sur ces derniers. Tout va bien à Moscou et à Shangaï, merci.

https://commission.europa.eu/business-economy-euro/doing-business-eu/corporate-sustainability-due-diligence_en

Source partielle South China Morning Post :https://www.scmp.com/business/article/3210126/climate-and-sustainability-how-impending-eu-laws-esg-disclosures-will-be-matter-survival-asian?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_content=article&utm_source=Twitter#Echobox=1676351771

Retour sur le conflit ukrainien et réflexions personnelles de géopolitique

Comme se plaisait à le dire Pierre Desproges « je ne partage mes idées qu’avec moi-même » et cet adage s’applique pleinement aux propos du présent billet. Il y a une année à la demande des républiques sécessionnistes de Donetsk et de Lugansk qui selon la Charte des Nations-Unies auraient normalement dues être reconnues comme telles par la communauté internationale conformément au principe d’autodétermination des peuples la Russie est intervenue massivement dans le Donbass. Depuis 2014 les autorités de Kiev, profitant de l’inaction convenue de Paris et Berlin de non respect des accords de Minsk, ont mis en place une sorte d’immense ligne de défense de plus de 1000 km de long parfois infranchissable le long des oblasts russophones du Donbass et l’armé ukrainienne s’apprêtait à attaquer et détruire jusqu’au dernier les habitants de ces régions. Les services de renseignement russe comme américain le savaient et c’est cette situation qui décida la Russie à intervenir pour protéger ses frères coreligionnaires et russophones de ces oblasts. Voila les fait et personne ne peut les nier.

Au sud du Donbass la Crimée qui décida démocratiquement de son rattachement à la Fédération de Russie était menacée de coupures d’eau potable et d’actes terroristes dans le but de déstabiliser cette région. Cette situation obligea la Russie à construire un pont reliant cette péninsule au reste de la Fédération en un temps record. Pendant le même temps les massacres et les destructions dans la région côtière au nord de la Mer d’Azov laissaient planer un menace permanente contre la péninsule de Crimée. Tous ces faits ne peuvent non plus être niés et leur conjonction détermina la Russie à intervenir pour remettre de l’ordre, en quelque sorte, et protéger toutes ces population russophones. Jamais les Nations-Unies n’ont reconnu la décision unilatérale de la Crimée d’être rattachée à la Fédération de Russie conformément à la Charte fondatrice de cet organisme. Toujours des faits indéniables.

Cette intervention que l’on peut qualifier d’humanitaire de la Russie, selon les critères avancés par Bernard Kouchner a contrecarré les objectifs des Etats-Unis et de l’ensemble des pays membres de l’OTAN, objectifs résumés ainsi : rayer la Russie du monde politique pour piller ad libitum les ressources de son sous-sol, le peuple russe étant constitué de sous-hommes honnis depuis l’épisode bolchévique. C’était sans prendre en considération la formidable métamorphose de ce pays depuis l’éviction de Boris Yeltsine largement corrompu et manipulé par les Etats-Unis avec l’arrivée de Vladimir Poutine qui redonna confiance à ce peuple à la dérive depuis la chute du mur de Berlin. L’incroyable modernisation de l’économie du pays, œuvre du maître du Kremlin, ne fut pas évaluée à sa juste mesure et c’est là l’erreur majeure des Occidentaux toujours enfermés dans leur idéologie de maîtrise du monde en appliquant cette idéologie par des désastres dans de nombreux pays afin d’instaurer l’ordre libéral et démocratique conceptualisé par Londres et Washington qui depuis plus de 50 ans n’a été couronné que par des destructions dans tous les pays qui ont été les théâtres de ce type d’interventions. Finalement le seul résultat tangible est une haine grandissante des anglo-saxons dans de nombreux pays qui ne nourrissent plus qu’un objectif, s’affranchir de l’hégémonie du dollar comme monnaie de référence.

Ainsi l’intervention de l’OTAN en Ukraine que plus personne ne peut nier eut pour conséquence un rapprochement de la Russie et de la Chine, la mise en place de moyens de transactions monétaires indépendantes de tous les systèmes hégémoniques mis en place par les anglo-saxons, comprenez les places financières de New-York et de Londres, le contournement des sanctions à l’égard de la Russie qui se retournent contre leurs instigateurs serviles, comprenez les pays européens, et l’élargissement du Club des BRICS à des pays encore inattendus il y a encore quelques mois comme l’Algérie ou encore l’Indonésie et enfin les accords commerciaux entre la Chine et l’Arabie saoudite, la Maison-Blanche cherchant toujours à installer des mesures de rétorsion de toutes les façons trop dangereusement à mettre en place dans cette région du Golfe persique. Le point le plus significatif est le rapprochement maintenant acquis de la Chine et de la Russie avec également l’Iran, le Brésil et l’Inde. Dans ces conditions un conflit armé entre les USA et la Chine devient de moins en moins probable pour deux raisons. Quoiqu’en pensent les marionnettes décérébrées mises en place par Washington en Europe, et quoi qu’il arrive dans les prochains mois avec la destruction totale de l’Ukraine, la Russie ne peut pas courir le risque d’être vaincue par ces marionnettes. 

Les conséquences pour l’Union européenne sont vastes et conduiront à une dissolution de l’Union européenne déjà affaiblie industriellement et commercialement qui est inévitable. C’est toujours ma propre opinion que personne n’aborde clairement.

Non seulement la Russie sortira en vainqueur de ce conflit car pour sa propre sécurité elle ne peut pas se permettre de le perdre et la redistribution des cartes géopolitiques et le nouvel allié Russie-Chine interdira tout conflit armé direct entre la Chine et les USA. À terme Taïwan et la Chine trouveront un accord de reconnaissance mutuelle. Si les Américains manifestent encore quelques doutes à ce sujet ils ont néanmoins conscience de l’immense effort d’armement de la Chine qui peut d’ors et déjà ruiner en quelques heures la flotte navale américaine du Pacifique. Réellement les Occidentaux, je pense aux pays européens, doivent dans l’urgence prendre conscience de l’évolution de ces enjeux géopolitiques nouveaux. Feignent-ils de les ignorer pour plaire à Washington ou alors sont-ils tous devenus idiots ? Le nouvel ordre mondial se dessine mais ce n’est celui que ce néo-nazi qu’est Klaus Schwab avait imaginé dans le cadre de sa mégalomanie paranoïaque. Ce nouvel ordre mondial sera multipolaire, chaque nation respectant l’autre et commerçant pour l’amélioration du bien-être des peuples. La Chine a toujours été un peuple de commerçants et la Russie un peuple multi-ethnique assis sur un immense territoire aux richesses naturelles sans équivalent dans le monde et dont le pragmatisme et les vues à long terme de ses dirigeants ont oeuvré pour l’amélioration des conditions de vie de son peuple.

Au terme de ce billet j’ai encore quelques frémissements d’optimisme en pensant à mes petits-enfants franco-japonais qui verront probablement leur pays suivre le chemin de De Gaulle qui pria les Américains de plier bagages en rétablissant des accords gagnant-gagnant avec leurs voisins, Chine comprise, une fois affranchis de la tutelle colonialiste des Américains, il faut appeler les choses par un mot le plus proche de la réalité.

Les réacteurs nucléaires surrégénérateurs : Russie et Chine

Il a donc été fait mention de la Chine dans le précédent billet et de son ambitieux programme électro-nucléaire. Il s’agit de la “transition énergétique” à la chinoise. Actuellement 55 réacteurs nucléaires sont opérationnels, 21 sont en cours de construction, 80 autres sont déjà planifiés pour être concrétisés dans un futur proche et enfin 76 autres installations sont prévues dans un futur plus lointain c’est-à-dire au delà de 2030. L’objectif premier de ce programme était de réduire la pollution des grandes villes et c’est la raison pour laquelle de nombreuses unités en cours de construction ou planifiées comportent aussi une cogénération lorsqu’elles sont situées près de grandes agglomérations afin de profiter de la chaleur de refroidissement du circuit secondaire pour le chauffage urbain. Toujours dans le registre de cette transition énergétique les technologies intermittentes sont confiées à des entreprises privées dont les projets sont très partiellement financés par l’Etat, à ces entreprises de produire un kWh compétitif pour le marché intérieur. Le réseau de transport comporte de plus en plus de lignes haute tension de 1 million de volts alternatif et 800000 volts continu. Dès le début de ce programme les autorités scientifiques ont insisté sur la nécessité pour la Chine de disposer d’un circuit combustible fermé, en d’autres termes la nécessité de construire des surrégénérateurs à neutrons rapides pour prendre en charge les transuraniens de haute activité. Dans le décompte ci-dessus les premières usines comportant un ensemble de SMRs couplés à une seule turbine sont considérés comme étant une seule unité de production. La technologie SMR (100 MW électrique par unité au minimum) pourrait être généralisée à l’horizon 2030 si le coût de construction d’une unité équivalant à celle d’un réacteur de 400 MW électrique s’avère avantageux. Quant aux réacteurs à très haute température ou à lits fluidisés, il s’agit d’installations expérimentales qui permettront dans le futur d’ouvrir d’autres applications industrielles telles que la production d’hydrogène. Divers billets de ce blog l’ont déjà mentionné. L’objet du présent billet est de décrire l’état d’avancement de la filière à neutrons rapides en Chine.

Depuis l’abandon du projet NERSA en France plus connu sous le nom de Super-Phénix il n’existe aucun projet de surrégénérateur en Europe occidentale ou aux USA. Aujourd’hui il faut aller en Russie, au Japon et en Chine pour trouver un programme nucléaire incluant les réacteurs à neutrons rapides. Le petit surrégénérateur japonais, frère jumeau du réacteur Phénix de Marcoule en France et fruit d’une étroite collaboration avec la France est en cours d’amélioration. La Russie est incontestablement le leader mondial des réacteurs à neutrons rapides avec le réacteur de recherche BOR-60 (60 MW électrique) opérationnel depuis 1968, le BN-600 (500 MW électrique) opérationnel depuis 1980 et le BN-800 (880 MW électrique) opérationnel depuis 2016. Ces unités sont couplées au réseau électrique. Il faut également mentionner les sous-marins russes à propulsion nucléaire équipés de petits surrégénérateurs refroidis avec du sodium qui présentent l’avantage de pas nécessiter de rechargement de combustible pendant plus de deux années.

La Chine, compte tenu de son programme électro-nucléaire ambitieux dans la filière des neutrons thermiques type PWR de conception originelle sous licence Westinghouse pour leur grande majorité nécessite le développement de la filière à neutrons rapides, c’est-à-dire non modérés par l’eau utilisée dans ces PWR. La filière à neutrons rapides permet en effet de se débarrasser des transuraniens dont principalement les divers isotopes du plutonium et le curium. On pourrait dire que dans l’urgence la Chine a importé la technologie russe. Il s’agit des deux CFR-600 du site de Xiapu d’une puissance électrique de 600 MW. La construction du premier réacteur a commencé à la fin de l’année 2017 et est en cours de chargement de combustible (voir ci-après) et la construction de la deuxième unité, sur le même site a commencé à la fin de l’année 2020. Ces deux unités sont identiques et les assemblages de combustible sont produits par TVEL ( https://www.tvel.ru/en/ ), un département de Rosatom. Les deux CFR-600 sont des clones améliorés des BN-600. Comme pour le BN-600 le fluide caloporteur transparent aux neutrons est le sodium liquide.

La fermeture de Super-Phénix installé en France, un projet coopératif international et européen, constitue encore aujourd’hui la plus grande erreur de la France dans le domaine énergétique, la France ne pouvant qu’entretenir son parc nucléaire existant mais fatalement condamnée à accumuler des déchets de haute activité en l’absence de ce maillon essentiel que constituait ce surrégénérateur. En effet l’avantage du réacteur à neutrons rapides, c’est-à-dire non modérés par le fluide caloporteur comme dans le cas de l’eau des PWR, BWR ou Candu est de favoriser la capture de ces neutrons d’énergie supérieure à 1 MeV pour induire la fission des noyaux transuraniens ainsi que l’uranium-238 fertile mais non fissile. Il n’existait aucun argument scientifique pour justifier la fermeture de cette usine.

À ce propos et pour insister sur l’incurie des décideurs politiques français il en est de même pour la fermeture de l’usine de Fessenheim : les seules motivations étaient d’ordre bassement politique. L’unité de temps des réflexions des politiciens est leur échéance électorale, c’est-à-dire 5 ans en France. Les projets énergétiques incluant l’énergie nucléaire, le combustible nucléaire entrant pour moins de 5 % dans le coût global du MW électrique final étant le moins coûteux et paradoxalement “renouvelable” grâce à la filière neutrons rapides, demandent des investissements de recherche et développement sur le long terme. Dans le cas d’un réacteur à eau pressurisée classique, le seul élément de l’usine qui ne peut pas être remplacé est la cuve du réacteur : tous les autres éléments de l’installation peuvent être remplacés par du matériel neuf, en particulier les pompes primaires et les générateurs de vapeur. La durée de vie d’un PWR type Fessenheim correspondant à l’AP-1000 dépend de l’état de cette cuve. À chaque arrêt pour rechargement en combustible cette cuve est minutieusement inspectée à l’aide de robots construits à cet effet. La surface de la cuve est nettoyée à l’aide du même robot. Pour l’anecdote j’ai de mes yeux vu un tel robot en opération dans une cuve de 900 MW sur le site de Tricastin en France. Jusqu’à présent jamais aucune détérioration notoire de cette cuve n’a été notée. C’est la raison pour laquelle les autorités de sureté américaines par exemple ont prolongé la durée de vie opérationnelle de la plupart des réacteurs type Westinghouse comme ceux du parc nucléaire français jusqu’à 80 ans. La fabrication de ces cuves est confiée à des entreprises spécialisées et il n’en existe plus qu’un nombre limité dans le monde, en Chine, au Japon, en Russie.

L’avantage du réacteur à neutrons rapides est exceptionnel en comparaison du PWR. Le réacteur lui-même est de type “piscine” puisqu’il baigne dans sa totalité dans un bain de sodium liquide (température de fusion 98°C et d’ébullition 882°C) transparent aux neutrons et à la pression atmosphérique contrairement aux quelques 100 bars de pression de l’eau des PWR. Technologiquement la situation est beaucoup plus simple à mettre en œuvre. Le seul point plus compliqué dans ce type d’installation est la nécessité d’une boucle sodium secondaire également à la pression atmosphérique pour produire la vapeur de très bonne qualité qui va vers la turbine de l’alternateur. Les opérations de chargement en combustible sont entièrement robotisées sous atmosphère inerte (argon). Le cœur du réacteur est entouré d’une couverture d’assemblages de combustibles pouvant aisément contenir les transuraniens dont on veut se débarrasser afin de réduire pratiquement à zéro les déchets de haute activité tout en produisant de l’énergie. Enfin l’autre avantage, et mes lecteurs auront l’impression que je me répète, le réacteur à neutrons rapides permet de “brûler” l’uranium naturel appauvri ainsi que le thorium.

En conclusion cette filière abandonnée par la France est celle de l’avenir et la Russie et la Chine l’ont très bien compris. Il n’y aura jamais de pénurie d’uranium puisque l’uranium appauvri servira avantageusement de combustible pour produire de l’énergie électrique. Grâce à l’énergie nucléaire on peut lucidement envisager un avenir meilleur …

Illustration : assemblages de combustibles fabriqués par TVEL destinés au réacteur CFR-600 chinois sous licence Rosatom. Autres sources : World Nuclear Association, en particulier cette source : https://www.world-nuclear.org/information-library/country-profiles/countries-a-f/china-nuclear-power.aspx . Lien ci-dessous : https://www.youtube.com/watch?v=MVUYIJRgUwk&ab_channel=LCP-Assembl%C3%A9enationale . L’intervention de Jospin devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale est un sommet de la mauvaise foi des politiciens qui exposent une problématique dont ils ignorent suprêmement les ressorts scientifiques, ici de l’énergie nucléaire. Clamer haut et fort que “la filière à neutrons rapides n’a aucun avenir” relève de l’ignorance sinon de la sénilité. On peut tout de même pardonner à Jospin qui, à 85 ans, a au moins gardé en mémoire son idéologie de gauche sympathisant avec les ultra-gauchistes que constituent les partis écologistes. Il est vrai qu’un politicien de carrière comme Jospin ne peut pas créer la surprise en osant faire amende honorable devant des députés, lui qui fut un sinistre premier ministre …

Evolution du marché mondial de l’automobile : grosse surprise

Alors que l’industrie de production d’électricité d’origine nucléaire est en Chine en plein essor avec une vingtaine d’usines en construction, j’y reviendrai dans un prochain billet, la Chine a en moins de deux ans égalé l’Allemagne au niveau des exportations d’automobiles individuelles, propulsées par des moteurs à combustion interne ou électriques. La firme japonaise Toyota reste le leader mondial sur ce marché export avec trois millions de véhicules exportés en agrégeant toutes les usines non situées sur le territoire national nippon. L’industrie automobile coréenne est maintenant dépassée par la Chine. L’article de Mish Shedlock sur son site mish.talk est éloquent et se passe d’autres commentaires :

Plus intéressant encore est le marché des pièces détachées relatives aux véhicules automobiles exportés par la Chine. De 2010 à à 2020 le marché à l’export stagnait aux alentours de 10-15 milliards de dollars par an. Le marché des pièces détachées a parallèlement fortement augmenté pour ensuite se stabiliser autour d’un volume de 50 milliards de dollars. L’examen du graphique ci-dessous indique clairement une recherche de la qualité et de la fiabilité des voitures individuelles “made in PRC”. Ce n’est en effet que ce seul facteur qui permet un accroissement potentiel du marché export à venir. Si la confiance du consommateur est assurée alors le marché peut s’accroître avec un service après vente correctement organisé dans les pays importateurs. Il est intéressant à ce propos de se souvenir des déboires de Peugeot et Citroën dans le courant des années 1970-1980 sur le marché export vers l’Amérique du Nord. Ce fut un véritable fiasco car les dirigeants de ces deux entreprises n’avaient pas saisi l’importance du service après vente et de la disponibilité des pièces de rechange afin de pérenniser les ventes à l’export.

Pour terminer le commentaire sur ce graphique, l’incroyable montée en puissance des exportations de véhicules individuels entre 2020 et 2022 triplant en deux ans seulement avec toujours parallèlement une augmentation de l’exportation des pièces détachées de seulement 37 %, ceci indiquant que la qualité des véhicules est devenue pleinement satisfaisante. Pour plus de précisions l’essentiel des voitures électriques dites chinoises en Europe proviennent en réalité de trois fabricants européens devenus chinois car rachetés par BYD Co et Nio Inc. Il s’agit des voitures électriques vendues sous les marques Volvo et MG, avec les voitures électriques Dacia Spring et BMW iX3 étant exclusivement produites en Chine ! L’explication est limpide : la Chine est devenue en seulement quelques années le premier producteur mondial de batteries pour véhicules électriques. L’objectif de l’Association chinoise des fabricants de véhicules automobiles individuels est de vendre à l’export deux fois plus de voitures que Toyota à l’horizon 2030.

Source : https://mishtalk.com

La géopolitique c’est comme l’Univers et comme un cocon de ver à soie

Lorsque je contemple avec émerveillement les images transmises par le télescope James Webb, alors que dans le même temps je suis confronté à un flux continu d’informations, je me dis qu’il est possible de contester toutes ces informations car jamais la vérité n’est abordée avec franchise et toutes les affirmations des journalistes sont teintées de mensonges. Les images de ce merveilleux télescope ont le mérite d’être des observations objectives et factuelles de l’Univers tel qu’on le soupçonnait avec les données recueillies par son prédécesseur le télescope Hubble. Pour se faire une idée de l’incroyable diversité des objets répandus dans tout l’Univers il suffit de contempler ces images, ici le fameux “quintet” de galaxies avec en toile de fond les plus lointaines autres galaxies de l’Univers. On pourrait rapprocher cette image des 5 continents de la Terre. Les dernières théories des astrophysiciens prennent en compte un réseau de “fils” gravitationnels reliant les galaxies les unes aux autres avec des flux de matière dont la convergence créé une nouvelle galaxie. C’est peut-être là qu’il faut rechercher la matière noire et l’énergie noire.

Il en est de même de la variété des changements auxquels les peuples de la Terre sont déjà soumis car l’histoire, comme le temps, ne s’arrête jamais. Il faut, pour discerner toutes les tendances parfois contradictoires en apparence qui affluent de toute part, posséder une puissance d’analyse susceptible d’en faire une synthèse compréhensible. Il faut être un remarquable analyste de la géopolitique pour conclure que l’évolution de la géopolitique est ainsi et quelles sont les raisons profondes de cette évolution. Et il est rare de trouver dans le fatras des informations quel est le véritable fil conducteur reliant tous ces paramètres qui pris isolément ne revêtent aucune signification. C’est un peu la situation des enfants qui étaient entrainés autrefois dans les magnaneries pour trouver le bout de l’unique fil qui forme un cocon de soie : la géopolitique est comme un cocon de ver à soie, elle est constituée d’un seul fil conducteur et bien malin celui qui arrive à en trouver le bout et le dérouler pour comprendre le véritable puzzle complexe que constitue cette géopolitique. Il y a très longtemps que je ne regarde plus la télévision. J’avais acheté une antenne parabolique quand je vivais au Vanuatu car l’occasion des Jeux Olympiques de Sydney m’avait convaincu d’effectuer cet achat d’autant plus que j’aime beaucoup cette magnifique ville et que le Vanuatu n’avait qu’une heure d’avance sur la côte est de l’Australie. Ici à Papeete la compagnie de téléphone a insisté pour me vendre un abonnement télévisuel et j’ai refusé.

Pour toutes les sources d’information que je parcours chaque matin il est extrêmement rare de trouver une analyse géopolitique de valeur. Par hasard, il y a deux jours, j’ai regardé un exposé d’Alain Juillet présenté devant un auditoire de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale de Provence il y a quelques semaines. C’est un pur délice ! On comprend tout ce qui se trame dans le monde sans que personne, je dis bien personne, n’en soupçonne la formidable interconnexion à l’échelle de la planète. Aucune région du monde n’est épargnée par le fil conducteur de la géopolitique et l’évolution de celle-ci. Comme le cocon du ver à soie il n’y a qu’un seul fil conducteur dans l’évolution de la géopolitique de même que toutes les galaxies sont connectées entre elles par un flux gravitationnel et un flux de matière. Je conseille donc très vivement les lecteurs de ce blog de regarder avec attention, y compris deux fois de suite s’il le faut, car tous les mots de l’exposé d’Alain Juillet sont pesés et empreints d’une lourde signification. Et à 80 ans Alain Juillet a l’esprit beaucoup plus clair que la très grande majorité des journalistes qui s’agitent sur le papier des quotidiens et sur l’écran plat des télévisions. Bon visionnage ! https://www.youtube.com/watch?v=XHjObEp-2iA

Deux enfants de putes !

Depuis que j’ai laissé sur ce blog un article intitulé “Fils de pute …” en octobre 2016 je me sens libre de relater mes impressions sur la géopolitique actuellehttps://jacqueshenry.wordpress.com/2016/10/03/fils-de-pute/ en des termes crus. En ce début d’année qui n’augure vraiment rien de bon je voudrais établir un parallèle entre le prix Nobel de la paix Obama et le couple d’enfants de pute que sont Merkel et Hollande. Consécutivement Merkel et Hollande ont déclaré qu’ils n’avaient jamais soutenu les accords ni de Minsk-1 ni de Minsk-2 dont ils étaient garants avec le président russe et le Conseil de sécurité des Nations-Unies. La raison de leur mépris pour ces accords était claire : laisser à l’Ukraine le temps de s’armer et de s’organiser pour parer à l’évidence d’une invasion de la Russie dont le but était défendre, protéger et libérer les populations civiles russophones de l’est et du sud de l’Ukraine soumises à des bombardements incessants et des séries de décisions vexatoires mises en place par le gouvernement de Kiev depuis le coup d’Etat de Maïdan fomenté par la CIA et Victoria Nulland. Les estimations font état de 15000 à 30000 morts civils dans le Donbass depuis les évènements de Maïdan. Le choix de la population de la péninsule de Crimée d’être rattachée à la Fédération de Russie à la suite d’un référendum démocratique a conforté le gouvernement ukrainien à intensifier ses efforts de fortification du “front” défini comme la frontière ethnique entre les ukrainophones et les russophones.

Le Président de la Fédération de Russie espérait que ces accords de Minsk éviteraient un conflit qui, à ses yeux, allait devenir inévitable si la situation des populations du Donbass continuait à empirer. Merkel et Hollande trainèrent les pieds pour faire respecter par Kiev ces accords de Minsk comme ils l’ont déclaré tout récemment. Ces deux fauteurs de guerre, sous les ordres de Washington et de son bras armé l’OTAN, sont donc restés lamentablement inactifs. Ce sont eux les responsables du conflit actuel qui se terminera sans aucun doute par une destruction de l’Ukraine et sa partition en diverses entités comprenant la partie très majoritairement russophone du Donbass jusqu’à Odessa, une rétrocession des territoires anciennement parties intégrantes de la Hongrie à la fin de la première guerre mondiale, de des territoires la Pologne à la suite du redécoupage des frontières à l’époque de Staline et de la Roumanie dépossédée de la Moldavie devenue une république soviétique à l’issue de la seconde guerre mondiale également selon la volonté de Staline. Ces trois pays ont affirmé leurs revendications territoriales car les frontières actuelles sont pour le moins artificielles.

Durant l’occupation allemande la grande moitié sud-ouest de l’Ukraine fut nazifiée et il en reste aujourd’hui un noyau dur de nationalistes qui ne cachent pas leur sympathie pour l’ancien régime nazi, les bandéristes du nom de leur chef et inspirateur Stepan Bandera, l’un des pires criminels de guerre du vingtième siècle, dont l’idéologie criminelle a été reprise par les bataillons Azov par exemple qui se sont fait un plaisir de massacrer de sang froid les civils innocents du Donbass.

Ceci étant écrit l’objectif présent du Président de la Fédération de Russie est d’affaiblir le potentiel humain de l’armée ukrainienne et de détruire systématiquement les équipements militaires qui ont été fournis par l’Occident pour alimenter ce conflit dans le but d’affaiblir la Russie. On assiste aujourd’hui à une aide militaire massive de la Chine, de l’Iran et même de la Corée du Nord apportée à la Russie pour renforcer son potentiel destructeur afin de mettre un terme à ce conflit. La guerre d’usure mise en place par Moscou avec l’appui des Républiques du Donbass consiste à réduire le potentiel humain de l’armée ukrainienne. On parle de près de 1000 combattants mis hors d’état chaque jour tués et blessés, près des “chaudrons” fortifiés situés à l’ouest de Donetsk, dans les localités d’Artemiosk et Soledar. Le nombre de combattants qui seront pris au piège dans ces chaudrons dont l’encerclement est en bonne voie est estimé à plus de 70000 ! Lorsque ces “citadelles” fortifiées imbriquées dans le paysage urbain seront tombées alors les bombardements qui ont débuté en 2015 sur la ville de Donetsk cesseront et les civils pourront reprendre une vie normale.

Depuis que j’ai laissé sur ce blog un article intitulé “Fils de pute …” en octobre 2016 je me sens libre de relater mes impressions sur la géopolitique actuellehttps://jacqueshenry.wordpress.com/2016/10/03/fils-de-pute/ en des termes crus. En ce début d’année qui n’augure vraiment rien de bon je voudrais établir un parallèle entre le prix Nobel de la paix Obama et le couple d’enfants de pute que sont Merkel et Hollande. Consécutivement Merkel et Hollande ont déclaré qu’ils n’avaient jamais soutenu les accords ni de Minsk-1 ni de Minsk-2 dont ils étaient garants avec le président russe et le Conseil de sécurité des Nations-Unies. La raison de leur mépris pour ces accords était claire : laisser à l’Ukraine le temps de s’armer et de s’organiser pour parer à l’évidence d’une invasion de la Russie dont le but était défendre, protéger et libérer les populations civiles russophones de l’est et du sud de l’Ukraine soumises à des bombardements incessants et des séries de décisions vexatoires mises en place par le gouvernement de Kiev depuis le coup d’Etat de Maïdan fomenté par la CIA et Victoria Nulland. Les estimations font état de 15000 à 30000 morts civils dans le Donbass depuis les évènements de Maïdan. Le choix de la population de la péninsule de Crimée d’être rattachée à la Fédération de Russie à la suite d’un référendum démocratique a conforté le gouvernement ukrainien à intensifier ses efforts de fortification du “front” défini comme la frontière ethnique entre les ukrainophones et les russophones.

Le Président de la Fédération de Russie espérait que ces accords de Minsk éviteraient un conflit qui, à ses yeux, allait devenir inévitable si la situation des populations du Donbass continuait à empirer. Merkel et Hollande trainèrent les pieds pour faire respecter par Kiev ces accords de Minsk comme ils l’ont déclaré tout récemment. Ces deux fauteurs de guerre, sous les ordres de Washington et de son bras armé l’OTAN, sont donc restés lamentablement inactifs. Ce sont eux les responsables du conflit actuel qui se terminera sans aucun doute par une destruction de l’Ukraine et sa partition en diverses entités comprenant la partie très majoritairement russophone du Donbass jusqu’à Odessa, une rétrocession des territoires anciennement parties intégrantes de la Hongrie à la fin de la première guerre mondiale, de des territoires la Pologne à la suite du redécoupage des frontières à l’époque de Staline et de la Roumanie dépossédée de la Moldavie devenue une république soviétique à l’issue de la seconde guerre mondiale également selon la volonté de Staline. Ces trois pays ont affirmé leurs revendications territoriales car les frontières actuelles sont pour le moins artificielles.

Durant l’occupation allemande la grande moitié sud-ouest de l’Ukraine fut nazifiée et il en reste aujourd’hui un noyau dur de nationalistes qui ne cachent pas leur sympathie pour l’ancien régime nazi, les bandéristes du nom de leur chef et inspirateur Stepan Bandera, l’un des pires criminels de guerre du vingtième siècle, dont l’idéologie criminelle a été reprise par les bataillons Azov par exemple qui se sont fait un plaisir de massacrer de sang froid les civils innocents du Donbass.

Ceci étant écrit l’objectif présent du Président de la Fédération de Russie est d’affaiblir le potentiel humain de l’armée ukrainienne et de détruire systématiquement les équipements militaires qui ont été fournis par l’Occident pour alimenter ce conflit dans le but d’affaiblir la Russie. On assiste aujourd’hui à une aide militaire massive de la Chine, de l’Iran et même de la Corée du Nord apportée à la Russie pour renforcer son potentiel destructeur afin de mettre un terme à ce conflit. La guerre d’usure mise en place par Moscou avec l’appui des Républiques du Donbass consiste à réduire le potentiel humain de l’armée ukrainienne. On parle de près de 1000 combattants mis hors d’état chaque jour tués et blessés, près des “chaudrons” fortifiés situés à l’ouest de Donetsk, dans les localités d’Artemiosk et Soledar. Le nombre de combattants qui seront pris au piège dans ces chaudrons dont l’encerclement est en bonne voie est estimé à plus de 70000 ! Lorsque ces “citadelles” fortifiées imbriquées dans le paysage urbain seront tombées alors les bombardements qui ont débuté en 2015 sur la ville de Donetsk cesseront et les civils pourront reprendre une vie normale.