Vijaya Gadde, l’avocate qui a transformé Twitter en organe de propagande

Cet article parut avant que l’intention d’Elon Musk d’acheter Twitter ne fut rendue publique. L’éclairage apporté par cette chronique publiée le 5 mai 2022 par FranceSoir, sous la plume de Teresita Dussart est d’autant plus intéressant qu’elle souligne quelle est la véritable nature de Twitter et de nombreux autres « réseaux sociaux » auxquels, personnellement, je n’ai jamais adhéré.

CHRONIQUE – Dans un courrier adressé à plusieurs grandes corporations par un conglomérat de 26 organisations « activistes », celles-ci avertissent qu’«en tant que publicitaire sur Twitter, votre marque risque de se trouver associée à une plateforme qui amplifie la haine, l’extrémisme, la désinformation sanitaire et les théories de la conspiration ». Pour ces ONG, il est impératif que Twitter maintienne sa politique « d’intégrité civique ». Et cela passe par le fait de conserver l’actuelle équipe de « modérateurs ». Ces associations appellent ces groupes à exiger de Twitter de maintenir l’interdiction de « personnalités publiques et politiques qui ont été bannies, du fait de leurs horribles violations du règlement de Twitter comme du harcèlement, de la violence et une conduite haineuse ». En clair : allusion à Donald Trump. Elon Musk, dans un tweet du même jour, s’interrogeait : « Je me demande qui finance ces organisations qui veulent contrôler votre accès à l’information ». La réponse est arrivée mercredi après-midi dans les colonnes du Daily Mail sous ce titre : « Georges Soros, Clinton, des membres du staff d’Obama et des gouvernements européens sont derrière la campagne anti-Musk pour forcer les grandes corporations à boycotter Twitter ».

Si ce clan de personnalités corrompues souhaite que Twitter reste sa chasse gardée, c’est parce que de toutes les plateformes, elle a agi de la manière la plus partisane. Beaucoup plus encore que YouTube ou Facebook « ces dernières années ». Concrètement, depuis l’arrivée de Vijaya Gadde chez l’oiseau bleu. Directrice juridique depuis 2014, elle est la personne à la tête de ce fameux service de « modération ». Depuis 2016, ce tribunal de l’inquisition digitale compte aussi sur l’importante contribution de Leslie Berland, directrice du service marketing. Censurer est, en effet, devenu un argument de marketing pour un certain nombre de marques. Mais c’est véritablement à Gadde que l’on doit la fermeture du compte de Donald Trump, en tant que président en exercice. Venant de Wilson Sonsini Goodrich & Rosati, cabinet d’avocat spécialisé dans les questions de propriété intellectuelle des entreprises de la Silicon Valley, Gadde a tissé des liens essentiels dans les premiers cercles du Parti démocrate, là où s’arbitrent les transferts d’argent de la high tech vers les représentants du wokisme autoritaire.

C’est aussi à Gadde qu’est due la fermeture du compte du New York Post après la publication des mails de Hunter Biden. Gadde peut se prévaloir d’avoir censuré un titre de presse pour la première fois dans l’histoire des États-Unis. Non seulement le compte du journal s’est vu bloqué, mais ce sort a été étendu à toute personne faisant allusion aux mails du fils du président alors candidat. Joe Biden doit son élection à Gadde et ça, ça confère un pouvoir unique.

Gadde, d’origine indienne, a incorporé sur le tard la culture occidentale. En particulier la dimension névralgique de la liberté d’expression. Comme souvent dans les processus d’assimilation, le zèle se déplace vers les extrêmes, et elle semble, d’après ses publications personnelles, adhérer sincèrement à la doxa woke. C’est en tous les cas de là qu’elle tire son gagne-pain : 17 millions de dollars annuels.  Parag Agrawal, le tout dernier CEO aura été son alter ego parfait, mais le tandem n’aura duré qu’un an. L’ex-directeur du département technologique a été nommé CEO en 2021, en remplacement plus ou moins en catastrophe de Jack Dorsey, ce dernier ayant été débarqué par le fond Elliott Management. Jack Dorsey est aujourd’hui un des meilleurs alliés d’Elon Musk. Il sait beaucoup de choses de la manière dont sa création a été dévoyée.

Agrawal et Gadde confirment ce qu’il est familièrement convenu d’appeler la connexion curry. Ils sont, en effet, un certain nombre d’Indiens à occuper des fonctions très importantes dans le monde de la high tech américaine. Sundar Pichai chez Google, Satya Nadella chez Microsoft, Arvinf Krishna chez IBM, Shantanu Narayen pour Adobe, Raghu Raghuram chez VMWare, et bien d’autres au plus haut niveau d’encadrement.

Ceci se doit certainement à l’excellence des études d’ingénierie en Inde. Mais il est tout aussi vrai que tout ce qui a trait au monde digital touche aussi au monde de l’information. Issus de la société de caste et d’une culture pas spécialement formée à la tolérance, même en ce siècle, ils régissent de main de fer les questions sociétales et politiques de nations très diverses les unes des autres, exerçant une effroyable censure digne des pires satrapies, voire d’une politique de réduction au silence au travers de campagne de harcèlement, répondant aux intérêts ponctuels de la Silicon Valley. Celle qui leur a fait un pont d’or.

Ce n’est sans doute pas un hasard si beaucoup de sociétés qui sous-traitent la traque aux dissidents sur Twitter, LinkedIn et quasiment toutes les plateformes, se trouvent en Inde (suivent Philippines, Kenya). Des milliers de travailleurs doivent traquer dans des langues qu’ils ne connaissent pas, pour un bénéficiaire final qu’ils ne connaissent pas davantage, du fait de l’énormité des clauses de confidences, des contenus à bannir en fonction de mots clés qui leur sont donnés. Ces contenus répondent aux notions de « contenu offensant » tels que pensés par Gadde et les intérêts qu’elle défend. Aucune des sociétés sous-traitantes ne se trouve dans les pays où s’exerce cette forme de censure.

Ce détachement permet d’exercer un arbitrage partisan en dehors de toute responsabilité morale, voire civile. Ariana Rowlands twittait au cours de la dernière élection présidentielle : « Si fière de mes origines hispaniques et si fière de soutenir Donald Trump ». Immédiatement après, elle se trouvait au centre d’attaques de hordes de trolls la menaçant de mort et lui adressant des injures racistes et sexistes. Elle interpelle alors le service de modération de Twitter, qui ne s’en émeut pas.

Twitter a non seulement permis mais entretenu ce terrorisme verbal, dès lors que la victime ne collait pas avec les narratifs de ceux du groupe qui aujourd’hui attaque Elon Musk. Et Gadde a octroyé un blanc-seing aux appels au meurtre, à la diffamation et à l’injure pour les opposants, tout en censurant des milliers de comptes d’intellectuels, de scientifiques, voire simplement de citoyens exerçant leur droit à la liberté d’expression.

Le mari de Gadde, Ramsey Homsany a pour sa part fondé une entreprise de biotechnologie, Octant Bio, spécialisée en biologie synthétique, en génomique, en bio-informatique, en variation génétique humaine, en stockage d’information génétique. De grands mots, pour heureusement très peu de résultats. Mais il est évident que dans un tel contexte professionnel, les questions bioéthiques qui préoccupent les citoyens de ce début de 21ème siècle ne peuvent que déranger. Homsany et son cofondateur sont photographiés avec Bill Gates en 2018, qu’ils présentent comme un génie en raison de son intérêt peu commun pour la génomique, alors qu’il ne dispose d’aucune formation scientifique.

Mais celle qui connait vraiment Bill Gates est encore une fois Gadde, qui a été l’avocate de Microsoft et a participé à l’acquisition en 2016 de LinkedIn par le groupe fondé par Gates. C’est un très petit monde. Dans cette croisade contre Elon Musk, la question des comptes anonymes qu’il affirme vouloir démasquer a généré un vent de panique. On va bientôt savoir pourquoi.

Gadde est essentielle pour Joe Biden, Obama, les Clinton. Les crimes du Nobel de la Paix dans la région du Sham sont imprescriptibles. La corruption des Clinton, au travers de leur fondation, s’accommode peu de la liberté d’expression. Quant à Joe Biden, il vit avec l’épée de Damoclès de la corruption de son fils et de son frère en Ukraine et en Chine. Gadde se trouve à l’intersection des intérêts d’une clique du Parti démocrate et de la Silicon Valley. De toute l’histoire politique contemporaine occidentale, personne n’a fait preuve d’une telle performance pour étouffer la démocratie. Demain la « bio-agriculture »

Climat : censure à tous les étages

Le 6 juin 2021 j’avais relaté les résultats exposés par le Docteur Pascal Richet au sujet des carottages glaciaires dans l’Antarctique sur le site Vostok. D’abord qui est Pascal Richet ? Physicien, Richet a longtemps été collaborateur de l’équipe de glaciologie fondée par l’éminent Claude Lorius dont l’un des membres est Jean Jouzel. Cette équipe étudia les carottes de glace et l’une de ses missions, dans le cadre d’une vaste collaboration internationale, fut d’une part de dater la glace, un processus très complexe dont certains aspects sont toujours controversés, mais également de déterminer aussi précisément que possible la température existant à l’interface atmosphère – surface lors des chutes de neige formant quelques centaines d’années plus tard une glace compacte pouvant être étudiée sans risques d’erreurs. Cette science est toujours en évolution. Elle comprend notamment l’étude des micro-bulles de gaz emprisonnées dans la glace dont en particulier le gaz carbonique. Les températures existant lors d’une chute de neige sont évaluées par étude du rapport entre isotopes 16 et 18 de l’oxygène de l’eau. Les techniques modernes de spectrographie de masse ont permis d’aboutir à un corpus de résultats qui ne sont plus contestables.

Et pourtant l’un des derniers articles de synthèse de Pascal Richet au sujet duquel j’avais laissé un billet sur ce blog en juin dernier vient d’être censuré par un organisme allemand basé à Göttingen appelé Copernicus Publications.

Cet organisme a émis une sorte de code à l’intention des éditeurs d’articles scientifiques qui ne dissimule pas ses intentions : il faut que les articles scientifiques soient conformes aux orientations politiques. Comme dans le cas des avanies mises en ligne par certains investigateurs vicieux au sujet des travaux du Professeur Didier Raoult relatifs au SARS-CoV-2 l’organisme Copernicus, mandaté par les politiciens convaincus de la validité de l’effet du CO2 sur l’évolution du climat, a fini par trouver une faille dans l’article de Richet. En effet, cet article innocente le CO2 dans l’évolution du climat puisque toutes les études réalisées sur ces carottes glaciaires montrent que l’augmentation de la teneur en ce gaz dans l’atmosphère est toujours consécutive à l’augmentation de température et non l’inverse. Ce résultat était déjà pressenti par d’autres études mais le fait que Pascal Richet l’expose clairement a clairement énervé les réchauffistes de tout poil et Copernicus a fait son travail de dénigrement. La revue History of Geo- and Space Sciences a donc été contrainte de retirer cet article.

Les pays occidentaux sont donc confrontés aujourd’hui à une censure organisée par des officines idéologiquement orientées qui agissent sur ordre des décideurs politiques. Il ne faut pas s’illusionner : les censures de YouTube et de Facebook sont le résultat d’ordres directs des gouvernements. L’Europe a donc rétrogradé de plus de 60 ans en copiant presque mot pour mot les pratiques de l’ère stalinienne ou du maccarthysme américain. Si les scientifiques sont censés douter de leurs résultats afin de faire progresser leurs recherches la mise en doute de leurs résultats par des organismes en charge de vérifier le « politiquement correct » de ces articles scientifiques revus par des comités de lecture est tout simplement scandaleux. Force est de constater la pénétration insidieuse des partis écologistes dans la mise en place de ce type de censure. On ne peut qu’espérer qu’un jour prochain les mensonges répétés de l’IPCC seront ouvertement dénoncés et que le peuple prendra conscience qu’il a été abusé par la propagande climatique …

Version française de l’article de Richet : https://www.climato-realistes.fr/wp-content/uploads/2021/06/Pascal-Richet-vostok.pdf

Zemmour : CenSurerA ou pas ?

Je n’ai pas de carte de journaliste et pourtant avec mon blog j’exprime mes opinions le plus souvent politiquement incorrectes et quelques 1500 personnes dans le monde entier lisent ce blog chaque jour. Je n’invente rien ce sont les statistiques de WordPress et d’ailleurs je suis parfaitement satisfait ainsi car je n’ai jamais cherché à être célèbre. Je ne réside pas en France mais si c’était le cas le CSA s’intéresserait-il à mon cas ? Cet organisme politisé au service du pouvoir alors que les élections présidentielles approchent a décidé de décompter le temps de parole sur les antennes d’Eric Zemmour, éditorialiste et essayiste, car le CSA considère que Zemmour, potentiel candidat à la présidentielle, doit se plier à ce contrôle purement politique.

Cet événement nécessite quelques explications. Zemmour fait peur au pouvoir en place car il est vraiment au dessus du troupeau des prétendants au poste de président. Il dispose d’une culture immense qui lui permet des analyses magistrales de la situation qu’elle soit économique, financière, sociale ou de politique nationale et internationale. Je regarde assez fidèlement l’émission « Face à l’info » de CNews au cours de laquelle Zemmour présente son édito pour chaque sujet abordé et j’ai bien compris quel serait son programme s’il était élu par le peuple français en mai prochain. Il bouscule la propagande gouvernementale lénifiante ainsi que les programmes d’une majorité de candidats au poste de président.

Zemmour préconise d’abord que la France quitte la zone euro, quitte l’Union européenne et quitte l’OTAN. Zemmour veut enfin fermer la France à toute immigration quelle qu’elle soit. C’est considérable car un seul candidat, déclaré celui-la, présente à peu de détails près le même programme. Il s’agit de François Asselineau. Ce programme est trop considérable pour les électeurs français qui, dans leur grande majorité, ne comprennent rien au fonctionnement centralisé et bureaucratique de l’Europe qui prive tous les Etats membres de leur souveraineté. Madame Le Pen a réalisé que quitter la zone euro serait trop compliqué et elle a abandonné cet aspect de son programme électoral.

Comme la classe dirigeante française a été formatée de longue date aux idéaux européens par conséquent elle redoute de voir un Zemmour véhiculer de telles idées de changement. Asselineau a été littéralement muselé, il n’apparaît jamais sur les plateaux des grands médias pour les mêmes raisons. Le gouvernement français a donc choisi une stratégie particulièrement mesquine pour réduire Zemmour au silence : le contrôle de son temps de parole par le CSA, ce qui constitue de fait une censure. Dans une démocratie c’est inadmissible ! Mais au fait la France est-elle toujours une démocratie et l’Union européenne est-elle toujours un ensemble démocratique de démocraties ? La réponse à ces deux questions est non …

La France dérive par petites touches vers un système totalitaire, le contrôle sanitaire en étant un élément essentiel et ce « pass » sera vite étendu à toutes sortes d’autres rubriques non plus sanitaires mais comportementales, alors ce sera le contrôle de chacun des citoyens dans ses activités quotidiennes. La Belgique, la Suisse, l’Espagne, et dans quelques jours l’Italie, suivront ce mouvement. Car c’est de l’ordre nouveau dont il s’agit. Eric Zemmour en parle au cours de ses diatribes et naturellement, avec sa culture historique immense, il compare cette évolution à celle de la mise en place du régime nazi en Allemagne au cours des années 1930. Avec les technologies modernes d’information l’évolution vers ce totalitarisme sera d’une rapidité incontrôlable, demain peut-être, et si nous restons comme des méduses dérivant au gré des courants à ne rien faire, nos libertés ne seront bientôt plus qu’un lointain souvenir.

Vous pouvez aussi voir ceci : https://www.youtube.com/watch?v=RKp7so6_V8k

Facebook, Tweeter et autres Youtube : cherchez l’erreur !

Je ne disserterai pas dans ce billet des évènements de censure sur les réseaux dits sociaux dont je refuse catégoriquement de faire partie qui ont eu lieu dans divers pays. Je voudrais seulement donner mon impression sur ce qui s’est passé en France ces derniers mois, des censures qui ont toutes été liées à l’épidémie de coronavirus. Il y a d’abord eu la censure du documentaire « Hold-Up » qui très rapidement est devenu inaccessible sur Youtube puis sur le site de France-Soir la censure de l’exposé du Docteur en génétique Alexandra Henrion-Caude et enfin les misères auxquelles est confronté le Docteur Martine Wonner, par ailleurs députée de la République. Certes, il existe bien d’autres cas de censure sur les réseaux sociaux mais si on rapproche ces trois « cas » (dont on n’a pas besoin de test RT-PCR pour les identifier) et les difficultés rencontrées pour avoir accès aux exposés de la « Coordination Santé Libre » dont je suis tant bien que mal les apparitions sur Youtube, il y a comme une impression de censure commandée par les dirigeants politiques auprès de ces réseaux.

Les algorithmes ont bon dos ! Quand ces réseaux sociaux sont contactés par une « victime » la réponse est invariablement la même : c’était une erreur de filtrage par les algorithmes. Il ne faut pas prendre les gens pour des idiots. Ces censures sont exigées par le pouvoir politique et c’est bien compréhensible : depuis le Président de la République jusqu’aux obscurs conseillers scientifiques dont on ignore les qualifications l’angoisse commence à s’amplifier car de toutes parts les évidences s’accumulent quant à la gestion erratique de l’épidémie coronavirale et au psychodrame relatif à l’hydroxychloroquine. En dehors, naturellement, du gouvernement et de ses affidés et de l’apparition d’une autre bête noire qu’est l’ivermectine, tout l’échafaudage de mensonges du pouvoir politique français est sur le point de s’écrouler. Avoir laissé délibérément des braves citoyens mourir car depuis le début de l’épidémie le gouvernement attendait le fameux vaccin miracle après la tentative avortée mais coûteuse de promotion du remdesivir, les autorités politiques se sont rendues coupable d’homicide et de mise en danger des citoyens. Il était donc hors de question d’autoriser les médecins généralistes de ville de prescrire l’hydroxychloroquine associée ou non à de la vitamine D, du zinc et éventuellement de l’azithromycine pour laisser la voie libre aux vaccins.

Madame Henrion-Caude a osé alerter sur la dangerosité de ce vaccin d’un type nouveau jamais utilisé auparavant chez l’homme et commercialisé à la va-vite sans la moindre étude d’effets indésirables à moyen ou long terme. Elle a été immédiatement censurée. Et ni Facebook, ni Youtube n’en tiraient un quelconque bénéfice sinon de voir leur image se dégrader. Je ne voudrais pas paraître comme un complotiste mais je trouve tout ça troublant. Que les laboratoires pharmaceutiques donnent des ordres à ces outils d’information mondiaux est une autre possibilité car s’ils ont déjà empoché des centaines de milliards de dollars et tout le monde sait qu’ils en veulent toujours plus. Je n’y crois pas trop mais par contre je suis convaincu que le gouvernement français, sentant venir l’heure du verdict populaire, s’affole et a décidé d’attaquer pour tenter de se défendre. Il suffit de constater l’attitude systématiquement vindicative du ministre de la santé lorsqu’il intervient à l’Assemblée nationale, c’est tout à fait révélateur d’un individu dont la compromission rend nerveux. Le vieux Delfressy doit porter des couches-culottes car on le sent terrorisé, et pour cause c’est lui qui va sauter quand le scandale gouvernemental pour homicide volontaire sera mis devant la place publique. Souvenez vous du scandale du sang contaminé, la ministre de la santé de l’époque est restée droite dans ses bottes et c’est un inconnu subalterne qui a été mis à l’ombre. Ce sera peut-être aussi Salomon dont la faculté de raisonner est descendue dans son porte-monnaie comme d’ailleurs pour Delfressy. Le Professeur Christian Perronne a été « puni » mais personne n’a encore osé « toucher » au Professeur Raoult en dehors de quelques journalistes délégués par le pouvoir central à Marseille pour essayer de pousser à la faute cet illustrissime infectiologue. Il ne s’est pas laissé impressionner, c’est le moins qu’on puisse dire.

Toutes les attaques systématiques contre le traitement précoce des malades symptomatiques avec de l’hydroxychloroquine, un traitement devant être prescrit par les médecins de ville, interdits de prescription, ont été dirigées non pas contre le Professeur Raoult mais parce que cette molécule qui ne coûte rien aurait coupé l’herbe sous le pied des laboratoires pharmaceutiques. Donc le gouvernement français dans son ensemble et le Président de la République sont complices de cette machination odieuse et criminelle, ces attaques permanentes contre le Professeur Raoult et quelques-uns de ses courageux collègues en sont la preuve évidente.

J’ai écrit il y a quelques semaines un billet un peu ésotérique sur la « surmortalité » induite par le SARS-CoV-2 compte tenu du vieillissement de la population française. Les exactions (il faut appeler un chat un chat) du pouvoir politique ont provoqué la mort prématuré de 7000 à 10000 personnes en France, et je suis optimiste. Il faudra que ce pouvoir politique rende des comptes et comme cette éventualité approche alors les dernières parades grossières trouvées sont de censurer les empêcheurs de tourner en rond, CQFD. Il ressort donc de ce bref récit que le gouvernement français a été manipulé (avec l’approbation de l’Elysée) et que par conséquent l’ensemble de la population a été également manipulé : 10000 morts de trop (peut-être beaucoup plus) c’est énorme.

L’arbitraire et la censure sont de retour en Occident

Par Thierry Meyssan (29 décembre 2020, voltairenet.org)

Note liminaire. Cet article paru avant les évènements du Capitole à Washington et la fermeture de tous les moyens de communications du Président Trump sur les réseaux sociaux est prémonitoire. Dans un prochain billet je disserterai au sujet de la « disparition » de Jack Ma.

À l’invention de l’imprimerie, de nombreux auteurs contestèrent les a priori de leur époque. Il fallut quatre siècles de combats pour que l’Occident finisse par garantir la liberté d’expression. Cependant avec l’invention d’Internet, la qualité d’auteur se démocratisa et la liberté d’expression fut immédiatement remise en question. Il faudra peut-être plusieurs siècles pour absorber ce choc et rétablir la liberté d’expression. En attendant, la censure est de retour.

Lorsque nous avons fondé le Réseau Voltaire, en 1994, notre première préoccupation était de défendre la liberté d’expression en France, puis dans le monde.

Or aujourd’hui, ce concept est, à notre sens, déformé et combattu. Nous allons donc tenter de définir encore cet idéal.

La circulation des idées connut un essor considérable avec l’invention de la typographie moderne, à la fin du XVème siècle. Il n’était plus possible de croire aveuglément des autorités, chacun pouvait se faire son opinion.

L’on s’accorda à affirmer que bien que le débat soit indispensable à l’évolution de la pensée humaine, certaines idées seraient dommageables pour la société et devraient donc être censurées. Les autorités devaient déterminer ce qui était utile et ce qui était nuisible. Mais la création du célèbre Index librorum prohibitorum (Index des livres interdits) par le pape Paul IV ne permit pas d’empêcher la diffusion des idées anti-papistes.

Notre point de vue, au contraire, est que, dans la plupart des cas, la censure est plus dommageable que les idées qu’elle interdit. Toutes les sociétés qui pratiquent la censure finissent par se figer. C’est pourquoi toute les autorités de censure ont un jour été renversées.

À ce stade là, deux grandes écoles s’affrontent. L’article 11 de la Déclaration [française] des Droits de l’homme et du citoyen stipule (1789) que la loi devra déterminer et réprimer les abus de la liberté d’expression, tandis que le 1er amendement à la Constitution US (1791) pose qu’aucune loi ne pourra limiter cette liberté.

Les États-Unis étaient une nation en formation qui venait de s’émanciper de la monarchie britannique. Ils n’avaient pas encore conscience des difficultés à vivre en société, mais avaient déjà souffert des abus du Pouvoir de Londres. Ils avaient donc une conception des libertés sans limites.

Il a fallu près d’un siècle pour que le législateur français parvienne à déterminer les limites de la liberté d’expression : la provocation à commettre des crimes ou des délits, l’injure et la diffamation. Par rapport au régime de censure, le contrôle n’est plus exercé avant publication, mais après.

Les pays latins appellent diffamation le fait de rapporter des éléments désobligeants sans pouvoir en produire la preuve, étant entendu que certains faits ne peuvent pas être prouvés (par exemple des faits amnistiés, des crimes prescrits ou simplement des éléments de vie privée) et donc ne sont pas publiables. Au contraire, les pays anglo-saxons n’appellent diffamation que des imputations dont on peut prouver la fausseté. Dans la pratique, les lois latines exigent que l’auteur prouve ce qu’il avance, tandis que les lois anglo-saxonnes posent au contraire que c’est à la personne diffamée de prouver que l’auteur raconte n’importe quoi.

Dans un cas comme dans l’autre, les tribunaux ne peuvent protéger la liberté d’expression que s’ils sont composés de jurys populaires (comme en Belgique) et non pas de magistrats professionnels (comme en France) susceptibles de défendre leur classe sociale. Ce fut le grand combat de Georges Clémenceau, réduit à néant lors de la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle les gouvernements reprirent le contrôle des procédures.

La liberté d’expression que l’Occident avait mis quatre siècles à élaborer a été totalement remise en cause avec l’apparition de nouvelles techniques informatiques de diffusion élargissant le nombre d’auteurs. Comme au XVIème siècle, après une courte période de liberté florissante, elle est en passe d’être entièrement contrôlée.

Jadis, les Français et les États-uniens parlaient à la fois de la liberté d’expression et de la liberté de la presse (c’est-à-dire de la possibilité d’exercer la liberté d’expression dans des journaux). A contrario, aujourd’hui la liberté de la presse est souvent invoquée pour dénier la liberté d’expression des simples mortels accusés, eux, d’être des « conspirationnistes », c’est-à-dire des incultes, des irresponsables et des dangers pour la société.

Généralement les partisans de la censure préalable n’invoquent pas leur volonté de contrôler les opinions politiques des masses, mais se placent sur le terrain de la religion (protéger la société de l’hérésie) ou de la morale (prévenir la corruption de la jeunesse par la pornographie). L’apparition des « réseaux sociaux » offre un nouveau contexte pour ressortir de vieux arguments.

Les religions établies étant en recul progressif dans l’Occident contemporain, elles sont remplacées par une nouvelle sans Dieu, mais avec ses dogmes (le consensus) et ses clercs (jadis les journalistes, aujourd’hui les propriétaires de Twitter, Facebook, Instagram, YouTube, etc.). Par exemple, l’on devrait convoquer un référendum en France pour inscrire dans la Constitution la phrase suivante : « La République garantit (1) la préservation de la biodiversité, (2) de l’environnement et (3) lutte contre le dérèglement climatique ». Trois propositions dénuées de sens puisque la biodiversité n’est pas un stade, mais un processus ; que l’environnement n’a jamais été préservé, mais toujours modifié ; et que le climat n’est soumis à aucun règlement. Il est déjà question de censurer cette remarque qui trouble le consensus, d’abord sur les réseaux sociaux, puis dans la société en général.

Chacun d’entre nous est choqué par la pornographie infligée aux enfants et souhaiterait spontanément les en préserver. Certes, mais jadis les petits paysans regardaient les animaux de la ferme – pas toujours très tendres et moraux -, aujourd’hui les petits écoliers sont persuadés que les animaux ne s’accouplent que pour perpétuer leur espèce et regardent des films – pas toujours très tendres et moraux – sur leur smartphone. Historiquement, la plupart des régimes autoritaires ont commencé par censurer la pornographie avant de s’en prendre à des idées politiques. Il est donc beaucoup moins risqué pour tous d’instaurer des procédures de contrôle parental plutôt que d’ouvrir la voie à la perte de nos libertés.

Dernières remarques : un grand pas en arrière a été franchi en 1990 avec les lois européennes réprimant le « négationnisme », puis dans les années 2000 avec les privilèges accordés aux réseaux sociaux, et enfin dans les années 2010 avec les agences de notation.

On aurait compris que des lois répriment des formes de réhabilitation du régime racialiste nazi, mais pas qu’elles s’érigent en gardien de la Vérité. Surtout, et c’est là le point le plus important, elles ont rétabli des peines de prison pour les contrevenants. Il est donc possible aujourd’hui en Europe de se retrouver en prison pour ses idées.

Les forums internet (dont Twitter, Facebook, Instagram ou YouTube) ont obtenu un ahurissant privilège aux États-Unis afin de conquérir le monde. Ils sont considérés à la fois comme des transporteurs d’information (comme les Postes) et comme des régulateurs de l’information qu’ils véhiculent ; comme si les Postes avaient le droit de lire ce qu’elles acheminent et de censurer ce qui leur déplaît. Assurant qu’ils ne sont que des transporteurs neutres, ces forum protègent l’anonymat de leurs clients. Il s’en suit qu’ils véhiculent tous parmi leurs messages certains provoquant la commission de crimes et de délits, injurieux et diffamatoires et qu’ils couvrent leurs auteurs. Alors qu’en matière de presse écrite, l’imprimeur qui refuse de révéler le nom de son client est considéré comme responsable des propos qu’il a imprimé, ces « transporteurs d’information » se sont érigés en « régulateurs ». Ils refusent toujours de livrer le nom des coupables, mais détruisent souverainement les comptes qu’ils jugent contraires à leurs idées. Ce faisant, ils s’érigent en juges, sans lois, sans débats, ni appels.

Le 28 mai 2020, le président Donald Trump leur a retiré ce privilège ouvrant la voie à une régulation par la Justice, mais il est peu probable que le Congrès US transformera cette décision de l’Exécutif en loi. D’autant que des propriétaires de ces forums ont déjà créé avec l’Otan des agences de notation des sites internet qui échappent à leur contrôle (dont NewsGuard). Il s’agit pour eux d’enfouir les mauvais pensants dans les profondeurs des moteurs de recherche jusqu’à les faire disparaître. L’arbitraire et la censure sont de retour.

Pétition à la Chambre des Députés (1822)

Si on fait un petit retour dans l’histoire de la France, on constatera que les gouvernements ont souvent (trop souvent) méprisé le petit peuple, abrités sous les lambris dorés de la République et dans le cas présent de la royauté au cours de la Restauration, période de 15 années qui suivit la chute de l’Empire français, elle-même suivie de la Révolution de 1830 dite des « Trois Glorieuses » qui établira la monarchie de Juillet, ressemblant au système anglais mais mal ficelé. La pétition qui est l’objet de ce billet a été adressée au Parlement en 1822 pour protester contre les mesures prises par le gouvernement empêchant les villageois de tout simplement se divertir. Il est intéressant de replacer la pétition de Paul-Louis Courier, journaliste et essayiste, dans son contexte politique. La monarchie parlementaire, c’est Louis XVIII qui est sur le trône pour quelques mois encore, est dirigée par le ministre Villèle. Celui-ci a été « parachuté » par les « Ultras », royalistes très proches de l’Eglise, à la tête du gouvernement. Ces Ultras sont sous la coupe du comte d’Artois (futur roi Charles X quelques mois plus tard), un personnage très pieux, et ont obtenu que le gouvernement durcisse la censure de la presse et régente au plus près la vie quotidienne en tentant d’interdire tout comportement qui ne respecterait pas les enseignements de l’Eglise toute puissante.

Les festivités dans les villages de la France profonde, peuplée de d’agriculteurs et de petits artisans juste bons à payer des impôts, sont progressivement interdites dans les bourgs ruraux car ce sont des « rites païens », les garçons se laissant aller à la boisson et les filles se laissant volontiers trousser derrière la première meule de foin ou de paille trouvée. Paul-Louis Courier ose donc envoyer cette pétition au Parlement. Cette pétition restera comme on pouvait s’y attendre lettre morte : ( http://www.bmlisieux.com/litterature/courier/courie01.htm ), lettre morte d’autant plus que le parlement n’avait pratiquement aucun pouvoir, comme aujourd’hui !

Le parallèle entre la France de 2020 et celle des années 1820, il y a donc deux-cents ans, est tout à fait frappante en ce qui concerne l’attitude du gouvernement vis-à-vis de la population. Cette attitude n’a pas changé et se résume en un mot : mépris. Les constantes de la vie des Français n’ont pas évolué en deux siècles à deux exceptions près. D’abord la disparition dans la vie quotidienne de l’omniprésence de l’Eglise, l’Etat, dans sa grande clairvoyance, n’ayant jamais pu remplacer certains enseignements de l’Eglise comme notamment la morale. Ensuite l’autre différence majeure est la désertification des campagnes au profit des villes, petites ou grandes. En 1820, près de 80 % de la population française est rurale, la révolution industrielle ne modifiera le quotidien des Français qu’à partir du second Empire. Avec ces changements l’Etat centralisé a trouvé de nouveaux prétextes et de nouveaux moyens pour toujours emmerder, et de plus en plus, les Français. Cette histoire des bals du village d’Azai (Azay-sur-Cher près du château éponyme) et de leur interdiction est d’une actualité saisissante. L’histoire ne dit pas s’il y avait des chauve-souris et des coronavirus à l’époque mais il est certain qu’il n’y avait pas de multinationale livrant à domicile des tubes de rouge à lèvre, des casseroles ou des tournevis que les supermarchés n’ont plus le droit de vendre …

Brève : Olivier Delamarche sur RT France

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De toute évidence le gouvernement français et les plus hauts responsables de l’Etat sont énervés par le fait qu’Olivier Delamarche, un analyste économique remarquable, bien que je ne sois pas toujours de son avis en ce qui concerne le Japon, respecté par de nombreux médias a été interdit de séjour à BFMTV et c’est maintenant le mouvement politique majoritaire en France qui a interdit à RT de suivre la campagne pour les élections européennes. Le monde politique français, à l’évidence, dérive vers un musellage des sites d’informations qui échappent à la main-mise des copains ultra-riches du président qui contrôlent presque l’ensemble des médias que les Français regardent ou lisent chaque jour. Non seulement l’Etat français met à mal l’intégrité physique des citoyens en organisant une répression digne des régimes totalitaires de l’ex-Europe de l’est à l’encontre des Gilets jaunes mais il veut museler les canaux d’information.

J’ai découvert RT France et aussi RT News en anglais et je suis vite devenu un spectateur assidu car on y trouve de l’information brute, non bi-distillée par des salles de rédaction aux ordres du pouvoir politique ou financier. Poutine, accusé de tous les maux comme le climat, se moque des activités de RT France, il a d’autres problèmes à résoudre tant domestiques qu’internationaux. Avec cette interdiction de couvrir la campagne électorales du parti au pouvoir, au moins à l’Assemblée nationale en clamant telle une vierge effarouchée que RT est l’oeil et l’oreille de Moscou, c’est tout simplement ridicule …

Avec Apple, Google, Youtube, Facebook, Twitter : le totalitarisme orwellien se met en place.

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Voici la traduction par mes soins d’un billet de Paul Craig Roberts paru sur son blog le 7 août 2018 au sujet du journaliste d’investigation, animateur de télévision et réalisateur Alex Jones qui vient d’être interdit de Web, ses propos étant jugés non conformes à la doxa mise en place par le monde politique et aussi et surtout financier et militaro-industriel américain. On ne peut que considérer que ce mouvement de censure va aussi se répandre en Europe dans les mois prochains. Le monde occidental est entré dans une ère très sombre au cours de laquelle le totalitarisme s’installera insidieusement et Internet, espace de liberté, sera probablement le premier à être « bouclé » par les puissances financières transnationales occultes qui veulent gouverner la pensée de chaque individu. Bonne lecture ! Lien vers l’article original : https://www.paulcraigroberts.org/2018/08/07/apple-google-youtube-facebook-twitter-subvert-the-us-constitution-free-speech-and-american-liberty/

L’attaque coordonnée du site Info Wars d’Alex Jones par Apple, Facebook, Google/Youtube et Spotify n’est qu’une preuve supplémentaire de l’échec total de la loi anti-trust américaine qui a permis l’émergence de firmes incroyablement puissantes capables d’exercer une censure en règle non seulement aux Etats-Unis mais aussi dans les Etats vassaux de Washington, geste que ni la Gestapo nazie ni le NKVD de Staline purent réaliser. J’ai discuté récemment avec le progressiste Rob Kall sur les implications que représente la capitalisation boursière de 1000 milliards de dollars d’Apple. Deux jours plus tard Rob écrivit un article sur son blog OpEdNews dans lequel il exposait les risques que représentait une compagnie ayant une capitalisation de 1 000 000 000 000 de dollars ayant acquis une trop grande puissance financière pour que nous restions encore des personnes libres. Je suis d’accord avec lui. Seulement 16 pays dans le monde parmi 195, un petit 0,8 %, ont un PNB égal ou plus élevé que cette somme.

Il faut y penser ! Apple est plus puissant que la grande majorité des pays du monde. Apple dispose d’un pouvoir de gouvernement. Apple pourrait être membre du G20. Apple pourrait émettre sa propre monnaie et pouvoir également émettre des « droits de tirage spéciaux », l’apanage exclusif du FMI. Apple pourrait aussi participer aux prêts du FMI et de la Banque Mondiale accordés aux pays en difficulté. Apple pourrait enfin avoir sa propre armée et ses propres services secrets. Il a fallu peu d’heures pour qu’Apple avec d’autres sociétés de la « High Tech » bannissent Rob Kall du Web.

Aux USA presque tous les secteurs de l’économie sont entre les mains d’entreprises monopolistiques. Dans le secteur « digital » 90 % de la presse papier et des chaines de télévision sont contrôlés par 6 grandes compagnies. Quatre-vingt-dix pour cent des dépôts bancaires sont contrôlés par 5 grandes banques « too big to fail ». Walmart, Home Depot ou encore Lows ont conduit à la disparition des petites échoppes familiales de distribution, les franchises dans la restauration ont fait disparaître les petits restaurants familiaux, les entreprises pharmaceutiques ont enfin fait disparaître les petites officines préparant des médicaments à partir de prescriptions, une énumération sans fin. La monopolisation de l’économie américaine a été entreprise sous couvert du « globalisme », le dogme étant que vous ne pouvez pas être compétitif globalement si vous n’êtes pas suffisamment grand pour avoir un monopole ou une quasi-monopole.

La révolution digitale combinée à la politique identitaire a rendu très facile le contrôle de la liberté d’expression. Tout propos que les élites financières ne veulent ni voir ni entendre, les histoires vraies qui exposent au grand jour les objectifs de ces élites sont considérés comme des « théories du complot », des propos haineux, sont alors réduits au silence. C’est ce monopole que viennent d’exercer ces compagnies, Apple, Facebook, Google/Youtube et Spotify à l’encontre d’Alex Jones. Cette histoire d’Alex n’est que le début du commencement. Ses propos ont fait parfois la une des journaux mais il a eu le défaut de mettre en lumière des sujets que ces géants de la communication veulent cacher et c’est l’unique raison pour laquelle il est maintenant interdit d’Internet. Les discours de haine d’Alex Jones sont une blague ! Ce qu’Apple ou encore Facebook et le reste de la Gestapo américaine signifie est que dire la vérité c’est comme tenir des propos haineux. C’est exactement ce que décrivait dans son roman « 1984 » George Orwell.

La tromperie qui consiste à censurer ceux qui disent la vérité apparait maintenant pour le peuple américain comme étant la politique adoptée par Apple, Google/Youtube, Facebook, Twitter et Spotify. La presse papier et la télévision ont déjà débarqué tous les journalistes réalistes comme Robert Perry, Chris Hedges et Sy Hersh. Maintenant qu’Alex Jones est interdit d’Internet la détermination des élites d’éliminer tous les opposants va se répandre sur tout le Web jusqu’à ce qu’il n’existe plus personne pour dire la vérité. C’est juste une question de temps.

Et le mouvement s’amplifie déjà. Twitter vient de supprimer le compte de Scott Horton, éditorialiste du site antiwar.com ainsi que celui de Daniel McAdams, directeur du site libertarien « Ron Paul Institute » et Tommy Robinson (fondateur du site English Defence League) a vu sa page Instagram supprimée. L’ancien membre du Département d’Etat Peter Van Buren a également vu son compte Tweeter supprimé, apparemment parce qu’il a osé dire (sur le site antiwar.com) que le gouvernement mentait aux citoyens américains. La politique identitaire a aidé à imposer une sorte de code et a créé la catégorie des « discours de haine » autour desquels n’importe quelle personne se constituant comme faisant partie d’une victime du groupe incriminé peut se retourner contre un quelconque « homme blanc » est un élément créant cette censure qui détruit la liberté d’expression dans le monde occidental. Cependant, en ce qui concerne les USA, il est un fait que le programme des élites est inacceptable pour l’homme de la rue. L’élite américaine redoute le fait que ses histoires sont tellement cousues de fil blanc que même ceux qui ont subi un lavage de cerveau verront finalement la lumière quand un quelconque élément de vérité apparaîtra.

Dans le monde occidental d’aujourd’hui rien n’est plus en danger que la vérité. Déjà les gouvernements Russes, Chinois, Coréens du Nord, Iraniens et Indiens en font l’expérience et proposent à Washington des arrangement futiles, arrangements qui n’ont aucune chance de voir leurs propositions être retenues par la Maison-Blanche. Washington veut continuer à exercer son hégémonie sur le reste du monde. Les néo-conservateurs avec Israël, allié indéfectible de ces néo-conservateurs, contrôlent la politique étrangère des USA et n’ont que pour seul objectif de dominer le monde. Si la Russie, la Chine, l’Iran, l’Inde et la Corée du Nord ne comprennent pas ça ils sont mal partis.

Que peut-on faire individuellement ? Surtout ne pas acheter un nouveau produit Apple. N’allez plus sur Youtube, Facebook, Twitter ou Spotify. Fermez tous vos comptes Google, e-mail ou moteurs de recherche : vous êtes espionnés ! Toutes ces firmes sont aujourd’hui des réincarnations de la Gestapo nazie. Elles redoutent la désertion de leur clientèle. Elles devraient toutes être nationalisée ou interdites ou leurs dirigeants arrêtés pour complotisme contre le Président afin qu’il soit destitué. Ce sont des incarnations du diable. Il existe des alternatives, allez sur des sites qui refusent la censure. Il faut espérer qu’un retournement de la clientèle fidèle de Facebook ou de Tweeter et les autres fera que leur plan de business sera détruit, qu’elles s’effondreront et que d’autres entités apparaîtront respectant le droit inaliénable à la liberté d’expression.

On ne peut que déplorer que les Américains – sont-ils à ce point stupides ? – n’aient pas compris ce qui se passe sous leurs yeux. Nos élites ont des objectifs qu’ils ne peuvent finalement pas défendre. Des gens comme Alex Jones ont mis au grand jour ces agendas et c’est ainsi qu’Alex a été mis sur la touche. La « presstitute » en a rajouté et a organisé une campagne de dénigrement à l’encontre d’Alex Jones comme elle l’a fait avec Donald Trump mais aussi Julian Assange, Snowden et bien d’autres. Ils ont choisi Alex Jones comme cible mais n’importe qui d’autre peut devenir un jour leur cible dans la totalité du monde occidental. L’élite au pouvoir n’est pas intéressée par la vérité qui dessert son agenda et les Chinois, les Russes, les Iraniens devraient vraiment en prendre conscience.

Avant de terminer la lecture de ce billet lisez juste ce que le pasteur luthérien allemand Marin Niemoller disait au sujet des Nazis :

« D’abord ils se sont présenté comme des socialistes, et je n’ai rien dit.

Parce que je n’étais pas un socialiste.

Puis ils se sont présenté comme des syndicalistes et je n’ai rien dit.

Parce que je ne suis pas syndiqué.

Puis ils sont venus pour les Juifs et je n’ai rien dit.

Parce que je ne suis pas juif.

Enfin ils sont venus pour moi et il n’y avait plus personne pour m’aider« .

Cette fois-ci ça commence avec Alex Jones. Très bientôt ce sera nous tous. La liberté d’expression est systématiquement détruite. L’idée, le concept, que les USA sont un pays libre est la plus grande « fake news » jamais inventée !!

Commentaire. Il me reste à l’esprit quelques remarques à la suite de cette traduction. La loi récemment votée en France relative aux « fausses nouvelles » ne constitue-t-elle pas les prémices de cette censure qui advient aujourd’hui ouvertement aux Etats-Unis ? Car compte tenu que ce sont les mêmes grandes firmes de la Silicon Valley qui contrôlent l’ensemble du Web pourquoi n’adopteraient-elles pas la même attitude en Europe d’autant plus que l’Union européenne, finalement, n’est ni plus ni moins que le 52ème Etat américain. Tous les pays constituant l’Europe suivent servilement les injonctions des Américains, il suffit de constater ce qui se passe en ce moment même à propos de l’Iran ou de la Russie : aucune réaction de la part de qui que ce soit ! L’Europe est, elle aussi, devenue un conglomérat apatride sous l’emprise totalitaire des grandes firmes américaines. Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne, qui est en état d’ébriété toute la journée comme Yeltsin, est devenu la marionnette rêvée de la Maison-Blanche alors qu’il est virtuellement le seul habilité à défendre les intérêts des Européens. C’est vraiment très inquiétant pour l’avenir, demain matin ou dans les semaines et les prochains mois … Il est urgent que les peuples s’unissent pour défendre la liberté d’expression. En France l’ensemble des médias grand public est contrôlé par 5 ou 6 puissances financières ou individus comptant parmi les plus riches de France et il n’y a de fait plus de liberté d’expression, en conséquence la France n’est plus une démocratie mais tout simplement un pays totalitaire ! Le site infowar.com (que je consultais chaque jour, je suis donc fiché par la NSA) n’est plus accessible. Illustration : Alex Jones.

Brève : Olivier Delamarche a disparu des écrans !

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Depuis plusieurs années j’avais pour habitude de voir Olivier Delamarche débattre d’économie sur le plateau de BFMTV en différé puisque je n’ai pas de télévision chez moi (et je m’en passe très bien, merci). Il a disparu des écrans de cette chaine la semaine suivant l’élection de Macron … Tiens, tiens ?

BFMTV, je le rappelle, appartient à Mickael Bloomberg, magnat de la presse au service du « Deep State » américain, et accessoirement, un temps, maire de la ville de New-York. BFMTV a purement et simplement viré Olivier ainsi que tous les autres intervenants affiliés au très célèbre groupe des Econoclastes : ils tenaient des propos dérangeants !

Ce fait est révélateur de ce qui est en train de se passer en France depuis l’élection du Sieur Macron à la présidence de la république. Je n’ai pas mis de majuscule à « république » car elle n’existe d’ors-et déjà plus et je vous en donnerai, chers lecteurs, quelques explications dans un prochain billet, juste le temps de faire quelques recherches et de le rédiger pour vous. Illustration capture d’écran d’Olivier sur la chaine Boursorama.

CENSURE !

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Incroyable mais vrai, je voulais visionner la première interview télévisée de Donald Trump depuis qu’il a été élu Président avec 27 grands électeurs d’avance sur son adversaire Hitlery Clinton.

Impossible !!! Incroyable !!! La vidéo a été supprimée par mon fournisseur de services internet en l’occurence Movistar ici en Espagne.

Morale de cette histoire courte : la parasitocratie européenne n’en a pas fini de ternir l’image du nouveau Président des Etats-Unis. À la longue ça finira par faire désordre … Et l’Europe sera mise à l’écart car unanimement tous les chefs d’Etat européens ont trainé ce monsieur dans la boue à commencer par Merkel et Hollande : encore plus corrompus que les Clintons !