Le gros pavé dans le panier des crabes coronaviraux …

Xavier Azalbert (France-Soir) vient de frapper un grand coup en invitant à une longue conversation le Docteur Joseph Tritto, Président de la World Alliance for Biomedicine & Technology ( http://www.thewabt.com/WWO_organization.aspx ). Cet honorable médecin, dont j’ignorais l’existence avant cette entrevue magistrale, a méticuleusement décortiqué la genèse du SARS-CoV-2. Il a clarifié le rôle de Moderna dont le CEO est un transfuge de la société Biomérieux dans ce projet et la lourde responsabilité d’Antony Fauci qui, pour laver les Etats-Unis de tout soupçon, a financé les recherches dans le laboratoire P4 de Wuhan spécialisé dans l’étude des coronavirus de chauve-souris. Cette manœuvre avait en réalité pour but de masquer les longs travaux au sein des laboratoires de l’armée américaine sur les virus du SARS-1 et du MERS dès le début des années 2000. L’intervention de l’OMS, par conséquent en sous-main de Bill Gates, dans cette grossière manœuvre devait laver la conscience des militaires américains et rejeter l’erreur sur le laboratoire P4 de Wuhan. Antony Fauci est donc pour Joseph Tritto au cœur de cette sombre histoire.

Tritto insiste sur le fait que l’insert de 19 nucléotides breveté par Moderna pour induire un gain de fonction datait bien de 2016. Les Chinois ont également créé un virus génétiquement modifié en introduisant un insert différent d’origine bactérienne qui est indétectable par les généticiens. Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises sur ce blog Moderna n’a pas pris la précaution de vérifier que les codons de l’arginine insérés dans l’ARN du virus n’étaient jamais rencontrés chez les coronavirus, ce qui signait la supercherie. Le Docteur Alexandra Henrion-Caude l’avait très vite signalé d’ailleurs.

Bref cet entretien révèle le montage invraisemblable qui a conduit au désastre de la pandémie. Mais il y a bien pire et le Docteur Tritto en dit un mot dans son entrevue en anglais, pour stabiliser l’ARN messager utilisé pour la thérapie génique appelée abusivement vaccin. L’armée américaine, dans sa grande mansuétude, a également financé dès 2016 la mise au point d’une technique de protection faisant appel à la technique de l’ARN messager supposé obliger l’organisme à produire l’antigène de surface du coronavirus, la sous-unité 1 de la protéine de la spicule d’attachement du virus à la membrane cellulaire. La préoccupation de l’armée américaine était de protéger ses personnels contre une nouvelle arme bactériologique, en l’occurence un virus artificiellement modifié qui puisse servir d’arme de destruction massive. On connait la suite car cette protéine s’est révélée toxique en induisant une multitude d’effets secondaires dont on ignore encore les effets à long terme sur cinq, dix ans voire plus. 

Dans son exposé en anglais Tritto mentionne également la toxicité des nano-particules de lipides synthétiques protégeant l’ARN messager injecté à des milliards de personnes. Si les investigations sur les ovaires n’ont pas encore été clairement détaillées en revanche un effet sur les testicules et la prostate a été bien documenté. Ces nano-particules provoquent des troubles graves de la spermatogenèse et ont également tendance à s’accumuler dans la prostate et encore une fois personne ne peut prévoir quelles seront les conséquences de ce phénomène à cinq ou dix ans. Selon Tritto il s’agit bien d’un gigantesque complot organisé dès 2016 par l’armée américaine …

Joseph Tritto a exposé l’histoire de l’hydroxychloroquine. Au cours des années 2000 les biologistes chinois avaient décrit l’effet inhibiteur de l’hydroxychloroquine sur l’accrochage du virus sur la membrane des cellules épithéliales et ces résultats avaient été publiés dans une revue scientifique mais écrits en chinois avec seulement un court résumé en anglais comme par exemple en France les Comptes Rendus de l’Académie Française publient des articles en français avec un petit résumé en anglais. L’impact de cet article fut presque nul mais des curieux comme le Professeur Raoult en France s’intéressèrent à ces travaux. À l’IHU de Marseille le mode d’action de l’HCQ fut précisé. Cette molécule inhibe bien la fixation du virus sur les cellules épithéliales mais provoque également un alcalinisation du milieu intracellulaire et par conséquent une inhibition de la réplication du virus. Comme l’a précisé Joseph Tritto la confirmation de l’effet bénéfique de l’HCQ a été confirmé dans tous les pays d’Afrique dont l’usage est prophylactique pour la prévention de la malaria.

Joseph Tritto est revenu sur la technique à ARN messager. Cette technique a été mise au point par le Docteur Robert Malone. Ce dernier a toujours insisté sur le fait que cette approche devait être considérée comme expérimentale et en dernier recours pour tenter de soigner des formes de cancers réfractaires à tous les traitement chimiques connus. L’interdiction de l’HCQ puis de l’ivermectine fait naturellement partie du complot ourdi par l’armée américaine. Aveuglés par les perspectives prometteuses de la technique à ARN messager dans le fait qu’il serait possible sur le papier de mettre au point rapidement une sorte de thérapie de protection contre tout agent pathogène nouvellement manipulé en laboratoire afin de protéger les personnels militaires, les laboratoires pharmaceutiques étaient prêts à inonder très rapidement le monde entier avec des pseudo-vaccins pour le plus grand bénéfice de ces mêmes laboratoires pharmaceutiques. C’est la raison pour laquelle l’interdiction de l’HCQ fut imposée à tous les pays qui suivent les directives des organismes tels que le CDC et le NIH aux USA, directives reprises par l’OMS.

Enfin l’« affaire » des tests de diagnostic utilisant la technique dite PCR, car il s’agit bien d’une gigantesque affaire au sens financier du terme, a également été abordée par Tritto. Ce sont des milliards de dollars qui ont été engloutis dans ces tests. J’ai utilisé cette technique au cours de mes travaux de recherche et je la connais bien. Comme je l’ai déjà mentionné sur ce blog la technique PCR n’est opérationnelle qu’en présence d’ADN double brin. Quand il s’agit d’amplifier la présence d’ARN il faut d’abord convertir cet ARN en ADN avec un enzyme appelé transcriptase réverse (RT en anglais, ne pas confondre avec Russia Today). Les cycles d’amplification permettent d’isoler un gène pour en étudier ensuite la séquence de nucléotides. Il s’agit d’une technique initialement utilisée en recherche dans le domaine de la biologie moléculaire. Je me souviens n’avoir utilisé que 16 cycles d’amplification pour isoler le gène codant pour une protéine présentant une activité enzymatique. Au delà de 16-20 cycles d’amplification à l’aide d’une amorce synthétique, un petit morceau d’ADN, dérivée dans ce type d’investigation de la séquence d’un fragment de la protéine en question après séquençage des amino-acides de celle-ci, on commence à voir apparaître n’importe quoi. C’est la raison pour laquelle le test dit PCR ne peut pas être utilisé comme outil de diagnostic en raison de l’apparition inévitable de faux positifs. Des firmes spécialisées dans la production de réactifs pour les laboratoires de recherche, en particulier allemands et américains, ont sauté sur l’occasion pour réaliser d’immenses profits en proposant ce test pour le dépistage des cas « positifs » PCR-coronavirus autorisant les gouvernements occidentaux à mettre en place des mesures coercitives mais surtout à favoriser la bonne santé financière de ces fabricants de réactifs de laboratoire. On connait la suite : les nombres de cas augmentent donc il faut procéder à des rappels de « vaccins » et la mécanique de la machination s’auto-entretient, indépendamment du fait que cette « vacination » fait apparaître des anticorps facilitants qui fragilisent les sujets sains à une nouvelle infection. Les tests PCR font partie de ce complot coronaviral !

Il faut écouter avec une grande attention les propos de Giuseppe Tritto. Selon mes informations son ouvrage dans lequel il détaille ses travaux d’enquête tous factuellement vérifiés est malheureusement en italien car la somme d’informations qu’il a divulgué au cours de ses deux exposés est tout simplement extraordinaire … Liens :

https://www.youtube.com/watch?v=xRuvqiMrNJg (en anglais)

https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/les-armes-biologiques-sont-developpees-malgre-les-traites

Réflexions personnelles sur la structure du “fonctionnariat” français et ses conséquences

J’ai effectué ma carrière en recherche auprès du CNRS, un organisme dépendant de l’Education Nationale française. J’ai toujours refusé personnellement d’accéder au statut de fonctionnaire pour des raisons idéologiques difficiles à expliquer en optant pour le statut de contractuel. Je considérais que ce statut de fonctionnaire était “trop confortable” et m’encouragerait à ne plus me remettre en cause. J’ai en effet côtoyé des agents fonctionnaires du CNRS qui depuis de nombreuses années ne travaillaient plus du tout et se montraient dans les locaux du laboratoire pour justifier leur salaire confortable acquis par ancienneté et non par compétence. Lorsque mon patron me proposa une promotion au grade de directeur de recherche je devais selon les statuts de cet organisme devenir fonctionnaire titulaire alors que je n’était “que” contractuel depuis le début de ma carrière. Ayant refusé cette promotion il ne me restait plus qu’à démissionner car mon dossier professionnel, déjà annoté d’une grosse croix rouge, allait être classé parmi les irréductibles. J’ai donc démissionné du CNRS. Il y avait d’autres raisons qui n’entrent pas dans le propos de ce billet. Compte tenu de mon expérience personnelle je considère que le statut de fonctionnaire à vie, c’est-à-dire que l’administration ne peut pas remettre en cause le bien-fondé de la présence d’un individu x ou y dans une administration étatique quelle qu’elle soit sous le prétexte idéologique qu’il bénéficie de ce statut de fonctionnaire, est un système encourageant l’incompétence et toutes sortes de déviances comme par exemple la corruption.

J’en suis arrivé au cours de ma réflexion sur l’inutilité de ce statut et qu’il faut tout simplement le supprimer quelles que soient les administrations considérées, qu’il s’agisse des cheminots, des enseignants, des employés de l’Etat dans diverses administrations ministérielles ou entreprises de l’Etat comme par exemple EDF et bien d’autres entreprises contrôlées par l’Etat. Si les agents du CNRS sont notés en fonction de leur nombre de publications dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture, il se trouve que dans mon cas, ayant passé plus de la moitié de ma carrière dans le cadre de mon activité comme détaché auprès d’entreprises distinctes du CNRS au sein desquelles ma capacité de publication était soumise à l’approbation de ces entreprises, alors ma notation était entachée par ces restrictions. J’ai déposé trois brevets au cours de ma carrière et tous ces brevets étaient de par la loi propriété du CNRS et leur exploitation rendait le CNRS le principal bénéficiaire de leur exploitation éventuelle. En d’autres termes la créativité d’un agent de l’Etat ne lui appartient pas. Cette activité était d’ailleurs gérée par un service juridique hybride entre le CNRS et l’Education Nationale. J’ai consulté ce service et je peux tout simplement affirmer que cette entité relève de l’imagination d’un Kafka très doué dans le surréalisme le plus rebutant. Cette administration est à mon avis l’archétype de l’image défavorable du fonctionnariat.

La France ressemble, j’ose l’écrire, à ce qu’était l’URSS, pays où tous les sujets du parti étaient de facto des fonctionnaires ! L’exemple de l’Education National est caricatural. À un instant t quel que soit le jour de l’année scolaire 30 % du personnel de l’éducnat est “absent” pour toutes sortes de raisons : congés de maladie, pour convenance personnelle ou de maternité, sessions de perfectionnement, stages variés dans d’autres administrations. Pour pallier à cet état de choses la direction de l’educnat réclame toujours plus d’agents pour maintenir le bon fonctionnement des établissements, maternelles, lycées et collèges. Tous fonctionnaires et nous sommes heureux car nous ne sommes soumis à aucun devoir professionnel ! Voilà quel est ce système étatique vicieux qui devrait être supprimé d’un trait de plume. Dans les entreprises privées les fautes professionnelles sont lourdement sanctionnées, à la SNCF le récent déraillement d’un train dans la banlieue sud de Paris n’a conduit à aucune condamnation formelle et pourtant les services d’entretien du réseau également constitués de fonctionnaires avaient commis une faute professionnelle grave. Voilà ce qu’est le véritable statut des fonctionnaires, quel que soit leur niveau : responsable jusqu’à un certain point mais jamais coupable. Vive la vie de rentier fainéant payé par les contribuables qui n’est pas concerné par la réforme des retraites puisque celles-ci sont payées par la dette de l’Etat, un autre vrai scandale dont personne ne parle dans les médias de bon ton … Il existe fort heureusement des fonctionnaires qui aiment leur métier et qui ne comptent pas leurs heures de travail. Ils sont malheureusement souvent trop mal payés et doivent alors s’acharner en effectuant des heures supplémentaires dans le cadre de leur activité hors des heures statutaires afin d’améliorer leur solde, heures supplémentaires qui seraient beaucoup mieux rémunérées s’ils étaient employés dans le secteur privé.

En quelques mots il y a en France un fonctionnaire pour 13 habitants, tous âges confondus soit 72 fonctionnaires pour 1000 habitants. En Chine, tout le monde sait que ce pays est un modèle de démocratie, il y a 80 millions de fonctionnaires du parti communiste dont l’occupation est de surveiller les citoyens du moindre village aux plus grandes villes, les entreprises grandes et petites, les exploitations agricoles et, comble d’ironie d’autres membres du parti. Il y a en Chine 60 fonctionnaires dûment inscrits au parti pour 1000 habitants. Encore un petit effort et la Chine rejoindra la France dans le poids de la fonction publique ! Pourquoi le président français veut réformer le régime des retraites ? Tout simplement pour faire payer l’ensemble des citoyens afin de combler l’abime effrayant du système de retraite des fonctionnaires qui n’est pas provisionné. Le Ministère des finances voudrait mettre la main sur le fond de retraite (Argic et Arco, je crois) des professions libérales au passage et mutualiser la retraite des fonctionnaires en rendant tous les salariés solidaires, une Chine en miniature en quelque sorte. Jamais aucun média de grand chemin ne mentionnera cet état de fait et pourtant c’est la réalité.

Pour conclure ce billet je voudrais insister sur le fait que sans ma retraite complémentaire constituée à titre onéreux auprès d’un fond de pension géré par la Caisse des dépôts et consignations je serais dans la misère. Tous les contractuels de l’Etat et des collectivités locales peuvent faire ce choix et il pourrait en être de même pour la grande majorité des salariés du privé qui sont en définitive des contractuels. Placer ses cotisations auprès d’un organisme sérieux comme la CDC, en quelque sorte le fond souverain français, serait un bon choix mais confier la gestion de ce capital à un organisme comme BlackRock, le projet du président de la République, est une trahison de tous les citoyens … Et pour plus d’informations relatives à la “grande administration” et le corporatisme corrupteur qui y règne, par exemple ceci : https://www.youtube.com/watch?v=D_amTRVS0Cg&ab_channel=%C3%89LUCID

Retour sur la chloroquine

En 2005 le CDC (Center for Disease Control, Atlanta Georgia) publia un article dans le Virology Journal (doi : 10.1186/1743-422X-2-69 ) dans lequel il était précisé que la chloroquine était un inhibiteur de l’infection et de la dissémination du SARS coronavirus. Cet article est en accès libre et peut être consulté par n’importe qui. En 2014 une équipe de biologistes du NIAID (National Institute of Allergy and Infectious Diseases) publia un intéressant article relatif cette fois à l’application de « vieilles molécules » pour le traitement du MERS (Middle East Respiratory Syndrome) provoqué par un coronavirus très proche du SARS-CoV-2 d’aujourd’hui (doi : 10.1128/AAC.03036-14 ) également en accès libre. Cette étude réalisée dans l’institut dirigé par Antony Fauci que tout le monde connaît de nom fait état de 66 vieilles molécules actives pour neutraliser le SARS-CoV, le MERS-CoV ou les deux.

Bien avant l’explosion de l’épidémie de SARS-CoV-2 en 2020 le gouvernement américain savait qu’il existait de vieilles molécules éprouvées sur le plan de la toxicité pour traiter cette maladie virale. Les autorités médicales européennes étaient également informées puisqu’un groupe de biologistes des Universités de Leiden aux Pays-Bas et de Louvain en Belgique confirmaient également en 2014 ce que leurs homologues du NIAID avaient démontré (doi : 10.1128/AAC.03011-14, en accès libre). Dans ces trois études l’Ivermectine n’apparaissait pas. Pourquoi la chloroquine, entre autres vieilles molécules éprouvées mais dont l’autorisation de mise sur le marché ne concernait pas un traitement antiviral, fut-elle immédiatement interdite de vente et de prescription par les médecins de premières ligne ? D’où provenait cette interdiction toujours de rigueur dans les pays occidentaux ? Un incroyable enchainement d’évènements liés les uns aux autres conduisit à l’interdiction de la chloroquine et de sa version moins toxique sur le long terme, l’hydroxychloroquine, dont le point culminant fut la publication par The Lancet d’une étude complètement frauduleuse dont les auteurs étaient des inconnus dans la sphère scientifique. Des essais cliniques furent bâclés pour ne surtout pas arriver à la conclusion que l’hydroxychloroquine, associée ou non à l’azithromycine, était efficace comme par exemple en traitant des malades presque mourants ou en utilisant des posologies hautement toxiques.

Tout fut donc méthodiquement organisé pour interdire cette molécule et le même sort fut réservé à l’Ivermectine quand son efficacité fut démontrée par hasard lorsque des vieillards souffrant de la gale furent traités dans des hospices de la région parisienne. Qui sont les instigateurs de ces interdictions ? Personne n’ose le dire. Il me faudra attendre d’être à Tokyo, peut-être au mois d’avril, pour lire l’opus de Robert F. Kennedy,Jr qui sera disponible en français dans quelques jours car Amazon est inopérant à Tenerife. Antony Fauci connaissait les travaux de gain de fonction réalisés sur les coronavirus, il connaissait également les travaux réalisés au NIAID relatifs à la chloroquine et il savait que la séquence de l’ARN du coronavirus était connue bien avant sa publication par les Chinois au début de l’année 2020. Fauci a-t-il subi la pression des laboratoires pharmaceutiques qui « planchaient » déjà sur un « vaccin » à ARN messager ? C’est l’hypothèse la plus vraisemblable car les laboratoires pharmaceutiques américains, en particulier Pfizer, connaissaient de graves difficultés financières et l’opportunité d’inonder le monde entier, sans faire de jeu de mots, avec une mixture qui se révélera toxique et inutile contre argent sonnant et trébuchant, des centaines de milliards de dollars, était la bien venue. Au cours d’une entrevue avec la journaliste Catherine Austin Fitts le Sénateur Robert F. Kennedy,Jr a exposé le détail de ses investigations : la corruption est omniprésente aux Etats-Unis qu’il s’agisse de la FDA, des agences de santé HHS, du CDC et de la NIH. Selon le Sénateur Fauci a transformé la NIH en incubateur pour les produits pharmaceutiques des grandes firmes américaines. Par un effet miroir tous les organismes européens et des nations européennes ont subi la même corruption et enfin l’OMS n’est qu’une marionnette tant des laboratoires pharmaceutiques américains que du GAVI, une émanation de la fondation Bill & Melinda Gates. Enfin un autre aspect paraissant inattendu est la censure systématique de toutes les interventions médiatisées hostiles à ces « vaccins » ou qui concernent l’hydroxychloroquine et l’Ivermectione. Les « GAFAM » ont subi la gentille pression des laboratoires pharmaceutiques pour collaborer. Après plus d’un million de morts qui auraient pu être sauvés la justice, s’il y en a encore une, devra s’intéresser de très près à cette affaire, un sacrifice sur l’autel du profit des grands laboratoires pharmaceutiques.

Quelles que soient les manifestations de rue dans les villes ou de routes comme au Canada et maintenant en Europe on ne remarque qu’une forte mobilisation policière qui est le signe d’une dérive des démocraties européennes vers le totalitarisme généralisé. Des blindés dans les rues de Paris : il faut remonter à l’occupation allemande pour retrouver un tel spectacle ! 

Un lien pour les anglophones : https://doctors4covidethics.org/d4ce-symposium-ii-video-replay-the-real-anthony-fauci-catherine-austin-fitts-talks-with-robert-f-kennedy-jr/

Le triomphe du mal ?

L’interdiction de l’ivermectine et de l’HCQ à l’appui de la catastrophe de la vaccination Covid

Les autorités médicales occidentales et les médias corrompus devraient être inculpés pour complot dans l’intention de commettre un meurtre de masse. Article de Paul Craig Roberts paru sur son blog.

L’Ivermectine a supprimé le SARS-CoV-2 en Afrique où il est utilisé contre la cécité de la rivière

Dans un article précédent sur mon blog, j’ai souligné que, dans les pays infestés par le paludisme, où la population a traditionnellement pris de l’HCQ régulièrement pour conjurer l’infection, les cas de Covid sont rares car l’HCQ est également un traitement de prévention et de guérison du Covid. Les preuves découlent maintenant des chercheurs japonais que dans les pays d’Afrique où l’onchocercose ou la cécité de la rivière est endémique, l’ivermectine est distribuée à la population pour prévenir ou guérir une infection. Dans ces pays, il n’y a pratiquement pas de Covid, illustration ci-dessous.

https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2021.03.26.21254377v1.full.pdf )

Les chercheurs ont divisé l’Afrique entre pays qui ont des programmes d’ivermectine pour le contrôle de la cécité de la rivière et ceux qui ne le font pas. Les pays sans programmes d’ivermectine avaient 4,3 fois plus de cas et 5,7 fois plus de décès de Covid malgré une population de 220 000 000 inférieure. L’étude se termine ainsi :

« Conclusions : La morbidité et la mortalité dans les pays où l’onchocercose [la cécité de la rivière] est endémique sont moindres que ceux où les habitants ne sont pas traités car celle maladie n’est pas endémique. Le traitement de l’onchocercose dirigé vers la Communauté avec ivermectine est l’explication la plus raisonnable de la diminution de la morbidité et du taux de mortalité par covid en Afrique. Dans les zones où l’ivermectine est distribuée et utilisée par l’ensemble de la population, elle entraîne une réduction significative de la mortalité ».

L’utilisation de l’ivermectine en Inde a produit le même résultat. Dans les provinces de Delhi, Uttar Pradesh, Uttarakhand et Goa où l’ivermectine était largement utilisé comme préventif contre Covid, les cas ont diminué de 98%, 97%, 94% et 86% respectivement.

Compte tenu de ces faits difficiles, ce n’est pas seulement malhonnête mais aussi un meurtre intentionnel lorsque les autorités médicales et les médias affirment que l’HCQ et l’ivermectine sont dangereux, non testés et non recommandés contre le covid, et empêchent activement leur utilisation pour contrôler Covid. L’HCQ et l’ivermectine sont utilisés massivement depuis des décennies et ce sont des médicaments tellement sûrs que, dans la plupart des pays, ils sont disponibles en vente libre sans ordonnance requise.

Plusieurs responsables seniors de la FDA ont démissionné de protester contre la politisation de la décision de faire des injections de rappel des vaccins Covid par l’idiot de la Maison Blanche, le CDC et Fauci, qui a contourné la FDA où réside pourtant le pouvoir de réglementation.

La preuve est maintenant écrasante que les « vaccins » à ARNm ne protègent pas, produisent des effets secondaires nocifs, notamment la mort, et favorisent la diffusion du virus. Par conséquent, la seule raison de donner des coups de reproduction est de s’aggraver et de propager l’infection. Dans chaque pays qui a une majorité de sa population vaccinée, la grande majorité des nouveaux cas de Covid sont parmi les vaccinés. Comment plus de vaccination peut-elle être la solution? Est-il vraiment possible que les responsables de la santé publique, les médecins et les administrateurs hospitaliers soient ravis du cerveau qu’ils sont incapables de penser? Comment peuvent-ils être aveugles aux preuves écrasantes et claires que le programme de vaccination Covid est une catastrophe de sanitaire ?

Les autorités sanitaires et les médias corrompus connaissent tous ces faits. Pourquoi les dissimulent-ils ?

Pourquoi mentir et affirmer faussement que les nouveaux cas de Covid sont une « pandémie de la non vaccination » lorsque les pays les plus vaccinés ont le plus de nouveaux cas et la plupart des nouveaux cas sont des personnes vaccinées ? Cela ne peut être une simple erreur de la part des autorités médicales et des médias. Si le vaccin fournit une immunité pourquoi les piqûres de rappel sont-ils nécessaires tous les quelques mois, pourquoi Fauci déclare cela maintenant ? Chaque campagne d’injections de rappel produit de nouveaux variants résistants aux vaccins. Il s’agit d’une politique de profit pharmaceutique et de maladie de masse et de mort.

Pourtant, c’est ce que notre propre gouvernement et son propre système médical nous font. Je trouve l’audace du mensonge intentionnel extraordinaire car les informations disponibles rendent le mensonge complètement transparent. Ceux qui assassinent des personnes avec leurs mensonges ne manifestent aucune honte !

C’est le triomphe du mal.

Note. Cette information a été reprise ce dimanche 5 septembre sur le site covid-factuel.fr : https://www.covid-factuel.fr/2021/09/05/covid-le-miracle-africain/ alors que j’avais traduit l’article de PCRoberts trois jours plus tôt : https://www.globalresearch.ca/triumph-evil/5754729 , source de l’illustration.

Actualité. Le coup de gueule du CDC au sujet des vaccins à ARNm

Le CDC (Center for Disease Control and Prevention), en quelque sorte l’OMS américain, vient de frapper un grand coup en organisant dans l’urgence une réunion d’experts au sujet du nombre croissant de jeunes hommes et femmes qui ont souffert de problèmes cardiaques graves à la suite de leur « vaccination » à l’aide des ARNs messagers de Pfizer et de Moderna. Ces pseudo-vaccins sont entièrement expérimentaux et n’ont jamais été utilisés dans un but thérapeutique auparavant, en dehors de quelques essais pour traiter des cancers récalcitrants à tous les traitements connus. Ces « vaccins » ont bénéficié d’une autorisation temporaire dans l’urgence et n’ont pas été soumis à des études sur le long terme. De plus les laboratoires pharmaceutiques ont été exemptés de toute poursuite judiciaire pouvant émaner de familles ayant eu à déplorer un décès ou une invalidité permanente à la suite de ces vaccinations.

Ceci veut dire qu’on se fait vacciner pour le bon vouloir du gouvernement. Il faut donc accorder une confiance aveugle dans cette décision gouvernementale et de ce fait elle est incontestable puisque les gouvernements ont toujours raison. Les laboratoires pharmaceutiques éludent donc les mises en cause par divers organismes universitaires relatives à l’apparition de problèmes de coagulation sanguine. La FDA (Food and Drug Administration) dont l’équivalent européen est l’Agence européenne du médicament a donc émis une alerte qui devrai figurer sur tous les flacons de vaccins et être précisée par les personnels soignant stipulant que cette thérapeutique peut provoquer des problèmes circulatoires. Donc la FDA s’en lave les mais également.

En date du 11 juin 2021 le CDC a rassemblé 226 rapports cliniques qui seront soumis à la prochaine réunion de crise. Si une grande majorité de malades aux USA seulement ont récupéré de problèmes de myocardite et de péricardite, 41 personnes souffrent encore de ces symptômes, 15 sont toujours hospitalisées et 3 sont en soins intensifs. Ce qui a alarmé le CDC est l’âge des victimes, la majorité d’entre eux ayant entre 16 et 24 ans, une fourchette d’âge qui n’a pratiquement jamais souffert du coronavirus. L’une des premières questions que le CDC va mettre sur la table est la justification de la vaccination des jeunes personnes. Dès le 23 avril dernier le CDC recommandait une pause dans la campagne de vaccination, ce qui n’a pas été suivi d’effet car les autorités politiques ont subi la pression des laboratoires pharmaceutiques en continuant à clamer inlassablement que ces vaccins étaient parfaitement dénués de tout effet adverse. Toute cette histoire ne peut que très mal se terminer. Source : Washington Times, https://www.washingtontimes.com/news/2021/jun/11/cdc-shh-has-covid-shot-heart-inflammation-emergenc/ . Prochain billet à ce sujet, le cas d’Israël.

Coronavirus : comment décompter le nombre réel de morts ?

Le CDC, « Center for Disease Control » américain, a publié le 23 septembre 2020 un article très dérangeant pour les tenants d’une prolongation de la grippe coronavirale pour que les gouvernements disposent de toute latitude pour encore mieux contrôler les populations et ainsi mettre en place une gouvernance mondiale forcément totalitaire. Le CDC ne s’est intéressé qu’aux faits relatifs au nombre de morts provoquées par le SARS-CoV-2 aux Etats-Unis sans se livrer à une quelconque spéculation hasardeuse. La loi américaine précise qu’un certificat de décès est censé préciser l’origine ethnique, le sexe, le lieu de la mort : à domicile, dans la rue, à l’hôpital, dans un centre médicalisé, sur le lieu de travail, …, l’âge de la personne, les causes possibles de co-morbidité (au moins 3 qui doivent être obligatoirement mentionnées dans le certificat) et enfin éventuellement un rapport de police en cas de crime ou d’accident de la circulation. Tous les certificats de décès sont traités électroniquement et rassemblés par le CDC qui publie les statistiques chaque semaine. Ce document est accessible à tout public : https://www.cdc.gov/nchs/nvss/vsrr/covid_weekly/index.htm#Comorbidities

Cet organisme a publié son dernier rapport il y a une semaine et on y trouve quelques pépites. Dans 94 % des cas le SARS-CoV-2 n’a pas été considéré comme la cause première de mortalité même si le patient décédé était porteur du virus (Table 3). Le CDC ajoute que la cause première de décès était la dégradation générale de l’état de santé du patient et l’apparition du virus avait accéléré un processus inévitablement fatal. En conséquence seuls 6 % des décès étaient provoqués indubitablement par le SARS-CoV-2. Le virus n’était donc considéré que comme une cause associée car ni le diabète, ni la maladie d’Alzheimer, ni les troubles cardiovasculaires auraient à eux seuls provoqué la mort.

Je n’ai pas procédé à une enquête pour connaître ce qu’il en est dans les autres pays de l’OCDE en ce qui concerne les causes de mortalité devant figurer de par la loi dans les certificats de décès. Il faut donc se rendre à l’évidence ce virus « chinois » n’est pas plus dangereux qu’un banal Influenza qui, comme le CDC l’a d’ailleurs indiqué dans ce rapport, a coexisté avec le coronavirus, un fait que je n’ai vu nulle part mentionné par aucun média européen. Par conséquent les « vrais » morts par SARS-CoV-2 aux USA ne sont à ce jour que 11750 ! En appliquant la même règle à d’autres pays, ce qui n’est pas forcément exact puisque par exemple le nombre de personnes en surpoids et/ou diabétique est différent, conduirait pour la France à seulement 1750 décès directement imputables au coronavirus ! Il faut rapprocher ce calcul vraisemblablement faux avec le fait que l’âge médian des personnes décédés est de plus de 80 ans que ce soit en Amérique du Nord ou en Europe et ces personnes, inutile de le nier, souffrent de toutes sortes d’autres maladies. À méditer …

La maladie de Lyme, une bombe à retardement !

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C’est dans le village de Lyme, Connecticut, 2400 habitants, que fut pour la première fois, au début des années 1970, diagnostiquée la borreliose, une maladie infectieuse causée par une bactérie dont le vecteur est la tique commune, un acarien appelé ixode. Mais cette bactérie et donc son vecteur existait bien avant ce diagnostic puisqu’elle a été retrouvée chez l’homme d’Ötztal datant de 5300 ans dont la dépouille en parfait état fut retrouvée en 1991 dans les Alpes autrichiennes. La maladie de Lyme est l’une des pathologies transmises par des insectes suceurs de sang en plus forte croissance dans le monde occidental puisqu’on dénombre chaque année plus de 300000 cas aux USA et plus de 65000 cas en Europe occidentale. Ces estimations sont probablement éloignées de la réalité car le dépistage de la bactérie n’en est encore qu’à ses balbutiements et la maladie elle-même est souvent mal diagnostiquée.

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La maladie de Lyme est provoquée par une bactérie dite spirochète, de la famille des tréponèmes, car elle ressemble à un tire-bouchon et est appelée Borrelia burgdorferi du nom de son découvreur Willy Burgdorfer en 1982. La bactérie, si on ne se traite pas préventivement après avoir été mordu par une tique, se développe lentement dans l’organisme et provoque, parfois des années plus tard, des cardiopathies sévères, des douleurs articulaires et éventuellement des paralysies faciales entre autres neuropathies et à l’extrême limite des méningites mortelles. Cette bactérie a mis au point un système ingénieux qui lui permet d’échapper à la surveillance du système immunitaire et c’est la raison pour laquelle l’apparition des premiers symptômes, en dehors d’un érythème autour de la piqûre, est retardée.

La borreliose n’est pas seulement transmise par les tiques puisqu’il est reconnu que la bactérie est aussi véhiculée par les poux, les puces et certains moustiques, une autre raison de s’inquiéter de sa progression qui fait que le CDC (Center for Disease Control) s’en préoccupe au plus haut point classant la borreliose parmi les trois premières maladies transmises le plus rapidement par des insectes après la malaria et la dengue. Pire encore la bactérie se transmet par la salive, les relations sexuelles et le lait maternel. Puisqu’il n’existe pas de vaccin contre cette maladie et que lorsque les premiers symptômes apparaissent les traitements antibiotiques doivent durer parfois plusieurs années, si on est piqué par une tique, il est tout à fait préférable de se faire immédiatement traiter par un cocktail d’antibiotiques de choc en particulier quand se développe progressivement un érythème circulaire caractéristique autour de la piqûre.

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Compte tenu de la progression rapide de cette maladie et son caractère contagieux d’homme à homme les autorités sanitaires américaines préconisent une vigilance accrue afin d’éviter une pandémie. Ces dispositions sont transposables à l’Europe. Si vous vous faites piquer par une tique au printemps lors d’un pique-nique sur l’herbe tendre au milieu des pâquerettes, n’hésitez pas une seconde, allez voir votre médecin qui vous prescrira un traitement antibiotique puissant afin d’éviter de vous retrouver dans quelques années dans un état de santé délabré.

Source : The Conversation, illustrations : CDC et Wikipedia

USA : Après le SIDA la syphilis

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En 2000, 5979 cas de syphilis ont été répertoriés aux USA. La répartition était de 59 % pour les hommes et 41 % chez les femmes. En 2010 ce sont 13774 cas puis en 2014 19999 cas qui furent enregistrés par le CDC (Center for Disease Control). La répartition entre hommes et femmes a changé puisque les cas de syphilis étaient de 91 % chez les hommes et 9 % chez les femmes. Le nombre des cas répertoriés a augmenté de 15 % en seulement une année !

Qu’en pense le CDC ( www.cdc.gov/std/stats14/default.htm ), la réponse est claire. Puisque la trithérapie arrive à venir à bout du virus de l’immunodéficience (HIV) cette augmentation du nombre de cas avec une répartition 9 fois plus élevée chez les hommes que chez les femmes fait dire aux spécialistes que l’ « épidémie » actuelle est liée à l’homosexualité sans protection. Ce sont les Etats de Louisiane et de l’Oregon qui sont les plus touchés. Un site web de ce dernier Etat (syphaware.org) vante la beauté naturelle des paysages, le Pinot noir et met en garde contre les risques de syphilis ! Mais l’augmentation des MSTs ne concerne pas seulement la syphilis car les cas de chlamydia et de gonorrhées sont également en forte augmentation.

Pour les épidémiologistes du CDC l’une des causes serait la multiplication des sites de rencontre (avec des inconnus) facilement accessibles avec un téléphone portable. Avant l’apparition de la pénicilline, la syphilis était une maladie redoutable qui était présente dans toutes les couches de la population. Van Gogh, Schubert, Robert Schumann, Baudelaire, Flaubert, Oscar Wilde, Nietzsche … furent des syphilitiques célèbres. Les spécialistes considèrent que Beethoven, Mozart et James Joyce souffraient probablement de la syphilis tout comme Hitler, quant à Al Capone il avait atteint le stade tertiaire de la maladie et devint complètement dément … Aux XIVe et XVe siècles la syphilis tuait rapidement les malades puis la virulence du tréponème s’atténua progressivement mais la maladie, malgré les antibiotiques n’a jamais disparu, son diagnostic devient de plus en plus tardif quand la maladie est malheureusement bien installée chez le malade.

Aujourd’hui, tout au moins aux USA, la syphilis est essentiellement liée à l’homosexualité et il n’y a plus de contrôles systématiques ni de sensibilisation à l’école. Qui se souvient aujourd’hui du test de Bordet-Wassermann de dépistage de la syphilis qui était obligatoire quand on voulait se marier ? Il a été abandonné et jamais remplacé car il n’était pas reconnu comme spécifique et les antibiotiques ont remisé la vérole au rang des vieux souvenirs …

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Contrairement à la légende, le « mal turc », le « mal français », le « mal polonais » ou encore le mal de Christophe Colomb, des dénominations successives de la syphilis selon l’endroit où on se trouvait en Europe, était déjà présent en Europe en 1320 comme l’a montré une étude sur un squelette retrouvé en Croatie. Il s’agissait d’un cas de syphilis congénitale qui induit une malformation caractéristique des dents chez l’enfant. Les soupçons ont été définitivement levés avec l’examen de squelettes retrouvés à la suite de fouilles dans la cathédrale de St Pölten en Autriche. Plusieurs d’entre eux sur plus de 8000 squelettes examinés ont confirmé la présence de la maladie bien avant le retour de Christophe Colomb du Nouveau-Monde.

Source : CDC et Daily Mail, illustration « Syphilis » du peintre Richard Tennant Cooper (1912).

Un vaccin contre la grippe pas aussi efficace qu’attendu : les « anti-vaxxers » se frottent les mains !

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Une fois l’an, au mois de février, une dizaine de spécialistes du monde entier se réunit dans les locaux du CDC (Center for Disease Control) à Atlanta en Géorgie pour décider du choix des souches de virus de l’influenza qui seront utilisées pour la préparation du vaccin anti-grippe qui sera proposé à l’approche de l’hiver suivant. Afin d’éviter les erreurs, parmi des dizaines de souches de virus répertoriées au cours de l’année précédente et l’étude épidémiologique qui a été entreprise, il est alors pris la décision de produire un vaccin tétravalent, c’est-à-dire permettant d’activer les défenses immunitaires contre 4 souches de virus différentes. Le choix n’est pas simple car d’une part l’épidémiologie de la grippe est extrêmement complexe et d’autre part le virus a tendance à muter et les mutations créent une « dérive antigénique ». En d’autres termes, le choix de ces 4 souches, 8 à 10 mois avant la saison grippale, tient parfois à un fil, un peu comme si un météorologue prédisait trois mois à l’avance quelle serait la couche neigeuse au sommet des pistes d’une station de sports d’hiver au mois de janvier en Slovénie depuis son bureau de Sapporo à Hokkaido.

En cette fin d’année 2014 le CDC a reconnu que le choix des souches effectué en début d’année n’était pas optimal et que la protection contre le virus de la grippe n’atteindrait, au mieux, que 60 % et ce dans le meilleur des cas. Les recommandations du CDC datant de décembre 2014 sont donc on ne peut plus claires ( http://www.cdc.gov/media/releases/2014/p1204-flu-season.html ) : il faut tout de même se faire vacciner (on ne sait jamais), il faut rester chez soi quand on est grippé aussi longtemps qu’on est fiévreux afin de diminuer les risques de propagation de l’épidémie et les personnes à haut risque doivent pouvoir disposer de médicaments anti-rétroviraux. Naturellement la poignée d’experts internationaux ayant décidé en février 2014 de la nature des souches utilisées pour l’élaboration du vaccin ne pouvaient pas prévoir que la « dérive antigénique » redoutée apparaîtrait déjà à la fin du mois de mars. Le processus industriel long et coûteux de production du vaccin était engagée et il était alors impossible de faire machine arrière. Malgré les récents progrès des investigations rapides des modifications du matériel génétique viral, dans le cas du virus de la grippe il s’agit d’ARN, la décision se fait toujours selon un protocole datant du début des années 60 !

Autant dire que les pourfendeurs de la vaccination ont sauté sur l’occasion pour défendre leur prise de position, on les appelle des « anti-vaxxers » aux USA. Leurs arguments sont toujours les mêmes, les vaccins sont dangereux parce qu’ils peuvent favoriser l’apparition de l’autisme, entre autres symptômes délicieusement servis par ces activistes d’un genre particulièrement dangereux sans qu’ils ne puissent jamais apporter de preuves scientifiques à leurs allégations délirantes. Ils sont déjà à l’affut d’une saison grippale désastreuse pour renforcer leur argumentation. Le CDC a pourtant insisté sur le fait qu’une efficacité réduite à 60 % pour la souche H3N2 permettrait de sauver plusieurs dizaines de milliers de vies. Les statistiques indiquent en effet que la très grande majorité des décès dus à la grippe ces dix dernières années a frappé des personnes non vaccinées alors que la dérive génétique (et donc antigénique) ne date pas de cette année 2014. Pour être objectif, la vaccination contre la grippe permettra encore cette année de sauver des dizaines de milliers de vie. Si un laboratoire mettait au point un vaccin efficace contre le virus du SIDA qui a tué près de 15000 personnes aux USA en 2011 il obtiendrait immédiatement le Prix Nobel de Médecine. Quelle serait alors la position des « anti-vaxxers », mais au fait quelle est leur position pour les vaccins protégeant contre la rougeole ou l’hépatite B qui sont efficaces à plus de 99 % ? Force est de constater que l’anti-science a encore de beaux jours devant elle …

Sources : CDC et Daily Beast, illustration Wikipedia (virus de la rougeole)

Le grand retour de la chtouille qui a de beaux jours devant elle !

 

Ca tombe à point nommé puisque l’éducation sexuelle dans les écoles revient sur la sellette et il ne s’agit pas de savoir si on doit revenir sur le droit à l’avortement, sur la pilule, la procréation assistée ou encore la grossesse pour autrui, un business qui est très en vogue en Espagne, non il faut aussi informer les petits collégiens des dangers des maladies sexuellement transmissibles et il y en beaucoup, des champignons aux virus en passant par des bactéries pas vraiment gentilles.

Des dizaines de milliards de dollars ont été investi pour comprendre puis tenter la mise au point de traitements contre le SIDA. On ne dispose cependant d’aucunes statistiques fiables sur le nombre réel de malades ou de porteurs du virus apparemment sains et susceptibles de le transmettre à leur partenaire, homme ou femme. Dans ce cadre, la théorie du genre trouve une application inattendue, le virus ne fait aucune distinction …

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Parmi les autres maladies sexuellement transmissibles il y a le virus du papillome qui se décline en toute une famille et pour lequel il existe maintenant un vaccin efficace, d’autres tréponèmes, chlamydia ou champignons mais aussi la blennorragie encore appelée « chaude-lance », « chaude-pisse », « chtouille », « clap » et que sais-je encore. Pour les spécialistes il s’agit de la gonorrhée, une maladie infectieuse des voies uro-génitales dont le responsable est la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Inutile de faire une description de la maladie et de son évolution dangereuse si elle n’est pas traitée, mais c’est justement ce dernier point qui est préoccupant.

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Autant dire qu’il y a bien longtemps que cette bactérie est complètement résistante à la pénicilline (voir l’illustration tirée de Wikipedia) mais plus inquiétant, les super-Neisseria, comme les super-Klebsiella (voir un précédent billet), ont commencé à sévir d’abord à Hawaï puis en Californie mais en Thaïlande ça doit bien le faire aussi. Les données médicales du CDC concernent les USA et seulement quelques grandes villes comme Denver, Honolulu ou encore San Diego. La Neisseria est particulièrement douée pour déjouer le système immunitaire puisqu’on peut être réinfecté plusieurs fois au cours de la vie mais cette bactérie a aussi mis au point un système ingénieux pour se déplacer le long de l’urètre et remonter les canaux déférents pour s’installer au niveau des testicules. Il s’agit d’une sorte de tentacule qui est propulsé au loin, toutes proportions microscopiques gardées, s’accroche comme un genre de harpon sur les tissus et se rétracte pour que la bactérie puisse ainsi parcourir de longues distances. C’est ainsi que le gonocoque peut remonter jusqu’à la vessie et les reins, sans parler des formes de gonorrhée au niveau du pharynx mais c’est pour une toute autre raison.

Les deux dernières armes de la dernière chance sont devenues inefficaces. Il s’agit des cefixime et ceftriaxone, des céphalosporines qui permettaient de traiter la maladies en une seule injection intramusculaire. C’est devenu un doux rêve ! Quand on sait que les statistiques font état d’environ 800000 cas par an aux USA et que cette donnée est probablement largement sous-estimée, il y a vraiment beaucoup de souci à se faire d’autant plus que 80 % des femmes infectées ne présentent aucun symptôme, ce qui n’encourage justement pas leur partenaire à prendre une précaution élémentaire comme l’usage d’un préservatif. Pour terminer la peinture de ce sombre paysage, l’incidence des résistances est exactement identique à l’augmentation du nombre de cas déclarés par les médecins traitant auprès du CDC (Center for Disease Control, à ne pas confondre avec la Caisse des Dépôts et Consignation). Comme le Directeur de ce centre, Tom Frieden, le dit : « Si on ne fait pas attention, nous allons nous trouver bientôt dans une ère post-antibiotiques ». En d’autres termes le confort apporté par les antibiotiques souvent abusivement prescrits va devenir un amer souvenir.

Source : CDC