Un physicien brésilien enseignant à l’Université fédérale d’Espirito Santo au Brésil a exhaustivement analysé l’évolution des deux « vagues » épidémiques de coronavirus dans son pays entre le début du mois d’avril 2020 et la mi-mars 2021 en utilisant les données fournies quotidiennement par les autorités des gouvernements des Etats et du gouvernement central. Aucun préjugé n’a guidé a priori ces analyses. Constatant une différence notoire entre les Etats de Para et de Amazonas, de superficies sensiblement identiques et de conditions climatiques et pluviométriques similaires, différant quant aux populations, 8,7 millions pour Para et 4,2 millions pour Amazonas, l’auteur de cette étude publiée dans l’International Journal of Environmental and Public Health, le Professeur Francisco Emmerich, a tenté de trouver une explication à cette différence illustrée ci-dessous.

Dans ces graphiques le nombre de décès a été rapporté en données brutes (échelle de gauche) et divisée par la population totale de chaque Etat (échelle de droite). Lors de la première vague épidémique le nombre de morts par million d’habitants était sensiblement le même dans chacun des Etats mais lors de la seconde vague la différence est considérable puisque dans l’Etat d’Amazonas le nombre de morts par millions d’habitants était près de 6 fois plus élevé que dans l’Etat de Para. Que s’est-il passé ? Au cours de la première vague les traitements précoces n’ont pas systématiquement comporté de l’hydroxychloroquine ni d’azithromycine ni d’ivermectine alors que ces trois médicaments étaient en vente libre sans prescription. Lors de la deuxième vague les autorités sanitaires de l’Etat de Para ont systématiquement préconisé la prescription d’hydroxychloroquine + azithromycine ou d’ivermectine au stade précoce de la maladie malgré le fait que les tests RT-PCR étaient loin d’être fiables dès l’apparition de symptômes grippaux tels que fièvre et toux sèche. Pendant quelques mois les autorités fédérales ont interdit l’utilisation de ces médicaments, suivant les recommandations de l’OMS, puis sont revenues sur leur décision.
Si le prix de ces médicaments a parfois triplé en raison des difficultés d’approvisionnement les traitements ambulatoires précoces ont été néanmoins assurés dans l’Etat de Para, ce qui n’était pas le cas pour l’Etat d’Amazonas, traitements assurés par les médecins aussi bien du secteur public de santé que du secteur privé. Bref, une diminution d’un facteur 6 de la mortalité par million d’habitants explicable uniquement par la qualité des traitement précoces devrait conduire les pays dits occidentaux. En effet ces pays ont interdit la vente et la prescription de ces produits, hors azithromycine qui est un antibiotique, et le nombre de morts a atteint des records mondiaux, en particulier dans les pays européens. Les gouvernements de ces pays ont adopté des stratégies criminelles en interdisant l’hydroxychloroquine puis l’ivermectine préférant choisir la stratégie de la vaccination alors que personne ne dispose d’études détaillées sur le long terme concernant les effets de ces vaccins d’un type nouveau. Il s’agit d’un autre crime que d’utiliser des populations entières comme animaux de laboratoire ! Juste pour avoir une idée de la culpabilité des dirigeants politiques européens voici quelques chiffres. France 102000 morts, mortalité divisée par 6 avec traitements précoces : 17000 morts, Espagne : 77000 morts → 13000, Italie : 118000 morts → 20000. Pourquoi tous ces morts supplémentaires ?
Source et illustration : https://doi.org/10.3390/ijerph18073371