La Commission européenne et le Parlement européen, deux organismes susceptibles de prendre les bonnes décisions pour le bien-être des peuples, se sont orienté sous la pression constante du lobby des écologistes vers l’organisation d’une famine organisée qui pourrait faire rétrograder le berceau de la civilisation occidentale vers une situation en temps de paix inédite depuis le milieu du dix-huitième siècle c’est-à-dire une famine généralisée. Les évènements d’Ukraine ne sont pas le paramètre important pour expliquer la situation alarmante qui se profile pour l’année 2023. Il y a en premier lieu les décisions stupides de l’Union européenne relatives aux intrants de l’agriculture, nommément les pesticides. Le glyphosate puis maintenant les néonicotinoïdes sont interdits en Europe. Les premières conséquences attendues sont une pénurie de sucre produit en Europe et une baisse de rendement des grandes cultures dont le blé. Le travail destructeur des partis écologistes dont les lubies sont bien connues va provoquer une désorganisation totale de l’approvisionnement en viande. Cette décision nouvelle concerne l’élevage bovin qui selon l’esprit étriqué de ces étranges protecteurs de la nature et du climat est un gros producteur de méthane provenant des pétulances du bétail, ce gaz présent en quantités “ppmèmesques” dans l’atmosphère étant supposé, sans aucune preuve scientifique incontestable, considérablement dommageable pour le climat.
L’embargo économique et financier imposé à la Russie par l’Union européenne a non seulement induit une crise énergétique en Europe mais a aussi, et ce n’était pas venu à l’idée des décideurs politiques européens, une pénurie d’engrais de synthèse. Ces idiots qui gouvernent l’Europe avaient oublié que la Russie est le premier exportateur d’engrais de synthèse vers l’Europe et la Biélorussie (alliée de la Russie) le premier producteur de potasse du monde, métal qui intervient également dans la production de ces engrais de synthèse. La conséquence directe va être le choix cornélien auquel les agriculteurs seront confrontés : ou bien laisser leurs parcelles en jachère et perdre de l’argent ou alors perdre de l’argent en achetant des engrais au prix fort pour des récoltes qui ne couvriront pas leur investissement. Et les éleveurs redoutent l’installation d’une “taxe méthane”, pourquoi pas puisque cette même Union européenne va mettre en place une “taxe carbone” en premier lieu sur tous les biens importés.

Comme si ça ne suffisait pas pour prouver aux yeux des peuples leur suprême idiotie les fonctionnaires de la Commission européenne encouragent la production d’insectes variés, des criquets, des grillons, des scarabées et des vers de farine (c’est plus rentable que de faire du pain) pour remplacer la viande rouge, ou blanche en incluant la volaille, dans les assiettes des consommateurs soumis à l’idéologie écologiste. Il y a néanmoins encore un problème auquel les abrutis de fonctionnaires n’ont pas inclus dans les méandres de leurs cerveaux. Toutes ces gentilles bestioles n’ont pas de vertèbres mais un exosquelette constitué de chitine. Et c’est là le problème ignoré. La chitine est certes dégradée par notre organisme mais les produits de dégradation peuvent être allergènes. C’est très gênant car certaines personnes peuvent en mourir. Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ne dédaignaient pas les larves de termites par exemple quand ils n’avaient pas réussi à abattre un gibier mais il est maintenant reconnu que la viande rouge fut au cours de l’évolution le principal facteur de développement harmonieux du cerveau qui aboutit à l’Homo sapiens sapiens. Alors se nourrir d’insectes risque d’accélérer une régression mentale de nos descendants. Ce petit détail n’a pas non plus effleuré le cerveau déjà handicapé des fonctionnaires de la Commission européenne.
En conclusion, plus de sucre, presque plus de produits laitiers, une production de céréales divisée par deux, moins de légumes puisque les cultures maraichères sont gourmandes en engrais et en pesticides, moins de fruits pour les mêmes raisons, de la viande rouge devenue hors de prix, inutile d’écrire des lignes supplémentaires : on va tous crever de faim !