Au Japon toutes les maisons individuelles sont construites essentiellement avec du bois. Il s’agit d’une ossature posée sur une semelle flottante de béton amortissant les secousses sismiques. Les parois extérieures sont des panneaux de bois recouverts ensuite d’une protection et les parois intérieurs sont constituées de « placo-plâtre », ici l’extension de la maison de mon fils à Tokyo :
L’usage du bois permet une rapidité d’exécution et puisqu’on est entré dans l’âge de la décarbonisation de la civilisation ne pas utiliser de parpaings de béton pour construire une maison individuelle est en soi conforme aux programmes dits de protection de l’environnement. De plus le bois est par excellence un matériau « renouvelable », nul ne peut le contester. Et dans le cas du Japon utiliser du bois est judicieux parce qu’il y a des forêts partout car plus de 70 % de la superficie du Japon est recouverte de forêts.
Les mouvements écologistes dans les pays de l’OCDE encouragent donc les constructions en bois et il y a une réelle opportunité pour les architectes audacieux de considérer ce matériau pour imaginer d’audacieuses constructions en bois et ceci d’autant plus que les gouvernements, aveuglés par la propagande de protection du climat, sont prêts à subventionner de tels projets. En effet, si le ciment était un pays il serait le troisième émetteur de carbone après la Chine et les USA (illustration The Guardian) :
Les projets de grosses constructions en bois apparaissent un peu partout dans le monde comme cet édifice en Suède :
ou ce projet aux Pays-Bas :
L’entreprise Sumitomo Forestry Co envisage la construction d’édifices de 70 étages dont 90 % des matériaux utilisés seront du bois, mais ils seront supportés par une structure en acier résistant aux plus violents tremblements de terre :
On peut toujours rêver …