Crise climatique : À travers le miroir de « l’injustice climatique »

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Quand Alice a traversé le miroir, elle a trouvé un monde où les choses étaient complètement l’inverse de ce qu’elles sont dans le monde réel. Bien sûr, le chef-d’œuvre de Lewis Carroll était destiné à être une parodie des politiciens mensongers de l’époque.

Aujourd’hui, nous avons quelque chose du même genre mais au-delà de la parodie, et c’est la bureaucratie climatique de l’ONU et de ses acolytes. Parce que les agences des Nations Unies sont des bureaucraties, il est peut-être compréhensible qu’elles cherchent à tout moment à accroître leur propre pouvoir et leur contrôle sur les peuples du monde. Mais ce qui est incompréhensible, c’est quand cette quête du pouvoir se transforme en campagne pour maintenir les pauvres du monde dans la pauvreté. Pourtant, c’est exactement là où l’ONU se trouve maintenant avec la campagne pour ce qu’elle appelle la «justice climatique». Cette campagne est basée sur des prémisses complètement fausses et n’aurait pas pu être mieux conçue pour garder les pauvres toujours aussi pauvres que si cela avait été le principal et unique but. Les partisans de la prétendue «justice climatique» semblent ignorer totalement la moralité répréhensible de leur campagne. Au lieu de cela, ils affichent leurs propres niveaux élevés de consommation et considèrent comme des leaders ceux aux niveaux les plus extrêmes de consommation élevée.

La pauvreté, dans le sens de la privation de biens et services de base, est en très grande partie le résultat d’un accès insuffisant à l’énergie. L’accès à l’énergie signifie l’électricité pour nos maisons, nos entreprises et nos ordinateurs. Cela signifie le transport, sous forme d’automobiles, de trains et d’avions. Cela signifie se chauffer par temps froid et se refroidir par temps chaud. Cela signifie des hôpitaux et des établissements de santé qui fonctionnent. Cela signifie des méthodes agricoles mécanisées qui améliorent les effets des intempéries et des ravageurs. Cela signifie l’accès à l’information … et bien d’autres choses tout aussi importantes. Sans accès à l’énergie, les gens sont piégés dans des zones locales isolées pour mener une vie de subsistance de base, sinon une faim et une famine périodiques.

Les données actuelles publiées par la Banque mondiale sur l’accès à l’énergie montrent qu’aujourd’hui encore plus de 1,2 milliard de personnes, soit près de 20% de la population mondiale, n’ont pas accès à l’électricité. Cela comprend environ 550 millions de personnes en Afrique et plus de 400 millions en Inde. Voici la description par la Banque mondiale de ce que signifie le manque d’accès à l’électricité :

Sans accès aux services énergétiques, les pauvres sont privés des droits humains les plus élémentaires et des opportunités économiques pour améliorer leur niveau de vie. Les gens ne peuvent pas accéder aux services hospitaliers modernes sans électricité, ni ressentir un soulagement de la chaleur étouffante avec des conditionneurs d’air. Les aliments ne peuvent pas être réfrigérés et les entreprises ne peuvent pas fonctionner. Les enfants ne peuvent pas aller à l’école dans les forêts tropicales où l’éclairage est nécessaire pendant la journée. La liste des privations est sans fin.

La Banque mondiale prévoit en effet que le nombre de personnes en Afrique sans accès à l’électricité augmentera mais ne diminuera pas d’ici 2030 !

Et l’électricité n’est qu’une pièce du puzzle de l’accès à l’énergie. Le chiffre de 1,2 milliard de personnes qui manquent d’électricité est largement dépassé par le nombre de personnes qui n’ont pas accès aux transports modernes (automobiles, trains, avions), à la climatisation, au chauffage, aux hôpitaux, aux équipements agricoles mécanisés et à Internet. Par exemple, selon les données de 2013 de l’Union internationale des télécommunications à Genève, seulement environ 2,4 milliards de personnes sur les 7,0 milliards dans le monde (34,3%) avaient accès à Internet, ce qui laisse quelque 5,6 milliards de personnes sans accès à internet. En Afrique, seulement 16,3% des personnes avaient à cette date accès à Internet et seulement 6,7% avaient accès à Internet à la maison.

Compte tenu des graves difficultés auxquelles sont confrontés les pauvres du monde en l’absence d’accès à l’énergie, on pourrait penser qu’une priorité absolue de l’ONU serait de trouver les moyens de réaliser cet accès le plus rapidement, le moins cher et le plus sûrement possible. Mais en fait, sous la bannière de la soi-disant «justice climatique», l’ONU fait exactement le contraire. Il fait de son mieux pour entraver, entraver et entraver encore le développement des sources d’énergie les moins chères et les plus fiables du tiers monde, tout en plaidant pour des transferts massifs de richesses des pays riches, non pas vers les pauvres eux-mêmes, mais vers les gouvernants, les cliques et les élites riches des pays pauvres.

Alors, quelle est cette campagne de l’ONU sur la «justice climatique»? Sur sa face publique, c’est une campagne pour que les pays riches transfèrent de l’argent aux gouvernements des pays pauvres comme compensation pour ces pays pauvres des prétendus dommages résultant du «changement climatique». Une agence des Nations Unies appelée UN-NGLS (UN Non-Governmental Liaison Service) mène la charge. La page d’accueil pour «Justice climatique pour une planète en évolution» peut être consultée à l’adresse http://www.un-ngls.org/spip.php?page=climatejustice . L’idée de base de la campagne est que le grand problème auquel sont confrontés les pays pauvres n’est pas la pauvreté ou le manque d’accès à l’énergie, mais plutôt le changement climatique, et que la solution au changement climatique est que les contribuables des pays riches transfèrent de l’argent aux gouvernements des pays pauvres afin qu’ils puissent soi-disant dépenser de l’argent pour améliorer le changement climatique. Voici un extrait de la page d’accueil de Climate Justice de UN-NGLS :

Il ne fait aucun doute que le changement climatique entraînera des changements sans précédent dans l’environnement naturel, qui affecteront à leur tour notre mode de vie, avec des conséquences potentiellement dramatiques sur notre santé, nos sources d’énergie et nos systèmes de production alimentaire. Il est également de plus en plus reconnu que ces impacts seront ressentis de manière disproportionnée par les pauvres qui vivent déjà dans des conditions précaires. Le changement climatique, avec ses multiples facettes, aggravera encore les inégalités existantes auxquelles sont déjà confrontés ces groupes vulnérables.

Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (IPCC/GIEC) de l’ONU est également impliqué, dont le cinquième rapport d’évaluation (disponible sur http://www.ipcc.ch/report/ar5/ ) a été publié fin mars 2014. Le rapport du GIEC prévoit une liste des catastrophes naturelles horribles qui seraient liées au changement climatique, mais qui ne se sont pas encore produites, notamment l’augmentation des sécheresses, des inondations, des ouragans et des tornades. Avec ces munitions, les militants mondiaux pour la «justice climatique» vont de l’avant pour plaider en faveur du transfert de richesse aux gouvernements des pays pauvres. Par exemple, la grande organisation connue sous le nom de CARE a publié un communiqué (https://www.careinternational.org.uk/news-and-press/latest-press-releases/2610-ipcc-impacts-report-global-injustice-of-climate-change-is-unfolding-before-our-eyes-says-care ) rapidement après le rapport du GIEC. Voici quelques extraits :

« Des catastrophes météorologiques plus extrêmes et plus intenses contribueront à la réduction de la sécurité alimentaire en passant par l’élévation du niveau de la mer, le changement climatique deviendra rapidement un scandale aux proportions épiques pour les plus pauvres du monde – et il se déroule sous nos yeux. Mais vaincre la pauvreté climatique n’est pas une tâche de charité, c’est un acte de justice … »

« Le dernier rapport du GIEC, compilé par des centaines des plus grands experts mondiaux du climat au nom de l’ONU, décrit comment le changement climatique constitue un fardeau supplémentaire pour les pauvres des zones rurales et urbaines et a le potentiel de précipiter les gens dans la pauvreté chronique, sapant et inversant les gains de développement faits sur plusieurs années. Cela montre également que, à mesure que la température mondiale augmente, il y a un risque croissant de franchir des «points de basculement» critiques qui peuvent entraîner des changements brusques et irréversibles à grande échelle des principaux écosystèmes dont dépendent des millions de personnes. »

Décrivant le dernier rapport du GIEC comme «un nouvel appel clair à l’action», CARE veut constater que :

1. Les gouvernements s’efforcent plus que jamais de maintenir le réchauffement climatique à un niveau aussi proche que possible de 1,5 degrés Celsius pour éviter les changements climatiques extrêmes.

2. Les pays développés fournissent un soutien financier beaucoup plus important pour aider les pays pauvres à faire face aux impacts climatiques, avec des actions visant à aider les personnes et les communautés les plus vulnérables à renforcer leur résilience face aux perturbations climatiques croissantes, et un soutien accru pour aider les gens à faire face aux pertes et dommages déjà en cours.

D’autres voix pour la «justice climatique» se sont exprimées lors d’une conférence des Nations Unies sur le changement climatique tenue à Varsovie, en Pologne, en novembre 2013. Le New York Times a rendu compte de cette conférence dans un article du 18 novembre 2013 intitulé «Growing Clamor About Inequities of Climate Crisis».  » ( http://mobile.nytimes.com/2013/11/17/world/growing-clamor-about-inequities-of-climate-crisis.html?nl=todaysheadlines&emc=edit_th_20131117 ) Par exemple, le N-Times a cité John Kioli du Kenya comme suit :

John Kioli, président du Kenya Climate Change Working Group, un consortium d’organisations non gouvernementales, a qualifié le changement climatique de «plus grand ennemi de son pays». Le Kenya, qui chevauche l’équateur, fait face à certains des plus grands défis de la hausse des températures. Les terres arables disparaissent et des maladies comme le paludisme font leur apparition dans les régions montagneuses où elles n’avaient encore jamais été vues. Les pays développés, a déclaré M. Kioli, ont une obligation morale d’en assumer les coûts, compte tenu de la quantité de pollution qu’ils ont émise depuis la révolution industrielle. « Si les pays développés sont suffisamment raisonnables, ils peuvent comprendre qu’ils ont une certaine responsabilité« , a-t-il déclaré.

Mais existe-t-il des preuves réelles d’un lien entre l’activité industrielle des pays riches et les catastrophes naturelles ou même le mauvais temps dans les pays pauvres ? La réponse est simplement non. En effet, pour ceux qui souhaitent parcourir le cinquième rapport d’évaluation complet du GIEC, l’admission du manque de relation de cause à effet est en fait là, bien que profondément enfouie dans le rapport de plusieurs centaines de pages et formulée dans un charabia bureaucratique. Un scientifique du nom de Roger Pielke, Jr. a compilé bon nombre des déclarations de la section du rapport connue sous le nom de Groupe de travail I, chapitre 2, aux fins de témoignages devant le Sénat et il en a également publié beaucoup d’extraits dans un article de blog (http://rogerpielkejr.blogspot.com/2013/10/coverage-of-extreme-events-in-ipcc-ar5.html ) :

· « Il existe des preuves limitées de changements dans les extrêmes associés à d’autres variables climatiques depuis le milieu du XXe siècle »

« Les ensembles de données actuels n’indiquent aucune tendance significative observée dans la fréquence mondiale des cyclones tropicaux au cours du siècle dernier… Aucune tendance robuste dans le nombre annuel de tempêtes tropicales, d’ouragans et de grands ouragans n’a été identifiée au cours des 100 dernières années dans le bassin de l’Atlantique Nord. »

· « En résumé, il y a toujours un manque de preuves et donc une faible confiance concernant le signe d’une tendance dans l’ampleur et/ou la fréquence des inondations à l’échelle mondiale ».

· « En résumé, la confiance dans les tendances observées dans les phénomènes météorologiques violents à petite échelle tels que la grêle et les orages est faible en raison du manque d’homogénéité des données historiques et des insuffisances des systèmes de surveillance ».

· « En résumé, l’évaluation actuelle conclut qu’il n’y a pas suffisamment de preuves à l’heure actuelle pour suggérer une confiance plus que faible dans une tendance observée à l’échelle mondiale de la sécheresse ou de déficits de précipitations depuis le milieu du XXe siècle en raison du manque de observations directes, d’incohérences géographiques dans les tendances et dépendances des tendances inférées sur le choix de l’indice. Sur la base d’études mises à jour, les conclusions de l’AR4 concernant les tendances mondiales à la hausse de la sécheresse depuis les années 1970 ont probablement été surestimées. Cependant, il est probable que la fréquence et l’intensité de la sécheresse ont augmenté en Méditerranée et en Afrique de l’Ouest et diminué dans le centre de l’Amérique du Nord et du nord-ouest de l’Australie depuis 1950 ».

· « En résumé, la confiance dans les changements à grande échelle de l’intensité des cyclones extratropicaux extrêmes depuis 1900 est faible ».

Pielke continue d’appeler cette tentative d’associer des choses comme les inondations, les sécheresses, les ouragans et les tornades au changement climatique «la science des zombies», et dit que « les militants pour le climat rendraient service à leur mouvement en se plaçant du bon côté des preuves ».

Mais la campagne «justice climatique» se poursuit et s’accélère même, basée entièrement sur la science Zombie. Et également à cause de la science des zombies, l’idée corollaire que l’utilisation de l’énergie fossile nuit aux pauvres est un obstacle sérieux aux efforts pour leur donner accès à l’énergie. Ainsi, par exemple, les États-Unis ont fortement restreint la capacité de leurs agences d’aide internationales à participer au financement des développements de combustibles fossiles, et les ont plutôt limités strictement aux soi-disant «énergies renouvelables» qui sont plus chères et moins fiables. Voici un extrait du témoignage de Todd Moss du Center for Global Development donné devant le House Energy and Commerce Committee le 27 février 2014 :

Tout comme les États-Unis cherchent à élargir l’accès à l’énergie, d’autres politiques augmentent les restrictions sur le financement du gaz naturel et de l’hydroélectricité. Cela survient au moment exact où de nombreux pays africains découvrent le gaz naturel et souhaitent utiliser une partie de leurs réserves pour produire de l’électricité à domicile. En effet, les six pays cibles de Power Africa produisent, développent ou explorent du pétrole et du gaz.

Le Ghana en est un bon exemple. Le pays est un proche allié des États-Unis qui a récemment découvert le gaz naturel et souhaite utiliser cette ressource pour élargir l’accès et développer son industrie. Pourtant, la politique actuelle des États-Unis restreint notre capacité à les aider à construire de nouvelles usines à gaz et de nombreux groupes de défense veulent empêcher le Ghana de produire de l’électricité supplémentaire via le gaz naturel par crainte des émissions potentielles de gaz à effet de serre. Alors que nous examinons la position des États-Unis à ce sujet, il convient de garder à l’esprit que nous avons actuellement plus de 3400 centrales électriques fonctionnant aux combustibles fossiles aux États-Unis. Le Ghana en a deux.

Séparément sur le site Web du Center for Global Development, Moss calcule une petite partie de l’effet sur les pauvres de restreindre le développement de nouvelles énergies dans les pays pauvres aux énergies renouvelables au lieu d’alternatives écologiquement incorrectes comme le gaz naturel et l’hydroélectricité. Sur la base des engagements de l’OPIC des États-Unis (Overseas Private Investment Corporation) de 10 milliards de dollars, Moss a calculé que l’accès à l’électricité pourrait être fourni à 60 millions de personnes supplémentaires si l’investissement dans le gaz naturel et l’hydroélectricité était autorisé, par opposition aux énergies renouvelables uniquement. (http://www.cgdev.org/blog/natural-gas-vs-renewables-opic-whats-tradeoff )

Pendant ce temps, les partisans de la «justice climatique» considèrent Al Gore comme l’un de leurs dirigeants, qui prêche l’abstinence pour les autres, tout en vivant dans de nombreuses demeures immenses à forte empreinte carbone (http://www.snopes.com/politics/business/gorehome.asp ) (http://www.huffingtonpost.com/2010/05/17/photos-al-goree-new-8875_n_579286.html ) et continuant à voler à travers le monde en jets privés.

Il est temps que les partisans de la «justice climatique» reconnaissent l’immoralité de leur campagne pour garder les pauvres toujours pauvres.

Le doute chez les activistes de l’écologisme ?

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L’organisation internationale Deep Green Resistance (DGR, Massachusetts) a pour mot d’ordre la destruction totale de l’économie industrielle, c’est-à-dire du capitalisme et par conséquent du bien-être auquel tout le monde veut accéder. Cette organisation d’extrême gauche considère que le monde industriel, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est le seul responsable de la perte de biodiversité et de l’accroissement de la pollution sous toutes ses formes, pollution largement provoquée par l’industrie chimique et la production d’électricité à l’aide de combustibles fossiles. Curieusement cette organisation extrémiste fait preuve d’une certaine candeur en suivant paradoxalement l’avis d’un grand nombre de scientifiques considérés comme sceptiques qui affirment depuis de nombreuses années que le gaz carbonique (CO2) n’est ni toxique, ni préjudiciable pour le climat mais au contraire bénéfique pour la biosphère végétale et planctonique. Le fait de prôner le développement des énergies dites renouvelables pour réduire la production par le secteur de l’énergie de gaz carbonique apparaît donc pour DGR ne plus être à l’ordre du jour, un revirement inattendu dans l’idéologie de cette organisation. Ces gauchistes rêveurs commenceraient-ils à prendre conscience de la réalité ?

Je n’invente rien ! Allez sur le site de DGR et vous constaterez que le texte ci-dessous figure bien dans les objectifs de cette organisation. Quand les écologistes sont rattrapés par la réalité il y a encore quelques petits espoirs. Voici un «copié-collé » après traduction de ce qu’écrit DGR sur son site :

La technologie verte sauvera-t-elle la planète?

NON. Les éoliennes, les panneaux solaires photovoltaïques et le réseau lui-même sont tous fabriqués à partir d’une énergie bon marché issue de combustibles fossiles. Lorsque les coûts des combustibles fossiles commenceront à augmenter, ces articles hautement manufacturés cesseront tout simplement d’être réalisables.

Les panneaux solaires et les éoliennes ne sont pas faits de rien. Ils sont fabriqués à partir de métaux, de plastiques et de produits chimiques. Ces produits ont été extraits du sol, transportés, transformés, fabriqués. Chaque étape laisse derrière elle une traînée de dévastation: destruction de l’habitat, contamination de l’eau, colonisation, déchets toxiques, travail forcé, émissions de gaz à effet de serre, guerres et profits des entreprises.

Les ingrédients de base des énergies renouvelables sont les mêmes matériaux qui sont omniprésents dans les produits industriels, comme le ciment et l’aluminium. Personne ne va fabriquer du ciment en n’importe quelle quantité sans utiliser l’énergie des combustibles fossiles. Et l’aluminium? L’exploitation minière elle-même est un cauchemar destructeur et toxique dont les communautés riveraines ne se réveilleront qu’en temps géologique.

Du début à la fin, les soi-disant «énergies renouvelables» et autres «technologies vertes» conduisent à la destruction de la planète. Ces technologies sont ancrées dans les mêmes processus d’extraction et de production industriels qui ont sévi à travers le monde au cours des 150 dernières années.

Nous ne voulons pas réduire légèrement les dommages causés par la civilisation industrielle; nous voulons arrêter complètement ce mal. Pour ce faire, il faudra démanteler l’économie industrielle mondiale, ce qui rendra impossible la création de ces technologies.

Les énergies renouvelables sauveront-elles l’économie?

Les technologies des énergies renouvelables dépendent fortement des subventions gouvernementales, prélevées sur les contribuables et données directement à de grandes sociétés comme General Electric, BP, Samsung et Mitsubishi. Bien que le schéma renforce leurs résultats, il n’aide pas le reste d’entre nous.

De plus, ce n’est pas la bonne question à poser. L’économie capitaliste industrielle est en train de déposséder et d’appauvrir des milliards d’humains et de tuer le monde vivant. Les énergies renouvelables dépendent d’un capital centralisé et d’un déséquilibre de pouvoir. Nous ne tirons aucun avantage de la sauvegarde de ce système.

Au lieu de plaider pour plus de technologie industrielle, nous devons passer aux économies locales sur la base de la prise de décision communautaire et de ce que nos ressources locales peuvent fournir de manière durable. Et nous devons arrêter l’économie mondiale dont dépendent les énergies renouvelables.

«Arrêter l’économie mondiale» signifie détruire le système capitaliste qui a créé la prospérité la plus extraordinaire que le monde ait jamais connue auparavant. Qu’un éco-groupe progressiste admette que le véritable programme derrière la poussée pour les énergies renouvelables n’a rien à voir avec « sauver la planète » et tout ce qui concerne la destruction du capitalisme est tout à fait remarquable. Pour renforcer sa position selon laquelle les énergies renouvelables sont un canular, le site Web de DGR a un dessin qui montre des billets d’un dollar aspirés d’une éolienne directement dans la poche d’un gros investisseur dans des projets subventionnés d’énergie verte (illustration en début de billet).

Peu d’initiés ont profité davantage de projets d’énergie renouvelable soutenus par les contribuables qu’Al Gore. Lorsqu’il a quitté la vice-présidence des USA en 2001, sa fortune nette était estimée entre 1 et 2 millions de dollars. Depuis lors, sa richesse a grimpé en flèche à 300 millions de dollars, et si la législation sur le changement climatique qu’il préconise est promulguée, l’ancien vice-président devrait devenir un milliardaire. Une grande partie de sa fortune enviable provient du fait qu’il se positionne en investisseur interne dans des projets d’énergie renouvelable soutenus par le gouvernement, dont beaucoup ont coulé après que ses complices initiés aient engrangé des millions également, laissant les contribuables américains qui travaillent dur avec la facture à payer.

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Comme tous les éco-prédicateurs riches, ayant pris le film « Elmer Gantry » pour modèle le « pasteur Al » utilise son immense richesse pour se livrer à une vie somptueuse (illustration et lien en fin de billet). Lorsque le représentant au Congrès américain Marsha Blackburn lui a demandé lors de son témoignage devant une commission en 2009 s’il profitait personnellement de son plaidoyer pour le réchauffement climatique, le « pasteur Al » a professé un vœu de pauvreté, et si vous n’avez jamais vu de vidéo de la l’interview mouvementée (lien), vous ne pouvez pas le manquer: «Pour chaque centime que j’ai gagné, j’ai conclu un accord à but non lucratif avec l’Alliance pour la protection du climat, pour faire comprendre pourquoi nous devons relever le défi. Et vous membres du Congrès, si vous croyez que la raison pour laquelle je travaille sur cette question depuis 30 ans est par cupidité, vous ne me connaissez pas. »

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Il s’est avéré que le représentant Blackburn connaissait très bien Al Gore. En tant que propriétaire avide d’une fortune énergétique verte gargantuesque, le pasteur Al la regarda carrément dans les yeux et a nié avoir fait un sou de profit. Si chaque centime qu’il gagne va dans un accord à but non lucratif, comment at-il pu gagner 300 millions de dollars?

Comme le reconnaissent ouvertement les utopistes sociaux de Deep Green Resistance, la pression pour une «économie verte» est une arnaque qui enrichit les grandes entreprises et les gros investisseurs comme Al Gore. Sans les médias occidentaux totalement corrompus, deux choses se seraient produites il y a des années : la théorie du réchauffement planétaire créée par l’homme aurait été réduite à néant et le pasteur Al aurait été qualifié d’hypocrite auto-justifié qu’il est.

Adapté d’un article de John Eidson paru sur le site The American Thinker. Eidson est un ingénieur électromécanicien diplômé de Georgia Tech aujourd’hui à la retraite.

https://deepgreenresistance.org/en/who-we-are/faqs/green-technology-renewable-energy

https://en.wikipedia.org/wiki/Elmer_Gantry_(film) (illustration)

https://youtu.be/py6yay2c0Oo (lien de l’interview)

Réchauffement climatique global : James Hansen jette un pavé dans la mare !

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Comme je l’ai relaté sur ce blog il y a 30 ans James Hansen (Goddard Institute (GISS), NASA) fut invité à présenter ses travaux sur l’évolution du climat au Sénat américain. Les doutes s’accumulent, aujourd’hui, dans la communauté scientifique au sujet de ce réchauffement tant attendu et presque espéré par divers groupes financiers mais qui ne se concrétise toujours pas et Hansen vient de parler et ses confidences vont faire beaucoup de bruit ! L’audition devant le Sénat américain fut organisée en 1988 par le dénommé Al Gore, alors sénateur de son état, pour produire des modèles scientifiques basés sur divers scénarios qui pourraient impacter le climat de la planète.

Selon Hansen Al Gore prit les données relatives au « pire scénario » et les transforma pour les renommer « réchauffement global », ce qui lui permit par la suite d’amasser une fortune se comptant en dizaines de millions de dollars. Toujours selon Hansen le modèle qu’il avait appelé « scénario B » ne prenait pas en considération un certain nombre de facteurs critiques et il était loin d’être le reflet du monde réel. Néanmoins Al Gore ignora sciemment ce détail et il organisa une véritable campagne d’intoxication qui trompa des centaines de millions de personnes dans le monde. Hansen a reconnu que son scénario B n’avait pris en compte que le gaz carbonique intervenant dans ce qu’il avait appelé le forcing radiatif, une notion qui, depuis, a été largement remise en cause par de nombreux spécialistes de l’atmosphère. De plus le scénario B de Hansen incluait également les CFCs et le méthane dont les effets sur ce forcing radiatif furent également largement surestimés à l’époque. De plus Hansen a admis qu’il avait négligé d’inclure les effets du phénomène cyclique El Nino sur les températures globales enregistrées ce qui le conduisit à formuler des prédictions totalement erronées.

Hansen vient donc de faire amende honorable et a reconnu qu’il n’était pas l’auteur du « réchauffement climatique » comme le monde entier l’a reconnu mais que les manipulations subséquentes d’Al Gore, soutenu par le monde politique, relevaient de la pure fiction. Ce dernier point a été parfaitement exposé par le Docteur Ross McKitrick, Professeur d’économie à l’Université de Guelph et le Docteur John Christy, Professeur de sciences de l’atmosphère à l’Université de l’Alabama à Huntsville. Comme l’ont reconnu ces deux personnalités toutes les observations contredisent les prévisions alarmistes pour ne pas dire apocalyptiques d’Al Gore. McKitrick fut aussi considéré comme l’instigateur du « réchauffement climatique » et il a également reconnu ses erreurs d’appréciation largement influencées par l’orchestration planétaire de la propagande « réchauffiste ».

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Finalement toute cette histoire de climat est, comme disent les anglo-saxons, un « hoax », en français un canular, qui aura coûté et coûtera encore des centaines de milliards de dollars ou d’euros à tous les contribuables de la planète et en particulier des pays de l’OCDE directement concernés par les accords frauduleux dits de Paris-COP21, qui aura forcé des centaines de milliers de scientifiques à mentir et des dizaines de milliers de politiciens à profiter de cette opportunité pour asseoir leur pouvoir sur les peuples et enfin à d’innombrables ONGs qui se sont engouffrées dans cette problématique pour réaliser des profits monstrueux tout en endoctrinant les populations de façon mensongère. C’est la plus grande « fake news » de la fin du XXe siècle aux conséquences désastreuses et durables.

Il restera à constater si les médias contrôlées par de grands groupes financiers de par le monde vont rendre publique cette information car les enjeux financiers sont tellement importants et planétaires, un « canular » tellement bien inculqué dans les cerveaux de tous les citoyens de tous les pays, et chez les enfants dès l’école primaire, alors il faudra beaucoup de mois sinon d’années pour que les contribuables finissent par se rendre compte qu’ils ont été roulés dans la farine et qu’ils mettent à la retraite tous les politiciens qui les ont abusé, sans oublier les banquiers qui profitent à outrance des naïfs qui ont choisi de placer leur épargne dans les obligations « vertes » (voir un prochain billet sur ce blog). Tous les politiciens et leurs soutiens privés, je pense à diverses associations, devront un jour rendre des comptes aux peuples. Merci Al Gore …

Sources : https://www.westernjournal.com/ct/researchers-father-of-global-warmings-theory-devastated-by-actual-data/ http://dailycallernewsfoundation.org/2018/07/03/far-from-settled-another-analysis-shows-the-godfather-of-global-warming-was-wrong/

et sur ce blog : https://jacqueshenry.wordpress.com/2018/06/23/il-y-a-30-ans-le-rechauffement-gorebal-dorigine-humaine-du-climat-etait-officialise/

Illustrations : James Hansen, Ross McKitrick (source : principia-scientific.org)

Crise climatique. L’énergie nucléaire, une réalité dérangeante

Crise climatique. L’énergie nucléaire, une réalité dérangeante

Ce billet est la traduction d’un commentaire de Milt Caplan, fondateur de la MZ Consulting, société spécialisée dans l’analyse des aspects économiques de l’énergie nucléaire. Caplan est également membre actif de la World Nuclear Association. Il a été invité à visionner en avant-première le dernier film d’Al Gore : « An Inconvenient Sequel : Truth to Power » (Une conséquence qui dérange : la vérité sur l’énergie). Voici son commentaire paru sur le site de World Nuclear News dans une traduction aussi fidèle que possible.

Tout en montrant des glaciers qui fondent et des évènements météorologiques extrêmes, il est fait état du développement des énergies renouvelables permettant d’entrevoir un futur accessible. Le film revendique le fait qu’il a y déjà des comtés et des petites villes qui sont presque 100 % « renouvelables » et il est fait mention de cette autonomie atteinte parfois durant quelques jours* (voir notes en fin de billet). Ce dernier point a été commenté à la suite de la publication récente du rapport très médiatisé et populaire de Mark Jacobson* qui prétend qu’en 2050 les USA seront 100 % « renouvelables ». Cet objectif ne peut tout simplement pas être atteint, et il est grand temps de se concentrer sur un plus large panier de solutions énergétiques qui peuvent réellement résoudre la crise du climat.

Après avoir vu le film (c’est Milt Caplan qui commente) je suis allé sur le site web du Climate Reality Project et je me suis enregistré pour recevoir des informations. Le premier message sollicitait les lecteurs pour une donation dans la rubrique « Science Matters » (la science : c’est important). Et en effet la science est importante. La science dit que l’énergie nucléaire produit de larges quantités d’énergie sans carbone, toujours disponible et à un prix modique. Dans les faits lorsque l’ouragan Harvey s’est abattu sur le Texas et a inondé Houston les deux réacteurs nucléaires du South Texas Project n’ont pas cessé de fonctionner et assuré la fourniture d’électricité. Si l’on veut résoudre la crise climatique alors toute la science est importante et pas seulement celle qui ne défend qu’un seul point de vue.

Cependant, il y a aussi d’importantes leçons à apprendre de ce film pour l’énergie nucléaire. Tout d’abord les mouvements écologistes de défense de l’environnement ont réussi une manoeuvre sémantique remarquable en associant le terme « renouvelable » à « faible empreinte carbone » et à « propre ». Ces trois mots sont devenus synonymes. Il y a peu de réactions du public quand ces mouvements activistes prétendent que les « renouvelables » sont LA solution à la crise climatique. En réalité c’est le terme « faible empreinte carbonée » qui est le plus approprié. Tous les pays qui font des projections ne mentionnent dans celles-ci que les renouvelables et non pas les énergies à faible empreinte carbone. S’il y avait réellement une crise du climat alors se limiter pour la juguler à la seule solution renouvelables et faible carbone ne pourra pas permettre d’atteindre ce but.

Il n’y a pas de doute : Al Gore est un champion très crédible du combat contre le changement du climat. L’énergie nucléaire n’a pas de tel orateur bien qu’il y ait des changements dans l’air. Il y a maintenant des organisations non-gouvernementales pro-nucléaire tout à fait crédibles. Al Gore propose des formations à ceux qui désirent devenir des défenseurs du climat avec des cours théoriques et des instruments de propagande. C’est ce dont manque l’industrie nucléaire. S’il y a déjà des sites de formation comme la Canadian Nuclear Association, le Nuclear energy Institute et les vastes ressources de la World Nuclear Association il faut faire encore mieux et il y a du travail sur la planche. Nous vivons aujourd’hui dans un monde de l’information et du visuel, il faut montrer des photos, des graphiques et des tableaux les plus parlants possible. Dans ces présentations il faudra également inclure des faits relatifs aux autres sources d’énergie bas carbone comme l’éolien et le solaire ainsi que des informations sur des pays comme l’Allemagne dont la politique énergétique va à la catastrophe.

Pour conclure, si le film de Gore est exact et que le monde court à la catastrophe climatique, il est complêtement insensé de ne pas utiliser toutes les options disponibles pour contourner cette crise. Se limiter aux seules options clairement insuffisantes est irraisonné, c’est même de la folie. Il faut être dérangeant et demander que le nucléaire joue un rôle significatif dans ce combat pour sauver le climat et que cette source d’énergie fasse la différence parce que la réalité dérangeante est au contraire que le tout-renouvelable ne peut en aucun cas être la solution. Il faudrait demander aux organisations de défense de l’environnement si la décarbonisation est bien leur enjeu réel. Imaginons un instant un monde soudainement 100 % nucléaire y compris avec un parc automobile 100 % électrique, il n’y aurait alors plus aucune émission de carbone (voir note) alors la crise climatique serait terminée. Est-ce qu’Al Gore considérerait cela comme une victoire ? Je n’en sais strictement rien …

Notes. 1. Mark Jacobson est Professeur d’ingéniérie environnementale à l’Université de Stanford. Il a publié en juillet 2017 un rapport qui a fait grand bruit dans les milieux militants écologistes, rapport qui prétend que les USA peuvent ne plus utiliser de combustibles carbonés à l’horizon 2050 en développant les énergies solaires, éoliennes et hydrauliques, seules sources, selon lui, d’énergies propres et renouvelables. Une utopie.

2. Dans le terme « propre » il s’agit d’une consommation zéro de combustibles carbonés fossiles. Des industries telles que les cimenteries continueront à émettre du carbone car le CO2 est un sous-produit fatal de cette production. Il en est de même pour le traitement des minerais de nombreux métaux qui sont pour la plupart des oxydes qu’il faut traiter avec un agent réducteur (terme de chimie), le plus souvent du charbon et parfois le bois, qui va fatalement produire du CO2.

3. L’exemple de l’Ile de El Hierro dans l’archipel des Canaries est caricatural dans le registre « renouvelable ». Des investissements pharaoniques en provenance en partie du Japon mais surtout de la Communauté Européenne pour une petite île dont la population atteint à peine 10000 habitants devaient être théoriquement bien utilisés, sur le papier du moins, pour fournir selon la propagande (voir le lien ci-dessous) 100 % de l’énergie électrique 365 jours par an. Un réservoir d’eau douce au niveau de la mer, un autre réservoir artificiel en altitude et pompage de l’eau douce (provenant d’une usine de dessalage, il faut le rappeler) quand des éoliennes et quelques panneaux solaires fonctionnent pouvant permettre un turbinage supposé constant et répondant à la demande, car la demande en électricité ne suit pas la vitesse du vent ni les alternances jour-nuit, devaient suffire à satisfaire les besoins en énergie de l’île. Après environ trois ans de retour sur expérience il s’avère que les groupes électrogènes n’ont jamais cessé de fonctionner. L’île n’a jamais réussi la prouesse d’être totalement « renouvelable » et il se consomme dans cette île autant de gasoil qu’il y a trois ans. Un bel exemple de l’ineptie totale – une vérité dérangeante – des énergies renouvelables qui ne sont, à l’évidence, pas adaptées au monde moderne et ne le seront jamais. Enfin, pourquoi le Japon a investi dans un tel projet ? Tout simplement pour tester en grandeur nature si une telle configuration pouvait être appliquée aux nombreuses petites îles de ce pays qui ne peuvent pas être reliées au réseau principal en raison de leur éloignement. L’expérience de El Hierro est un fiasco total et personne n’ose en parler ouvertement. Il est recommandé de masquer ce genre de catastrophe au public. Les installations finiront comme beaucoup d’autres projets « renouvelables » en ruine au milieu de nulle part.

Lien : https://static1.squarespace.com/static/57766ea7d482e9b4340d1531/t/57f4eaaed482e9ea7f3ff323/1475668686930/El+Hierro+Wind-Pumped+hydro+power+station%2C+Alberto+Castaneda+Quintero.pdf

Crise climatique : Al Gore et son empreinte carbone

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En 2016, Al Gore a consommé autant d’électricité dans chacune de ses maisons qu’un Américain moyen pendant 21 ans. Rien que dans sa luxueuse demeure située à Nashville dans le Tennessee il a consommé 230889 kWh alors qu’une famille américaine typique consomme en moyenne 10812 kWh par an. Rien qu’en septembre 2016 il a dévoré 30993 kWh, ce qui aurait suffi à cette époque de l’année pour 34 ménages moyens …

La fortune personnelle d’Al Gore, depuis la sortie de son film « An Inconvenient Truth » est passée, à la fin de son mandat de vice-président, de 2 millions à 300 millions de dollars aujourd’hui. Il est évident que le réchauffement climatique d’origine humaine peut enrichir certaines personnes avisées … Pour faire bonne figure Al Gore a dépensé 250000 dollars en travaux de rénovation et d’isolation de ses maisons ainsi que pour recouvrir une partie des toits de panneaux solaires. Tous les panneaux solaires qu’il a installé fournissent 12000 kWh d’électricité par an, soit à peine 5,7 % de l’électricité qu’il consomme chaque année y compris dans sa luxueuse penthouse au bord de l’eau près du Golden Gate à San Francisco, ce qui prouve qu’il n’a pas peur de la montée des eaux océaniques …

Et pourtant Al Gore a déclaré droit dans ses bottes texanes que ses maisons fonctionnaient entièrement avec de l’énergie renouvelable : une vérité inconvéniente … Il s’appuie pour cette affirmation mensongère sur le fait que dans l’Etat du Tennessee la TVA (Tennessee Valley Authority) reçoit chaque année un chèque d’Al Gore correspondant au prix des kW produits par ses panneaux solaires pour aider au développement des énergies renouvelables ! Or dans l’Etat du Tennessee 87 % de l’électricité provient du charbon et du nucléaire, 10 % des barrages hydroélectriques et seulement 3 % sont d’origine « renouvelable », tout un programme pour sauver la planète. Reste son ranch situé à Carthage, également dans le Tennessee, et selon le Energy Vanguard l’efficacité énergétique de ses trois résidences atteint 22,9 kWh par pied-carré alors que pour une maison efficacement isolée et chauffée (ou refroidie l’été) cette efficacité doit atteindre au plus 10 kWh par pied-carré. Al Gore a encore des travaux à faire dans ses maisons.

De qui moque ce bouffi ?

Sources : energyvanguard.com et The Daily Caller

Crise climatique : la fin ?

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Si ma mémoire est encore bonne, le nobélisé de la paix Al Gore était bien vice-président de Bill Clinton. J’ai appris le samedi 21 janvier de l’an nouveau 2017 que la fondation « caritative » Clinton venait de mettre la clé sous le paillasson. Bill Clinton a licencié sans préavis 22 personnes et tout simplement fermé la porte à double tour car la fondation n’a plus un cent (de dollar) sur son compte. Alimentée par un scandaleux trafic d’influence lorsque l’épouse de Bill était à la tête de la diplomatie américaine sous la législature d’Obama (qui a fermé les yeux sur les turpitudes d’Hillary) cette fondation dont a largement profité Al Gore pour promouvoir la véracité mensongère du réchauffement climatique d’origine humaine est devenue une coquille vide. Il est tout à fait vraisemblable que le sinistre Al Gore soit poursuivi par le FBI dans les prochaines semaines, sinon les prochains jours. L’arrivée de Donald Trump dans le bureau oval de la Maison-Blanche promet un développement très intéressant. Le nouveau président américain a bien précisé qu’il ne croyait pas un mot de la théorie du réchauffement climatique d’origine humaine et il va certainement faire le ménage en profondeur.

Ce sera une occasion inespérée de dévoiler l’imposture mondiale de ce supposé réchauffement que tous les Européens sont en train à l’évidence de constater …

Source partielle : investors.com, illustration : AP

Le fascisme climatique, il faut appeler les choses par leur nom !

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C’est la troisième fois en quelques années qu’Al Gore, prix Nobel de je ne sais plus quoi, fondateur et président du « Climate Reality Project » (voir les liens en fin de billet), a pris à partie les climatosceptiques. L’ancien vice-président des USA a même eu l’audace de déclarer qu’il était nécessaire de punir les négationnistes du climat, considérant que les politiciens négationistes devaient payer parce qu’ils rejettent la « science consensuelle ». Pas avare de démagogie ce triste sire en rajoute pour obliger les gouvernements à taxer les compagnies qui investissent dans les combustibles carbonés fossiles et de les taxer en fonction du carbone qu’ils extraient pour les inciter à les orienter vers les énergies renouvelables afin d’accélérer le développement de ce marché pour sauver la planète.

En quelque sorte on taxerait non pas seulement les utilisateurs de combustibles fossiles ou émetteurs finaux de carbone mais aussi les producteurs de combustibles fossiles. C’est d’une logique imparable ! Autant dire qu’Exxon, BP, Total, Aramco, Gasprom, Petrobras et autres Shell ou Pemex seraient immédiatement pris à la gorge par des taxes démentielles et selon Al Gore « pour atteindre ce but, il faut mettre un prix au déni de la science climatique parce que Mère Nature l’exige » et même les acteurs d’Hollywood s’en mêlent, c’est devenu tendance.

Plus clairement encore Al Gore encourage de pourchasser les sites web qui combattent le changement climatique, selon lui ils sont tout simplement illégaux car « 99 % des scientifiques considèrent que le changement climatique est une réalité » (sic). Je redoute la fermeture pure et simple de mon blog par Mademoiselle Ségolène, l’horreur !

Selon Al Gore encore, il faut absolument faire toute la publicité possible pour que le rassemblement du 18 juin 2015 à Paris, qui pavera la voie vers la grande conférence du mois de décembre, ne puisse pas être critiqué par des politiciens dans le déni ( http://www.liveearth.org ). Al Gore en appelle même au Pape pour que le Vatican étudie rapidement l’émission urbi et orbi d’une encyclique sur l’environnement et le changement climatique puisque cet important personnage s’est déjà impliqué personnellement dans cette problématique depuis Manille comme le rapporte le site écolo-compatible Ecowatch (lien). Al Gore est même prêt à se convertir au catholicisme si le Vatican émet des directives fermes au sujet de ce problème crucial (sans jeu de mot) qui concerne tous les croyants … On se demande si on ne rêve pas !

Le fascisme reposait avant tout sur la propagande et Goebbels l’avait très bien compris. Al Gore applique à l’évidence les principes mêmes du fascisme. Il a une très curieuse conception de la liberté intellectuelle, du droit de penser « autrement » et de la vraie science. Son discours rappelle les pires heures de l’Inquisition et les heures encore plus sombres que vécut l’Europe au XXe siècle, en Allemagne et dans les pays occupés par ce pays, dont la France avec le régime de Pétain, l’Italie de Mussolini sans oublier l’Union Soviétique stalinienne avec l’affaire Lyssenko … Mais il est vrai qu’avec le « Patriot Act » et la NSA l’Amérique est en bonne voie dans l’instauration d’un régime autoritaire fascisant et Al Gore comme ses amis de Greenpeace et du WWF l’ont très bien compris, bon courage pour l’avenir …

Goebbels disait : « Plus le mensonge est gros, plus il passe » … Avec cette histoire scientifiquement grotesque de réchauffement climatique, d’effet de serre et de CO2 on nage dans le mensonge, Goebbels se serait frotté les mains de satisfaction comme Paul Marion, ancien de la section Agitprop du PCF, qui oeuvra comme organisateur de la propagande du Maréchal à Vichy ! On n’a pas vraiment évolué depuis 75 ans … bien au contraire.

http://climaterealityproject.org/

http://www.chicagotribune.com/bluesky/originals/chi-sxsw-al-gore-penny-pritzker-bsi-20150313-story.html

http://ecowatch.com/2015/01/15/pope-francis-visits-philippines/

http://ecowatch.com/2014/11/04/julia-roberts-mother-nature/

Ca se réchauffe !

Un brise-glace pris par les glaces, il faut le faire, en plein été austral, ce serait banal si le climat n’était pas supposé se réchauffer …

Moins 15,5 °C à Philadelphie ce matin, ça se réchauffe !

A Trenton (New Jersey) -16,6 °C, juste deux degrés de moins que le record de 1912, quelques années après la fin du petit âge glaciaire de la fin du XIXe siècle, ça se réchauffe !

A Atlanta, c’est en Géorgie, sensiblement le même climat qu’Avignon ou Toulouse pour situer les esprits de ceux qui n’ont jamais mis les pieds dans cet endroit, – 14,4°C ce matin, ça se réchauffe !

Ce qui est probable mais que les climatologues auto-proclamés de l’IPCC sont incapables de prédire est que le vortex polaire qui a envahi l’Amérique du Nord et constitué d’une gigantesque masse d’air froid et dense pourrait très bien se déplacer vers l’est, c’est-à-dire sur l’Europe, ça se réchauffera, c’est sûr !

Les vieux comme moi se souviennent des hivers de 1956 et de 1962 qui correspondaient très exactement à une chute de l’activité solaire au cours du cycle solaire n° 20 quand à Lyon, ma ville, la Saône était prise par les glaces et que les tramways ne circulaient plus parce les aiguillages étaient bloqués par le froid. Les camionneurs laissaient tourner leur moteur toute la nuit de peur de ne pas pouvoir le redémarrer le matin …

Mais non, j’ai lu hier un article émanant de l’IPCC qui prévoit un réchauffement de près de 5 degrés pour la fin du siècle niant toujours le lien absolu entre l’activité solaire et le climat terrestre, il faut dire qu’ils ne sont pas payés (grassement) pour ça.

Une petite précision, le record absolu de froid à Central Park date de février 1934 ( -26,1 °C) et comme par hasard cette année là se trouve correspondre avec le cycle d’activité solaire n° 16 beaucoup moins intense que le précédent. Il faut avouer que depuis ce cycle 16 jusqu’au cycle 23, pas de souci c’est la période dite « chaude moderne » mais c’est bien fini !

Ca ne se réchauffe plus !

Ce qui me paraît incompréhensible c’est le déni des climatologues auto-proclamés de l’IPCC qui continuent à raconter des histoires à dormir debout, les écologistes qui continuent à abonder dans le sens de ces escrocs en imposant le développement d’énergies alternatives qui affaiblissent les économies occidentales à dessein alors que l’effet du CO2 sur le climat ne peut en aucun cas influer sur l’évolution du climat à cause de ce soi-disant effet de serre dont l’absurde théorie est en violation directe avec les lois basiques de la thermodynamique dont celle fondamentale de Stefen-Boltzmann relative au corps noir qui explique l’ensemble de l’état de l’atmosphère.

Mais je m’égare, ce qui est tout à fait compréhensible c’est que ces escrocs de l’IPCC, Al Gore en tête à qui on a décerné le prix Nobel de la malhonnêteté scientifique sans qu’il s’en rende compte, ne voudront jamais reconnaître publiquement qu’ils mentent à la planète entière depuis 25 ans. Ca se réchauffe !