L’idéologie dominante aujourd’hui au sujet de l’énergie se positionne à rebours de l’évolution de cette problématique depuis le début de l’ère industrielle. Lorsque James Watt inventa sa machine à vapeur, une version améliorée de celle de Thomas Newcomen, cette invention était en réalité une application du théorème de Carnot développé en 1824, c’est-à-dire 40 ans après cette invention de J. Watt. Intuitivement mais aussi par expérience Watt comprit que sa machine à vapeur était beaucoup plus efficace si un système de condensation de la vapeur à la sortie du piston de sa machine amplifiait la différence de température « utile » pour le fonctionnement de sa machine. Ce fut le premier pas vers une concentration en un point de l’énergie mécanique disponible en partant du charbon. Cependant l’usage du charbon plutôt que du bois contribuait également à ce processus de concentration de production d’énergie. Cette « concentration » se concrétisa aussi avec les locomotives à vapeur qui contribuèrent à l’essor industriel et commercial durant tout le dix-neuvième siècle. Au vingtième siècle l’invention de l’électricité favorisa de plus belle cette concentration de la production d’énergie. Les fours utilisant du charbon pour produire une vapeur sèche à température élevée étaient la condition incontournable pour alimenter des turbines entrainant les alternateurs. On retrouve toujours le fameux théorème de Carnot qui ne s’applique qu’aux machines thermiques. L’autre étape de cette concentration d’énergie est le réacteur nucléaire dont le volume est relativement restreint mais produisant une quantité de chaleur considérable, elle aussi utilisée sous forme de vapeur pour faire tourner une turbine.
Le développement récent des énergies alternatives va à l’encontre de cette évolution qui s’étendit sur deux siècles. Qu’il s’agisse de l’énergie du vent ou de celle du Soleil, ce sont deux sources « diluées » en dehors du fait qu’elles sont intermittentes, leur autre défaut intrinsèque pour lequel il n’existe toujours pas de solution. Ce processus de dilution des sources d’énergie est contraire à toute logique scientifique, plus précisément à toutes les lois fondamentales de la thermodynamique dont Carnot fut l’un des initiateurs. Le prétexte à cette dilution des sources d’énergie est l’objectif « bas carbone » ou pire « zéro carbone » étant entendu que le vent et le Soleil sont des énergies gratuites, renouvelables et sans carbone, par conséquent sans effet sur le climat. La dilution des sources d’énergie est une conséquence directe du dogme du réchauffement du climat d’origine humaine.

Depuis le début de l’ère industrielle la concentration des sources d’énergie a permis une plus grande productivité industrielle et manufacturière, une inflation modérée et une amélioration des standards de vie. La dilution des sources d’énergie va inévitablement conduire à une diminution de la productivité car la fourniture d’énergie deviendra précaire, une inflation croissante en raison des coûts de cette énergie et des interventions des Etats pour la promouvoir, ce qui se traduira par une augmentation des charges fiscales et par voie de conséquence une diminution du pouvoir d’achat et du niveau de vie en général. Si on examine maintenant le retour sur investissement de cette énergie « diluée » c’est tout simplement catastrophique car l’offre de cette énergie ne pourra jamais être adaptée à la demande. Certes l’énergie nucléaire nécessite un investissement très lourd. Cependant il a été reconnu qu’après 25 années de production un réacteur nucléaire et les installations connexes sont largement amortis et ceci d’autant plus que le combustible est d’un prix abordable et pratiquement constant sur les marchés.
À propos de cette énergie diluée, dans le bilan du retour sur investissement on oublie de prendre en considération le fait que sa mise en œuvre n’est pas possible sans sources d’énergie concentrées, comme par exemple pour produire du ciment, de l’acier, du cuivre et des terres rares qui composent les génératrices de courant. Il en est de même pour les panneaux solaires tributaires de la production de silicium de haute pureté. Inévitablement l’ère nouvelle des sources d’énergie diluées est une marche vers une paupérisation des peuples, une chute incontrôlable du niveau de vie de chacun et enfin une désertification de pays encore industrialisés qui ont fait ce mauvais choix. En inversant la tendance de l’évolution passée bois → charbon → pétrole → uranium rendue possible par les progrès technologiques successifs les décideurs politiques ont signé l’évolution en sens inverse de l’économie et donc des peuples, rien de réjouissant …
Inspiré d’un article paru sur le site internationalman.com
Ping : Le rêve fou du « net-zéro » | Qui m'aime me suive…
Il est clair en effet que le progrès est synonyme de densité croissante dans les systèmes producteurs d’énergie. Pour l’automobile, l’énergie extraite du combustible est une fonction croissante de l’écart de températures (premier principe de la thermodynamique). Le second principe nous donne une idée des pertes inévitables de la machine thermique utilisée. On en arrive à un rendement assez médiocre des moteurs actuels qui tourne autour de 40 %. Pour les moteurs électriques, ce rendement dépasse les 90 %…mais la densité énergétique de l’essence ou du gas-oil est de très loin supérieure à celui des batteries rechargeables actuelles (même si CATL et BYD sont en train de repousser ces limites). Ainsi, sur de l’hybride rechargeable, il faut compter 300 kg de batteries pour faire 50 km en tout électrique, ce qui est juste risible. Le top du top en matière de rendement étant le nucléaire. Alors, les moulins à vent et le solaire, c’est une résurgence du passé…quoique le solaire dans un désert, cela peut se justifier (si on arrive à stocker l’énergie ainsi produite pendant les périodes de non-exploitation comme la nuit), ou de l’éolien en mer avec des vents pas trop puissants (le rendement d’une éolienne dépend du cube de la vitesse du vent, avec une plage d’utilisation cependant très réduite, car les pièces mécaniques ne peuvent pas tenir une tempête comme nous le suggère la jolie photo de l’article qui montre des pales d’éolienne transformées en carton pâte après une tornade comme cela arrive souvent au Texas par exemple). Bref, il faut vivre avec son temps, et piloter la gestion énergétique d’un pays selon des critères rationnels (science et technologie) et oublier l’idéologie (écologisme politique) qui coûte toujours très cher à la collectivité.
reprenons
Tout ce que dit vocifère un écolo, est faux mensonger à la limite criminel, il faut toujours garder à l’esprit ce sage principe comme règle,
cette engeance malfaisante a gangrené comme un cancer nos sociétés,
Et quand arrivera t’ on a dompter l’ énergie
des orages ?
Jamais ! C’est un peu comme la fusion nucléaire, une sorte d’orage confiné dans un champ magnétique, censée sauver l’humanité. On n’arrivera jamais à dompter ce phénomène : il faut abandonner ITER et revenir à des technologies éprouvées comme les surrégénérateurs. La France dispose d’immenses stocks d’U-238 comme la Russie et elle a arrêté Creys-Malville puis le projet Astrid. On est dirigé par des imbéciles car c’est la source d’énergie de l’avenir. Aujourd’hui ce sont les Russes qui sont leaders mondiaux suivis par les Chinois. J’ai honte d’être français !
Pour l’anecdote, mais cela nous donne une idée du mirage actuel de l’électrification des véhicules à moteurs thermiques, la ville de Wiesbaden a laissé tomber ses bus électriques pour revenir aux bons vieux bus Diesel : les nouveaux bus sont trop chers, et tombent trop souvent en panne.
https://www.aubedigitale.com/echec-du-miracle-du-transport-electrique-wiesbaden-reintroduit-les-bus-diesel/
Bon à savoir : le coût de recharge des batteries de VE est en train de s’équilibrer avec celui des carburants fossiles, ce qui annule l’avantage principal de l’électrique.
https://www.phonandroid.com/voiture-electrique-le-plein-de-batterie-est-aussi-cher-que-le-plein-dessence.html
Dans une autre ville d’Allemagne, je crois que c’est Francfort, dans un dépôt de bus électriques, l’un d’eux a pris feu et l’incendie s’est propagé à 5 autres bus. La ville a interdit les recharges de bus dans un abri et le problème n’est toujours pas résolu.
A Paris, dans le 13ème, il s’est passé un incendie de bus électrique également il y a environ 1 mois :