Nouvelles du Japon : la saga du vaccin anti-HPV

Il y a 9 ans les autorités sanitaires japonaises, subissant la pression des activistes anti-vaccins, ont suspendu sine die le vaccin contre le HPV. Je rappelle que les diverses souches de ce virus provoquent des cancers variés au niveau du col de l’utérus, de l’anus et de la gorge. Ces virus est hautement transmissible et il est considéré comme la première cause du cancer du col de l’utérus. Le Ministère de la santé japonais a finalement revu sa position en considérant les statistiques relatives aux cancers du col de l’utérus. En 9 ans, donc depuis que cette vaccination a été interrompue, il faut s’attendre à 25000 cas de cancers du col et jusqu’à 6000 morts.

En 2009 le Japon adopta le vaccin bivalent de GSK puis en 2011 le vaccin tétravalent de Merck. Devant la pression des activistes anti-vaccin qui clamaient que de nombreuses jeunes filles souffraient de douleurs chroniques, de céphalées, de troubles moteurs et d’autres symptômes mineurs il fut mis un terme à ce traitement vaccinal préventif qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux pays. Des méta-analyses effectuées en Suède et en Grande-Bretagne ont montré que l’incidence de cancers du col avait diminué de 87,5 %. Le Japon a mis trop de temps pour évaluer en détail les plaintes des jeunes filles ayant reçu le vaccin anti-HPV. Il faut souligner que lors de l’épidémie de coronavirus les plaintes relatives aux effets secondaires de la « vaccination » à ARN messager ont tout simplement été ignorées et dissimulées par les autorités ce qui a conduit 80 % population nippone à subir ce traitement dangereux sans qu’il y ait une quelconque protection puisque le Japon vient de traverser le pire épisode de cas et de décès depuis le début de l’épidémie de coronavirus.

Mon fils n’a pas attendu que les autorités reviennent sur leur décision et ma petite-fille a reçu sa première injection de vaccin anti-HPV il y a quelques jours. Source partielle et illustration : Science Magazine

3 réflexions au sujet de « Nouvelles du Japon : la saga du vaccin anti-HPV »

  1. C’est bien de prouver ne pas être anti vaccin actuellement, l’exemple est par contre sujet à caution….

    Les données australiennes, précurseurs concernant l’utilisation des vaccins HPV laissent plutôt dubitatives

  2. Je ne suis pas convaincu de l’utilité de ce « vaccin » : aucun recul prouvant l’efficacité, retour récent anglais fort mauvais avec cancers précoces du col à 25 ans, stérilité, diabète de type I, etc. Bref un truc pour faire de l’argent sans souci de la santé. Un abus de confiance. Une réponse à une question qui ne se posait pas puisque ce type de cancer arrive vers 50 ans et est relativement soignable. La solution est de limiter le nombre de partenaires à 4-5 si possible dans une vie et ne pas commencer avant 16 ans pour les filles, bref l’horreur bien sûr…

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