À l’approche des fêtes de fin d’année l’arrêté du gouvernement britannique relatif au bien-être des animaux (Amendment to Animal Welfare (Sentience) Bill, lien en fin de billet) a classé les céphalopodes comme les poulpes, les décapodes : crabes, langoustes, homards et autres écrevisses, comme des animaux capables de ressentir de la douleur. Ils doivent donc être protégés. Il n’y a qu’un tout petit pas à franchir pour qu’ils deviennent des souvenirs de repas de fin d’année d’antan. C’est le Docteur Jonathan Birch qui l’affirme : « ces invertébrés ont acquis une conscience phénoménologique du bien-être et de la douleur. Ils doivent donc être respectés ». Le contribuable britannique finance cette fondation ( https://www.lse.ac.uk/cpnss/research/ASENT ) et il ne va pas être déçu quand il comprendra que, bientôt, déguster un homard ou un crabe ne sera pour lui qu’un rêve.

Cet organisme a émis toute une série de recommandations pour la pêche, le transport … et la cuisson de ces créatures. Il sera dorénavant interdit de jeter des crevettes dans l’eau bouillante et encore moins les homards ou les crabes. Birch s’appuie sur le fait que ces créatures, marines pour la plupart, possèdent un système nerveux complexe et sont par conséquent capables de ressentir douleur et plaisir, ben voyons !
Le gouvernement britannique s’est bien gardé de remettre en question la pêche et la gastronomie, pour l’instant, mais la dérive progressiste de toutes sortes d’organismes et autres ONGs conduira à coup sûr à une prochaine interdiction de la consommation de ces décapodes et autres céphalopodes. Peut-être viendra le temps où la viande sera interdite car l’élevage contribue à la dégradation du climat mais les bovins, porcins et gallinacées n’ont-ils pas aussi un système nerveux complexe ? Par extension ils savent que se faire fouetter n’est pas agréable, ni qu’on leur arrache une plume. Décidément on vit dans un monde de plus en plus étrange … où l’être humain passe progressivement au second plan.
Ping : Le progressisme teinté de gauchisme nous réserve encore des surprises – Qui m'aime me suive…
« L’expérimentation sur les animaux ? NON
L’expérimentation géniques sur nos enfants ? OUI »
Mais qui sont ces monstres ?
Je ne suis ni végan, ni végétarien, ni fanatique de quoi que ce soit, à part une exigence d’intégrité me concernant, et je précise que je ne me prends par pour un modèle de vertu et que toute critique me concernant est possible. Aussi, me garderais-je bien de juger les bouddhistes pour lesquels toute vie est sacrée et qui reconnaissent, le règne minéral, végétal, animal, et, les êtres humains bien sûr. Je suis cependant d’accord sur le fait qu’un certain nombre de règlements ou lois sont effectivement absurdes, car je suis convaincu que c’est à chacun de se positionner sur son rapport au vivant.
« Aussi, me garderais-je bien de juger les bouddhistes … »
On ne parle pas de bouddhistes ou autres communautés exotiques, mais de gens névrosés qui veulent absolument changer, vous et le reste du monde, en accord avec leur obsession. Ils ne se limiteront pas à « chacun » ou à une communauté de libre choix.
Il y a une planète à sauver, ne l’oublions pas ! (sarcasme)
Au sujet du bouddhisme, j’émettrai quelques remarques à propos du shintoïsme qui est une philosophie plus qu’une religion, une sorte de symbiose entre le confucianisme et le bouddhisme. Encore que ce soit plus compliqué que cela puisque le confucianisme est une transposition du bouddhisme par les Chinois, le sage Confucius ayant remplacé Bouddha. Bref, dans le Japon moderne le respect de la nature englobe également les animaux mais jamais les Japonais reconnaîtront une quelconque sensibilité des poulpes dont ils raffolent. Il y a des limites à ne pas franchir !
Doit-on interdire aux ours de se nourrir de saumons au Canada ? Doit-on interdire aux lionnes de chasser et de manger des gazelles en Afrique ? Doit-on interdire aux rapaces comme la chouette et le hibou de se nourrir de proies carnées comme des souris, des rats ou des campagnols ? Doit-on interdire aux chats de chasser les oiseaux et de les manger ? Le système digestif de ces animaux est fait pour digérer la viande. On a récemment découvert une espèce d’abeilles qui est carnivore. Doit-on les éradiquer ? Doit-on modifier génétiquement les carnivores pour qu’ils n’assimilent que les végétaux comme les vaches et les chevaux ?
On arrive ici aux limites de la pensée délirante des écolos wokistes qui attribuent des pensées bienveillantes à la Nature qui n’en a que faire qui a établi la règle de base de la survie en milieu hostile : « Manger ou être mangé ».
A propos de milieu hostile, un petit sketch qui s’appelle « Mes vacances à Koumac » :
J’adore les poulpes, même dans mon assiette. D’ailleurs j’adore les bovins et autres espèces… dans mon assiette aussi. Toute petite réaction, même pas développée 😉
Peut être que la pieuvre fait preuve d’une certaine délicatesse … mais le poulpe, ahh, le poulpe ! Je l’adore: petite salade tiède, huile d’olive persil, pommes de terre: un régal.
Sinon, lors de certaines discussions d’après repas entre amis sur le sujet respect des animaux, anthropomorphisme néfaste, etc … il m’arrive de lâcher, comme ça, négligemment:
« Je vous rappelle que jusqu’ici personne a vu une assemblée de singes se réunir pour discuter de l’avenir de l’humanité »
Suivant les personnes présentes j’avoue que la discussion arrive parfois à déraper 🙂
Et pourquoi refuser aux homards l’accès au plaisir, surtout quand ils en « pincent » pour l’homarde ?
A quand la reconnaissance de la « conscience phénoménologique du bien-être et de la douleur » des plantes y compris légumes et salades ?
Ça va venir ! Il y a une vidéo qui se trouve sur Youtube au sujet de l’intelligence des arbres. Je ne la regarderai certainement pas. Pourquoi pas l’intelligence des tomates et des avocats (dont c’est la fin de la saison ici) et dont je me gave ! Je n’ai pas encore entendu un avocat (le fruit) geindre quand on le coupe en deux …