Vingt milliards de dollars gérés par l’IPCC et l’UNEP s’évaporent chaque année dans le but d’aider les pays en voie de développement à combattre le changement du climat et à protéger l’environnement. Ces fonds provenant des contribuables des pays développés disparaissent sans laisser de traces sinon quelques projets dont le seul but est le plus souvent de réaliser un reportage permettant de vanter l’action bénéfique pour le climat de l’UNEP. L’UNEP, United Nations Environment Program, est un organisme dont les principales préoccupations sont le climat, la nature, la pollution et le développement durable. L’UNEP se trouve à Nairobi (Kenya) et les actions engagées ne justifient pas son budget annuel de 20 milliards de dollars investi essentiellement dans les pays d’Afrique sub-saharienne.
Si ces deux organismes coûteux et inutiles étaient supprimés, la seule différence apparente serait la disparition de tous les parasites politiques et économiques qui profitent de cette manne inépuisable pour s’enrichir personnellement avec nos impôts. Sur le terrain il n’y aurait aucun changement, le climat continuerait à évoluer, il y aurait toujours des sécheresses, des canicules et des vagues de froid, les hommes continueraient à défricher des terres pour se nourrir comme ils l’ont toujours fait depuis des milliers d’années.

Mais un organisme comme l’UNEP ne s’intéresse pas seulement aux pays en voie de développement, organisme qui rêve de voir la totalité de l’Afrique transformée en une vaste réserve pour les animaux sauvages excluant toute forme d’activité humaine. L’Irlande est depuis plusieurs années dans le collimateur de ces deux organismes, et la raison est très simple. L’Irlande est un très important producteur et exportateur de viande bovine et de produits lactés. Cette véritable industrie représente près de 30 % du produit intérieur brut de l’Irlande mais il y a un gros problème auquel l’IPCC et l’UNEP veulent s’attaquer : les émissions de CO2 et surtout de méthane généré par les pétulances des bovins. L’IPCC considère que le méthane est 285 fois plus dangereux pour le climat que le CO2 même si personne ne connaît précisément sur quelle base scientifique cet organisme adosse ses affirmations.
En bon Irlandais au passé professionnel prestigieux, c’est là qu’intervient le Professeur Ray Bates pour défendre les intérêts de son pays attaqués par l’UNEP et l’IPCC. Dès 2015 la directive européenne a fixé les quotas d’émission de ces deux « gaz à effet de serre » (un autre concept non scientifiquement prouvé) pour l’Irlande et ils sont drastiques : l’Irlande doit réduire ses émissions de méthane en provenance des élevages de bovins de 60 %. Il est évident que le secteur de l’élevage irlandais est mis en danger de mort. Le Professeur Bates, sans remettre en cause le concept de gaz à effet de serre, précise qu’il n’y a aucune urgence planétaire et que l’abandon d’intérêts économiques fondamentaux pour l’Irlande comme l’élevage n’est pas justifié quand la législation européenne sur le climat l’exige. L’argument de Bates est simple, je traduis : « L’observation du réchauffement global du système climatique depuis la fin du XIXe siècle indique une augmentation de 0,85°C. Il eut lieu sur deux périodes distinctes, entre 1910 et 1945 et entre 1970 et 2000, séparées par une période de refroidissement de 25 ans. L’échauffement entre 1910 et 1945, alors que les émissions de gaz à effet de serre étaient faibles, fut aussi important que l’échauffement qui eut lieu entre 1970 et 2000 alors que ces mêmes émission étaient beaucoup plus importantes ». Bates insiste ensuite sur le fait que durant la période 1910-1945 les températures des sols et de la surface des océans ont suivi une évolution similaire alors que pour la période 1970-2000 la température moyenne des sols a augmenté deux fois plus vite que celle de la surface des océans. Depuis 1945, en effet, la température moyenne de surface des océans n’a augmenté que d’un tiers de degré. Loin de nous la menace d’une montée des eaux et loin de nous la menace d’une forte augmentation de la température moyenne comme le prédit l’IPCC.
Il ressort de ces remarques que ce n’est pas l’élevage irlandais qui sera finalement une menace pour le climat pour une raison simple : la science du climat n’est pas encore une science exacte et ne le deviendra peut-être jamais. Les modélisations de l’évolution future du climat sont des arguments purement politiques et sans aucun fondement scientifique. Il est grand temps d’avancer seulement des arguments scientifiquement prouvés et non pas de se contenter de spéculations douteuses et par voie de conséquence de politiques coûteuses et pénalisantes pour l’économie comme dans le cas de l’industrie de l’élevage irlandais.
Note. Ray Bates est professeur émérite de météorologie à l’Université de Dublin, ancien professeur de météorologie au Niels Bohr Institute de l’Université de Copenhague, ancien senior scientifique au Goddard Institute de la NASA. Il a également été par le passé relecteur de rapports de l’IPCC.
https://www.farmersjournal.ie/understanding-is-the-best-line-of-defence-593846