Presque chaque semaine un article scientifique relatif à une vie extra-terrestre est publié. Il est ensuite repris par les médias et cette nouvelle sensationnelle de la découverte d’une exo-planète peut-être favorable à la vie agite les esprits. Dans la même veine des multimilliardaires songent à implanter une colonie humaine sur la planète Mars. Ils ont oublié un détail d’une importance capitale : vivre durablement sur cette planète du système solaire, notre système planétaire, est suicidaire en raison des rayons cosmiques et du vent solaire et les scientifiques qui n’ont pas la tête dans les étoiles le savent très bien. De plus une telle entreprise est techniquement irréalisable, dans l’état actuel des connaissances techniques. J’ai commencé à visionner un documentaire titré « Allo la Terre, vous avez un message ? ». Je n’ai pas tenu plus de deux minutes et je vais expliquer pourquoi, un élève de collège de bon niveau comprendra.
Il y a encore 20000 ans l’homme utilisait des outils rudimentaires puis il lui fallut plusieurs milliers d’années pour découvrir le cuivre et enfin le fer. Personne ne sait exactement comment ces découvertes furent possibles, toujours est-il que les hommes utilisèrent ces métaux pour fabriquer des armes afin de s’entretuer allègrement … Il y a 15000 ans c’était déjà la principale préoccupation des hommes.
Il fallut attendre la fin du XVIIIe siècle pour assister à la découverte de l’électricité par Franklin avec son cerf-volant par temps d’orage et ce n’est que l’Italien Volta qui finalement en 1800 produisit de l’électricité avec sa fameuse pile pour s’astreindre des montages compliqués de production dérisoire d’électricité d’origine dite électrostatique. L’utilisation de l’électricité pour émettre dans l’espace de faibles signaux électromagnétiques apparut plus d’un siècle plus tard avec la télégraphie sans fil, la radio, et les perfectionnements incessants de la technologie ont permis la télévision, les communications par satellite et enfin l’informatique et internet. Depuis 100 ans jamais personne n’a envoyé de réponse à tous les signaux électromagnétiques dont l’homme a inondé son espace proche, au mieux le système solaire. Toutes ces émissions électromagnétiques en provenance de la Terre ne sont pas précisément orientées vers un objet extra-terrestre où une forme de vie pourrait s’être développée. Ils passent donc inaperçus, disons inaudibles ou indétectables. Il ne faut donc pas espérer entrer en contact avec une « civilisation » extra-terrestre. Tout cela relève de la fiction.
La question qui a l’air de préoccuper l’humanité toute entière est de savoir s’il existe dans notre galaxie une planète sur laquelle l’apparition de la vie est possible, une planète ressemblant donc à la Terre. La réponse est statistiquement positive mais cette réponse ne résout rien. Si une forme de vie existe sur une autre planète tournant autour d’une autre étoile dans notre galaxie à quel stade de son évolution se trouve-t-elle aujourd’hui et surtout par quelle distance est-elle séparée de notre Terre ? Voilà la question cruciale à laquelle personne ne peut répondre. Il a été nécessaire à l’oeuvre de l’évolution plus de deux milliards d’années pour que le vivant primitif sous forme de bactéries elles-mêmes primitives conduise finalement à l’homme tel que nous le connaissons aujourd’hui sur la Terre. S’il en a été de même sur une autre planète favorable à l’apparition de la vie pour communiquer avec d’éventuelles créatures intelligentes au niveau de l’évolution depuis une bactérie primitive à une forme évolué et intelligente ça risque d’être très compliqué pour avoir quelque chance d’échanger un signal électromagnétique.
En effet, nous les hommes ne sommes capables d’émettre des signaux électromagnétiques (qui se propagent à la vitesse de la lumière) que depuis quelques dizaines d’années. Un peuple intelligent se trouvant sur une autre planète située à 1000 années-lumière de notre Terre devra attendre 1000 ans pour être capable de nous répondre et à notre tour il nous faudra attendre 1000 ans supplémentaires pour recevoir cette réponse. Il y a 1000 ans nous étions juste sur le point de construire des cathédrales et dans 1000 ans l’humanité existera-t-elle toujours ? Et si une telle population intelligente existait sur cette planète distante de nous il y a 1000 années-lumière a-t-elle perduré pour recevoir dans 1000 ans un signal de réponse aussi puissant soit-il en provenance de la Terre et émis aujourd’hui ? Cette simple remarque rend la probabilité d’entrer en contact avec des extra-terrestres infime sinon nulle. Que sera devenue l’humanité dans 1000 ans et que sera devenue dans le même temps cette population intelligente extra-terrestre ?
Par conséquent un autre paramètre qui n’a pas l’air de préoccuper ceux qui sont avides d’une prise de contact avec des créatures extra-terrestres est la durée de vie au cours de l’évolution d’une espèce donnée. Les dinosaures ont disparu, certes, mais bien d’autres créatures vivantes ont aussi disparu plus tard : c’est la loi de l’évolution et l’espèce humaine n’échappera pas à cette loi, il ne faut pas se faire d’illusion. Pascal disait que l’homme est un roseau pensant, en d’autres termes un être fragile mais mortel et condamné à sa disparition. Dans ces conditions l’homme serait avisé de ne plus se prendre pour un dieu, ne plus prétendre qu’il a un effet sur le climat, ne plus prétendre qu’il est éternel et accepter la réalité telle qu’elle est. Il n’entrera jamais en contact avec d’autres « civilisations extra-terrestres », il ne pourra jamais survivre ailleurs que sur la Terre, il n’y a pas de plan B, et il doit accepter qu’un jour il disparaîtra … s’il ne décide pas de s’exterminer lui-même pour précipiter le cours naturel de l’évolution.
Ping : La grande illusion humaine – Qui m'aime me suive…
parait qu’il y a les cordes , trous de vers et autres trous noirs pour accéder à des univers parallèles :))
Quand on « chipote » un peu avec les paramètres de l’équation de Drake, on se rend compte que la réponse à la question de Carl Sagan – « Où sont-ils tous ? » – pourrait bien être: « Pas à notre portée, et ce probablement jusque bien après l’extinction de la race humaine et tout aussi bien après la disparition du système solaire ».
Et c’est tant mieux car pour autant qu’il en existe bel et bien quelque part (ce dont je doute), je n’ai pas du tout envie de les rencontrer.
Sur la fréquence récente du thème des ET dans les médias et en particulier aux US, il n’est pas interdit de se demander s’il ne s’agit pas là d’une manœuvre destinée à camoufler aux yeux du public de possible défaites militaro-spatiales des US face à la Chine.
Faites-vous référence à l’affaire du « Tic-Tac » de 2004, appelé pudiquement « l’incident du porte-avion Nimitz » où des pilotes de chasse aguerris en F-18 Super Hornet ont rencontré un Ovni (en forme de bonbon Tic-Tac) qui les a baladé comme il voulait ? Cette affaire -qui a été exhumée et dont les vidéos IR prises à bord des avions tournent sur le Web depuis 2 ans- fait en effet la une des JT aux USA.
La vitesse de la lumière est au regard des dimensions de notre galaxie très très lente…l’espace se dilate beaucoup plus vite. C’est un résultat surprenant qui est passé inaperçu dans la presse quotidienne et qui montre notre méconnaissance de l’espace-temps. Dans les années 80, je me souviens qu’imaginer des planètes extra-solaires comparables à la Terre faisait pouffer de rire la majeure partie des scientifiques, et les magazines de vulgarisation comme Science & Vie tiraient à boulets rouges sur le premier qui s’avisait de spéculer sur le sujet. Depuis la découverte de la première exoplanète par Michel Mayor à l’observatoire de Haute-Provence (dans la magnifique région de Forcalquier), c’est une pluie de résultats qui est tombée : des exoplanètes similaires à la Terre, il y en a tellement qu’on ne sait plus par où commencer. L’hypothèse de la vie extra-terrestre a depuis gagné en intensité et des astrophysiciens de premier plan comme Avi Loeb et Michio Kaku ont clairement pris position en faveur de l’existence de la vie extra-terrestre intelligente. Les astrophysiciens estiment aujourd’hui qu’en moyenne il y a une exoplanète capable de supporter la vie par soleil dans notre voie lactée qui est grosso-modo un disque de 100,000 années-lumière de long sur 1000 années-lumière d’épaisseur. En appliquant les données issues des découvertes successives d’exoplanètes, la fameuse « équation de Drake » prend alors une nouvelle signification : en fait, la vie E.T. foisonnerait dans l’univers (« the universe is teeming with life »). Evidemment, des organismes comme le SETI qui est à la recherche de vie E.T. intelligente analyse l’espace en écoutant les fréquences électromagnétiques radio et n’a toujours rien trouvé en 60 années de recherches intensives. Certains scientifiques ont fait remarquer que si des êtres intelligents se baladent dans l’espace grâce à leurs connaissances qui surpassent les nôtres de milliards de coudées, ils utilisent très certainement des techniques infiniment plus sophistiquées que nos malheureuses petites ondes radio. L’astrophysique et la course à l’espace nous montrent au moins une chose : nous sommes insignifiants et nos connaissances scientifiques et techniques de la Nature et de l’univers sont juste pathétiques. Compte-tenu de notre niveau d’ instruction et du fait que l’Homme passe son temps à assassiner ses plus proches voisins sur Terre, il est plus que probable que si des « Aliens » existent et visitent actuellement la Terre, ils n’ont aucun intérêt pour nous, si ce n’est celui la curiosité de l’entomologiste qui étudie des colonies de fourmis rouges très dangereuses.
Outre l’aspect éthique on peut revenir sous l’angle scientifique : que savons-nous des quantités d’énergie manquantes pour expliquer les phénomènes astronomiques auxquels nous vouons un culte : l’expansion ? Oui pour les grandes unités galactiques par amas et faux pour la simple voie lactée.
Comment interprétons-nous la gravitation qui relie le temps à l’espace et dont l’énergie devient infinie à vitesse C si masse il y a ? Comment penser (imaginer) la longueur d’un rayon photonique quand à v=C alors l’espace est (tend) nul ? Et réciproquement pour le temps tel qu’un Langevin l’avait esquisser ?
Combien d’hommes osent se pencher, tel le penseur de Rodin, sur ces problèmes ? Il y en a et je ne citerai que Alain Connes (collègues et amis) qui relie l’information à l’énergie selon des approches de la physique quantique.
Et que dit le quantum ? ! Petit bonhomme, tu penses, donc tu effondres une onde psi qui te donne l’impression d’étudier la réalité car il y a concrétion de la matière qui elle-même ne dépends pas que de toi car ton voisin regarde les mêmes étoiles (moins sûr gloups) issues d’une séparation dans le big bang qui reste d’autant plus mystérieuse lorsqu’on y rajoute la sauce mystique « intrication » qui dit que tout ça c’est pas séparé car alocal. T’as compris petit homme ? T’es encore là ?
Et l’homme vert devint pâle devant l’infinie étendue des devoirs du soir que petit terrien devra faire en distan-ciel – de la faute à Covid !
Fable de la rentrée, désolé MDR
Juste pour se faire une idée de l’expansion de l’univers la constante de Hubble H est égale à 73 km/s alors que le Soleil se déplace autour du centre de la galaxie à la vitesse de 220 km/s et personnellement je ne crois pas aux objets volants non identifiés …
Jacques a tort de ne pas croire aux ovnis, il y a pléthore témoignages sérieux dont notamment des pilotes. Cela me rappelle les scientifiques qui niaient le phénomène de foudre en boule ou des vagues scelerates jusqu’au jour où ils ont eux même pris les vidéos ou eu les vidéos et preuves irréfutables. Ensuite ils ont lamentablement tenté d’expliquer les phénomènes.
En fait nous sommes des singes qui essaient d’expliquer pourquoi des génies (par rapport à nous les extraterrestres) ne pourrait pas venir sur terre car vitesse lumière et bla bla bla… C’est ridicule.
C’est un truc qui m’a surpris depuis le lycée quand j’ai découvert la fabuleuse expérience de la double fente de Young : l’incapacité des scientifiques à intégrer l’information dans la théorie physique…sauf dans la théorie cinétique des gaz et plus près de nous, grâce à Landauer et son principe qui propose une correspondance entre un bit d’information et l’énergie qu’il faut pour l’effacer. En mécanique quantique, et notamment en théorie des champs, le vide n’est pas vide, c’est un générateur aléatoire d’énergie et d’information et l’énergie qui y est associée est monstrueuse selon la théorie de l’électrodynamique quantique (un peu plus de 10 à la puissance 110)…suffisamment selon certains scientifiques pour imaginer pouvoir faire bouger un vaisseau spatial à des vitesses incroyables sans avoir besoin d’aller régulièrement « à la pompe ».
La notion d’espace est également un truc fascinant : appelée « ether » il y a un peu plus d’un siècle, même si Einstein l’a un peu bricolée en rajoutant le terme « temps » à l’espace, il n’en reste pas moins qu’on ne sait toujours pas ce qu’est l’espace. Sa vitesse d’expansion n’est pas de 72 km/s, mais 72 km/s/mégaparsec, ce qui change tout. La vitesse de dilatation de l’espace est ainsi plus grande que celle du photon dans le vide. De quoi est constitué cet espace ? Mystère et boules de gomme. D’où ma constatation : on ne sait pas grand chose en physique et on n’est toujours pas foutu de faire le lien entre la physique de l’infiniment grand, l’astrophysique, et la physique de l’infiniment petit, la mécanique quantique. Alors, dire que des civilisations extra-terrestres n’existent pas, ça me rappelle un peu la réaction du clergé au 17ème siècle quand Giordano Bruno prétendait que la Terre tourne autour du soleil et que l’univers est peuplé de systèmes analogues au système solaire. Ce qui va de soi aujourd’hui était une hérésie il y a à peine 300 ans. Méfions-nous donc de notre tendance naturelle à l’anthropocentrisme et à croire comme Lord Kelvin il y a à peine un siècle que la « science is settled ».
Dès qu’on se donne la peine de faire une recherche sérieuse, on s’aperçoit que des témoignages et des observations d’OVNI sérieuses comptent par centaines de milliers depuis 70 ans. LE documentaire -magnifique à tous points de vue (musique comprise)- qu’il faut avoir vu pour comprendre le sujet est celui-ci : https://www.youtube.com/watch?v=6a3-3S2yFec
@Gris : c’est le physicien d’origine mexicaine Miguel Alcubierre qui travaille au Max Planck Institute qui a posé les bases mathématiques du voyage supraluminique dans un article resté célèbre en 1998 : selon une équation d’Einstein, propulser un objet de masse m dans le vide à la vitesse de la lumière (si tant est que l’objet ne se disloque pas sous l’effet de la vitesse), revient à lui conférer une masse infinie, d’où l’impossibilité physique croyait-on de déplacer un objet à cette vitesse qui était considérée comme indépassable. Eh bien non, on peut la dépasser : il suffit de faire bouger l’espace, et pas l’objet…et comme l’espace va plus vite que la lumière, on peut ainsi dépasser cette vitesse qu’on croyait indépassable. Il s’agit de ce qu’on appelle le « Warp Drive » théorisé par « la métrique d’Alcubierre ». La NASA a d’ailleurs étudié le sujet et proposé en avant-projet un vaisseau spatial mu par ce principe…et dont on peut voir des photos ici : https://www.laterredufutur.com/accueil/un-vaisseau-spatial-capable-de-depasser-la-vitesse-de-la-lumiere/
Il y a la distorsion de l’espace, il y a aussi les variations temporelles à la JP Petit dans l’hypothèse Janus. (Si l’expansion de l’espace à vitesse > c alors on comprend pas sa nature intrinsèque car quid du mouvement et de sa quantité).
Il y va de notre entendement sur la nature même d’espace qui ne serait pas un volume que remplirait de la matière mais des fibres (différent des cordes) à valeur temporelle spécifique (à chacun son tuyau lol). Bref, un avenir de compréhension s’étend devant nous. Quant au temps :idem – et là je place le tuyau à la verticale pour y rencontrer la pression (et la remettre mentalement parlant) : ah cette gravitation qui nous remet les pieds sur Terre !
C’est la beauté de la découverte et ceci dans tous les registres : j’évoquerai les bilocations … à vos crayons, toujours dans l’esprit de la rentrée des classes !
Pour une fois, je vais rester tranquille et vous écouter…pardon vous lire 🙂
Au hollandais volant : Vous parlez (écrivez oups ! lol) du mystère de la nature de l’espace et, en effet, c’est un sujet intellectuel passionnant. De fait cet espace n’est observé que par des points matériels de nature biologique qui, dans le processus de perception,essaye d’assembler avec cohérence des parties que ses sens différencie d’un environnement ; puis ses pensées et concepts par discernement grâce au néocortex, en un mot l’homme.
Passons sur le problème de la chose et de la pensée de la chose qui se voudrait objective alors que l’on sait que tout est subjectif, n’en déplaise aux scientifiques qui prennent comme un des pieds des syllogismes qui suivront le fait que la réalité existe et qu’elle se comporte (mouvement) toujours et partout de la même manière.(isotropie, les mêmes causes les mêmes effets, etc.). C’est pratique pour délimiter une expérience. Bien.
Maintenant, sur le phénomène de bilocation (n’en déplaise aussi à ceux qui veulent ignorer ce phénomène), outre le problème du processus de corporation par dédoublement, il s’avère que la question de l’espace se pose :
– l’espace en tant que volume d’air laisse place par élasticité (contrairement au liquide incompressible) au double de pépère PIO ou de mémère Malestroit ;
– ou alors il y création ex-novo d’un espace pour ce corps dédoublé et bien matérialisé.
Question : d’où provient l’énergie et surtout peut-on la quantifier ? Si du vide (effet Casimir) alors le volume de petite Mère Aimé-Yvonne fait quand même quelques « mégajoules ». Si transposition d’une masse créé par hologramme densifié, alors la quantité de mouvement pour le transport d’un point à un autre (hypothèse volumique) « quasi » instantanément relève d’une inconnue à ce jour.
C’est tout pour aujourd’hui car je ne suis qu’un Shadok qui pédale encore sur ces question et laisse le soin aux Gibis de mettre le problème sous leur chapeau pensant. Bon WE
@Gris : merci pour vos lumières sur ce sujet passionnant 🙂
Oumuamua qui a frôler la Terre il n’y a pas longtemps est bel et bien un vaisseau ET. Le personnel navigant a malheureusement fait une bourde en déversant par erreur les toilettes dans notre environnement, d’où l’épidémie récente dont les USA et la RC se rejettent la responsabilité. Il faut dire à leur décharge qu’après avoir braqué sur nous leur détecteur d’intelligence, il n’avait pas détecté beaucoup d’activité. Ils ne reviendront sans doute pas.
MDR 🙂
Connaissez vous l’intéressante spéculation de Fermi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Fermi
Offre, et la soupe aux choux, c’est pas une preuve?
La question a déjà été à mon avis plutôt bien traitée par le physicien Fermi, par l’angle de la la robotisation de l’exploration spatiale. On peut la pousser aussi avec la cyber-évolution de l’être humain qui quitterait son enveloppe physique.
Beaucoup de commentaires relevant directement de la science-fiction hollywoodienne !
J’ai récemment parcouru un article d’astrophysique dont le sujet était l’identification de la source de protons de très haute énergie relativistes. La provenance de ces protons coïncide avec celle d’une source de rayons gamma. Cette source est hypothétiquement une supernova. Pour accélérer un véhicule interstellaire il faudrait peut-être songer à la source d’énergie susceptible d’atteindre ces vitesses relativistes … or elles n’existent pas et n’existeront jamais, point final.
Il ne s’agit pas de la science-fiction quand on a à faire à un problème qui dépasse nos connaissances physiques mais d’un questionnement légitime.
Il y a un peu plus d’un siècle, les gens pouffaient quand il était question de faire voler un objet plus lourd que l’air : nos éminents physiciens et ingénieurs de l’époque n’avaient pas imaginé qu’en appliquant une force à un objet équipé d’une voilure, on pouvait compresser l’air sous celle-ci…le concept révolutionnaire de portance fut né et a permis le développement de l’aviation moderne. Ce furent des expérimentateurs curieux et plein d’imagination qui résolurent les premiers le problème du vol dans l’air en observant les oiseaux, et en passant directement à la pratique au péril de leur vie, certainement pas les grands esprits de l’époque réfugiés dans leurs labos et passant leur temps à démontrer l’impossibilité de faire voler un objet pesant plus lourd que l’air.
Aujourd’hui, le phénomène UFO (rebaptisé « UAP » : Unidentified Aerial Phenomenon ») challenge la communauté scientifique qui le place en dehors de son champ d’investigation, seuls les militaires ont une expérience concrète du sujet (Cf l’affaire des Tic-Tac de 2004 à bord du Nimitz). La raison en est simple : le phénomène UAP est incompréhensible avec nos outils de la physique actuelle : comment passer de 0 à 300,000 km/h en l’espace d’une poignée de secondes sans que l’accélération phénoménale ne réduise l’objet en miettes ? Comment faire des trajectoires à angle droit à des vitesses hypersoniques ? Comment expliquer du vol stationnaire dans le plus grand silence …etc.. ?
Cela suppose une maîtrise parfaite de la gravité et de la masse qui pour fonctionner doit être théoriquement par moment négative.
– « Pardon, de la masse négative ???? Vous êtes fou Monsieur !!!! ».
Eh bien non, certains physiciens d’aujourd’hui admettent cette possibilité théorique alors qu’il y a à peine 10 ans, on aurait envoyé à l’asile le premier qui se serait aventuré dans cette voie quasi-métaphysique. Et qui dit masse négative dit énergie négative également.
-« Vous avez dit énergie négative ???? Mais vous êtes fou Monsieur !!!! ».
-« Et elle vient d’où cette énergie ? Où est le moteur de vos UFOs, hein ? »
– « Bonne question, la vérité est qu’on n’en sait foutrement rien ! ».
On a en fait peu évolué dans les grands concepts de la physique depuis la révolution conceptuelle du premier Congrès Solvay en 1911. Heureusement, de plus en plus de scientifiques de premier plan comme les pointures en astrophysique Avi LOEB (du département d’astrophysique de Harvard) et Michio KAKU (du City College of New York) ressentent la nécessité d’investiguer ce domaine passionnant qui pour le moment est une Terra Incognita. Avi LOEB a été chargé officiellement de mettre en route le « Projet Galilée » qui prévoit de mettre en place un réseau mondial d’appareils, afin d’observer les objets volants non identifiés. On verra d’ici quelques années comment ce projet aura avancé. Il ne fera que confirmer les centaines de milliers de témoignages de personnalités hautement crédibles (pilotes de chasse, pilotes d’avions de ligne, astronautes, scientifiques, etc…).
L’approche de JP Petit sur le modèle Janus développe cette hypothèse de la masse négative depuis …un certain temps.
Pour l’anecdote, on avait créé un petit groupe d’étude à l’ENSAM Paris (et en toute discrétion dans les années 90) pour réunir qq physiciens de différentes disciplines sur la question de la nature de la gravitation. Il nous était apparu que ce thème était très vite classé par la science, qu’Einstein avait tout dit avec les champs gravitationnels, et qu’en déroger était tabou, voire sulfureux. En bon dessinateur Petit nous esquissa une petite pancarte d’auberge intitulé « Le lapin sulfureux ». Sulfureux pour oser réfléchir sur cette attraction (de foire), et le lapin sorti du chapeau d’un magicien car chacun des intervenants avait eu un rapport de près ou de loin avec un lapin lors d’études et de découvertes …
Des forces longitudinales d’Ampère aux courbures géodésiques, les idées fusaient mais restèrent inférieur à C. lol.
La résultante de nos énergies nous ont simplement conduit, vectoriellement parlant, sur les seuils topologiques de changement de dimension.
Moralité ? Perception oculaire de l’espace et changement de direction à angle droit ne font pas bon ménage !
@Gris : En effet, l’apport d’Einstein est indéniable mais il n’a pas défini l’espace, il a simplement démontré que la masse courbe l’espace-temps et que la matière est une forme de stockage de l’énergie. C’est déjà énorme mais on reste assis sur les fondements d’un siècle d’âge d’une physique qui peine à avancer..c’est vrai, on a tout de même découvert par exemple les fluctuations quantiques du vide, les cordes, l’intrication et un certain nombre de phénomènes qui impliquent de l’énergie et de l’information (dont la nature et la grandeur n’apparaissent dans aucune équation fondamentale de la physique). La matière baryonique que nous connaissons ne forme que 4 % de la masse de l’univers. Autant dire que c’est loin d’être suffisant pour comprendre la nature véritable de la trame de l’espace-temps, ex-éther des anciens, et la façon de faire joujou avec la gravité dont l’essence profonde nous échappe encore. Einstein a été un visionnaire et un génie, mais il est grand temps d’arrêter de le glorifier tel un saint et de passer à une autre révolution conceptuelle si on veut aller de l’avant…Si Jean-Pierre Petit ou un autre scientifique possède un modèle théorique qui rende compte des observations d’OVNIs, la communauté scientifique devrait avoir au moins l’ouverture d’esprit et la politesse de l’écouter et de faire en sorte que son modèle soit « challengé » par les pairs…qui deviennent curieusement sourds et aveugles dès qu’on prononce son nom.
SPECIAL BONUS : la question de la vitesse de l’expansion de l’univers relativement à celle de la lumière est expliquée ici par un excellent pédagogue du Fermi Lab : le Dr Don Lincoln
Cela explique également un problème en apparence anodin, mais qui a fatigué les neurones de bien des physiciens à une époque, également appelé « le paradoxe d’Olbers » : « Pourquoi la nuit est noire » ? Sa résolution a mis en évidence que l’univers est hétérogène, fini et dynamique, contrairement à ce qu’Einstein pensait. 🙂
Re-bonus : Le « warp drive » du physicien Miguel Alcubierre est expliqué ici par Arvin Ash, un excellent vulgarisateur qui a sa chaîne YouTube (et ce qui ne gâche rien, qui a un très bon niveau en physique et en sciences en général, la chimie et la biologie y compris) :
Pourquoi les photons qui n’ont pas supposément de masse sont courbés quand l’espace est lui-même courbé par la gravité ? Cet espace qui est représenté par des carreaux est décidément très bizarre…non ? 🙂
Laissez moi quelques jours pour vous répondre.
Mon blog m’occupe beaucoup et votre question m’intéresse …
Merci
You’re welcome Sir 🙂
Le Pr Erik Verlinde nous expliquait en 2018 pendant une conférence aux Pays-bas que derrière la courbure de l’espace-temps, il y a un monde caché fait d’informations. Cette conception de l’univers est encore à l’état embryonnaire mais mon intuition me dit qu’il y a du potentiel derrière tout ça :