Climat : toujours et encore la grande fraude NASA-NOAA !

Tony Heller est irremplaçable pour ses analyses minutieuses des données brutes issues des observations des stations météorologiques sur le territoire des 50 Etats américains contigus. Les Européens comme les Chinois diront que cette cuisine de fraudes américaines ne les concerne pas. Pourtant la climatologie est essentiellement adossée à l’observation sur le long terme ou le moyen terme des données météorologiques qui permet de faire ressortir des tendances. La doxa « admise par 99 % des scientifiques » dit – et il faut le croire – que le climat se réchauffe. Par conséquent si les données météo ne sont pas conformes à cette doxa, qu’à cela ne tienne, les « experts » de la NOAA (National Ocean and Atmosphere Administration) les modifient pour les rendre plus convaincantes. C’est aussi simple que cela. Des personnalités mal intentionnées comme Tony Heller sur son blog (realclimatscience.com) existent heureusement et dénoncent ces fraudes omniprésentes. C’est ce que j’essaie de faire modestement sur ce blog depuis près de dix ans.

Le premier graphique ci-dessus est un relevé de l’ensemble des données brutes comprenant le pourcentage des stations météo où, entre 1895 et 2021, ont été enregistrées des températures ayant atteint ou dépassé la température de 100°F soit 37,8°C sur le territoires défini plus haut. On remarque un épisode relativement chaud s’étalant entre 1910 et 1950 puis une chute du nombre de stations ayant enregistré une telle température jusqu’à aujourd’hui. Le tracé en rouge représente la moyenne du nombre de stations météo ayant enregistré ce pic de température lissée sur 5 ans. Il ne s’agit pas de moyennes de températures mais de moyennes du nombre de stations, c’est très différent comme nous allons le découvrir.

La NOAA, reprenant les mêmes données brutes des mêmes stations ne s’est pas embarrassée de scrupules. Les « fins climatologues » de cette administration ont d’abord réalisé des moyennes des températures puis ont fait une deuxième moyenne glissante sur 5 ans. Autant dire que toutes les manipulations les plus inavouables ont été faites avec une bonne conscience dont le but était d’ « homogénéiser » ces relevés de températures afin de les rendre compatibles avec le réchauffement du climat. Sur quels critères ? Personne n’en saura jamais rien. Toujours est-il que le but recherché a été atteint : depuis la fin des années 1940 les températures augmentent et elles ont accéléré le rythme de réchauffement. Comme on peut le constater la NOAA n’a pas représenté le nombre de station ayant enregistré des températures égales ou supérieures à 100°F mais les températures « finales » ajustées collectées par le réseau climatologique historique (USHCN) :

Belle preuve de fraude et personne n’ose dire que ces administrations américaines dont le fonctionnement est assuré par les contribuables mentent effrontément. Il est vrai que dans un pays où le mensonge a envahi la vie quotidienne et est pratiqué à grande échelle par le monde politique plus personne ne s’étonne. Pour ne pas être taxé d’anti-américanisme primaire j’affirme ici que le mensonge est pratiqué à grande échelle en Europe. Dans une vraie démocratie (un peu autoritaire) attachée à sa Constitution comme le Japon si un homme politique ment il se retrouve immédiatement en prison.

Source : https://realclimatescience.com/2021/08/extreme-fraud-at-noaa/

9 réflexions au sujet de « Climat : toujours et encore la grande fraude NASA-NOAA ! »

  1. Ping : Climat : toujours et encore la grande fraude NASA-NOAA ! – Qui m'aime me suive…

  2. Vu que personne n’a encore réagi, je vais me permettre de tartiner une pleine page sur le sujet…Youpi ! Soyons fous 🙂
    Bon plus sérieusement, comme on le sait tous, la température n’est pas une fonction linéaire de l’énergie –> voir équation de Stefan-Boltzman, où E = f(T à la puissance 4). Faire des moyennes de températures en espérant avoir des moyennes de l’énergie dans ces conditions est une ineptie mathématique. La chose est plus subtile que cela. C’est pour cela qu’en thermodynamique, on ne s’amuse jamais à faire des opérations directement sur les températures. On considère plutôt la différence de températures comme un moteur physique. De plus, l’énergie emmagasinée par un corps dépend également d’autres facteurs comme la masse de ce corps et sa capacité à accumuler la chaleur par exemple (conséquence du premier principe de la thermodynamique qui dit qu’un transfert de chaleur dQ = mCPdT, dT étant la différence de températures entre deux états).
    Qui plus est, dans un relief terrestre, cette énergie dépend aussi de l’altitude, car plus on monte haut, plus il fait froid (la pression atmosphérique excite les molécules d’azote et d’oxygène, et plus on est près de la surface du sol, plus cette pression exerce des frictions entre molécules de l’atmosphère et plus cette dernière s’échauffe…voir le cas extrême de Vénus où l’épaisseur de l’atmosphère = 100 km et la pression = 100 bars et la température au sol = 450 °C du fait de cette pression).
    Bilan des courses : si on fait des moyennes de températures sur une zone large et montagneuse, on pourra trouver tout et son contraire en fonction des données qu’on aura, ce que les statisticiens appellent un « échantillonnage » de données.
    Ainsi, si on prend une zone…par exemple un losange qui passerait entre New-Dehli, Lhassa, et Jaïpur, alors selon qu’on prenne des températures moyennes au mois de janvier dans la région de New-Delhi (14 °C), alors on aura des moyennes de températures plutôt clémentes …mais si notre échantillonnage comprend beaucoup de données du côté de Lhassa (-2 °C en moyenne au mois de janvier), on aura une moyenne globale plutôt froide.
    En fait, on peut donner n’importe quelle zone du globe avec des données de stations météo, et il sera très simple de sortir une moyenne de températures à la baisse comme à la hausse, on n’a qu’à choisir les meilleures données qui nous arrangent (les anglais disent « to cherry pick ») et augmenter selon notre bon vouloir la taille de l’échantillon de données, avec des moyennes « glissantes ».
    Pour conclure, les moyennes de température, c’est MAL.
    C’est juste un repère en météorologie pour voir comment la température évolue sur une zone plate donnée, à condition qu’elle n’évolue pas trop (urbanisation, usines, voitures, centrales thermiques, tous équipements thermiques qui modifient la température d’une zone urbaine).
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    L’intérêt de prendre uniquement des maximums de températures sur une zone donnée, c’est de se débarrasser des biais d’échantillonnage de façon grossière mais la technique est efficace.
    Ainsi, les données présentées par Jacques Henry confirment partiellement les données satellites, l’énergie globale emmagasinée à la surface du globe n’augmente pas.
    A un bémol près, on n’a pas de stations météo sur les mers et les océans qui représentent 70 % de la surface de notre planète et qui ne sont pas mesurés sur le plan des températures.
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    Alors ça chauffe, ça refroidit ou ça reste plus ou moins constant ?
    En fait, tout est affaire de feeling, quand la science ne peut plus nous aider.
    Mon feeling est que nous sommes déjà entrés dans une phase de refroidissement (because le soleil évidemment, what else ?).
    Il suffit de voir un certain nombre de paramètres indirects (les anglais appellent cela des « proxys ») comme la quantité de gaz que les Russes livrent aux européens en hiver qui n’arrête pas de croître, la quantité de céréales récoltées par an, notamment en ce qui concerne les blés d’hiver, qui baissent, la rigueur des hivers de plus en plus froids en Amérique du Nord qui ne jouit pas de la douceur que le Gulf Stream apporte en Europe (si la ville de Brest peut s’enorgueillir d’avoir un jardin tropical dans son conservatoire national botanique, ce n’est pas un pur hasard).
    Je pense aussi -mais cela est peu démonstratif- que les « épisodes cévenols » que l’Union Européenne vit en avance et plus haut en latitude se font de plus en plus fréquents.
    Tout se passe comme si après le réchauffement des eaux atlantiques et méditerranéennes pendant le début de l’été, il y avait un refroidissement global actuel (dû bien évidemment au soleil qui a décidé de faire une grande sieste), et qui entraînerait une plus grande condensation de la vapeur d’eau atmosphérique sur une plus grande zone qui va du sud de la France pour les épisodes cévenols au nord et à l’est de l’Europe aujourd’hui.
    D’où les crues jusque là réservées au sud de la France (Cf Vaison-La-Romaine, la région des Cévennes, etc…) qui se généralisent en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Pologne, ce qu’on a vu il y a à peine quelques jours.
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    Ce qui est certain pour moi, c’est que le réchauffement climatique n’existe pas de façon concrète, à part dans les médias et le discours de certaines organisations politiques.
    D’ailleurs, les prévisionnistes de Météo-France après nous avoir gonflé en juin avec des prévisions catastrophistes d’un été caniculaire, tellement persuadés que le réchauffement climatique allait nous griller tels des chipolatas sur un barbecue, reviennent sur leurs calculs bidons et s’excusent à peine de s’être vautrés dans d’aussi grandes largeurs : il va faire super mauvais jusqu’à mi-août…bonjour le plantage météorologique.
    Et ce sont ces mecs là qui prétendent prédire le climat jusqu’à la fin du siècle ?
    Ah ah ah la bonne blague ! 🤪

    • Nota Bene : donc, pour supprimer tous ces problèmes de mauvaise physique et de mauvaises mathématiques liées aux habitudes moyenâgeuses des météorologistes, il faudrait idéalement dire au journal météo : « Mesdames et Messieurs, aujourd’hui à Tokyo, il fait à l’équilibre (entre l’énergie reçue et l’énergie réfléchie) Y Watts.heure par mètre carré », au lieu de « il fait 25 °C » …et toute l’affaire du réchauffement climatique serait pliée (invalidée ou validée, peu importe).
      Pourquoi les académies des sciences dans le monde n’ont pas encore réclamé ce changement, pourtant si important ? 🙂

    • Depuis que je me suis installé à Santa Cruz de Tenerife j’ai fini par comprendre pourquoi c’est la plus grande ville de l’île. Au nord de la ville se trouve le massif d’Anaga (environ 1000 mètres) qui bloque les vents de nord-est chargés d’humidité. L’air se trouve bloqué sur le massif montagneux et la vapeur d’eau se condense et il pleut souvent en plein mois d’août sur la route de crête. Cet air a été en quelque sorte enrichi en énergie en raison du phénomène de condensation de la vapeur d’eau et se retrouve alors obligé de continuer son chemin vers le sud, vers la ville. Les alizés obligent cet air sec à franchir le massif montagneux et un mouvement de convection se créé au sud de la montagne. L’air chaud descend alors vers la ville. En hiver c’est agréable car les températures sont toujours supportables mais parfois en été on peut avoir un peu chaud. Il s’agit d’un phénomène typique de foehn bien connu dans certaines parties de la Suisse et surtout dans la plaine du Pô. La vapeur d’eau joue le plus grand rôle dans le climat et éclipse tous les supposés gaz à effet de serre.

  3. Cette discussion est très intéressante. Cependant, il faudrait simplement savoir si l’indicateur n°1 : la proportion de stations où on a mesuré une température supérieure à 100°F représente mieux la quantité d’énergie reçue que l’indicateur n°2 qui donne les moyennes des températures max observées. Evidemment, si la proportion (indicateur 1) est de plus en plus élevée, cela doit être en corrélation avec la moyenne des températures max. Il semble que l’on observe cela si on compare les variations de 1 versus 2. Cette corrélation peut-elle être calculée, si Jacques Henry a les données. La seule difficulté est d’expliquer pourquoi les années postérieures à 2000 divergent dans les deux distributions. Si les stations après 2000 sont moins nombreuses à dépasser 100°F alors que la moyenne des t°F max est néanmoins plus haute, cela doit résulter d’un changement de la distribution des t°F max de chaque station.

    L’indicateur 1 me semble n’être qu’un critère de dispersion ; l’indicateur 2 est, me semble-t-il, plus proche de la quantité d’énergie reçue.
    Il faudrait donc pouvoir disposer des données complètes sur les stations séparément pour pouvoir déclarer qu’il s’agit de fraudes. Il faut aussi savoir si les stations sont les mêmes, surtout entre 2000 et 2020.
    J’ai donc regardé via votre lien l’évolution vers une forte baisse du nombre de stations aux USA. L’accusation porte, selon les auteurs, sur les données fausses des stations qui ne sont plus en fonctionnement. Je vois que vous auriez du comparer le graphique des t°F max par station avant et après manipulation des données. Là on voit clairement que de 2000 à 2020, il n’y pas de variation ; après manipulation, il y a une augmentation. Dans ce cas, le graphique représentant la proportion de stations dont la t°F max dépasse 100°F, n’apporte pas grand-chose pour comprendre la fraude.

  4. Je ne veux pas dire de bêtises, mais il me semble que c’est le Hadley Met Office (britannique) qui centralise les données des stations météo de par le monde au nom du GIEC.
    Le hic, c’est que ces données ne sont pas facilement accessibles et quand elles le sont (il existe de nombreux jeux de données), les scientifiques doivent payer pour avoir accès aux jeux de données les plus intéressants et c’est suffisamment dissuasif pour avoir empêché nos amis de l’Institut de Physique du Globe de travailler dessus (je cite le Dr Vincent Courtillot qui s’en était plaint il y a quelques années au cours de l’une de ses conférences à Nantes si ma mémoire est bonne). Donc faire une étude de corrélation entre les données de températures moyennes des stations météo au niveau mondial et les données de températures maximales, c’est faisable mais coton à réaliser en pratique. Je ne parle même pas de la qualité et de la fiabilité de ces jeux de données qu’il est impossible d’évaluer (on sait qu’elles sont lourdement trafiquées, le scandale des mails du Climatic Research Unit de l’Université d’East Anglia est là pour nous le rappeler (même si la page Wiki relative au « Climategate » exonère à bon compte les auteurs de ces fraudes scientifiques comme d’habitude, l’encyclopédie libre en ligne Wiki étant noyautée par des écologistes politiques de tous poils).
    Si demain on démontrait que le climat se refroidit, ce sont en priorité les 1500 employés du « Met Office Hadley Centre for Climate Science and Services » qui se retrouveraient au chômage du jour au lendemain. Inutile donc de compter sur eux pour fournir des données objectives et fiables.

    • Merci pour ce lien mais je suis toujours aussi désespérément choqué qu’on fasse des moyennes de températures, fussent-elles des maxima.
      L’approche de Heller est bien entendu très compréhensible et salvatrice d’une certaine façon, il essaie de redonner du sens aux analyses des escrocs du GIEC en reprenant leurs échantillons statistiques et en court-circuitant leur tripatouillages sur leurs échantillons en ne « cherry-pickant » que les valeurs maximales. Mais c’est quand même du cherry-picking.
      Et scientifiquement, y’a pas à tortiller : quoiqu’on fasse, LES MOYENNES DE TEMPERATURES SONT INTERDITES EN THERMODYNAMIQUE.
      Seule les variations de températures dT comptent : dH = mCpdT, premier principe de la thermo. C’est comme ça et pas autrement.
      Ainsi, par exemple, entre les pôles et l’équateur, la variation de température dT est une fonction de la différence de potentiel énergétique qui va créer un climat (ça s’appelle une FORCE MOTRICE en physique). C’est cette énergie qui dépend de la différence de températures qui va régler le climat, et certainement pas les MOYENNES DE TEMPERATURES.
      On devrait licencier tout météorologiste qui parle de moyennes de température sur une zone qui dépasse les 100 km². Le problème de fond est là et pas ailleurs.
      Evidemment, Jacques Henry a raison, les phénomènes climatiques sont liés à 99 % à la vapeur d’eau et à sa physique. Absolument pas à un gaz ultra-rare qui s’appelle le CO2 qui n’intervient même pas à la marge et grâce auquel les végétaux peuvent prospérer sur Terre. Les écologistes politiques qui veulent réduire le CO2 veulent tuer toute vie végétale et donc toute vie animale sur terre.
      En toute rigueur, on devrait foutre ces cinglés en taule manu militari. S’ils plaident l’ignorance, on devrait les mettre en hôpital psychiatrique ou les obliger à réussir un Master en Sciences de la Vie avec mention.

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