Brève. SARS-CoV-2 : ça se complique sérieusement …

Dans un très récent article paru dans la revue PNAS (lien en fin de billet) il est démontré que l’information génétique du coronavirus peut s’intégrer dans le génome humain. Des observations cliniques avaient montré que certains malades souffrant de ce virus de manière chronique exprimaient l’ARN du virus qui pouvait alors être détecté par test RT-PCR alors que leur charge virale était négligeable. C’est normal puisque l’organisme avait développé une défense immunitaire faisant disparaître le virus. Que l’ADN humain contienne toutes sortes de séquences d’origine virale n’est pas un fait nouveau mais il est légitime de se demander si l’ARN messager qui sert de pseudo-vaccin n’est pas également susceptible d’être transcrit en ADN et puisse intégrer alors le génome humain, en particulier de personnes ayant subi une ou deux injections de cet ARN d’origine coronavirale. L’étude parue dans le PNAS ne le dit pas. Cette observation clinique a été corroborée par une étude réalisée sur une lignée de cellules humaines. Deux jour après infection par le coronavirus, l’ADN des cellules a été séquencé à l’aide de trois techniques différentes et cette intégration dans le génome a toujours été détectée.

Il existe en effet dans le génome humain une multitude de « restes » d’informations génétiques d’origine virale accumulées au cours de l’évolution et en particulier les éléments dits LINE-1, acronyme de « long interspersed nuclear elements », constituant près de 17 % de la totalité du génome humain ( https://en.wikipedia.org/wiki/LINE1 ). Ces éléments sont capables de rétro-transposer des ARNs d’origine virale. Alors pourquoi pas l’ARN messager codant pour la protéine spike-1 du coronavirus utilisé pour ces pseudo-vaccins ? En effet l’une des régions du LINE1 susceptible d’être transcrite en ARN code pour une transcriptase-réverse, tout ce qu’il faut pour ensuite rétro-transcrire l’ARN messager utilisé pour ces vaccins (voir note).

Alors que des autorisations temporaires d’utilisation de ces pseudo-vaccins ont été délivrées dans l’urgence le contenu de cet article du PNAS est tout simplement terrifiant. D’une part les laboratoires pharmaceutiques n’ont pas, à l’évidence, étudié ce risque de rétro-transcription de l’ARN viral et de son intégration dans l’ADN humain, mais une personne vaccinée pourra ainsi éventuellement produire des fragments de cet ARN utilisé pour les vaccins et être déclarée à tort PCR-positive. On se trouve dès lors dans une sorte de flou scientifique que naturellement les décideurs politiques feindront d’ignorer pour laver de leur conscience tout soupçon de négligence dans l’attribution de ces autorisations temporaires d’utilisation. Encore une fois il se profile potentiellement un très gros scandale …

Source : DOI : 10.1073/pnas.2105968118 en accès libre

Note. On parle de transcription de l’ADN en ARN pour que ce dernier soit lu par la machinerie de synthèse des protéine. Il s’agit alors de la traduction en protéines. Pour pouvoir être intégré dans l’ADN du génome l’ARN viral doit être transcrit en ADN, on dit rétro-transcrit. En ce qui concerne ce que l’on appelle le vaccin à ARN messager, il s’agit d’une construction utilisable par les ribosomes, la machinerie de synthèse des protéines des cellules humaines, et cet ARN, une fois « rétro-transcrit » en ADN peut à tout moment redevenir actif et provoquer une synthèse additionnelle indésirable de la protéine Spike-1. Je ne suis ni virologiste ni spécialiste des vaccins mais je pense que les laboratoires pharmaceutiques ont pris de très gros risques en mettant au point « à l’arrache » ces thérapies géniques tout simplement parce que l’opportunité de réaliser d’immenses profits se présentait. Pour information Pfizer a déjà réalisé plus de 70 milliards de dollars de profit.

23 réflexions au sujet de « Brève. SARS-CoV-2 : ça se complique sérieusement … »

  1. Reinfocovid a publié dans ce sens.
    Je suis encore à me demander pourquoi les ayatollahs anti OGM ne bronchent pas et se précipitent sur les « vaccins » OGM comme le ChAdOx1 nCoV-19 d’ Astra Zeneca™ qui est par définition un OGM de virus de chimpanzé, ou sur le Comirnaty ® de Pfizer ™ capable de créer des humains OGM . Et surtout pourquoi presque personne ne proteste lorsqu’il est question d’inoculer ces produits géniques aux enfants dont le risque covid est de o.ooo% ou presque.

    • En effet je n’avais pas lu le commentaire de Reinfocovid que je viens de découvrir. Quant à la situation paradoxale de silence total des « anti-OGM » je pense qu’ils subissent comme tout le monde la propagande répandant la peur pour un virus qui n’a finalement pas fait plus de morts que les grippes des années 1950-1960.

    • non, « cet ARN d’origine coronavirale » c’est l’ARN contenu dans le virus sauvage, à l’état naturelle lorsqu’il vous infecte.
      C’est le fonctionnement de la plupart des virus, qui ne possède pas la machinerie nécessaire à se répliquer seul et qui doivent « parasiter » une cellule possédant cette machinerie (ces fameux ribosomes), les détournant de leur fonction afin de produire d’autres virus, qui seront finalement relâché dans le milieu extérieur.

      Il existe des virus à ADN et des virus à ARN (le transcrit de l’ADN, le messager en quelque sorte), et pour les vaccins Pfizer et Moderna (qui est une réplication d’une partie de l’ARN du virus donc), il nous avait été dit que la rétrotranscription (dans dans le sens messagers (ARN) vers le plan (ADN) = intégration dans le génôme de l’hôte) était impossible.

      Sauf que si elle est possible pour le virus, qui est bel et bien à ARN, il n’y a aucune raison qu’elle ne soit pas possible de principe pour le vaccin.

      Concernant les vaccin à ADN (Astrazeneca et Sputnik), il me semble avoir déjà vu passer que l’intégration dans le génome hôte était possible.

  2. L’ humain 2.0 qui ne sera jamais malade ( avec máj) cela ressemble à de la SF mais qui ne rêve pas de vivre en bonne santé avec un revenu universel etc …

    • ça ressemblerait aussi au delire eugeniste des années 30 et à la dictature medicale qui allait avec..Pour l’instant seule la Suede a presenté ses excuses aux victimes de ce delire qui a sterilisé des milliers d’enfants

    • En attendant, la mort naturelle n’est plus permise, il faut une cause et un coupable. Cette « pression » juridique ou sociale a fait que le « mieux » est devenu un « mal » quand à vouloir « à tout prix » sauver les anciens, on empêche de vivre les autres et surtout les plus jeunes.

  3. L’article de PNAS est sans nul doute intéressant. Mais cela ne doit pas entraîner à nouveau une peur panique comme celle que l’on devine dans certains commentaires. Supposons même que l’ARNm utilisé en vaccin s’intègre parfois dans le génome humain, il ne pourra jamais produire que la protéine S en cas de retranscription-traduction. Cela entraînerait l’équivalent d’une piqûre de rappel. Il n’en va pas de même pour ceux qui ont été en contact avec le virus complet qui pourraient, si le génome viral était intégré entier être soumis à des rechutes dès lors qu’ils ne seraient plus protégés par leurs propres anticorps. La probabilité d’intégration ne peut être prise en compte que pour des fragments trop petits. C’est d’ailleurs ce qui se passe déjà pour les séquences reliques d’origines virales que nous portons et transmettons par notre ADN. Si nous devions exprimer les virus pour lesquels une portion existe dans notre génome, nous ne pourrions même pas exister. Cela ne veut pas dire que les séquences d’origine virale n ‘ont aucun rôle : elles peuvent en avoir un dans la création de nouveaux gènes ; c’est en partie comme cela que, l’évolution procède.

    • Dans l’article il est bien précisé que jamais un ARN complet du virus n’a été détecté. Des fragments d’ARN viral ont pu être identifiés par PCR;
      je ne mets pas en doute les résultats exposés mais on peut légitimement se poser des questions.

    • Si vraiment l’ARNm du vaccin s’intègre dans notre ADN (ce que je doute, sinon nos propres ARNm s’intégreraient eux-aussi faisant ainsi grossir notre génome à l’infini puisque nous fabriquons des milliards d’ARNm…), bref, si l’ARNm du vaccin s’intègre, il faut savoir que l’ARNm du vaccin n’est pas un ARNm normal : il comprend des bases azotées supplémentaires et pas seulement AUCG, on lui a rajouté des bazes azotées existantes normalement dans les ARN de transfert. Donc je ne sais pas ce que donnerait une retrotransciption de cet ARNm vaccinal.

      • Notre ARNm est intégré dans notre ADN, sinon comment serait-il synthétisé par la cellule au début à chaque renouvellement cellulaire ?

    • Sauf si la protéine spike est en elle même toxique, ce qui semble être le cas. Depuis hier une étude le démontre chez l’homme, et déja il y a un mois, l’etude sur les hamster du slak institute l’avait déja montré.

      Et le problème avec le vaccin, c’est que la sequence ARN administré, ne contient QUE celle du codage de la proteine spike et de ses promoteurs, rien pour la refreiner comme c’est le cas à l’état naturel.

      En somme ce vaccin pourrait, je dis bien pourrait, produire des maladies d’accumulations, ce qui semble etre le cas.
      On le saura bien assez vite si le taux de fecondité des vacciné diminue drastiquement ces prochaines années, la protéine spike semblant s’accumuler essentiellement dans les gonades des deux sexe.

      • Je pense que la réponse à Teddybron est donnée par le message 1 juin 2021 à 17 h 36 min de Alex.Cela évite de se perdre en conjectures.

  4. Votre article m’étonne. Votre culture scientifique pour permet quand même de mieux cerner le sujet. J’ai lu l’article du pnas (revue tout à fait sérieuse) quand il est sortit à propos de la possibilité de la retranscriptase inverse: cela parle de l’ARN viral, pas de l’ARN du vaccinal. L’ARN vaccinal est un ARN se synthèse qui code uniquement la protéine S. Et certaines séquences de cet ARNm comportent d’autres nucléotides (bases) qui vont empêcher une transcriptase inverse, pour autant qu’elle puisse se produire (quasi impossible, ou alors dans un milliardième de “chance“).

    En ce qui concerne l’ARN viral, cela n’a été montré que uniquement in vitro: “certains de ces patients ne semblent pas excréter le virus infectieux. Nous avons étudié la possibilité que les ARN du SRAS-CoV-2 puissent être transcrits en sens inverse et intégrés dans l’ADN de cellules humaines en culture et que la transcription des séquences intégrées pourrait expliquer certains des tests PCR positifs observés chez les patients“. Je ne vais pas développer les conditions pour qu’une telle transcriptase inverse puisse se produire, cela nous amènerait trop loin, mais cela a été étudié.

    Dans le cas des vaccins ARNm de synthèse, ils on tenu compte de cette possibilité, des séquences de nucléotides vont rendre cette transcriptase inverse quasi impossible. (“quasi“, car en science, tout est toujours ouvert, c’est le propre de la démarche scientifique). On a un recul de plus de 500 millions de doses de Vaccin ARNm (Moderna et Pfizer-Biontech), et rien n’a été constaté au sujet d’une possible transcriptase inverse. (cas par exemple d’un porteur du VIH qui serait infecté par le virus juste avant sa vaccination…)

    En résumé, oui, il y a des cas où certains ARNm peuvent subir une retranscriptase inverse, c’est très rare et très ciblé, c’est le cas du VIH qui possède une transcriptase inverse, mais qui ne lui permet pas de coder n’importe quel ARN vers de l’ADN, et surtout pas avec un ARNm de synthèse tel que conçu pour les vaccins. Il ne peut en rien produire des segments aberrants d’ADN dans la cellule hôte. Si on vous dit le contraire, c’est pour vous orienter vers d’autres thérapeutiques chamaniques en vous recommandant des poudres de perlimpinpin.

    PS: Les petits fragments d’ARNm des vaccins contiennent des nucléotides non naturels les stabilisant et empêchant la rétrotranscription, tout en ne possédant pas de LTR. Il y a des milliers d’articles scientifiques dans ce domaine. Un ARN qui ne possède pas de LTR ne peut pas être rétrotranscrit et intégré, et un nucléotide non naturel ne peut pas être rétrotranscrit. (Long Terminal Repeats). Ces nucléotides non naturels utilisés par Moderna et Pfizer-Biontech font d’ailleurs l’objet de brevets.

    • J’ai précisé que l’article ne mentionnait pas cette possibilité de rétro-transcription de l’ARNm utilisé pour ces « vaccins ». À ma décharge je ne suis pas spécialiste de ces techniques et de très loin.

      • Merci pour votre réponse. Je réagissais à votre note: “ En ce qui concerne ce que l’on appelle le vaccin à ARN messager, il s’agit d’une construction utilisable par les ribosomes, la machinerie de synthèse des protéines des cellules humaines, et cet ARN, une fois « rétro-transcrit » en ADN peut à tout moment redevenir actif et provoquer une synthèse additionnelle indésirable de la protéine Spike-1.“

        Je soulignais que de part sa structure, l’ARNm vaccinal de synthèse ne peut être retranscrit en ADN.

      • Toute étude doit être financée. Lorsqu’une étude conclue de manière péremptoire dans le sens d’un industriel, on peut (on doit) toujours se demander quels sont les liens avec celui-ci ou avec un allié, une ONG financé par lui, ou autre souvent difficile à retrouver. Les puissances financières de ces groupes sont supérieures à celle de certains états, et il est apparu de plus en plus au grand jour, que rares sont les chercheurs indépendants.

  5. Ecir : « Notre ARNm est intégré dans notre ADN, sinon comment serait-il synthétisé par la cellule au début à chaque renouvellement cellulaire ? »

    Non l’ARNm n’est pas intégré dans l’ADN.
    L’ADN fait des copies de lui-même sous forme d’ARNm qui sont fabriqués dans le noyau des cellules puis exportés dans le cytoplasme où ils servent à fabriquer chacun une protéine. Chaque ARNm ne sert que 4 ou 5 fois puis est détruit. Il ne retourne pas dans le noyau.

    • Oui je suis d’accord. Je voulais dire que l’information de l’ ARN est détenue par l’ADN. C’est en cela qu’il est intégré.

  6. Teddybron :
    « Sauf si la protéine spike est en elle même toxique, ce qui semble être le cas. Depuis hier une étude le démontre chez l’homme, et déja il y a un mois, l’etude sur les hamster du slak institute l’avait déja montré.
    Et le problème avec le vaccin, c’est que la sequence ARN administré, ne contient QUE celle du codage de la proteine spike et de ses promoteurs, rien pour la refreiner comme c’est le cas à l’état naturel.
    En somme ce vaccin pourrait, je dis bien pourrait, produire des maladies d’accumulations, ce qui semble etre le cas.
    On le saura bien assez vite si le taux de fecondité des vacciné diminue drastiquement ces prochaines années, la protéine spike semblant s’accumuler essentiellement dans les gonades des deux sexe ».

    Grâce à l’ARNm, la protéine spike n’est produite que momentanément puisque l’ARNm est détruit une fois utilisé.
    Le virus vous enverrait bien plus de protéine spike dans votre organisme que le vaccin puisque le virus se réplique.
    La protéine spike en bloquant ACE2 augmente momentanément l’angiotensine 2. Rien à voir avec la fécondité. Mais il existe aussi le coronavirus 63 (de 2014) qui a une protéine spike qui se fixe sur ACE2 et qui traine dans la population humaine.

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