La médecine aujourd’hui : une histoire de « pognon de dingue ».

Comment peut-on être soigné correctement par des médecins plus ou moins fonctionnaires comme c’est le cas en Espagne avec le service de santé public mais également avec les médecins du service de santé privé qui ne travaillent que pour payer leurs impôts et le train de pneus de leur Porsche dernier modèle. Je voudrais relater ici une anecdote vécue personnellement. Il y a un dizaine d’années. Je suis allé voir un ancien ami médecin spécialiste en otorhino, sans rendez-vous, sans carte vitale, en visite touristique en quelque sorte. Je voulais qu’il me dise ce qu’il pensait de la sinusite chronique dont je souffrais depuis mon séjour au Vanuatu. Pour le mettre sur la voie je lui précisai que dans ce pays tout monde souffre de la malaria et que tout le monde souffre également de sinusite et je lui ai demandé s’il n’y aurait pas une relation encore non explorée entre ces deux pathologies. Il fut étonné par l’audace de ma question. Je me trouvais dans la bonne ville (encore à l’époque) de Lyon pour quelques jours et lui demandai de faire un peu de bibliographie à ce sujet. Il me répondit que c’était impossible, qu’il opérait le matin à l’hôpital et que l’après-midi il recevait en consultation au moins 15 personnes. Et je lui ai renvoyé la balle en lui demandant pourquoi il travaillait autant. Il me répondit qu’il fallait bien qu’il paie ses impôts.

Voilà par qui on est soigné aujourd’hui : par des médecins du secteur public plus ou moins fonctionnaires et des médecins du secteur privé qui travaillent pour payer leurs impôts, qui n’ont pas une minute à consacrer à de la bibliographie et reçoivent des jolies filles estampillées visiteuses médicales qui leur vantent les bienfaits de nouveaux médicaments extraordinaires coûtant une fortune mais pas plus efficaces que les vieux remèdes de grand-mère pour soigner une petite grippe. Vous voulez un autre exemple anecdotique ? Lorsque j’était enfant une mauvaise grippe se soignait avec des inhalations. Il s’agissait de respirer les vapeurs d’une décoction de plantes aromatiques que l’on trouvait à un prix dérisoire chez le pharmacien du village et si on avait la trachée vraiment encombrée ma mère préparait un cataplasme à base de poudre de graines de moutarde. Après une heure d’un genre de supplice thermique on respirait nettement mieux …

Aujourd’hui tout est calculé, financiarisé comme on dit maintenant, les hôpitaux sont rémunérés à l’acte et je suspecte que les médecins le sont aussi en fonction des « actes » qu’ils prescrivent. C’est un peu un système à points et il faut surtout prescrire ou décider d’actes médicaux les plus coûteux possible. Un autre exemple : lorsque je suis allé consulter pour la première fois l’urologue vers lequel j’avais été orienté à la suite d’une analyse sanguine qui révélait un taux élevé de PSA (prostate specific antigen) il m’a tout de suite dit qu’il fallait opérer. J’ai refusé puis j’ai joué le jeu pour savoir où ce théâtre allait me conduire … Quand un oncologue m’a reçu à l’hôpital, après une gamma-graphie, une IRM et un scanner, trois actes loin d’être gratuits, il a conclu qu’il fallait que je me soumette à une radiothérapie, j’ai refusé. Ces médecins spécialistes qui croient être imprégnés de science ne savent même pas que trois hommes sur cinq de mon âge souffrent de problèmes de prostate qu’ils ignorent jusqu’au jour où une analyse sanguine révèle que leur taux de PSA est élevé et … qu’il faut faire quelque chose, c’est-à-dire dépenser l’argent des contribuables en fermant les yeux et sans se poser de questions ni morales ni éthiques. À 80 ans ce sont plus de 80 % des hommes qui ont des problèmes de prostate. Voilà dans quel état est la médecine dans les pays occidentaux, pognon, pognon, pognon … affligeant !

Il est dès lors facile de comprendre que tout a été fait pour surtout ne pas permettre aux médecins généralistes de prescrire l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine, deux médicaments profitant d’une solide réputation d’innocuité en ce qui concerne les effets secondaires et très rapidement utilisés par le corps médical chinois. Le gros souci est le coût dérisoire de ce traitement ce qui n’a pas plus au corps médical ni aux laboratoires pharmaceutiques qui n’ont pas voulu en entendre parler. La perspective de mettre sur le marché des produits nouveaux hors de prix ce qui entrait parfaitement dans le cadre des visées des fonctionnaires gérant le secteur hospitalier public : toujours une très grosse histoire de pognon. Et les vies humaines dans tout ce cirque ? Les quelques 50000 morts qui auraient pu être évités en France en laissant toute liberté de prescription aux médecins généralistes ont été sacrifiés sur l’autel du profit ! Et aujourd’hui pourquoi les gouvernements occidentaux ne décident pas de traiter massivement toute la population dont ils ont la responsabilité avec un comprimé d’ivermectine par semaine pendant deux semaines, alors l’épidémie disparaîtra mais encore une fois les laboratoires pharmaceutiques exerceront une pression (par la corruption) considérable sur les décideurs politiques pour ne surtout décider d’une telle mesure. Les pays africains se moquent des occidentaux, nous devrions avoir honte de nos gouvernants …

Note. Cette fin de semaine je vais me promener dans la nature. Il n’y aura donc pas de billet avant lundi prochain au soir.

11 réflexions au sujet de « La médecine aujourd’hui : une histoire de « pognon de dingue ». »

  1. Merci beaucoup Dr Jacques Henry, comme toujours, c’est un plaisir de lire vos billets, surtout concernant ce genre de sujets, car moi-meme biologiste depuis 1989 en Amérique du nord (province du Québec) et père de 2 adodlecsents. Prenez soin de votre santé Dr Z. Rachid (Ph.D cytogénétique) Montréal (Québec) Canada

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  2. certains disent que la médecine est un art
    les Mozart sont plutôt rares
    par contre, il faut souligner les énormes avancées de la chirurgie
    bien je reste très circonspect sur l’expérience globale de cette vaccination, je suis très confiant dans les espoirs fondés sur les technologies de génie génétique
    Concernant la sinusite , petite anecdote
    J’ai toujours connu ma mère avec un petit tube de Vicks dans la poche, car elle souffrait régulièrement de sinusites
    Cela ne s’arrangeait pas avec l’âge et un jour elle m’informe qu’elle doit rentrer en clinique pour un curetage
    Un peu effrayé par cette intervention, je lui ai conseillé,avant l’intervention, une inhalation toutes les 2 heures avec des huiles essentielles, ainsi que la prise matin et soir sur un sucre également d’huile essentielles
    Non seulement, elle n’a pas été opérée, mais en plus, elle a abandonné son petit tube de Vicks(tant pis pour eux)
    son médecin a écouté d’une oreille distraite, il n’a jamais eu la curiosité de poser des questions
    j’ai bien d’autres expériences de ce genre, je crois, je peux même affirmer, avoir évité une amputation grace aux huiles essentielles,
    Mais cela n’intéresse personne

  3. L appât du gain dans le milieu medical… tout un poeme. Je me souviens, il ya 25 ans je travaillais dans l imagerie côte fournisseur. Pas un radiologue ne demandait ses cadeaux
    Sauf hôpitaux militaires.
    A la même epoque, il y a eu une commission parlementaire pour reduire tous ces cadeaux dans le monde medical.
    Ça ne s est pas amelioré.

  4. Ping : La médecine aujourd’hui : une histoire de « pognon de dingue ». – Qui m'aime me suive…

  5. Pour la sinusite essayer de manger de l’argile (le matin à jeun); résultat garanti pour la diminution de l’inflammation du système digestif. L’arrêt du gluten cela peut être bien aussi. Vous pouvez trouver des ressources avec les vidéos de Jade Allegre sur la toile.

  6. Tout n’est pas parfait, mais je préfère vivre aujourd’hui plutôt qu’au temps des Diafoirus de Molière… L’idéal est de pouvoir choisir son médecin et ses spécialistes car effectivement tout autant que pour d’autres domaines le meilleur côtoie le pire… Pour la sinusite certains sont intolérants au soufre que l’on inspire près des chaufferies au fioul lourd bien soufré ou que l’on ingurgite en buvant des boissons sulfitées, le vinaigre est un concentré redoutable. Il y en a même dans certains anesthésiants ! Depuis que je le sais le problème a disparu.

    • @Louis Monceaux : Excellente remarque. Petit bémol , à une concentration raisonnable, donc basse, le soufre organique simple produit des résultats impressionnants sur les douleurs chroniques articulaires, ligamentaires et les inflammations de type rhinites allergiques ou sinusites chroniques.
      J’ai fait l’essai récemment de MSM (diméthylsufone commercialement appelée méthylsulfonylméthane) sur mes douleurs lombaires récurrentes et les résultats sont bluffants par rapport aux antalgiques classiques (paracétamol + tramadol couplé avec de l’ibuprofène). J’ai passé la maman qui est perclue de rhumatismes à ce traitement et les résultats sont également impressionnants, alors qu’un rhumatologue dont les dépassements d’honoraires feraient pâlir d’envie un mafioso de la Camora a failli l’estropier avec des injections à l’aveuglette dans le genou d’acide hyaluronique (et à la suite de quoi elle s’est mise à marcher avec une canne). Le MSM a réparé les dégâts causés par le rhumato.
      Le prix est également bluffant : 17 € le KILO sur amazon (en grade ultra pur), soit un euro maxi le traitement sur un mois à raison de 2 cuillères à café par jour.
      Pas de quoi intéresser les labos pharmaceutiques donc (pas rentable, dans le domaine public, molécule archi-simple) et évidemment, la cerise sur le gâteau est la recommandation de l’ANSM qui déclare que la molécule n’a aucun effet prouvé (évidemment, aucun labo n’a déposé n’a été assez bête pour déposer un dossier d’autorisation auprès de cette agence au comportement suspect comme on l’a vu récemment avec l’hydroxychloroquine).

  7. « et je suspecte que les médecins le sont aussi en fonction des « actes » qu’ils prescrivent. »
    pas tout à fait, mais dans les services hospitalier, l’activité du service est calculé en fonction des dépenses de celui-ci, les actes à forte technicité ont également meilleur côte. Plus le service à d’activité, plus il perçoit de dotation (au détriment des autres forcément), et donc plus il a de personnel permettant lui même plus d’actes et plus de technicité etc… dans un cercle (vertueux ou vicieux, dépends du point de vue). Et un service reconnu suscite l’intérêt de l’industrie, de laboratoires, d’autres professeur et chercheur, de journaliste etc… dont le chef de service saurait, je suppose, amplement profiter.

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