Comme a coutume de s’y conformer la blogueuse climatique nippone Kirye il est approprié de ne considérer que les données de température réelles brutes et non de se limiter à celles communiquées par des organismes inféodées aux organisations onusiennes qui ajustent, normalisent ou, pire, corrigent ces données des variations climatiques cycliques comme les statisticiens publient des chiffres relatifs au chômage « corrigés des variations saisonnières ». Le pire dans cet exercice de style consiste à représenter les déviations des températures par rapport à une moyenne souvent choisie pour faire apparaître un réchauffement plutôt qu’une stagnation de l’évolution de ces températures. In fine ce n’est plus de la sciences mais de la pseudo-science.
Prenons le cas de la station météo de l’aéroport du Bourget dans la banlieue nord parisienne, près de Garges-lès-Gonesse. Cette station a archivé les températures relevées par exemple le premier avril depuis l’année 1900. Pour une plus grande clarté ces relevés des moyennes ont été effectuées afin de ne rendre pas trop inextricable la représentation graphique :

Il paraît évident qu’il est impossible de déceler dans cette représentation une quelconque tendance sinon qu’entre 1940 et 2020 les températures du premier avril dans cette banlieue nord de Paris n’ont pas évolué. Où se trouve le réchauffement du climat ?
Vous n’êtes pas convaincu, alors prenons l’exemple de la station météo de l’aéroport de Lyon-Bron situé à l’est de l’agglomération. Cette station située hors de toute emprise urbaine dispose de données de température depuis 1921 et il est possible de puiser dans ce thesaurus par exemple, ci-dessous, les températures relevées au cours du mois de janvier et d’en réaliser une représentation graphique faisant apparaître les températures minimales et maximales.

Dans ce graphique apparaît aussi une série de barres vertes matérialisant l’écart entre températures maximales et températures minimales. L’hiver 1962-1963 particulièrement rigoureux dont je me souviens très bien apparaît clairement. Les point rouges et bleus sont les températures extrêmes hautes et basses respectivement (source www.infoclimat.fr ) Question à nouveau : où se trouve le réchauffement du climat ?
il a passé comme passent les roses
Il est sans doute très passé 😉
Deux pets de méthane en moins, et on se les gèle.
Il va falloir faire revoler les avions…
[]->
😀
C’est marrant dans Futura Science : un Groenland libre de glace, comme quoi dans le passé il a fait bien plus chaud que maintenant, preuve par les végétaux, et l’analyse des roches exposées au soleil.
Qu’est-ce qui a pu faire pousser ces plantes?
Mais alors quel était donc de % de CO2 ? 50% ? Et de méthane ? 50%? Délire []->
En fait pas, puisque la température aurait été similaire à celle actuelle, voire juste un peu plus chaude. De combien, on ne sait pas. Le CO2 n’est pas nommé, mais le lien est évident.
En fait, c’est pour nous faire peur, en déclarant que tout va fondre et que le niveau des mers va monter de 6 mètres. Histoire de taxer plus vite, plus fort.
Ces plantes ont été trouvées dans des sondages remontant à 1million d’années.
En tenant compte du fait que l’inlandsis à commencer 2milions d’année avant, avec un cycle qui a tendu depuis vers une élongation des périodes glaciaires (100 mille ans) contre les périodes non glaciaires (40 mille ans) , il est raisonnable de penser que l’inlandsis de l’époque à son maximum glaciaire n’était pas comparable à l’actuel.
Franchement, il faudra bien plus de temps pour fondre l’accumulation existante qui au rythme actuelle devrait prendre plusieurs millénaires.
le problème n’est pas un éventuel réchauffement
le problème est le dérèglement climatique
d’ailleurs cela va peut-être être inscrit dans la constitution
c’est ahurissant de devoir constater à quel point il faut être crétin pour pondre un texte qui envisage un dérèglement climatique, et de s’astreindre à le contrôler
la question est maintenant de définir vers quel optimum climatique nous devons porter nos efforts.
une convention citoyenne devrait régler cet épineux problème
Vous avez rassemblé trois concepts dans votre commentaire.
1. Dérèglement du climat : on ne parle plus de réchauffement mais de dérèglement puisque l’IPCC semble commencer à douter.
2. s’astreindre à contrôler le climat : comme si les humains étaient capables d’avoir une quelconque influence sur un système chaotique sous l’influence du Soleil, des océans et du champ magnétique terrestre. C’est un doux rêve.
3. Il n’y a pas d’optimum climatique en vue et dans l’immédiat, c’est-à-dire dans environ 50 ans, le climat va refroidir, la période interglaciaire actuelle va en effet se terminer.
Qu’une conventions citoyenne se penche sur ce problème promet une magnifique bévue, une de plus …
La convention va mettre ça aux voix et si le climat résiste, il faudra le bannir 😀
À coups de fouet sin nécessaire. Naméo…!
Je me fais l’avocat du diable, sur le 2eme graphique, les températures minimales inférieures à -10°C ont disparu depuis une petite vingtaine d’année.
De 1969 à 1984, vous comptez combien de min inf à -10 °C ?
Il est paradoxal que vous remarquez les extrêmes froids et ne questionnez pas la modération des extrêmes chauds en « cette petite vingtaine d’année », où on ne compte pas de pic comme des +30 °C à l’opposé de la disparition des -20 °C. En fait, il faudrait parler plutôt de radoucissement climatique nocturne plutôt que réchauffement diurne et climat sec.