
Je voudrais apporter quelques précisions au sujet du contenu de mon précédent billet relatif au nouveau cycle solaire. Diverses prédictions osées par des géophysiciens au sujet de l’intensité magnétique des futurs cycles solaires font état d’une série de cycles de faible intensité à venir. La mathématicienne Valentina Zharkova a écrit un modèle qui rend compte des fluctuations passées de l’intensité des cycles solaires, ce qui permet de valider son modèle et pour les quelques dizaines d’années à venir il ne faut pas, selon elle, s’attendre à un retour à la normale de cette activité solaire avant 2060. Madame Zharkova n’a pas inclus dans son modèle tout ce que l’on raconte au sujet du réchauffement présent du climat car elle ne s’est intéressée qu’aux fluctuations du champ magnétique du Soleil.
Carbone ou pas carbone le climat terrestre ne dépend que de l’activité solaire et des oscillations océaniques elles-mêmes assujetties à l’activité solaire. Cette affirmation contraire au dogme de l’effet de serre s’explique très facilement pour un ancien scientifique comme votre serviteur (je m’adresse à mes fidèles lecteurs) si on considère qu’on n’est pas obligé de croire que passer de 28 molécules de CO2 pour 100000 molécules d’azote et d’oxygène dans l’atmosphère, au début de la révolution industrielle, à 42 molécules pour 100000 aujourd’hui puisse avoir un effet notoire sur le climat. Personnellement j’ai de très gros doutes ! Le Professeur émérite François Gervais a insisté sur ce point qui n’a l’air de perturber ni les spécialistes de l’IPCC ni des centaines d’organisations non gouvernementales ni enfin des dizaines de milliers de décideurs politiques. Vous voulez une comparaison pour souligner la totale ineptie de cette sale histoire de réchauffement du climat essentiellement due au CO2 ? Prenez un sac de riz de 1 kg, enlevez 7 grains de riz, pesez-le puis enlevez à nouveau 3 grains de riz et pesez ce sac à nouveau. À moins d’avoir sous la main une balance sensible au cent-millième minimum, c’est-à-dire de mesurer de manière fiable une différence de poids de 12 milligrammes sur 1 kg vous ne noterez aucune différence ! D’ailleurs une telle micro-balance n’existe pas car elle est irréalisable d’un point de vue technologique, il s’agissait donc d’une expérience de pensée. Toute cette imposture climatique repose ainsi sur un mensonge.
Pire encore, pour faire passer ce mensonge comme un virus dans le cerveau des politiciens se propageant pour détruire leurs neurones les uns après les autres, les pseudo-scientifiques de l’IPCC ont osé inventer la rétro-radiation infra-rouge (illustration) qui s’auto-alimente comme une machine infernale pour réchauffer la planète parce que trois grains de riz dans un kilo risquaient de paraître suspects. Cette nouvelle imposture, outre le fait qu’elle défie les lois de la thermodynamique, épaissit le mensonge pour être bien certain que tout le monde y croira. Un coup monté d’une rare ingéniosité que n’aurait pas pu imaginer Goebbels en son temps. Il y a d’ailleurs beaucoup à dire au sujet de cette rétro-radiation supposée provoquée par des gaz à effet de serre.
Je ne suis ni un géophysicien ni un climatologue mais seulement un modeste ancien biologiste spécialisé dans l’étude des enzymes, cependant j’arrive à comprendre le contenu des publications scientifiques relatives au climat ou la la thermodynamique de l’atmosphère. Ce qui m’a toujours étonné est le fait que jamais dans aucun de ses modèles climatiques l’IPCC fait apparaître le gradient adiabatique ( https://en.wikipedia.org/wiki/Lapse_rate ) auquel est soumis l’atmosphère en raison du champ de gravité terrestre. Pour faire bref l’atmosphère est plus dense au niveau de la mer et en fonction de l’altitude sa densité diminue, diminution de densité qui s’accompagne d’une diminution de la température. Ce fait indéniable étant acquis comment peut-on persister à affirmer qu’il peut (qu’il doit) exister un effet de serre se matérialisant par des transferts d’énergie sous forme de rayonnement infra-rouge depuis les couches plus élevées de l’atmosphère, donc moins denses et plus froides, vers la surface du sol, où l’atmosphère est plus dense et plus chaude ? Avoir mis délibérément sous le tapis ce dernier point est non seulement un mensonge de plus, cette fois-ci par omission délibérée, mais c’est surtout une escroquerie scientifique.
La réalité que nous vivons, n’a pas besoin de réalité scientifique, ou de vrai réalité pour exister de façon réelle. Par exemple, il est extrêmement peu probable qu’un homme ait marché sur l’eau et soit ressuscité, et pourtant Notre Dame existe, et pourtant les hommes d’église ont dirigé la planète pendant des siecles. Il n’y a donc pas besoin que le réchauffement climatique existe vraiment, ou que le virus soit aussi mortel, ou que les terroristes se cachent a chaque coin de rue, pour modeler le monde. Nous vivons une réalité a la fois vraie par ses effets (nous portons des masques, Notre Dame existe, les contrôles policiers augmentent) mais en même temps complètement fabriquée. Nous vivons dans un mode réel d’illusions, ou la vérité est celle que l’on nous impose. Bon week end, et merci pour votre blog.
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Il est peut-être utile de rappeler qu’il existe une différence essentielle entre les affirmations scientifiques de l’IPCC et Notre Dame. Elle ne vous a certainement pas échappé : dans le premier cas il s’agit de science, dans le second de croyance.
Cela devient lassant de voir tout rapporté à une religion qui quand on essaie de faire un bilan honnête a certainement apporté plus de bien que de mal. On n’est pas certain que l’athéisme militant ait donné d’aussi bons résultats : les nazis et marxistes seraient de bons exemples ?
il me semble qu’il n’y a rien de scientifique dans les affirmations de l’ipcc concernant le pseudo effet de serre.
il est souvent fait reference à Svante August Arrhenius qui aurait estimé qu’un doublement du taux de CO2 causerait un réchauffement de ~5 °C.
la valeur retenue par l’IPCC et leur science de comptoir serait aujourd’hui ,excusez la haute precision scientifique,entre 2 et 4,5 °C.
Autant dire qu’il n’en savent rien et se contentent des faire des deduction de ce qu’ils mesurent de façon tres empirique
Il faut noter que ce sieur Arrhenius avait une certaine tendance comme nos « scientifiques » d’aujourd’hui a se meler un peu trop de politique puisque sa veritable preoccupation etait l’usage exponentiel de charbon et il estimait qu’à ce rythme il serait bientot epuisé.
Encore une de ses predictions qui s’est averée totalement fausse.
Membre du conseil d’administration de la Société suédoise d’hygiène raciale fondée en 1909, il est l’un des scientifiques suédois qui fut engagé activement dans le processus qui mènera à la création, en 1922, d’un Institut d’État pour la biologie raciale à Uppsala. Arrhenius a été membre du conseil d’administration de cet institut qui conduira à la stérilisation forcée de près de 63 000 personnes handicapées dans ce pays entre 1930 et 1970.
depuis le gouvernement suedois a presenté ses excuses pour cet action qui a conduit a steriliser des enfants qui n’etaient absolement pas handicapes..
Humm
Permettez Louis de rebondir sur vos dires:
Il y a bien longtemps, la religion permettait de tout expliquer, pourquoi le vent souffle, pourquoi ma femme porte un bébé dans son ventre, des questions basiques qui font sourire mais que le commun des mortels le 25 Septembre de l’an 1020 se posait et auxquelles le prêtre répondait en gros par « Dieu l’a voulu, il est maître de toute chose, du vent qui souffle à l’enfant qui nait … ».
Religion vient de religere, relier, et bien sûr diriger et encadrer le peuple, les masses …
Bien pratique n’est ce pas !
De nos jours, la science, ou plutôt le scientisme, joue en partie ce rôle.
Que voulez vous que le peuple pense du réchauffement climatique ?
Et bien pas grand chose, il fait confiance aux nouveaux prêtres, ici le panel d’experts du GIEC.
Qu’importe si des milliers de scientifiques (physiciens, chimistes, glaciologues, astrophysiciens …) ne sont pas d’accord et dénoncent cette arnaque !
Tout est une question de point de vue, duquel chacun perçoit sa propre réalité.
Rabelais disait « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Certes, mais à l’époque c’était l’Eglise qui contrôlait la science. En réalité cette histoire de climat nous offre un spectacle tout à fait saisissant d’une manipulation par les puissances politiques et financières qui ont endoctriné les populations pour croire à de la fausse science. Ce ne sont plus les « églises » qui nous manipulent (je veux parler des religions monothéistes) mais ce pouvoir apatride de l’ombre dont le seul but est de dominer le monde. Pourquoi la Chine était aussi avancée sur le plan scientifique il y a près de 1000 ans ? Tout simplement parce que le confucianisme encourageait la créativité scientifique et c’est toujours le cas aujourd’hui. Le vénérable pape JP II n’a jamais accepté de rendre à Giordano Bruno ce qui lui était du ! Les religieux, quels qu’ils soient, n’ont pas à s’occuper de Science et il en est de même pour les politiciens.
@Maurice: « Il y a bien longtemps, la religion permettait de tout expliquer, pourquoi le vent souffle… »
Non, la religion s’est toujours plutôt attachée à répondre à « pour quoi » (le but) plutôt que « pourquoi » (la cause), soit l’inverse de la science.
A une exception près : Darwin, dont un philosophe a dit que sa théorie de l’évolution était « l’acide universel » de toutes les croyances, en expliquant le sens de la vie par le résultat du hasard et de processus…
@keppeler, @jacqueshenry: « mais à l’époque c’était l’Eglise qui contrôlait la science ».
Non, ce sont les politiciens, à l’époque et maintenant. Qu’est ce que la science sans moyen ni but pour la développer ? Sans la guerre, quid d’Archimède ? Que manquait-il aux illustrations de De Vinci ?
Je suis d’accord : il y a confusion et erreur à confondre science et religion. Et les politiciens ou scientifiques n’ont guère montré de réussite à remplacer les religions et expliquer le sens de la vie.
A noter que la grande menace que nous presente le club de l’ipcc pour apeurer les foules de louravis,n’est plus le ciel qui va nous tomber sur la tete mais la terrible montée des oceans de …
.6 metres…
bon alors calculons combien de temps il nous reste pour construire une arche de Noe 2..
Tous d’abord quelle est la quantité de glace à fondre au groenland pour provoquer ces 6 metres de montée des eaux…
Wikipedia nous donne les estimations de la nasa autour de 3 millions de Gtonnes..
Maintenant quelle est la vitesse de fonte « affolante » qu’on nous presente..
Aux dernieres nouvelles ..jusqu’à 300 Gt par an.
donc avec un diplome de CM2 on peut estimer le temps qu’il nous reste à…3.000.000/300=
10 000 ans..
A noter que sans CO2 excessif le niveau des oceans a grimpé de 120 metres ces 20 000 dernieres années
A noter aussi que d’apres le timing des dernieres 40 glaciations,la prochaine devrait pointer son museau avant ces 10 000 années et ces ridicules hypothetiques 6 metres.
la climatologie et la meteorologie n’ont rien à voir avec des sciences ,il n’existe aucune science dans des domaines chaotiques et la science suppose des hypotheses exhaustives
Qu’il y ait une molécule de plus de CO2 là haut là ou la pression est de 0.1 bar ne change rien.
Il y a toujours eu 1 photon partant vers le bas et 1 partant vers le haut. Et celui partant vers le bas ne va pas bien loin. Une fraction de seconde plus tard, il repart vers le haut. Il n’atteint jamais la surface terrestre, et là est toute la différence avec la prétention de ces crétins du GIEC.
Le CO2 n’y est pour rien. Par contre l’albédo…
Bonjour jacqueshenry
J’ai suivi cette ‘crise climatique’ depuis presque le début… il est effarant de constater qu’après toutes ces années, le même brouillard intellectuel subsiste, entretenu par ceux qui ont intérêt à le maintenir.
J’apprécie vos billets !
(Je voulais intervenir sur votre billet ‘ça commence à sentir le roussi’, mais ai laissé passer cette occasion ; je croyais que les îles (Baléares, Canaries, …) pouvaient être une solution pour se cacher momentanément, si la situation venait à se dégrader sur les continents. Votre expérience me fait changer d’avis, c’est donc aussi difficile dans les îles…)
Tant que un politicien par ci par là n’aura pas disparu, comme un cochon…, il n’y aura pas de paix. Ils nous mènent une guerre à mort.
c’est normal car la seule valeur sure et inepuisable est la credulité des masses..
religion ou scientisme la methode est la meme..
passer par l »emotionnel et eviter la raison.
voir E.Bernays ,et G.Lebon
Le climat qui règne sur terre est le résultat d’une interaction complexe de plusieurs paramètres. Le soleil, l’atmosphère et sa composition, les océans, la terre, son albédo, la tectonique des plaques, les volcans. Visiblement, ces interactions ont fonctionné comme une boucle de régulation assez efficace pour garder une fenêtre thermique et hydrique favorable à la vie. Vous parlez souvent de la très faible proportion du CO2 dans l’atmosphère, mais ça met justement en évidence son effet sur la température. Ce CO2 est en grande partie absorbée par les océans, puis transformé lentement en calcaire. Il semble par exemple que l’activité volcanique ainsi que la tectonique ait souvent joué un rôle dans la réinjection de CO2 dans l’atmosphère, peut-être une explication à des modifications des températures par le passé. La question qui peut se poser est de savoir si ces régulations pourront un peu compenser l’excédent que les hommes ont déjà émis, actuellement 37Gt par an. Les cycles solaires dont vous parlez existent depuis des millions d’années, ils existaient pendant l’optimum médiéval et le petit âge glaciaire. Ce n’est pas ça qui peut les expliquer, pas plus que le réchauffement récent. Il y a forcément un paramètre primordial de la boucle qui a changé et qui fait dériver le point de régulation (plus en 50 ans qu’en plusieurs siècles ou milliers d’années). Mais les autres paramètres comme H2O, evaporation, cycle de l’eau en général, albédo, absorption des océans vont eux aussi réagir à cette dérive. Voilà tout ce que tentent de modéliser les climatologues, avec tous les moyens dont ils disposent. Pas facile, mais contrairement à ce qui est dit, ces modélisations sont assez proches de la réalité depuis 1987 où les premières hypothèses avaient été publiées.
Vous parlez souvent de la très faible proportion du CO2 dans l’atmosphère, mais ça met justement en évidence son effet sur la température.
Le CO2 n’y est pour rien. C’est écrit dans les carottes de glaces et les isotopes.
Cessez cette obsession débile.
Par contre l’albédo, c’est probable.
il n’existe pas de « climat » sur terre..
il n’y a rien de commun entre un climat continental et oceanique .
on n’explique pas de soidisantes variations de temperatures de 0.02°C par an par des evenements meteorologiques parci par là de +10°C par rapport à une hypothetique moyenne long terme.
Il n’y a aucune mesure comparable entre les années 1900 ,1950,2000 et aujourd’hui avec ce genre de precision delirante..
la station meteo pres de chez moi est à 10 metres d’une route bien goudronnée avec peu de vegetaux et qui voit passer 1000 vehicules par jour alors qu’en 1950 il ne devait y avoir que quelques charettes.beaucoup d’arbres et un chemin pavé..de plus les relevés etaient d’un mini maxi par jour à +/-0.5°C ou le plus souvent +/-1°C.
Avant de vouloir faire de la « science » la moindre des choses est de respecter la regle des incertitudes qu’on apprend en seconde au lycée
Sans compter leur argument de merde : une augmentation de température jamais vue… Qui est totalement fausse, puisque la planète a déjà vécu des événements encore plus rapides et sans augmentation significative de CO2.
@MichelC: « Sans compter leur argument de merde : une augmentation de température jamais vue… Qui est totalement fausse, puisque la planète a déjà vécu des événements encore plus rapides et sans augmentation significative de CO2. »
Pour être exacte, leur argumentation est « une vitesse d’augmentation jamais vue », qui est difficile à prouver, mais qu’ils corrèlent à l’augmentation « aussi jamais vue » de CO2.
Une argumentation circulaire.
Autrement dit : ces 333 watts de back-radiation n’existent pas comme le beurre en branches.
infraction aux lois de la thermodynamique, certes. mais quid de la convection ?
PS : la climatologie aurait du rester une branche (mineure) de la géographie 🙂
Quand on découvrira la constante de temps dans la convection, on l’appellera la constante de MichelC 😉
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