Tout le monde se souvient de l’infamante (et non pas fameuse) courbe en « crosse de hockey » du Dr Michael Mann qui fit la une des journaux du monde entier car répandue très judicieusement par l’IPCC (le GIEC pour les francophones) pour affoler les populations et ouvrir la voie à la mise en place d’une gouvernance mondiale totalitaire afin de juguler la croissance économique sous le fallacieux prétexte que les émissions de CO2 réchauffent le climat. Il s’agissait d’une courbe décrivant l’évolution des températures au cours des 1000 dernières années supposée établie à partir de l’étude des cernes de croissance des arbres. Elle fut publiée en 1999 et bousculait les connaissances acquises en paléoclimatologie pourtant bien décrites par les rapports antérieurs de l’IPCC. Cet organisme avait cependant reconnu (2d Assessment Report) en 1995 que les températures avaient été plus chaudes qu’aujourd’hui lors de l’optimum climatique médiéval, l’époque des bâtisseurs de cathédrales et des plaines herbeuses de l’Asie centrale qui permirent à Gengis Khan d’arriver jusqu’à Kiev. L’analyse graphique de Mann mit à plat tout ce que l’on savait de l’évolution antérieure du climat. Elle fit ressortir que pendant 900 ans les températures moyennes diminuaient insensiblement et puis d’un coup, à la fin du XIXe siècle, c’est-à-dire quand la révolution industrielle s’accéléra, les températures augmentèrent de manière spectaculaire. Michael Mann était devenu le « poster boy » de l’IPCC, organisme devenu entièrement contrôlé par des écologistes radicaux et des politiciens d’extrême gauche.
Il y avait un problème avec ce graphique : c’était de la « junk science ». Mann utilisa les données dont il disposait et les tria afin que ses calculs satisfassent l’idéologie de l’IPCC. On appelle aussi ce genre de manipulation du « cherry picking », une expression très claire et facile à comprendre pour qui a déjà cueilli des cerises sur l’arbre dans son verger ou son jardin : on cueille les belles cerises mûres et on attend que les autres atteignent un murissement convenable. Mann utilisa un outil statistique pour réaliser cette sélection en introduisant des paramètres de seuils de tri qui éliminèrent l’optimum climatique médiéval et le petit âge glaciaire qui suivit et précéda l’optimum climatique moderne. La technique utilisée par Mann sera certainement enseignée dans les écoles pour démontrer ce qu’il ne faut pas faire en études statistiques …
Le Congrès américain mandata une équipe de statisticiens dirigés par le Docteur Edward Wegman pour reprendre toutes les données disponibles qu’avait utilisé Mann pour son tour de passe-passe et voici ce que fut leur résultat :
Un ingénieur canadien, Stephen McIntyre se pencha pendant plusieurs années pour prouver que la courbe de Mann était fausse. De son côté Mann ne tarit pas en menaces et plaintes auprès des tribunaux pour diffamation, refusant toujours de communiquer les sources qu’il avait utilisé pour sa publication infâme de 1999. En 2011 Le célèbre présentateur de télévision, essayiste et écrivain Tim Ball notoirement connu pour ses prises de position climato-sceptique déclara que Michael Mann était un homme de « plume » (pen en anglais) mais certainement pas un homme de Penn (Pennsylvanie University, « belonged in pen, not in Penn U. »). Ball ajouta que si Mann avait communiqué ses données il aurait alors été contraint de reconnaître que sont travail était frauduleux. Neuf ans après les faits la Cour Suprême de la Colombie Britannique a rejeté la plainte pour diffamation déposée par Mann à l’encontre de Tim Ball tout en reconnaissant que puisque Mann refusait de communiquer les données qu’il utilisa pour construire sa courbe en crosse de hockey il refusait également de prouver qu’il était honnête, par conséquent il était un pseudo-scientifique malhonnête. En outre il aurait discrédité l’IPCC, ce qui était beaucoup plus insupportable
Mann aurait du être exclu de l’Université et banni des cercles de climatologues. Il n’en est rien puisqu’il est toujours l’un des membres éminents des conseillers scientifiques de l’IPCC, cette mafia opaque richement dotée financièrement avec l’argent des contribuables des pays développés. Les mauvaises habitudes ne se perdent pas d’un coup de baguette magique puisque le trucage des données climatiques reste d’actualité au sein de l’IPCC, soutenu en cela par des membres de la NASA, de la NOAA (National Ocean and Atmosphere Agency, USA) et du Hadley Center (GB). Les données sur l’évolution globale de la température de la Terre sont systématiquement « corrigées » afin d’alimenter la propagande de l’IPCC qui ne peut pas se permettre d’effectuer un rétro-pédalage au sujet de la théorie erronée de l’effet de serre du CO2 : il perdrait définitivement toute crédibilité !
Des groupes de statisticiens se sont penché sur ces pratiques douteuses qui n’ont plus rien de scientifique au sujet de ces « corrections » ou « ajustements » effectués systématiquement sur les données brutes des sondes de températures océaniques ou des stations météorologiques. Leurs découvertes sont éloquentes :
En bleu figurent les données brutes issues des observations qui ont été « refroidies » et en rouge celles qui ont été « réchauffées ». Si ce genre de manipulation s’appelle de la science il est urgent que l’on reconsidère les principes de l’éthique scientifique de base …
Sources : LibertyNation.com
Quatre remarques en passant :
1 – Tim Ball a un doctorat en climatologie et a été professeur à l’université de Winnipeg.
2 – Les moyennes et écarts de températures n’ont aucune signification thermodynamique puisque la température est une grandeur intensive (additions et moyennes sont à proscrire). Seules les mesures satellitaires en W/m2 à une altitude constante sont physiquement pertinentes (l’énergie est une grandeur extensive sur laquelle on peut faire des additions et des moyennes à condition de tenir compte du gradient adiabatique).
3 – L’échantillonnage des températures du GIEC et de ses acolytes (Goddard, Hadley…) n’a aucune signification statistique (voir par exemple https://www.contrepoints.org/2019/08/23/351974-climat-lincroyable-saga-des-temperatures-2 ). Les tripatouillages ultérieurs sur « l’ajustement » de ces dernières ne sera jamais par conséquent représentatif de la réalité.
4 – Les données d’entrées des études du GIEC sont par conséquent fausses. Les données de sortie (conclusions du GIEC) sont logiquement fausses, selon l’adage « garbage in, garbage out » comme disent les anglais (e dynamique des systèmes, on apprend que si on rentre des données pourries dans une boîte noire, il en sortira des données également pourries, indépendamment des qualités de la dite boîte noire).
Les données, avant d’entrer dans les boites passent par 4 niveaux :
1: les données réelles sorties directement des capteurs
2 : les données réelles nettes des données erronées, ne satisfaisant pas les contrôles
3 : les données calculées, càd les données manquantes estimées à partir des données réelles.
4 : les données cohérentes, càd comparables aux données anciennes.
Et là, seulement là, on dispose de données primaires utilisables… avec toutes les incertitudes qu’on peut imaginer :
– qualité des capteurs
– qualité des contrôles
– confiance dans les données calculées, relatif au nombre de données réelles
– et enfin, l’archivage des données utilisées pour les études
On en est désormais grâce à ce mensonge asséné depuis tant d’années, arrivé a des enfants névrosés (je ne parle pas de la greta) pleurant à l’évocation de leur avenir, persuadés de mourir ds un avenir proche du fait du réchauffement climatique.
Ils font peine à voir, ça se lit ds leurs yeux, ils sont terrorisés
Pourtant, le rétro-pédalage serait la seule attitude scientifique correcte, car, outre le principe d’esprit critique (ne rien admettre comme vrai qui n’ait été vérifier), ce serait, aussi, admettre le principe de réfutabilité (toute affirmation scientifique ne peut être tenue pour vraie que, jusqu’à ce que de nouvelles informations la démente) sans lequel les vérités scientifiques se transformeraient en affirmations dogmatiques.
Le scientifique, le vrai, se met un point d’honneur à être capable de dire « JE ME SUIS TROMPÉ ».
Tout ceci nous prouve qu’ici, il ne s’agit pas de science!
Tout est bon pour imposer le nouveau soviétisme. Le Groupe d’Escrocs Internationaux de la Connerie fait un excellent travail
Sinon, article très intéressant :
sunriseswansong.wordpress.com/2019/08/31/arctic-sea-ice-the-refreeze-begins
Intéressant. Je note ce perturbant « En fait, si le pôle [nord] était un désert bas et plat, il ferait très chaud, car le soleil [d’été] ajouterait de la chaleur en permanence et ne se coucherait jamais. »
tout ceci correspond bien à un document de 1904 (original almanach Hachette scanné par moi meme)..qui traite de la fonte des glaciers depuis 1850
https://www92.zippyshare.com/v/8xVNNFAX/file.html
et dans lequel le mont blanc du XIVe siecle est representé sans neige du tout)…
bien sur ce n’est pas ‘scientifique’ mais juste interessant à savoir.
Merci pour la photo que j’ai reproduite dans mon ordinateur.
Elle est d’une extrême importance lors d’une conversation en en étant une preuve à apporter en soutien d’une prise de position.
Qu’en pense l’Académie des Sciences ?
Suite à » la lettre de mission de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche » (aka Valérie Pécresse), la conclusion du rapport de l’Académie des Sciences de 2010 stipule que : »
– Plusieurs indicateurs indépendants montrent une augmentation du
réchauffement climatique de 1975 à 2003.
– Cette augmentation est principalement due à l’augmentation de la
concentration du CO2 dans l’atmosphère.
– L’augmentation de CO2 et, à un moindre degré, des autres gaz à effet de serre,
est incontestablement due à l’activité humaine.
– Elle constitue une menace pour le climat et, de surcroît, pour les océans en
raison du processus d’acidification qu’elle provoque. »
–> Bref, c’est clair, net, précis,…le GIEC n’aurait pas dit mieux.
Dans son avis de 2015 (1), cette noble et prestigieuse assemblée n’a pas voulu se déjuger mais note tout de même du bout des doigts que :
– « entre 1998 et 2013, les températures moyennes de la planète » n’ont pas bougé (c’est gênant en effet mon bon monsieur…),
– que les mesures satellitaires permettront d’y voir plus clair (ah bon, les choses n’étaient auparavant pas très claires ?),
– que la qualité des modèles numériques s’améliore (tiens, ils n’étaient finalement pas si bons que cela ces modèles ?),
– et que tout cela « nécessite un effort de recherches soutenu. complémentaires » (ben voyons, l’argent coule à flot ici, c’est bien connu…).
–> Bref, de la très belle langue de bois pour dire qu’ils se sont royalement plantés.
Vincent Courtillot et ses collègues « climato-sceptiques » ont dû bien se marrer en lisant cette prose de jésuites constipés (mille fois pardon pour mes amis jésuites).
Source (1) : https://www.academie-sciences.fr/fr/Rapports-ouvrages-avis-et-recommandations-de-l-Academie/avis-de-l-academie-des-sciences-sur-changement-climatique-et-transformation-du-systeme-energetique.html
Eh oui, science sans conscience n’est que ruine de l’âme… Encore faut-il en avoir une !!!
Chez nous, les températures chutent à 17 degrés la journée dès jeudi. Il faut bien compenser les 2 mois d’été pour ne pas trop s’écarter de la moyenne.