Alors qu’en Floride des lynx semblent souffrir d’une étrange maladie infectieuse dont le résultat est un manque de coordination de leurs membres pour marcher normalement il se trouve que dans d’autres Etats des USA ou du Canada le même type de symptôme est maintenant reconnu. Il concerne les daims et les chevreuils abondants dans certaines contrées comme l’indiquent les relevés du National Wild Life Health Center de l’Université de Madison dans le Wisconsin.
De quoi s’agit-il ? C’est très simple car cette maladie a été rapidement identifiée. Souvenez-vous de l’encéphalite spongiforme bovine qui fit couler tant d’encre en Europe. Il s’agit dans le cas de ces chevreuils nord-américains de la même maladie « à prions », hautement transmissible et tout aussi hautement contagieuse du moins chez ces animaux. Fait unique, il s’agit d’une protéine qui s’est mal repliée sur elle-même pour aboutir à une conformation pathologique nocive pour les cellules nerveuses alors que les biologistes n’avaient jamais auparavant imaginé un tel scénario. Une maladie infectieuse transmissible est par définition la résultante de la présence de micro-organismes tels que des bactéries, des virus ou des champignons mais qu’une protéine puisse posséder les mêmes propriétés avait bousculé la doxa des spécialistes en son temps en Europe au sujet de l’épidémie de « vache folle » qui, en 1996 en Europe, avait été identifiée dans 12 pays européens et avait provoqué la mort de 178 personnes au Royaume-Uni, 27 en France et … 4 aux Etats-Unis. La supplémentation de l’alimentation des bovins avec des farines animales fut incriminée.
La situation aux USA et au Canada tend à s’aggraver dans la mesure où les chasseurs amateurs de gibier ont déjà payé un lourd tribut et vont continuer à faire partie des statistique scrupuleuses de l’administration. Le souci est que les symptômes cliniques sont loin d’être immédiats, quelques fois plusieurs dizaines d’années d’ « incubation », pour être diagnostiqués sans ambiguité. La situation est d’autant plus préoccupante que les cervidés sont le principal réservoir de la maladie de Lyme aussi appelée la borreliose. En effet cette maladie est transmise par des tiques qui ne s’accouplent que quand la femelle est en train de prendre son repas de sang, tranquillement, sur le dos d’un cervidé. Or les mêmes tiques peuvent également transmettre cette forme d’encéphalite spongiforme lorsque la femelle de tiques à besoin d’un autre repas sanguin et qu’il lui arrive de se nourrir aux dépens d’un autre animal et ici en l’occurence d’un être humain.
Il y a tout lieu de penser que, compte tenu de la fréquence des voyages touristiques ou professionnels entre les deux côtés de l’Atlantique, l’encéphalite spongiforme qui ravage les cervidés nord-américains apparaîtra un jour ou l’autre en Europe et peut-être aussi dans bien d’autres pays. Quel meilleur plat gastronomique qu’un cuisseau de chevreuil ? Même s’il est trop cuit il restera pourtant potentiellement dangereux car le prion résiste à la cuisson et un jour ou l’autre les amateurs de gibiers seront transformés en zombies.
Source : The Organic Prepper
Les mêmes causes faisant les mêmes effets, les vaches d’Amérique-du-Nord ayant sûrement été nourri de cette farine avant d’avoir gambadé dans les prés, et voilà le travail.
Bien sûr nos olibrius eurolâtres macroniaiseux ne vont pas vouloir se dédire du CETA, ils vont donc cacher cette affaire, puis celle-ci va se révéler à tous parce qu’il y aura trop de malades, ce qui rendra cet accord de libre échange caduc, avec les catastrophes de toutes sortes, politiques et économiques surtout, qui suivront.
Tout cela pour que l’Allemagne puisse vendre ses voitures.
Tout cela est petit et vulgaire, minable même.
La bêtise de ces gens me fatigue, je cois même que je commence à développer, à leur sujet, un certain dédain.
Merci, Jacqueshenry pour l’information, je crois que je ne vais plus manger de viande que du porc, du poulet et des escargots.
» je crois que je ne vais plus manger de viande »
Quelle avait été votre réaction en 1996 ? Je me rappelle qu’à l’époque, la population française avait tragiquement appris la nouvelle qu’elle devait abandonné les produits tripiers et goûter aux osso bucco avec l’amertume du futur condamné. Les média avaient considérablement insisté sur le drame des marchands de tripe, et qu’on devait dorénavant se contenter de steak… Il fallait seulement faire confiance aux bouchers qui sauraient avoir la précision du chirurgien pour séparer les matières contaminées du reste de la carcasse…
Quand je pense que 20ans plus tard, la simple présence de quelques molécules d’herbicide suffisent à retirer tout produit de consommation !
Il ne suffit que d’un cultivateur qui ait lu ce billet pour que ce scandale sanitaire fasse exploser du macronisme jusqu’à l’Union-européenne elle-même, voire même l’Allemagne.
Si la « réforme des retraite » fut reporté sine die ce fut bien parce que le gouvernement craignait et avec raison la cristallisation des, non plus revendications, mais révolte, plus même, d’une révolution.
Parce qu’en fait tout le monde, dans tous les milieux, mange de la viande, hormis quelques olibrius.
Et que celle qui n’est pas élevée en batterie et gambade joyeusement dans les verts pâturages concerne le plus haut de la hiérarchie des pays de l’UE, c’est la plus chère.
Or, si les tiques peuvent refiler la maladie de la vache folle aux animaux sauvages et donc à ceux d’élevage, ma foi, je crois que cela va faire jaser dans les salons privés.
Qu’en sera-t-il des chevaux de course, par exemple, et des bambins se promenant dans la nature accompagné de son grand-père milliardaire, ou des chasses que le même organise avec ses potes?
S’il ne s’agit pas d’une fausse nouvelle et je pense Jacqueshenry savoir qui il traduit, la Bastille pourrait bien sous peu être reprise et le néolibéralisme décédé.
CETA faute, CETA faute, c’est pas la mienne.
Oups, récidive, je sors.
Un cas d’ESB a été récemment diagnostiqué en Espagne. Il existe aussi une maladie de dépérissement des cervidés (MDC) rattachée à l’ESB apparue en Norvège, et Suède mais considéré comme sans danger pour l’homme (EFSA)
Vous dites que les tiques sont vecteurs de l’ESB. Quelles sont vos sources ?
Je ne l’ai jamais lu. Le prion ne se trouve pas dans la circulation sanguine.
A l’origine de l’épidémie d’ESB que l’Europe a connu, il y a le non respect de principes de traitement des viandes d’équarrissage. Les 3 conditions « température, pression, durée » n’ont pas été réunies simultanément pour détruire le prion. Un ou plusieurs critères n’était pas respecté.
Mais cette maladie existait avant sous diverses formes ( le cas de la tremblante est intéressant puisque certaines souches ovines sont naturellement résistantes).
À propos des tiques il s’agit d’une hypothèse de ma part que l’on ne peut pas exclure dans l’état actuel des connaissances de la transmission de la KJ : je n’ai donc à l’évidence pas de source à citer.
merci pour votre commentaire.
Je ne vois que deux explications possibles :
1/ Dieu, ou plutôt Dame Nature aka Gaîa punit l’Amérique d’avoir voté Trump.
2/ Le Réchauffement Climatique Anthropique aka GES aka CO2 (cause de toutes les catastrophes, c’est « scientifiquement prouvé » !).
Désolé de ces traits d’ironie, mais si on n’a plus le droit, prière de me le faire savoir par retour de bâton, euh non de courrier.