Voici la traduction par mes soins d’un billet de Paul Craig Roberts paru sur son blog le 7 août 2018 au sujet du journaliste d’investigation, animateur de télévision et réalisateur Alex Jones qui vient d’être interdit de Web, ses propos étant jugés non conformes à la doxa mise en place par le monde politique et aussi et surtout financier et militaro-industriel américain. On ne peut que considérer que ce mouvement de censure va aussi se répandre en Europe dans les mois prochains. Le monde occidental est entré dans une ère très sombre au cours de laquelle le totalitarisme s’installera insidieusement et Internet, espace de liberté, sera probablement le premier à être « bouclé » par les puissances financières transnationales occultes qui veulent gouverner la pensée de chaque individu. Bonne lecture ! Lien vers l’article original : https://www.paulcraigroberts.org/2018/08/07/apple-google-youtube-facebook-twitter-subvert-the-us-constitution-free-speech-and-american-liberty/
L’attaque coordonnée du site Info Wars d’Alex Jones par Apple, Facebook, Google/Youtube et Spotify n’est qu’une preuve supplémentaire de l’échec total de la loi anti-trust américaine qui a permis l’émergence de firmes incroyablement puissantes capables d’exercer une censure en règle non seulement aux Etats-Unis mais aussi dans les Etats vassaux de Washington, geste que ni la Gestapo nazie ni le NKVD de Staline purent réaliser. J’ai discuté récemment avec le progressiste Rob Kall sur les implications que représente la capitalisation boursière de 1000 milliards de dollars d’Apple. Deux jours plus tard Rob écrivit un article sur son blog OpEdNews dans lequel il exposait les risques que représentait une compagnie ayant une capitalisation de 1 000 000 000 000 de dollars ayant acquis une trop grande puissance financière pour que nous restions encore des personnes libres. Je suis d’accord avec lui. Seulement 16 pays dans le monde parmi 195, un petit 0,8 %, ont un PNB égal ou plus élevé que cette somme.
Il faut y penser ! Apple est plus puissant que la grande majorité des pays du monde. Apple dispose d’un pouvoir de gouvernement. Apple pourrait être membre du G20. Apple pourrait émettre sa propre monnaie et pouvoir également émettre des « droits de tirage spéciaux », l’apanage exclusif du FMI. Apple pourrait aussi participer aux prêts du FMI et de la Banque Mondiale accordés aux pays en difficulté. Apple pourrait enfin avoir sa propre armée et ses propres services secrets. Il a fallu peu d’heures pour qu’Apple avec d’autres sociétés de la « High Tech » bannissent Rob Kall du Web.
Aux USA presque tous les secteurs de l’économie sont entre les mains d’entreprises monopolistiques. Dans le secteur « digital » 90 % de la presse papier et des chaines de télévision sont contrôlés par 6 grandes compagnies. Quatre-vingt-dix pour cent des dépôts bancaires sont contrôlés par 5 grandes banques « too big to fail ». Walmart, Home Depot ou encore Lows ont conduit à la disparition des petites échoppes familiales de distribution, les franchises dans la restauration ont fait disparaître les petits restaurants familiaux, les entreprises pharmaceutiques ont enfin fait disparaître les petites officines préparant des médicaments à partir de prescriptions, une énumération sans fin. La monopolisation de l’économie américaine a été entreprise sous couvert du « globalisme », le dogme étant que vous ne pouvez pas être compétitif globalement si vous n’êtes pas suffisamment grand pour avoir un monopole ou une quasi-monopole.
La révolution digitale combinée à la politique identitaire a rendu très facile le contrôle de la liberté d’expression. Tout propos que les élites financières ne veulent ni voir ni entendre, les histoires vraies qui exposent au grand jour les objectifs de ces élites sont considérés comme des « théories du complot », des propos haineux, sont alors réduits au silence. C’est ce monopole que viennent d’exercer ces compagnies, Apple, Facebook, Google/Youtube et Spotify à l’encontre d’Alex Jones. Cette histoire d’Alex n’est que le début du commencement. Ses propos ont fait parfois la une des journaux mais il a eu le défaut de mettre en lumière des sujets que ces géants de la communication veulent cacher et c’est l’unique raison pour laquelle il est maintenant interdit d’Internet. Les discours de haine d’Alex Jones sont une blague ! Ce qu’Apple ou encore Facebook et le reste de la Gestapo américaine signifie est que dire la vérité c’est comme tenir des propos haineux. C’est exactement ce que décrivait dans son roman « 1984 » George Orwell.
La tromperie qui consiste à censurer ceux qui disent la vérité apparait maintenant pour le peuple américain comme étant la politique adoptée par Apple, Google/Youtube, Facebook, Twitter et Spotify. La presse papier et la télévision ont déjà débarqué tous les journalistes réalistes comme Robert Perry, Chris Hedges et Sy Hersh. Maintenant qu’Alex Jones est interdit d’Internet la détermination des élites d’éliminer tous les opposants va se répandre sur tout le Web jusqu’à ce qu’il n’existe plus personne pour dire la vérité. C’est juste une question de temps.
Et le mouvement s’amplifie déjà. Twitter vient de supprimer le compte de Scott Horton, éditorialiste du site antiwar.com ainsi que celui de Daniel McAdams, directeur du site libertarien « Ron Paul Institute » et Tommy Robinson (fondateur du site English Defence League) a vu sa page Instagram supprimée. L’ancien membre du Département d’Etat Peter Van Buren a également vu son compte Tweeter supprimé, apparemment parce qu’il a osé dire (sur le site antiwar.com) que le gouvernement mentait aux citoyens américains. La politique identitaire a aidé à imposer une sorte de code et a créé la catégorie des « discours de haine » autour desquels n’importe quelle personne se constituant comme faisant partie d’une victime du groupe incriminé peut se retourner contre un quelconque « homme blanc » est un élément créant cette censure qui détruit la liberté d’expression dans le monde occidental. Cependant, en ce qui concerne les USA, il est un fait que le programme des élites est inacceptable pour l’homme de la rue. L’élite américaine redoute le fait que ses histoires sont tellement cousues de fil blanc que même ceux qui ont subi un lavage de cerveau verront finalement la lumière quand un quelconque élément de vérité apparaîtra.
Dans le monde occidental d’aujourd’hui rien n’est plus en danger que la vérité. Déjà les gouvernements Russes, Chinois, Coréens du Nord, Iraniens et Indiens en font l’expérience et proposent à Washington des arrangement futiles, arrangements qui n’ont aucune chance de voir leurs propositions être retenues par la Maison-Blanche. Washington veut continuer à exercer son hégémonie sur le reste du monde. Les néo-conservateurs avec Israël, allié indéfectible de ces néo-conservateurs, contrôlent la politique étrangère des USA et n’ont que pour seul objectif de dominer le monde. Si la Russie, la Chine, l’Iran, l’Inde et la Corée du Nord ne comprennent pas ça ils sont mal partis.
Que peut-on faire individuellement ? Surtout ne pas acheter un nouveau produit Apple. N’allez plus sur Youtube, Facebook, Twitter ou Spotify. Fermez tous vos comptes Google, e-mail ou moteurs de recherche : vous êtes espionnés ! Toutes ces firmes sont aujourd’hui des réincarnations de la Gestapo nazie. Elles redoutent la désertion de leur clientèle. Elles devraient toutes être nationalisée ou interdites ou leurs dirigeants arrêtés pour complotisme contre le Président afin qu’il soit destitué. Ce sont des incarnations du diable. Il existe des alternatives, allez sur des sites qui refusent la censure. Il faut espérer qu’un retournement de la clientèle fidèle de Facebook ou de Tweeter et les autres fera que leur plan de business sera détruit, qu’elles s’effondreront et que d’autres entités apparaîtront respectant le droit inaliénable à la liberté d’expression.
On ne peut que déplorer que les Américains – sont-ils à ce point stupides ? – n’aient pas compris ce qui se passe sous leurs yeux. Nos élites ont des objectifs qu’ils ne peuvent finalement pas défendre. Des gens comme Alex Jones ont mis au grand jour ces agendas et c’est ainsi qu’Alex a été mis sur la touche. La « presstitute » en a rajouté et a organisé une campagne de dénigrement à l’encontre d’Alex Jones comme elle l’a fait avec Donald Trump mais aussi Julian Assange, Snowden et bien d’autres. Ils ont choisi Alex Jones comme cible mais n’importe qui d’autre peut devenir un jour leur cible dans la totalité du monde occidental. L’élite au pouvoir n’est pas intéressée par la vérité qui dessert son agenda et les Chinois, les Russes, les Iraniens devraient vraiment en prendre conscience.
Avant de terminer la lecture de ce billet lisez juste ce que le pasteur luthérien allemand Marin Niemoller disait au sujet des Nazis :
« D’abord ils se sont présenté comme des socialistes, et je n’ai rien dit.
Parce que je n’étais pas un socialiste.
Puis ils se sont présenté comme des syndicalistes et je n’ai rien dit.
Parce que je ne suis pas syndiqué.
Puis ils sont venus pour les Juifs et je n’ai rien dit.
Parce que je ne suis pas juif.
Enfin ils sont venus pour moi et il n’y avait plus personne pour m’aider« .
Cette fois-ci ça commence avec Alex Jones. Très bientôt ce sera nous tous. La liberté d’expression est systématiquement détruite. L’idée, le concept, que les USA sont un pays libre est la plus grande « fake news » jamais inventée !!
Commentaire. Il me reste à l’esprit quelques remarques à la suite de cette traduction. La loi récemment votée en France relative aux « fausses nouvelles » ne constitue-t-elle pas les prémices de cette censure qui advient aujourd’hui ouvertement aux Etats-Unis ? Car compte tenu que ce sont les mêmes grandes firmes de la Silicon Valley qui contrôlent l’ensemble du Web pourquoi n’adopteraient-elles pas la même attitude en Europe d’autant plus que l’Union européenne, finalement, n’est ni plus ni moins que le 52ème Etat américain. Tous les pays constituant l’Europe suivent servilement les injonctions des Américains, il suffit de constater ce qui se passe en ce moment même à propos de l’Iran ou de la Russie : aucune réaction de la part de qui que ce soit ! L’Europe est, elle aussi, devenue un conglomérat apatride sous l’emprise totalitaire des grandes firmes américaines. Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne, qui est en état d’ébriété toute la journée comme Yeltsin, est devenu la marionnette rêvée de la Maison-Blanche alors qu’il est virtuellement le seul habilité à défendre les intérêts des Européens. C’est vraiment très inquiétant pour l’avenir, demain matin ou dans les semaines et les prochains mois … Il est urgent que les peuples s’unissent pour défendre la liberté d’expression. En France l’ensemble des médias grand public est contrôlé par 5 ou 6 puissances financières ou individus comptant parmi les plus riches de France et il n’y a de fait plus de liberté d’expression, en conséquence la France n’est plus une démocratie mais tout simplement un pays totalitaire ! Le site infowar.com (que je consultais chaque jour, je suis donc fiché par la NSA) n’est plus accessible. Illustration : Alex Jones.
Les USA ne sont plus une démocratie. Oubliés les Franklin et autres Jefferson issus des Lumières et pères fondateurs de la constitution américaine.
C’est un pays dans lequel il y a une violence atavique présente depuis le début de son histoire.
Le meurtre de JFK il y a une cinquantaine d’années aurait dû nous mettre la puce à l’oreille.
Les attentats du 9 septembre n’ont fait que confirmer cet état de fait.
Les USA sont devenus le terrain de jeux de quelques oligarchies politiques, militaires, économiques et financières (pour résumer : le « deep state »).
La nouveauté aujourd’hui est qu’en effet, avec l’informatisation quasi-complète des sociétés, l’obsession d’une partie de la classe dirigeante est devenue le contrôle de masse de l’opinion.
On est à un stade logique qui succède à celui de la collecte industrielle très lucrative de données personnelles dans tous les azimuts (Banques avec les cartes bleues dont les relevés détaillent la vie d’une personne, les FATI ou fournisseurs d’accès Téléphonie et Internet qui enregistrent toutes les conversations et connexions, les GAFTAM : Google, Apple, Facebook, Twitter et Amazon qui savent tout de nos préférences ou encore les NATU : Netflix, AirBnB, Tesla, Uber, qui savent tout de nos loisirs, et pour finir en beauté la NSA, agence gouvernementale richement dotée de 15 milliards par an officiellement et qui est le maillon central américain de la surveillance de masse au niveau mondial…excusez du peu).
Il suffit d’ailleurs de se rappeler l’affaire « Cambridge Analytica » et l’exploitation qui a été faite des données de FaceBook pour influer sur les élections américains (par des « spins doctors »), les dossiers fuités dans la presse WikiLeaks et LuxLeaks, pour comprendre qu’on n’est pas dans des « théories du complot » issues d’un esprit malade mais dans une réalité qui dépasse largement la fiction.
Nous expérimentons en France le début de cette tendance liberticide avec la loi sur les « fake news » (heureusement retoquée par le sénat fin juillet).
D’après mes calculs, et suite à un billet précédent, on compte aujourd’hui 19 % de la population active américaine au chômage.
Je ne suis pas sûr que dans une économie qui va aussi mal, « l’orwellisation » de la société puisse être longtemps tenable et il est probable que des révoltes de masse de tous les laissés pour compte finiront par secouer le pays et remettre les pendules à l’heure.
La première chose à faire est de s’évertue r à n’utiliser que des mots français, allemands, italiens, russes, chinois, idem pour les chansons et les films. Je n’utilise pas « facebouc » mais « cul de bique »…
La vraie parade à ce monde est de jouer en permanence la comédie et de varier avec gourmandise tous les points de vue.
L’ex URSS est tombée avec les « samizdats ». Il n’y a pas de moyen plus efficace contre l’emprise anglo-saxonne qui nous dicte notre conduite.
Quand je lis de pareils imbécillités, je me demande ou va le Monde avec vous? franchement je dis USA! et heureusement! sans les USA vous seriez où?
Ce commentaire serait plus facile à comprendre s’il était étayé par une analyse.
Pouvez-vous développer un peu s’il vous plaît ?
Merci.
Ce serait bien d’abord de répondre à une personne qui affiche son non réel OK?
C’est votre nom réel ❓
Veuillez ajouter votre numéro de SS ainsi que votre téléphone ou l’on pourra vous contacter. Soyez exemplaire et courageux jusqu’au bout.
Vous n’êtes pas obligé de lire les articles de monsieur Jacques Henry. Cela vous évitera d’écrire des commentaires désobligeants. Pour votre gouverne, lisez donc l’article sur h16free, et postez le même commentaire.
Cher monsieur : LES USA travaillent pour LEUR pomme, pas VOS glands.
Je sens qu’on ricaner un bon coup. Vous savez, on s’ennuie un peu …
BARBIER, on se barbe…
LOL 🙂
BARBIER, on se barbe (hier)…
Voici un article wiki sur la surveillance de masse qui illustre bien le propos du billet : https://fr.wikipedia.org/wiki/Surveillance_globale …dont voici un résumé pour forme d’extraits.
Il est notamment indiqué que « certains des programmes d’espionnage de la NSA ont reçu l’assistance directe des agences de renseignement nationales du Royaume-Uni (GCHQ) et de l’Australie (DSD), ainsi que celle de grandes entreprises de télécommunication et d’Internet comme Verizon, Telstra, Google, et Facebook ».
Ces programmes sont liés, je cite, « à l’espionnage économique, au contrôle social, et à la manipulation diplomatique. Ils sont liés au pouvoir ».
« Aux États-Unis, la NSA collecte les données téléphoniques de plus de 300 millions d’Américains. L’outil de surveillance internationale XKeyscore permet aux analystes du gouvernement américain de rechercher dans d’immenses bases de données contenant les courriels, les conversations en ligne (chats) et les historiques de navigation de millions de personnes ».
« Le programme de surveillance globale britannique Tempora intercepte le trafic des câbles de fibres optiques qui constituent l’épine dorsale d’Internet. Avec le programme de surveillance de la NSA PRISM, les données qui auraient déjà atteint leur destination seraient directement récoltées à partir des serveurs des fournisseurs de services américains suivants : Microsoft, Yahoo!, Google, Facebook, Paltalk, AOL, Skype, YouTube et Apple ».
« Une branche spéciale de la NSA appelée Follow the Money (FTM) surveille les paiements internationaux, les transactions bancaires et celles des cartes de crédit, puis enregistre les données collectées dans la banque de données financière de la NSA, « Tracfin » ».
« Selon le Washington Post, la NSA a suivi les positions de téléphones mobiles à travers le monde entier en se branchant sur les câbles reliant les réseaux de téléphonie mobile au niveau mondial, câbles utilisés aussi bien par des téléphones américains qu’étrangers ».
« Des documents de la NSA et du GCHQ dévoilés par The Intercept en février 2015 révèlent que ces services de renseignement ont conjointement piraté les réseaux informatiques de la multinationale Gemalto, premier fabricant mondial de cartes SIM, et possiblement de l’allemand Giesecke & Devrient. Gemalto produit chaque année 2 milliards de cartes SIM et fournit environ 450 opérateurs de téléphonie mobile ».
Espionnage politique de la NSA : « Cibles principales : la Chine, la Russie, l’Iran, le Pakistan et l’Afghanistan sont classés au plus haut rang de la liste d’espionnage de la NSA, suivis par la France, l’Allemagne, le Japon et le Brésil. La « stabilité économique » et les « échanges internationaux » de l’Union européenne sont aussi considérés comme des cibles d’intérêt, à côté d’autres cibles de priorité élevée comme Cuba, Israël et la Corée du Nord ».
Restez branché pour mon prochain billet sur la censure déguisée de Youtube !
J’attends ce billet avec plaisir 🙂