Au nord de la province thaïlandaise de Trat qui borde le Golfe de Thaïlande se trouve du côté cambodgien la petite province de Pailin d’où ont émergé et apparaissent encore aujourd’hui des parasites de la malaria résistants à tous les produits connus à ce jour. Ce phénomène intrigue les spécialistes car les premières résistances à l’artémisinine sont apparues très rapidement et ceci dès 2005 à cet endroit précis. Dans la même région la résistance à la chloroquine apparut au milieu des années 1950 et il fallut moins de 30 ans pour que cette résistance arrive en Afrique après s’être répandue dans tous les pays d’Asie du Sud-Est. Comme la malaria tue près de 700000 personnes chaque année et principalement en Afrique, selon les dernières statistiques de l’OMS (WHO), la situation devient alarmante. Encore une fois c’est dans ce même coin du Cambodge que vient d’être détectée la première résistance aux nouveaux anti-malaria de la famille des sulfadoxines-pyrimethamines plus connues sous le nom de Fansidar efficaces contre le P. falciparum et dans une moindre mesure contre le P. vivax.
Pourquoi toutes ces résistances prennent naissance au même endroit ? Est-ce une vengeance posthume du spectre de Pol Pot qui organisa ses massacres systématiques précisément depuis cet endroit ? C’est ce qu’insinuent certains Kmers des bourgades aux alentours de Pailin ! Les autorités cambodgiennes, thaïlandaises et vietnamiennes ont demandé à l’OMS de prendre des dispositions drastiques pour juguler l’expansion du P. falciparum résistant à tous les composés connus à ce jour à l’aide de moyens de grande ampleur car il en va de la survie des populations de la région, ce parasite étant déjà présent dans le delta du Mékong ainsi que dans de grandes parties de la Thaïlande et devenant la forme dominante. Il s’agit en effet d’un grave problème qui ne concerne plus seulement la péninsule indochinoise mais la planète entière.
La situation est également préoccupante en Malaisie en raison d’une envolée des cas de malaria provoqués par le Plasmodium knowlesi qui, bien qu’étant moins fatal que le P. falciparum, provoque néanmoins un grand nombre de décès car le parasite se multiplie beaucoup plus rapidement que les types falciparum ou vivax. Il existe deux réservoirs pour ce plasmodium, l’homme et le singe macaque, très commun tant en Thaïlande qu’en Malaisie et en Indonésie. Plus des deux tiers des cas de malaria sont provoqués en Malaisie par ce parasite qui n’affecte pas les macaques mais qui sont porteurs sains à plus de 80 % du parasite. La Fondation Bill & Melinda Gates, comme sur l’île de Zanzibar, a mis en place un suivi des populations de macaques vivant près des villages à l’aide de colliers émetteurs placés sur quelques-uns de ces animaux relativement familiers de l’homme et dont les signaux sont détectés par des drones qui effectuent également une cartographie des zones arborées et des étendues d’eau propices à la reproduction des moustiques. Il semble urgent de reconsidérer l’interdiction du DDT pour sinon éradiquer du moins diminuer le nombre de moustiques dans ces régions tropicales : 700000 morts par an c’est beaucoup … les populations des villes de Lyon et Marseille réunies ! Depuis l’interdiction du DDT en 1972 la malaria a provoqué la mort de plus de 30 millions de personnes dans le monde, soit la moitié de la population de l’Italie ou encore les deux tiers de celle de l’Espagne. Un grand merci aux mouvements écologistes.
Sources : Welcome Trust, WHO, Bill & Melinda Gate Foundation, illustrations The Guardian
Les problèmes posés par les insecticides sont nombreux et ne concerne pas seulement les oiseaux.
Si nous faisons un bref retour historique, il est faut de dire que la malaria n’est qu’une maladie des pays chauds, l’Europe en a tout autant souffert.
Si nous reprenons le sujet du Film « Ridicule », par exemple, se passant à la toute fin du XVIII° siècle, juste avant la révolution française, il s’agit d’un noble qui monte à Versailles pour rencontrer le roi Louis XVI afin qu’il l’aide pécuniairement à assécher les marais de ses possessions où la malaria, donc les fièvres des marais sévissent.
Marais que les italiens durent tout autant assécher et pour les mêmes raisons, aux alentours de Rome, entre-autre.
C’est, en effet, l’asséchement des sols et la domestication des eaux qui est d’abord la solution au problème, mais, en effet, c’est infiniment plus onéreux que de répandre des insecticides.
Il y a un hérisson dans le jardin de ma mère, j’y fais attention: il protège les petites plantes des escargots et autres limaces.
Je ne suis pas contre les produits chimiques, n’oublions pas qu’il y a plus de plantes vénéneuses que de champignons, mais ce qu’il me semble de bon aloi serait de prendre la mesure de chaque chose.
Mettre des éoliennes en place lorsque cela tue les oiseaux et chauves-souries, d’autant plus en sachant que son apport énergétique est ridicule, est d’une crétinerie sans nom.
Répandre des insecticides dit néonicotinoïdes qui détruisent les abeilles est criminel.
En revanche, rechercher et utiliser tout les savoirs en biologie et en écosystème pour limiter au mieux l’usage de produits chimiques, utiles, certes, mais potentiellement dangereux est une bonne chose.
Mais je l’ai dit, dans le court terme les solutions les moins chères semblent les meilleurs, et que ce soit en économie, en politique ou pour de biens d’autres domaines, ce court-termisme est, non pas à la mode, mais est le fondement même de la philosophie économico-politique de notre époque.
Par nature, il ne peut y avoir de réponse simple à ce type de problèmes complexes, par exemple, il est fait un usage raisonné des insecticides en Camargue, toujours pour lutter contre le moustique,, mais cela nécessite des équipes infiniment plus professionnelles et plus nombreuses que les épandages simples ce qui, là encore, coûte infiniment plus cher.
Illustration de votre propos :
https://notalotofpeopleknowthat.files.wordpress.com/2018/03/world-map-of-past-and-current-malaria-prevalence-world-development-report-2009-1024x509_thumb1.png?w=600&h=300&zoom=2
@Theuric
Les néonicotineidés » ne tuent pas les abeilles « … si ils sont correctement appliqués et dire que l’épandage de ces produits est » criminel » est un jugement inadéquat. Les insecticides peuvent être dangereux pour les abeilles ( efficacité intrinsèque) mais ils n’y a pas pour autant de risque si ils sont appliqués selon les préconisations. Des apiculteurs professionnels vous confirmeront qu’en mettant des ruches dans des champs de colza traités aux néonic ( semences) ils peuvent récolter 50 Kg de miel par ruche!! Alors que dire des traitements sur des plantes non mellifères ( mais, vigne, blé etc…) ? Pendant de nombreuses années les arboriculteurs ont traité avec des néonicoteneides ( imidaclopride) juste avant floraison et alors que les apiculteurs mettent tous les ans leurs ruches dans les vergers et les doses sont bien supérieures à celles utilisées en traitement de semences des céréales ou de la betterave ( sans parler de l’exposition des abeilles lorsque l’on traite la végétation quelques jours avant leur passage). L’état les interdit car il faut des bouc émissaires ( comme pour le glyphosate) et ces produits seront remplacés par des solutions plus impactantes sur l’environnement ( 3 ou 4 applications foliaires au lieu d’un traitement de semences) : retour vers le passé. le problème des abeilles ce n’est pas les agriculteurs, mais les apiculteurs eux- mêmes qui ne donnent pas à manger à leurs abeilles, qui ne changent pas les reines assez souvent, qui ne traitent pas les ruches contre les parasites et maladies etc etc ( c’est romantique de penser que les abeilles fournissent » naturellement » du miel mais la réalité est qu’il s’agit d’un élevage hyper intensif et absolument pas naturel : de l’apiculture intensive en somme!)
donc, s’il vous plaît, ne colportez pas des affirmations sans fondement qui conduisent à remplacer ce qui marche par des choses qui ne marchent pas.
Tout cela nous éloigne du sujet, mais en effet le varroa destructor, (qui est un parasite de l’abeille) fait en effet plus de ravage que les néonicotinoïdes selon certains experts de l’INRA de ma connaissance (qui me parlaient en particulier du Gaucho de Bayer, à base d’imidaclopride).
Pour en savoir plus, un petit topo qui date un peu mais qui est très bien fait : http://www.academie-veterinaire-defrance.org/fileadmin/user_upload/Bulletin/pdf/2008/numero03/257.pdf
Theuric, même s’il y avait des dégâts collatéraux avec le DDT, 700.000 morts par an, ça ne vous fait rien ????
Votre approche comparative avec les néoc. est stupide, d’autant plus que c’est une fausse incrimination de cette classe concernant les abeilles, celles ci se portent comme un charme en australie bien que grande utilisatrice des néoc.
Quand à votre solution d’assécher les étendues d’eau, j’ai eu un grand moment de bonheur, en pensant à la tête des centaines de millions de riziculteurs ^^
🙂
Au sujet des néonicotinoïdes j’ai fait un petit calcul très approximatif qui illustre le peu de fondement scientifique des préoccupations des écologistes au sujet des abeilles. Ces insecticides systémiques sont surtout utilisés pour l’enrobage des semences à raison d’environ 4 grammes/ hectare soit 400 microgrammes par m2. Supposons que lors de la floraison il y ait 100 fleurs produisant chacune 1000 grains de pollen et qu’une abeille vienne butiner ce même m2 et emporte ensuite sur ses pattes arrières 100 grains de pollen elle aura aussi emporté 0,2 nano-grammes de néonicotinoïde avec l’hypothèse totalement fausse que tout le xénobiotique se concentre dans le pollen ce qui n’est pas le cas du tout, il est alors difficile d’imaginer qu’une abeille prise individuellement puisse en une journée de récolter un pollen qui apporte plus que quelques pico-grammes dans la ruche et même en multipliant cet apport par 50000, soit le nombre de butineuses (toujours des estimations très approximatives) on arrivera péniblement à quelques nano-grammes au total. Difficile dans ces conditions d’une part d’étudier la toxicité de ces produits in situ mais également d’étudier cette toxicité en laboratoire avec des doses aussi infimes car elles sont en dessous des limites de détection des appareils (spectrographe de masse en particulier) utilisés en routine. Le cas de l’Australie est une preuve indirecte du peu de toxicité des néonicotinoïdes car ce pays est tout simplement exempt de varroa, CQFD.
Il est faux et non pas il est faut, faux ce qu’il faut, non?
La convention de Stockholm qui limite ou interdit l’utilisation de DDT a été mise en application en 2001 avant d’avoir trouvé des solutions techniques efficaces pour son remplacement, ce que je trouve d’une stupidité sans nom sur le plan sanitaire.
Face à la recrudescence prévisibles des cas de malaria , et de leurs formes résistantes consécutives à cette décision médicalement illogique, certains auteurs se cachent derrière leur petit doigt en prétendant que l’utilisation de DDT n’a pratiquement pas été réduite depuis 2001 (voir par exemple : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5629760/).
Est-ce à dire que ce serait le DDT lui-même qui a provoqué les formes de résistance qu’on rencontre actuellement sur le terrain ?
D’autre part, il est pitoyable de considérer qu’on se traine ce problème de substitution du DDT depuis la fin des années 50…les grandes firmes phytosanitaires et pharmaceutiques sont-elles aussi désintéressées que cela par cet énorme marché ou c’est moi qui débloque ?
L’interdiction du DDT a été provoquée dans les milieux écologistes bien-pensants par le livre de Rachel Carson qui est un tissu de contre-vérités. Le fait que le DDT réduisait l’épaisseur de la coquille des oeufs des oiseaux et aurait contribué à la raréfaction du grand condor de Californie n’a jamais été prouvé scientifiquement. Le DDT est une molécule simple et dont la fabrication revient à environ 1 dollar le kg dans de grandes unités industrielles. Il est dès lors facile de comprendre que les industriels ne soient pas intéressés par des recherches nouvelles et les laboratoires pharmaceutiques encore moins car la mise au point d’un vaccin contre le plasmodium n’est pas pour après-demain !
C’est exactement le même cas pour le glyphosate. J’ai travaillé pendant plusieurs années sur l’identification de nouvelles cibles herbicides mais entre une identification et la production d’un nouvel herbicide si possible peu coûteux il peut se passer 30 ans ! Sans glyphosate dans 30 ans des pans entiers de l’agriculture vivrière auront disparu, je pense en particulier aux arbres fruitiers.
Pour la malaria (dont je souffre depuis 20 ans très exactement avec des crises répétées) le réservoir est l’homme et le moustique n’est que le vecteur chez lequel s’effectue car la malaria n’est pas contagieuse d’homme à homme. Il faut donc s’attaquer au vecteur, cela est plus logique. Les écolos ne veulent pas que l’on disperse des moustiques génétiquement modifiés capables de tuer les sporozoïtes depuis les gamétocytes (cycle de reproduction sexuée du plasmodium chez le moustique) lorsque ceux-ci apparaissent dans les glandes salivaires du moustique. Disperser dans la nature des moustiques génétiquement modifiés n’est pas conforme à l’idéologie stupide des écolos (il en est de même des plantes dites OGM) et c’est pourtant une approche séduisante.
La lutte biologique contre ce fléau me paraît une approche intéressante.
En quoi cela regarde-t-il les écologistes ?
Qu’ils aillent donc cultiver leurs patates non OGM dans leur jardin, élever leurs poulets bio au grain, faire leurs courses en vélo, utiliser des toilettes sèches et recycler l’eau de pluie pour leurs ablutions…ça ne dérange personne.
Mais qu’ils laissent les médecins et les chercheurs faire leur travail contre cette maladie extrêmement dangereuse 🙂
Non seulement le marché est petit mais c’est maintenant mauvais en terme d’image ( les firmes d’agrochimie seraient accusées de vouloir empoisonner les gens des pays peu développés et même de racisme).Il y a quelques années des firmes pensaient qu’à défaut de rentabilité cela pouvait faire partie d’un plan d’image institutionnelle mais les excités des ONG sont passés par là et les ont effrayés! Il ne faut donc pas attendre grand chose de leur part et quant à l’INRA ils sont plus occupés par les thèmes à la mode ( réchauffement climatique, biodiversité etc..).
Certes les moustiques OGM font peur ( pire que les insecticides ?) et peut être que le lâcher de mâles stériles est plus acceptable pour les petites âmes sensibles ? cela coûte une fortune mais que ne ferait on pas pour des solutions sans insecticides? ( d’autant que cela engraisserait certaines ONG et certains opportunistes). la Lucilie bouchère américaine ( qui dévore les êtres vivants!! ) a été exterminée avec cette technique ( mais elle était très localisée au Texas et à la Lybie) et cela a côuté des fortunes.
Mais qui a dit que les ecolos etaient pour la perpetuation de l espece humaine ?
J’avis cru comprendre que le DDT avait été autorisé de nouveau, sous condition, à priori intelligente, de l’utilise « à bon escient », à savoir imprégner des moustiquaires ou badigeonner des murs, et non pas le répandre en grande quantité par des moyens du genre « avions agricoles ».
Quant aux écolos « amis de la Planète », oui, c’est sûr, mais d’une planète sans virus aka l’Homme.
C’est exact le DDT n’est autorisé que pour des usages « discrets » qui en aucun cas peuvent contribuer à éradiquer la malaria à grande échelle en exterminant les moustiques. Les moustiques sont attirés par l’odeur humaine et le gaz carbonique (encore lui !) que nous exhalons en respirant. Ils se posent sur les murs et attendent leur proie. Du DDT répandu sur les murs tue ces moustiques. Je n’ai jamais utilisé de DDT pour en imprégner une moustiquaire – un équipement indispensable quand on vit dans un pays tropical – ça ne sert à rien ! Les moustiquaires ne servent qu’à éviter que des scolopendres viennent vous chatouiller la nuit !!!
Complément : j’ai entendu parler sur Europe1 ce matin de la demande d’un épandage d’un produit « biologique » (sic) pour éradiquer le moustique tigre… en France.
Sans surprise, je ne sais plus quelle « spécialiste » a déclaré qu’il faudrait voir les effets à long terme, principe de précaution sans doute.
Un espoir : la France n’étant pas (encore) un pays du « Sud », cet épandage « à l’ancienne » verra peut être le jour assez rapidement, sauf si quelque écolo bien pensant estime que la santé/vie de quelques humains vaut le coup face à des roques peut être éventuellement potentiels de quelques bestiaux, animalcules ou plantes.
Quant au produit en question,est-il aussi efficace et économique que le (satanique ???) DDT, mystère !
@pastilleverte
S’il existait un produit « biologique » pour éradiquer les moustiques, les anophèles en particulier, ça se saurait. Je ne vois qu’un candidat la toxine Bt. Allez demander à un agriculteur qui fait du « bio » ce que lui coûte l’épandage de son champ de maïs avec du Bacillus thurigiensis !
Quarante ans et 130 millions de morts plus tard …
Quel conflit armé, quelle extermination de masse ont pu en quarante années provoquer autant de morts ? Tout simplement une arme redoutable : l’idéologie écologiste qui s’empara du pamphlet truffé à dessein d’erreurs scientifiques de Rachel Carson, Le Printemps Silencieux (ou sans oiseaux, Silent Spring), un brûlot qui servit la cause malthusienne à peine dissimulée de ces mouvements écologistes mondiaux pour interdire l’usage du DDT et de quelques autres insecticides chlorés.
Ci après la dernière annexe qui en dit très long sur l’état d’esprit détestable des mouvements écologistes malthusiens dans leur ensemble, que ce soient le WWF, Greenpeace, le Sierra Club, et bien d’autres … y compris les mouvements politiques écologistes qui ont mis en place des députés et des ministres dans de nombreux pays, des représentants disséminés partout dans les institutions internationales, infiltré les universités et les instituts de recherche ainsi que les écoles, une sorte de pieuvre qui veut tout simplement, sous prétexte de sauvegarder la planète, rayer de la carte des populations entières. L’exemple du DDT démontre très clairement l’aspect terroriste, malthusien, au pire sens du terme, et criminel, outrancier, de toutes ces organisations.
Le paludisme, qui aurait pu être éradiqué il y a vingt ans, est de nos jours encore la maladie tropicale la plus grave et un obstacle insurmontable au développement économique et social d’une grande partie du monde. Avant la découverte du DDT au début des années 40, on recensait plus de 300 millions de cas par an, et plus de 3 millions d’hommes en mouraient chaque année. Grâce au DDT, des millions de vies humaines furent arrachées aux griffes du paludisme au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. On espérait que le DDT mettrait fin à ce tueur en masse, une fois pour toutes.
Il n’en fut rien, à cause d’une campagne irrationnelle contre les insecticides, lancée aux Etats-Unis par Rachel Carson dans son livre Silent Spring. Aujourd’hui plus de 2 milliards d’hommes ‒ 40% de la population mondiale – vivent en territoires infestés. 270 millions d’êtres humains sont paludéens. On estime l’augmentation des cas recensés à plus de 100 millions par an (environ 300 000 cas par jour). Cette maladie constitue pour les voyageurs dans ces pays un danger plus important que toutes les autres maladies réunies. On déplore toujours plusieurs millions de morts par an, plus que par toutes autres maladies, et la plupart des victimes sont des enfants. L’Afrique est la plus touchée, avec plus de 85 % des cas connus dans le monde. Plus de 30% de la mortalité infantile doit lui être attribuée directement.
C’est à juste titre que le paludisme est la « reine des maladies ». Son taux de mortalité est effrayant. En 1923, la grande épidémie de paludisme qui ravagea l’Union soviétique frappa plus de 5 millions de personnes et en tua 60 000. En Égypte, en 1942, juste après l’invasion du moustique Anophèles gambiae dans la fertile vallée du Nil, 135 000 victimes. Aux États-Unis dans les années 30, il y avait 6 ou 7 millions de cas chaque année. Des milliers de gens faisaient la grimace en avalant l’amère quinine quotidienne pour se protéger des fièvres et des frissons qui sont le signe de la maladie. Dès l’invention du DDT, ce fléau disparut d’Amérique du Nord.
Le DDT en guerre contre le paludisme
En 1943 on dispose du DDT pour la lutte contre les moustiques vecteurs du paludisme et de la fièvre jaune, les poux de corps vecteurs du typhus, les puces vectrices de la peste, et bien d’autres insectes nuisibles. Cette découverte changea le monde, elle ouvrait une ère d’espoir pour ses habitants.
Dès 1945, les Centres des maladies contagieuses du Service américain de santé publique assumèrent la responsabilité d’administrations locales de centres nationaux antipaludéens dans dix-huit pays, par le truchement de l’Agence internationale pour le développement (AID) du département d’État. En Grèce, par exemple, un programme de contrôle débuta en 1946 et, en trois ans, le nombre de cas tomba de 2 millions à environ 50 000.
L’arme essentielle contre l’anophèle (le seul vecteur du paludisme) était le DDT. Le programme se proposait aussi d’éliminer du sang humain le Plasmodium, protozoaire infectieux cause directe de la maladie, au moyen de différents médicaments.
En 1960, 1,5 milliard de personnes vivaient dans des zones anciennement impaludées dont le DDT avait éradiqué le fléau. En 1969, l’éradication était chose faite dans 36 des 146 pays insalubres. Dans 53 d’entre eux, le programme d’éradication était en pleine expansion, et 27 autres pays se mettaient à la tâche. Le Pakistan, par exemple, comptait 7 millions de cas en 1961, mais 9 000 seulement en 1969. L’AID américaine avait donné au gouvernement pakistanais plus de 25 millions de dollars, et avait prêté 35 millions de plus pour financer le programme d’éradication par le DDT. « Ce résultat sans comparaison possible est dû presque entièrement à l’utilisation du DDT » firent savoir les Centres américains de lutte contre les maladies contagieuses, « le DDT est le seul produit sûr et économique disponible à ce jour ».
Rachel Carson entre en scène
Ces « résultats sans comparaison possible » furent stoppés par les écrits de Rachel Carson. Ces mensonges avec lesquels elle mobilisa les mouvements écologistes naissants mirent fin à l’utilisation du DDT. En 1962, Rachel Carson fit paraître Silent Spring (Printemps sans oiseaux), livre qui accusait à tort le DDT de provoquer de nombreux maux pour les humains, les animaux utiles et l’environnement. L’hystérie déclenchée par Rachel Carson et ses disciples amena l’interdiction du DDT. Le bilan de cette interdiction se calcule en millions de morts et une somme de souffrances qui ne peut pas s’exprimer par les statistiques.
La campagne de Rachel Carson frappa durement la lutte antipaludéenne et réussit à y mettre fin. En 1967, l’OMS modifia ses objectifs : il n’était plus question d’« éradication », mais « de contrôle de la maladie, là où c’était possible ». Quelque 63 pays, qui avaient engagé d’énormes dépenses, abandonnèrent simplement la lutte. Une résolution approuvée par un grand nombre de biologistes lors de la 22ème session de l’Assemblée de l’OMS, en 1969, supplia les fabricants de « poursuivre la production de cet insecticide salvateur en vue de pouvoir continuer à protéger les populations de la malaria ». Un arrêt de la fabrication du DDT aux États-Unis, disaient-ils, les priveraient d’un approvisionnement normal dans la plupart des régions impaludées. Le résultat serait « un retour en force de la maladie dans les pays concernés, des centaines de millions de malades, des millions de morts, et ce dans la décennie ».
En dépit de la preuve scientifique de l’innocuité du DDT sur les humains, William Ruckelshaus, l’administrateur de l’Agence pour la protection de l’environnement américaine interdit le DDT en 1972. Malheureusement, quand les programmes de lutte antimoustique furent arrêtés, le paludisme resurgit, avec des taux de morbidité plus élevés qu’auparavant, à cause d’une densité de population humaine plus grande dans les zones anciennement impaludées (davantage de monde s’y était installé, sous la protection du DDT). En 1976, les cas de paludisme déclarés étaient montés à 800 millions, et les morts annuels plus de 8 millions. Jetons un coup d’œil sur deux exemples, l’Inde et Ceylan.
L’Inde comptait plus de 100 millions de malades dans les années 40, et 2,5 millions de morts par an. Après le début du programme DDT, les malades tombèrent à moins de 100 000, et les décès annuels à moins de 1000. Le gouvernement indien consacrait 60 % de son budget de santé publique au contrôle du paludisme, et cela fut payant. Les personnels de santé pensaient que la maladie avait été éliminée. Changement de flux à la fin des années 60, du fait de la panique déclenchée par Rachel Carson et les pseudo-écologistes. En 1972, l’Inde compte à nouveau plus de 1 million de malades. Il y en a plus de 4 millions en 1974, et plus de 6 millions en 1976 (et les personnels de santé croient que le nombre était plus près de 12 millions). Le gouvernement de l’Inde est en train de regagner du terrain avec du DDT fabriqué au Sri Lanka et au Bengladesh, mais il reste beaucoup à faire.
Ceylan, l’actuel Sri Lanka, déplorait 3 millions de malades par an au début des années 50, et plus de 12 000 morts. L’épandage de DDT commence en 1946, et en 1962 le pays compte seulement 31 cas au total, en 1963 seulement 17, et pas un seul décès. Quand les campagnes de lutte furent arrêtées, suite au livre terrifiant de Rachel Carson, et aux protestations publiques qu’il engendra, les taux de paludisme recommencèrent à monter : 308 en 1965, 3 466 en 1967, 17 000 pendant le seul mois de janvier 1968, suivi d’un mois de février qui en compta 42 000. En 1969 et 1970, des millions de malades.
Un produit chimique très utile
Beaucoup d’autres maladies furent jugulées par l’emploi du DDT, y compris trois types de leishmanioses transmises par des moucherons du genre Phlebotomus. Les cas de leishmanioses disparurent dans les zones de lutte antipaludéenne. Les problèmes liés aux punaises et autres parasites diminuèrent près des habitations traitées.
La communauté scientifique du monde entier a reconnu ce qu’elle devait aux bienfaits du DDT. « Le DDT est encore le moyen le plus radical et le moins cher pour faire baisser ou même éradiquer le paludisme, et ceci reste vrai en dépit de la résistance au produit (qui n’est pas totale) » disait le directeur de l’OMS en 1969, et concluait ainsi : « Le produit est tellement sûr que nous n’avons jamais rencontré de syndrome d’empoisonnement chez nos 130 000 épandeurs, ou parmi les 535 millions d’habitants des maisons traitées. Aucune toxicité ne se manifesta dans la population animale sauvage des pays participant à la lutte antipaludéenne. L’OMS n’a aucune raison d’abandonner ce produit qui a sauvé des millions de vies humaines, et si on cessait de le fabriquer il y aurait des milliers de morts et des millions de malades. Il a été utile pour au moins 2 milliards de gens sans coûter une seule vie humaine par intoxication. L’arrêt de l’usage du DDT serait un désastre pour la santé mondiale ». L’OMS a aussi mis l’accent sur le fait « qu’on n’a jamais constaté d’effet nocif du DDT pour le cheptel domestique ». En 1970, l’Académie des Sciences américaine fit cette déclaration officielle : « L’homme n’a jamais contracté une dette aussi énorme envers un produit chimique que celle qu’il doit au DDT. On estime que le DDT a sauvé 500 millions de vies humaines en un peu plus de deux décennies, vies que la malaria aurait emportées, et d’une manière inévitable ».
En dépit de ces déclarations scientifiques, en 1972, pendant les audiences de la Chambre des Représentants, il fut à craindre que William Ruckelshaus ne fit interdire le DDT, et ce quel que soit le résultat des enquêtes. Il était à prévoir que l’interdiction du DDT aux États-Unis aurait des répercussions sur les programmes internationaux de lutte contre le paludisme, en créant des peurs infondées dans d’autres pays. L’interdiction du DDT aux États-Unis obligerait de fait les autres pays à suivre la même voie… avec toutes les suites tragiques qu’entraînerait une telle mesure. Comme c’était à craindre, William Ruckelshaus passa outre à la décision du juge Edmund Sweeney nommé aux auditions des Représentants, et décida seul l’interdiction de l’utilisation du DDT sur le territoire américain à compter du 1er janvier 1973. (On trouve les détails de tout ceci dans le Congressional Record du 24 juillet 1972, pages S 11545-46, intervention du Sénateur Goldwater). Bien que Ruckelshaus ait avoué dans une lettre au président de l’Association des bureaux fermiers américains (26 avril 1979) que « la décision était politique plutôt que scientifique », cette interdiction est toujours en vigueur aux Etats- Unis.
Le facteur malthusien
Le but essentiel du livre si violemment controversé de Rachel Carson, Silent Spring, était de jeter le discrédit sur les pesticides, et plus particulièrement le DDT. On y trouve, et par dizaines, des erreurs sérieuses, des distorsions, des omissions des faits dans presque tous les chapitres, et elles alarmèrent et terrifièrent le lecteur de bonne foi. Plus grave, des organismes de protection de l’environnement écologique jusque là animés du seul sens des responsabilités, répercutèrent ces contre-vérités pour s’attacher un plus grand nombre de donateurs au milieu d’un public injustement alarmé. Le résultat en est une plus grande somme de souffrances et de morts humaines dans le monde entier.
Rachel Carson, très maligne, dédia son livre « à Albert Schweitzer, qui a dit que « l’homme a perdu la capacité de prévoir et de prévenir. Il finira par détruire la Terre’’ ». Comme le thème majeur du livre est la suppression des insecticides en tant que danger pour l’environnement et la santé humaine, les lecteurs crurent à une désapprobation implicite de Schweitzer envers les insecticides. Mais dans sa biographie ce grand humaniste écrit explicitement : « Comme ces insectes diaboliques nous font perdre du temps et nous coûtent de travail!…un rayon d’espoir nous est donné par le DDT».
Quelques autorités de santé allèrent jusqu’à affirmer qu’une éradication du paludisme à l’échelle du globe déclencherait une explosion démographique et ouvrirait la boîte de Pandore.
Les pilules anticonceptionnelles n’étaient pas encore disponibles dans les années 50, et nombreux étaient ceux qui pensaient que le contrôle de la population ne pouvait être obtenu que par une mortalité infantile élevée due au paludisme (de l’ordre de 40 % dans le tiers monde). Comme le dit un fonctionnaire de l’AID : « Mieux vaut qu’ils meurent plutôt qu’ils ne se reproduisent de façon anarchique. »
Les organisations écologiques les plus connues se rangèrent du côté des moustiques et des micro-organismes qu’ils transmettent. La Société Audubon s’opposa explicitement à la campagne antipaludéenne, et, en juillet 1969, distribua 17 000 tracts pour mobiliser ses membres dans son combat contre le DDT « … qu’il soit banni dans tout le territoire et interdit à l’exportation ». Un manque de sensibilité envers les souffrances de millions de non-blancs des pays les plus pauvres se fait entendre dans les paroles de Michael McCloskey, directeur du Sierra Club, qui écrit en toutes lettres en février 1972 : « Le Sierra Club demande l’arrêt de l’utilisation des insecticides, même dans les pays où le DDT a réussi à juguler la malaria… Avec le DDT nous faisons chuter le taux de mortalité dans les pays sous-développés sans avoir considéré la manière dont nous pourrons nourrir ces populations en surnombre. »
Le Dr Alexander King, chef du Club de Rome malthusien, qui a des activités dans plus de quarante pays sur les cinq continents, émit une opinion semblable dans un livre, The Discipline of Curiosity (Publications scientifiques Elsevier, page 43). Il avait été de ceux qui avaient aidé à l’expansion du DDT pendant la Deuxième Guerre mondiale, écrit-il, et était saisi par « le nombre énorme de vie sauvées. Mes doutes commencèrent quand le DDT fut introduit dans les circuits civils. En Guyane, en deux ans, la malaria avait presque entièrement disparue, mais le taux de natalité avait doublé. Le principal reproche que je fais au DDT est que, après coup, je constate qu’il a grandement contribué au problème de surpopulation. »
Quant à l’Environmental Defense Fund, qui profita de la controverse à propos du DDT pour devenir une riche organisation écologiste américaine, le congressiste John Rarick rapporte à son propos, dans une audience de la Chambre des représentants le 3 mars 1971, une remarque de son principal biologiste, le Dr Charles Wunster. Un reporter demanda à Wunster si la suppression du DDT entraînerait l’utilisation d’insecticides plus toxiques, et il répondit : « Et alors ? Ce sont les gens qui sont la cause de tous les problèmes. II y en a trop. Nous devons nous débarrasser de cet excès, et ce moyen est aussi bon qu’un autre. »
Après la suppression du DDT aux États-Unis, les activistes écologistes accélérèrent leur campagne pour en interdire aussi l’exportation. De 1974 à 1976, l’Export-Import Bank finança pour plus de 3 milliards de dollars d’exportation de pesticides, ce qui préserva de nombreuses vies humaines dans les pays tropicaux. En 1976, la Société Audubon et le Conseil national de la défense des ressources naturelles (NRDC) traîna l’Export-Import Bank devant les tribunaux fédéraux pour obtenir qu’elle cesse ses financements d’insecticides dans les pays sous-développés. Le Centre juridique national pour la défense des intérêts publics se porta au secours de la défense et, en 1980, la Cour rendit son arrêt contre les pseudo-écologistes. Comme le dit le porte-parole du Centre juridique :
« L’arrêt de la Cour fédérale dit en substance que les exportations ne seront pas diminuées et que notre nation ne se pose pas en impérialiste écologiste. »
En 1977, les groupes écologistes firent un autre procès dans le but d’obliger l’AID à soumettre des résultats de recherche d’impact sur l’environnement pour chaque pesticide avant son exportation vers le tiers monde. Cela aurait retardé les chargements urgents pendant des semaines où des mois tandis que mouraient des milliers de victimes du paludisme.
En 1980, les pseudo-écologistes poussèrent les gouverneurs John Brown (Californie), Patrick Leahy (Vermont), Howard Metzenbaum (Ohio) et William Proxmire (Wisconsin) à déposer un projet de loi qui aurait imposé au département d’État de signaler aux gouvernements étrangers tout retrait de pesticide du marché américain, que ce soit de manière délibérée où autrement. Des projets de lois des représentants Cecil Heftel (Hawaii) et Michael Barnes (Maryland) tendaient à restreindre les exportations américaines et renforcer les règlements sur les produits comestibles importés quant à leur teneur en insecticides. L’effet indirect aurait été la cessation totale et immédiate de l’épandage d’insecticides dans les pays qui en avaient le plus urgent besoin dans leurs programmes de santé publique et de protection agricole, mais qui avaient aussi besoin des dollars de la vente de leur production agricole.
Un effet néfaste plus direct sur la santé et le bien-être fut causé par le fait que les États-Unis suspendirent leur aide financière pour la santé publique et la lutte anti-acridienne pour tous les pays qui faisaient usage d’insecticides condamnés ou d’emploi restreint par le gouvernement américain. En Afrique, une grande famine a suivi la perte des récoltes dues aux invasions de criquets incontrôlées.
Quoi qu’il en soit, les groupes écologistes continuèrent leur pression pour l’interdiction des exportations d’insecticides. En 1986, l’AID prit ses dispositions pour se conformer à la loi sur la politique environnementale nationale en publiant «Comment se conformer à la Réglementation 16 ». Le secrétaire d’État George Shultz, prenant ce texte explicatif au pied de la lettre, télégraphia aux ambassades américaines outre-mer : « Les États-Unis ne peuvent pas, je répète ne peuvent pas, cautionner une politique de programmes donnant lieu à l’emploi des pesticides suivants : lindane, HCH, DDT et dieldrine. » Les pays incapables de mettre en œuvre leurs programmes sans l’aide financière des États-Unis furent ainsi empêchés de réaliser des programmes importants de santé publique et de bien-être pour leurs malheureux citoyens.
Les lecteurs des publications luxueuses qui émanent des organisations écologistes sont ravis des photographies en couleurs d’animaux dans leur milieu naturel tropical. Ont-ils remarqué qu’il n’y a jamais la moindre parole de consolation pour les hommes qui vivent dans le même milieu que les animaux ? Ces hommes qui sont malades, anémiques, aveugles ou mourants du paludisme, de peste, de maladie du sommeil ou de leishmaniose ne figurent pas sur les photos. On ne montre pas davantage les millions de gens sous-alimentés ou mal nourris à cause des campagnes écologistes. Sans se laisser émouvoir par les maladies et les morts qui sont le fruit de leur activité anti-insecticide, les magazines écologistes donnent beaucoup de place aux articles sur le tort que fait l’homme à la nature par la déforestation des jungles humides, et pleurent la raréfaction de l’éléphant et autres grands mammifères qui sont les cibles des objectifs photographiques des touristes.
«Mieux vaut qu’ils meurent plutôt qu’ils ne se reproduisent de façon anarchique. »
Excellent topo !
Merci 🙂
Merci
On attend avec impatience la demande d’arrêt de toute vaccination et de tout médicament « chimique », même reconnu utile, efficace, voire bon marché, pour éviter que les « pauvres » ne se multiplient.
Non mais !
Ici au Japon, comme je le disais dans un précédent billet, le protocole de Kyoto est bien loin et d’une certaine manière ce peuple que je considère comme le plus évolué et le plus civilisé du monde a choisi naturellement de par cette évolution mais inconsciemment de limiter sa natalité. Seul le progrès permet une évolution dans ce sens et si les Japonais sont à la pointe de la robotique ce n’est pas un hasard. En effet il faudra dans quelques années des assistants à la personne (les « vieux ») car les plus jeunes seront appelés à d’autres tâches par manque de main-d’oeuvre. Les pays dits sous-développés en sont encore bien loin …