La ville de Pamukkale dans le sud-ouest de la Turquie est bien connue des touristes pour ses concrétions spectaculaires de calcite et ses piscines d’eau turquoise chargée en sels minéraux (illustration ci-dessus). Il existe en effet une activité volcanique sous-jacente alimentant ces sources d’eau chaude. À l’époque romaine il existait sur la colline surplombant ce site particulier une ville appelée Hierapolis. Il y fut érigé un temple où les prêtres eunuques sacrifiaient des animaux à Pluton, le dieu des enfers, près de l’entrée d’une fissure du sol d’où sortaient des effluves de vapeur. C’était la porte de l’enfer, en latin Plutonium. Le géographe grec Strabo au premier siècle avant l’ère présente décrivait ainsi cet endroit : « Il y a tellement de vapeurs et de brumes denses qu’on peut difficilement voir le sol. Tout animal qui s’approche de trop près de la grotte meurt instantanément« .
Le site a été récemment fouillé par une équipe d’archéologues italiens de l’Université de Salento et l’énigme de cet endroit a été révélée. Du gaz carbonique géogénique à plus de 45 % – il y a aussi un peu l’hélium, du radon et de la vapeur d’eau – sort en continu de cette grotte. Les fouilles ont permis de reconstituer le temple dédié à Pluton qui fut fréquenté jusqu’au cinquième siècle de notre ère puis démoli par les Chrétiens bien que des tremblements de terre puissent aussi être incriminés pour expliquer sa disparition car cette région se trouve dans une zone sismique toujours très active aujourd’hui.
Pourquoi les prêtres de Cybèle ne mourraient pas comme les animaux qu’ils présentaient à Hades ou Pluton en offrande ? La légende dit que c’était leur castration qui les avait immunisé en quelque sorte contre les maléfices remontant du monde de l’ombre et des enfers. En réalité, après avoir analysé les effluves de gaz qui montra la présence de CO2 presque à l’état pur, les archéologues et les scientifiques qui s’intéressaient à ce site et à son mystère conclurent très simplement qu’il fallait être un oiseau ou une chèvre pour être presque instantanément asphyxié, c’est-à-dire au ras du sol, car le gaz carbonique est plus lourd que l’air. Les prêtres se tenaient debout et avaient donc peu de chance de mourir d’asphyxie. Quand les archéologues travaillèrent sur ce site ils se rendirent compte que des oiseaux s’approchant trop près de l’entrée de la grotte mourraient immédiatement. C’était le dieu CO2 qui est aujourd’hui sinon vénéré du moins toujours aussi maléfique et infernal …
Note : Cybèle, déesse d’origine phrygienne (Anatolie) représentait l’abondance de la Terre. Elle s’appellait Demeter chez les Romains et était assimilée à Gaïa, la déesse actuelle des écologistes. Les serviteurs de son culte, du moins dans la Grèce antique, étaient tous des eunuques.
Source : https://www.seeker.com/gate-to-hell-found-in-turkey -1767366949.html
Le CO2 ne tue pas, j’en respire à chaque instant, c’est le CO qui est mortel.
À la concentration de 50 % de CO2 on meurt de suffocation par manque d’oxygène alors que l’oxyde de carbone se fixe sur l’hémoglobine irréversiblement et est de ce fait mortel. Il faut attendre la régénération naturelle du sang pour recouvrer ses plaines capacités d’oxygénation à moins de respirer de l’oxygène à 50 % au risque de se brûler les poumons pour accélérer cette convalescence.
OK OK
Je ne voulais pas vous fâcher!
Blog super intéressant
Enfin ! Vous passez aux aveux, le maléfique gaz CO2 est mortel…. à des taux de concentration… 100 000 supérieurs à ceux (monstrueusement élevés disent-ils) actuellement présents dans l’atmosphère terrestre.