Commandez dès aujourd’hui une « bicimachine » convertible tous usages y compris pour la production d’électricité d’appoint pour vous éclairer au cas où vous auriez oublié d’acheter un stock de bougies ou du kérosène pour la vieille lampe à pétrole toute rouillée du papy qui se trouve toujours quelque part dans votre grenier en cas de black-out électrique généralisé.
Vous pouvez dès maintenant trouver cet accessoire indispensable pour collaborer à la politique énergétique (sur)réaliste de vos dirigeants politiques (qui ont été élus par vos soins) à San Andres, district d’Iztapa, au Guatemala, mais j’ai oublié le numéro de téléphone, veuillez m’en excuser. Vous pourrez toujours vous adresser en cas d’urgence à l’Ambassade du Guatemala à Jérusalem …
Illustration : Bloomberg News
On trouve cette même photo ( http://universespirit.org/year-climate-change-photos ) accompagnée de ce texte (traduction Google):
«Une famille utilise une pédale Maya « Bicimaquina », une machine à pédale, pour faire un smoothie à San Andres, Iztapa, Guatemala, le 16 février 2017. Maya Pedal construit une gamme de « bicimaquinas » à partir de vélos donnés par les États-Unis et Canada. Bicimaquinas libère l’utilisateur de la hausse des coûts énergétiques et ne produit aucune pollution.»
Encore ce mythe de plus en plus répandu selon lequel l’énergie musculaire serait gratuite (demandez ce qu’en pensent les déçus du végétalisme) et non polluante (tout dépend comment a été produit ce que vous avez mangé)!
Cette « bicimachine » ne serait-elle pas en mesure de remplacer avantageusement la pédale de ce tour dentaire datant du XIXe siècle – moyennant toutefois, au préalable, une petite « bidouille » technique ?
(voir le lien pour afficher l’illustration)
http://fr.tinypic.com/r/s28vpc/9
À n’en pas douter, ce serait là un réel « progrès » !
Si j’avais une telle machine, plutôt que me fatiguer, j’y adapterais une roue à aube ou alors une éolienne et peut-être même j’achèterais un esclave pour pédaler à ma place,
Mais j’ai une idée encore plus géniale, on pourrait imaginer une cocotte minute pleine d’eau, réchauffée par du charbon, par exemple, un piston y serait inclus, que la vapeur pousserait à l’intérieur d’un cylindre, puis serait évacué par une sorte de troue que nous pourrions appeler soupape, puis un système de vilebrequin permettrait de générer un mouvement rotatif qui ferait tourner la pédale sans effort.
Vous imaginez-vous de l’avancée technique que représenterait une flopée de vélos sans roue faisant tourner des bobines pour produire de l’électricité, dont les pédale seraient entrainées par une machine à vapeur.
Y-a pas à dire, c’est beau la modernité, non?
Mais vous venez de réécrire la révolution industrielle : c’est la machine de Watt qui fit tourner les métiers à tisser de Manchester … en brûlant du charbon.
Pas bête ou Papin ??