Crise climatique : les incroyables magouilles de l’IPCC

Crise climatique : les incroyables magouilles de l’IPCC

Pour faire passer la toxicité du CO2 vis-à-vis du climat l’IPCC a d’abord construit la courbe de réchauffement dite en crosse de hockey, une fabuleuse escroquerie, qui a été ensuite effacée des rapports annuels (Assessment Reports) destinés aux décideurs politiques et aux parasites qui veulent se goinfrer avec toutes les technologies dites « vertes » en passant par les universitaires pas très scrupuleux travaillant peu ou prou sur des sujets ayant une liaison directe ou très indirecte avec le « changement climatique ». Ces climatologues d’opérette, plus motivés par leur idéologie que par la déontologie scientifique de base, ont donc « trafiqué », comme on dirait dans n’importe quel laboratoire de recherche en mal de notoriété, les données existantes et bien réelles pour masquer l’effet du Soleil sur le climat et faire ainsi ressortir artificiellement celui du CO2. C’était le but de la magouille qui après une propagande internationale fantastiquement bien organisée a été imprimée dans les esprits tant des politiciens que du grand public qui de toutes les façons sont perméables à toutes sortes de racontars puisqu’ils n’y comprennent rien du tout.

L’activité du Soleil se manifeste par ce que les spécialistes appellent l’irradiance c’est-à-dire l’énergie sous forme de radiations électromagnétiques, ultra-violet, visible et infra-rouge atteignant la surface de la Terre en provenance du Soleil. Il existe toutes sortes d’indices appelés « proxys » pour recalculer ce flux d’énergie exprimé en watt par mètre-carré durant les années passées et depuis l’arrivée des satellites il est encore plus facile de mesurer cette énergie à une distance du Soleil de une unité astronomique, la distance moyenne entre la Terre et le Soleil. Cette reconstruction a aussi pu être corrélée au nombre de taches solaires depuis que l’on dispose d’observations fiables et régulières depuis le début du XVIIIe siècle. L’irradiance solaire a ainsi pu être rapprochée de ce nombre de taches solaires et des proxys, que ce soient les cernes de croissance des arbres, l’abondance en carbone-14 et béryllium-10 (pour l’activité magnétique solaire) et oxygène-18 (pour les températures) dans les carottes de glace, les concrétions calcaires ou encore les coraux et les coquilles de mollusques. Bref, le scientifique dispose d’une quantité immense de données toutes disponibles au public.

Il suffit donc pour un scientifique un tant soit peu honnête d’analyser ces données et de constater que le climat est intimement dépendant de l’activité du Soleil et par voie de conséquence de l’irradiance solaire qui varie en gros entre 1364 et 1367 W/m2 à la surface de la Terre dans la zone intertropicale, par temps clair et quand le Soleil est au zénith. Il est intéressant de noter ici que la mission satellitaire SORCE a mesuré l’irradiance solaire dans l’espace à une distance de une unité astronomique du Soleil entre les années 2003 et 2013 et est arrivée à la conclusion qu’au cours d’une année cette grandeur varie entre 1319 et 1407 W/m2 soit un variation de 6,5 % par rapport à la moyenne de 1360 W/m2 pour deux raisons : l’orbite de la Terre est une ellipse et l’axe de rotation de la Terre n’est pas perpendiculaire au plan de son orbite autour du Soleil. Néanmoins une grande partie de cette énergie est captée par les hautes couches de l’atmosphère, en particulier par l’ozone, dans les longueurs d’onde de l’ultra-violet lointain, le rayonnement le plus énergétique provenant du Soleil, puis elle se dissipe dans l’espace.

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Les variations passées du climat depuis le début du XVIIe siècle sont bien documentées et elle suivent très fidèlement les variations de l’irradiance solaire telle qu’elle a pu être reconstruite à l’aide de ces proxys. Malheureusement pour les fonctionnaires de l’IPCC ces observations allaient à l’encontre de l’hypothèse de l’effet de serre du CO2 et des conséquences de cet effet de serre sur l’évolution du climat. Ces spécialistes, ou auto-proclamés comme tels, ont donc tout fait pour masquer l’effet de l’activité solaire sur le climat terrestre, quitte à carrément devenir malhonnêtes. Ce fut le cas grossier de la courbe en forme de crosse de hockey mais quel a été le cheminement de cette incroyable imposture ? Elle date de la fin des années 1990 et a été constamment modifiée pour satisfaire la mise en place du forcing radiatif provoqué par le CO2. Les curieux peuvent aller se délecter en lisant le rapport décrivant le « Coupled Model Intercomparison Project Phase 5 » (CMIP5) utilisé dans les rapports de l’IPCC (voir le lien). Pour établir une comparaison et faire ressortir cette imposture le Docteur Willie Soon du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, en collaboration avec deux scientifiques irlandais indépendants (voir le lien) ont pris la peine de mettre dans une même illustration les évolutions réelles de l’irradiance solaire en regard des données trafiquées par les sbires de l’IPCC en normalisant à la même échelle toutes ces représentations et c’est tout à fait clair : il y a eu de la grosse magouille, une grosse magouille inacceptable pour n’importe quelle personne ayant un tant soit peu d’esprit critique mais que les politiciens du monde entier ont pris pour argent comptant !

L’autre falsification sciemment organisée a concerné le choix à faire par l’IPCC entre deux cas de figure : un Soleil avec une variabilité réelle – telle qu’elle a été déduite de tous ces proxys mentionnés ci-dessus – ou une activité solaire réduite. Car pour faire « passer » l’effet de serre du CO2 et le forcing radiatif en résultant, l’activité solaire sous forme d’irradiance totale (TSI) réelle et telle que mesurée par ces proxys et rapprochée du comptage des taches solaires constituait une véritable épine dans le pied de ces menteurs patentés et mandatés par les Nations-Unies. Même chose ! Ils ont falsifié toutes les données en mettant au point des modèles uniquement écrits pour cette falsification finale.

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L’illustration ci-dessus demande quelques explications. Les tracés en rouge représentent l’irradiance solaire totale telle que reconstruite à partir des divers proxys disponibles et en pointillés bleus le nombre de taches solaires (SSN) selon les observations disponibles. La courbe supérieure est la plus proche de la réalité. Elle a pourtant été réactualisée par le même auteur entre les années 1995 et 2000 pour des raisons obscures. Ces même données ont été à leur tour reprises par Wang et collaborateurs en 2005 et n’importe quel enfant de 5 ans dira que ce ne sont pas les mêmes courbes alors que les mêmes données ont été utilisées pour en arriver à ces représentations graphiques très différentes les unes des autres. La courbe de Wang et al. est plus conforme aux hypothèses de l’IPCC car un quelconque effet significatif de l’activité solaire sur les variations du climat terrestre ne peut plus être invoqué.

Toute cette histoire rocambolesque de réchauffement climatique provoqué par le CO2 est basée sur des mensonges réitérés et ça n’a pas l’air de déranger qui que ce soit, en tous les cas certainement pas le ministre français de pacotille en charge de la transition énergétique solidaire, je crois que c’est à peu près le libellé de son maroquin, qui prend des décisions totalement injustifiées quand les mensonges de l’IPCC sont ainsi dévoilés clairement, que ce soient les primes à la casse pour les vieilles voitures, la construction de milliers d’éoliennes dans la campagne profonde française ou encore le combat contre le chocolat qui provoque la disparition des forêts tropicales humides de la Côte-d’Ivoire (objet d’un prochain article) entrainant donc une insupportable augmentation du CO2 atmosphérique. Pour un ancien scientifique que je fus j’en reste ahuri de stupeur …

Source : Willie Soon, Ronan Connolly, Michael Conolly, Earth-Science Reviews (2015) « Re-evaluating the role of solar variability on northern hemisphere temperature trends since the 19th century« , article aimablement fourni par les auteurs qui sont chaleureusement remerciés ici et que je tiens aimablement à la disposition de mes lecteurs curieux, https://doi.org/10.1016/j.earscirev.2015.08.010 , accès payant.

http://solarisheppa.geomar.de/cmip5

 

6 réflexions au sujet de « Crise climatique : les incroyables magouilles de l’IPCC »

  1. Vous écrivez:
    « l’irradiance solaire qui varie en gros entre 1364 et 1367 W/m2 à la surface de la Terre dans la zone intertropicale ».

    Cette valeur n’est elle pas celle au dessus de l’atmosphére?
    Au niveau du sol, c’est trés variable, mais en moyenne (par temps clair, a midi , zone intertropicale) c’est 1/2 de la valeur au dessus de l’atmosphére.

  2. Ping : Crise climatique : les incroyables magouilles de l’IPCC | Réseau International

  3. A propos des tentatives de maximalisation de l’influence de l’homme sur le climat on peut constater au moins 2 éléments troublants dans le 5 éme rapport du IPCC:

    -Consulter ceci http://www.climatechange2013.org/images/report/WG1AR5_Chapter05_FINAL.pdf

    a) FAQ 5.1 fig1 d) montrerai la variabilité interne et sa contribution (< 0.2°C)
    Mais un El Niño puissant tel celui de 98 apporte une variation temporaire de l'ordre de 0.5°C
    Une erreur d'un facteur 2.5 !

    b) FAQ 5.1 fig 1b) montrerai la composante solaire et sa contribution (< 0.05 °C)
    Mais la puissance entrante du soleil TSI change de au moins 2 W pour une moyenne de 1365W
    Une variation de 2 / 1365 soit 0.15 % , faible donc.
    Mais une variation équivalente de la température moyenne de la basse atmosphère (15°C soit 288 K ) donne 0.0015*288 = 0.42 K soit UN ORDRE DE GRANDEUR au dessus des 0.05K allégué par cette figure.
    Certes, la température ne sera pas proportionnelle à la TSI. Mais un tel écart ( X10! )

    C'est au chapitre 5 à la page page 393 mais je ne peux insérer l'image de la fig 1

    Cliquer pour accéder à WG1AR5_Chapter05_FINAL.pdf

  4. Ping : « Fake news » du réchauffement climatique : les incroyables magouilles de l’IPCC – La Guerre c'est la Paix

  5. BOnjour,
    vous presentez des courbes d’irradiance solaires, dont l’amplitude a diminué au cours des re-evaluations successives. SI je considere la courbe de l’irradiance solaire issue de ftp://ftp.ncdc.noaa.gov/pub/data/paleo/climate_forcing/solar_variability/lean2000_irradiance.txt, elle ne s’ecarte pas trop de votre deuxieme courbe (amplitude sur le signal d’environ 3mw/m2). cette courbe serait celle qui entre dans les modeles de prevision climatiques publiées par le GIEC (base CMIP5). Mais de toute maniere, ces courbes different par leur amplitude (4 puis 3 puis 2) ce qui n’est pas le probleme le plus important. En effet, on voit que les variations des courbes de temperatures moyennes en surface modélisées (rapport du GIEC) suivent ces courbes mais ne reproduisent pas les cycles de rechauffement/refroidissement de periode rnviron 60 ans, qui se trouvent dans les données d’irradiance. On peut donc penser qu’il manque un processus important dans la modelisation, processus lié a l’activite solaire. Mais que l’on s’interesse a l’activité solaire, a l’irradiance reconstruite ou a la temperature issue des modeles climatique, la caracteristique majeure sur la periode 1700-2000 a toujours ete une tendance positive. Cependant, un nouveau jeu de données (CMIP6) a été presenté a la communauté climatique ce mois-ci ou le mois dernier, lors d’une conference sur le rechauffement climatique. Dans ce nouveau jeu d’irradiance, la tendance est absente. la question cruciale est alors la suivante: qu’est-ce qui a changé dans les données ou dans le modele de passage de l’activité solaire a la TSI, et surtout quel est le jeu de données le plus realiste entre CMIP5 et CMIP6? la reponse a cette question est fondamentale pour comprendre ce que sera vraiment le climat futur.

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