Un enfant de 9 mois sans sexe officiel !

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Né en Colombie-Britannique, cet enfant n’est ni une fille ni un garçon. À sa naissance au domicile de ses parents son sexe n’a pas été reconnu officiellement. La lettre « U » pour indéterminé ou non-assigné a été apposée sur sa carte d’assurance-maladie qui a été remise à ses parents il y a quelques jours. Les parents de l’enfant ont lutté contre l’administration pour que leur enfant reconnaisse lui-même son sexe en temps voulu et cette même administration a refusé de ce fait de délivrer un certificat de naissance officiel puisqu’il n’y a pas eu d’ « inspection génitale » en bonne et due forme ni à sa naissance ni plus tard.

Les parents considèrent que l’attribution d’un sexe à un enfant par le corps médical est discriminatoire ! Les parents de l’enfant veulent que ce dernier choisisse sont sexe quand cela lui paraîtra opportun et donc de découvrir réellement qui il est, en d’autres termes quand il (ou elle) commencera à jouer avec sa « pénisse » ou son clitoris – c’était de l’humour.

La dérive civilisationnelle liée à la théorie du genre prend décidément des proportions inattendues et comme la bêtise humaine n’a pas de limites connues selon le plus grand physicien du siècle dernier ce genre de situation pourrait bien se multiplier dans les prochaines années avec des générations d’enfants et d’adolescents n’ayant plus aucun repère solide dans la vie …

Source et illustration : TVA Nouvelles

10 réflexions au sujet de « Un enfant de 9 mois sans sexe officiel ! »

  1. Tout cela est bien joli mais je me demande comment un adolescent pourra en son âme et conscience choisir son genre dans un monde complètement genré. Influencé par la télé, ses amis, l’enfant risque de devenir hétérosexuel dans que cela soit un véritable choix. Comment choisir sans savoir?
    Il me semble urgent de mettre en place des séances d’initiation à toutes les pratiques et à tous les genres possibles à travers des ateliers et des séances de travaux pratiques. Il me semble aussi important d’apporter une ouverture sur les échanges trans-générationnels.

    • L’histoire ne le dit pas mais en cas d’ambiguité sur la détermination visuelle du sexe, un simple karyotype peut révéler des chromosomes surnuméraires, par exemple XXY. Lors du développement embryonnaire il y a alors conflit entre les androgènes et les oestrogènes conduisant à un sexe indéterminé. C’est peut-être le cas de cet enfant, je n’ai pas pu trouver d’informations supplémentaires mais ce qui est choquant est l’attitude des parents

      • Choquant ? C’est ton étroitesse d’esprit (et vraisemblablement de sphincter) qui est choquante (au XXI ème siècle..).

      • Vous avez aussi le XYY qui est beaucoup plus fun … D’ailleurs je propose que l’on laisse notre ami Franck en tête à tête avec un XYY, vu son ouverture d’esprit, il va adorer … 🙂

  2. votre discours est le plus souvent justifié, mais je connais un cas différent.
    né(e) dans une famille frappée par la résistance aux androgène, mon pote d’école aurait pu être déclaré « sexe ambigü », mais l’hopital de bonnes soeur a mis masculin.
    vers 7 ans sa biologie ambigüe a imposé une opération de plomberie en urgence pour rétablir les fonction vitales, et on a décidé un peu vite qu’il serait un garçon.
    Vers 40 ans, il n’avait pas de puberté, et suite a un traitement de l’osthéoporise, cette puberté s’est déclenchée…

    et là on lui a demandé ? il a dit, bon, ben garçon, je m’en fout mais on m’a dit garçon…
    et là ca n’a pas marché. les hormones mâles faisaient des seins de filles…
    alors avec ses médecisn ils a dit qu’ile serait une fille.
    Elle se sait pas porter des talons, mais ses collègues du boulot ont bien compris (assez courrant, contrairemet à la famille, que le boulot soutienne les gens qui changent – mais là dans la famille ils étaient habitués).
    Elle regrette de ne pas avoir gardé son uterus pour porter un enfant, mais c’est comme ça. elle serait morte si on n’avait pas choisi à 7 ans qu’elle serait un garçon.

    et là en discutant on se rend compte qu’il y a plein de gens différents.
    plein de gens qui sont des filles ou des garçons sans se poser de question.
    des gens qui voudraie absolument être une fille ou un garçon, et ceci parfois contre la biologie.

    et puis des gens qui sont pas clair et qui au final veulent juste entre dans une case, sans préférence particulière, si ce n’est des points particuliers comme la grosesse ou le sport.

    quand un intersexe discute avec un transsexuel c’est deux vision du genre complètement opposée…

    alors peut êter que si on arrêtait de politiser ce débat, qu’on laissait la majorité des enfants être gendré comme depuis toujours, qu’on acceptait que ca change, ou que ca soit pas clair.

    d’ailleurs je me demand s’il y a une raison d’avoir des lois diféfrentes pour les hommes et les femmes.
    pour les humains portant un enfant (les hommes ou femmes enceints, souvent des femmes je l’admet) c’est normal d’avoir des lois… mais sinon ?
    pour les humains ayan des seins, des organes génitaux internes ou externes, il y a peut être des lois spécifique…

    mais sinon on s’en fout, comme pour la couleur des yeux ou des chevux. c’est un signe particulier à mettre sur la carte d’identité.

    • Personne ne discute le fait qu’il existe des anomalies biologiques…
      La question qui se pose est la suivante :
      Peux-t-on casser les normes d’une société pour assouvir la volonté d’émancipation des exceptions ?
      L’exception porte ici sur le genre, je vous assure qu’on peut en trouver d’autres …
      Qu’est-ce qui empêche un chimpanzé de conduire un bus ?
      Il a pourtant 2 chromosomes de plus que nous … 🙂

      • Une société n’est pas figée, les « normes » changent, évoluent sinon je n’aurais pas le droit de vote, pas le droit d’ouvrir un compte bancaire, pas le droit de travailler, pas le droit d’avorter…et ses non droits étaient une « normalité » à une époque!

  3. @ Anne-ce
    Je vous parle d’exceptions … vous me répondez droit des femmes …etc etc …
    Les femmes, lorsqu’elles ont obtenu ces droits légitimes, représentaient 50% de la population …
    Quelle est la proportion de transgenres dans la population ? 0.01 % 0.001% 0.0001% ?
    Et vous voulez remanier la société pour prendre en compte leurs aspirations ?
    OK, mon voisin se prend pour spiderman, il est totalement anormal qu’il n’ait pas sa case « homme-araignée » sur son formulaire sécu et des toilettes réservées pour sa « catégorie » …

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