Crise climatique. CO2 : les mensonges délirants de l’IPCC (6)

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Dans son cinquième « Assessment Report AR5 (2013) l’IPCC a écrit (Chap.12-FAQ 12.3, p. 1107), je cite : « La température globale ne peut pas réagir rapidement aux changements de la concentration des gaz à effet de serre … L’élimination des émissions de CO2 conduirait à une température presque constante pendant de nombreux siècles (effet des émissions passées) … En raison de la grande inertie du climat et du cycle du carbone, la température globale à long terme est largement contrôlée par les émissions totales de CO2 accumulées au fil du temps, quel que soit le moment où elles ont été émises« . En soi cette affirmation est en conformité avec les observations déduites du changement de climat, c’est-à-dire du réchauffement au cours de la seconde moitié du XXe siècle, qui peut être rapproché directement de l’augmentation du CO2 durant cette période : en gros 100 ppm et 0,8 °C. L’IPCC ajoute que, je cite : « Ceci s’explique par le processus extrêmement long d’élimination du CO2 atmosphérique d’origine anthropogénique, ce qui signifie que le concept d’une durée de vie caractéristique et unique n’est pas applicable au CO2 » (AR5-Chap.6-Box-6.1).

Toute la supercherie de l’IPCC à propos du réchauffement climatique d’origine humaine repose essentiellement sur ces deux citations. En d’autres termes plus simples à comprendre pour un non-spécialiste que j’étais mais plus trop maintenant après avoir lu dans leurs moindres détails un nombre important d’articles scientifiques parus dans des revues à comités de lectures irréprochables : puisque la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère est très longue – l’IPCC cite 1 voire plusieurs siècles sinon un millénaire – il faut tout faire pour réduire et pourquoi pas cesser toute émission de CO2 aussi rapidement que possible au risque d’être tous grillés comme des toasts (Christine Lagarde, Davos). C’est là le fondement même des accords sur le climat de Paris qui s’inspirent par ailleurs du fumeux principe de précaution.

Or cette estimation de la durée de vie du CO2 est totalement fantaisiste et encore une fois l’IPCC feint d’ignorer toutes informations ou résultats scientifiques qui contredisent cette allégation montée de toute pièce ne s’appuyant sur aucunes des données scientifiques vérifiables et vérifiées de nombreuses fois par diverses techniques. Plusieurs données irréfutables ont été utilisés pour déterminer la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère : la teneur en isotope 13 du carbone dans les combustibles fossiles et la disparition rapide de l’isotope 14 du carbone après 1980 (interdiction des essais nucléaires atmosphériques) provenant de ces essais entre les années 1950 et 1980 (illustration ci-dessous,Wikipedia) ainsi que les carottages dans les glaces du Groenland et de l’Antarctique qui ont toujours indiqué que l’augmentation du CO2 atmosphérique ne précédait jamais un réchauffement du climat et non pas l’inverse comme le prétend l’IPCC.

Radiocarbon_bomb_spike.png

Il apparait sans contestation possible que la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère est précisément de 4,1 années soit 49 mois ! De plus l’augmentation de 0,8 °C de la température moyenne à la surface des océans et du sol (notion très discutable) depuis les années 1850 et accentuée au cours de la seconde moitié du XXe siècle lors du « Golden Spike » solaire appelé aussi optimum solaire moderne a provoqué un dégazage des océans conduisant à une augmentation du CO2 atmosphérique de 100 ppm alors que l’activité humaine (utilisation de combustibles fossiles) n’a contribué qu’à hauteur de 17 ppm sur une augmentation totale d’environ 120 ppm ! L’activité humaine représente donc aujourd’hui environ 4 % de la totalité du CO2 atmosphérique à n’importe quel instant de l’année et tout CO2 émis aujourd’hui par l’activité humaine aura disparu dans 49 mois

Il est donc évident que nous nous sommes tous fait rouler dans la farine par l’IPCC, y compris et surtout les décideurs politiques, avec des mensonges tous aussi grossiers les uns que les autres. Il reste cependant un point à éclaircir : pourquoi un organisme onusien s’est-il arrogé le droit de tromper l’ensemble des pays du monde ? Par qui a-t-il été mandaté pour organiser une duperie d’une telle ampleur ?

Source et illustration : Article aimablement communiqué par le Dr Hermann Harde, Helmut-Schmidt-University Hamburg, paru dans le périodique Global Planetary Change, qui est vivement remercié ici.

doi : 10.1016/j.gloplacha.2017.02.009. Le prochain et dernier article de cette série concernant le climat sera relatif aux cycles climatiques et il montrera qu’on s’achemine vers des temps de froidure exceptionnelle.

27 réflexions au sujet de « Crise climatique. CO2 : les mensonges délirants de l’IPCC (6) »

  1. Bonjour,
    Merci pour vos excellents articles.
    Une question :
    D’où vient cette durée de 4,1 ans pour la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère ?
    Vous avez une référence ?

  2. « …tout CO2 émis aujourd’hui par l’activité humaine aura disparu dans 49 mois ».

    Je pensais que le GIEC comptait le temps que le CO2 « humain » ne retombe définitivement dans un état l’empêchant de revenir dans l’atmosphère (sous terre, au fond de l’océan…)

    Disparu dans une plante ou dans l’océan, ce n’est pas suffisant :
    Le carbone consommé par les plantes retournera dans l’atmosphère par le feu, le pourrissement ou les bactéries. De même, il reste dans les glaces ou dissous dans l’océan jusqu’à fondre ou dégazer et … retourner à l’atmosphère.
    Le siècle de résidence serait donc la somme des cycles [atmosphère – puis].

    Leur hypothèse, c’est cette stabilité à priori du taux de CO2 au cours de centaines de milliers d’années, telle que les analyses des glaces l’auraient montrées. Les Hommes ajouteraient donc du CO2 en surplus dans un cycle « parfait » qui mettrait un temps considérable à l’éliminer…

  3. c’est marrant quand je lis cet article car d’autre personnes sont carrément convainque que les compagnies pétrolières étaient au courrant du réchauffement climatique
    https://profsolitaire.blogspot.fr/2017/03/shell-savait-depuis-30-ans.html

    « Pire, elle a nié que le phénomène existait et a massivement financé les initiatives des climato-sceptiques. » rendez vous comptes,ils osent se défendre des accusations mensongère oh la la

  4. Que penser de cette courbe du CO2 que je vois pour la première fois ? C’est troublant d’observer que ce pic de gaz à effet de serre-tête est concomitant avec une période de croissance que l’on a pas retrouvée depuis !!! Ce qui est sûr c’est que si les idéologues écologistes arrêtaient de respirer il y aurait moins de CO2: inspirez, expirez !!!

  5. Bonjour Jacques, je me suis permis une nouvelle fois de partager votre article sur le Collectif des climato-rélistes de Facebook, où il r nxontre, comme d’habitude, un franc succès.
    Encore une fois merci pour ce blog surprenant, je ne me lasse pas de vous lire sur autant de sujets différents 😊

  6. Le CO2 anthropique n’a pas de marqueur particulier qui le distinguerait de CO2 d’origine naturelle. Ce que raconte l’IPCC sur le temps de séjour du CO2 anthropique dans l’air, qui serait bien plus important que celui du CO2 naturel, est une ineptie physico-chimique. Toutes les absurdes politiques climat-énergie, toutes les inflations normatives pour « sauver la planète » reposent sur cette hérésie scientifique.

    • Les proportions d’isotopes du carbone sont un bon marqueur sur la provenance du CO2, il me semble…
      Le problème est qu’à partie de ce constat (hypothèse ?) les réchauffistes et l’est réalistes tirent des conclusions opposées…

      • Vous avez mis le doigt sur un problème actuel fondamental à savoir que dans un certain nombre de domaines il n’est plus question de science mais de politique accompagnée d’une bonne dose d’idéologie. En tant qu’ancien scientifique je dénonce inlassablement dans mon blog toute négation de la science et je cite quelques exemples : dangerosité des plantes génétiquement modifiées, dangerosité des vaccins, dangerosité des micro-ondes, dangerosité de l’énergie nucléaire, dangerosité du CO2 et aussi dangerosité du glyphosate depuis les lamentables travaux du sieur Seralini, une honte pour les universitaires français rémunérés par les contribuables. Durant toute ma carrière de chercheur en biologie j’ai respecté la déontologie basique reposant sur l’honnêteté et la transparence de mes travaux que n’importe qui pouvait reproduire. Il se trouve qu’au sujet du climat et du CO2 il ne s’agit que d’hypothèses et de modélisations qui n’ont jamais été vérifiées.
        À mesure que les mois et les années passent des fait scientifiques indiscutables s’accumulent pour montrer que l’hypothèse du réchauffement climatique d’origine humaine est fausse. Comme le disait Valentina Zharkova j’espère vivre encore quelques années pour assister au refroidissement global du climat. Relisez :
        https://jacqueshenry.wordpress.com/2015/10/31/alerte-nous-entrons-dans-un-age-glaciaire/

      • Extrait de « climat : 22 vérités qui dérangent » ( http://dropcanvas.com/oh6nt )

        « Le rapport des isotopes 13 et 12 du carbone peut être comparé à un ajout de couleur dans une peinture blanche qui en sera plus ou moins teintée. La « nuance colorée » ou rapport isotopique appelé delta13C est une fonction linéaire de la proportion de carbone 13 dans le mélange; ce rapport est alors exprimé en unités pm ou pour mille. Les combustibles fossiles ont un delta13C de -28 pm à -30 pm selon les proportions de gaz, de charbon, etc…, et l’air « naturel » est vers -7 pm soit fin 2012 6% (-29 pm) +94,5% (-7,05 pm) = (-8,4 pm) ce qui est observé. Le GIEC affirme page 10 § B.5 troisième paragraphe du résumé pour décideurs : Parmi ces émissions anthropiques cumulées de CO2, 240 [230 à 250] Gt-C se sont accumulées dans l’atmosphère. Comme (240 / 840) = 28% et comme 28% (-28 pm) + 72% (-7 pm) = -12,8 pm, bien différent des (-8,4 pm) observés, l’affirmation de l’IPCC 2013 est une tromperie »

  7. @ jipebe29
    Le Professeur François Gervais a très clairement expliqué comment le CO2 provenant des combustibles fossiles était quantifié précisément dans l’atmosphère. Son rôle dans le réchauffement du climat (quel réchauffement ?) est totalement négligeable. Mais cette histoire de CO2 a été montée en épingle par les écologistes et des groupes de pression financiers dans le but d’asservir l’ensemble de la planète … Un jour ou l’autre la supercherie sera dévoilée, du moins je n’espère pour mes petits-enfants !

  8. La saturation de l’effet de serre du CO² qui n’est contestée par personne et figure explicitement dans les rapports du GIEC conduit inéluctablement à établir que l’augmentation de ce gaz dans l’atmosphère ne peut entrainer aucun réchauffement. J’en donne la démonstration dans les trois vidéos « accusé CO² levez vous » que j’ai postées sur YouTube. A cette date les vidéos et mes commentaires sur différents sites ont été vues par environ 2000 personnes sans qu’AUCUNE n’ait contesté ou tenté de réfuter ma démonstration ….

  9. C’est, hélas, le calcul fait par nos « élites » qui ont depuis longtemps compris qu’il suffisait que leurs bobards soient crus par la majorité de ceux qui ne réfléchissent pas. C’est tout le problème de la démocratie. Ceuxqui savent n’étant pas majoritaires,loin de là, le point de vue des ignorants l’emportera toujours et on peut continuer à leur faire gober à peu près n’importe quoi….

  10. Ok, mais si le CO2 disparait si rapidement, comment expliquer sa croissance exponentielle depuis le début de l’ère industrielle ? L’augmentation de nos rejets serait-elle exponentiellement exponentielle ?

    • Non ! Depuis la fin des années 1930 l’activité solaire a augmenté de manière continue. Il s’agit de ce que les climatologues sérieux appellent l’optimum climatique moderne qui a atteint un plateau vers la fin des années 1980. Ceci a provoqué en particulier le recul des glaciers alpins qui avaient considérablement avancé au cours du XIXe siècle. Pour ce qui concerne le CO2, la température de surface des océans a également augmenté durant les 70 années passées et l’augmentation du CO2 atmosphérique qui a été observé résulte directement du « dégazage » , cependant très partiel, des eaux océaniques. Le gaz carbonique d’origine humaine (combustibles fossiles) ne représente qu’à peine 5 % du gaz carbonique total et sa durée de vie dans l’atmosphère est de moins de 5 ans (cf les articles du Professeur François Gervais que j’ai cité dans ce blog a plusieurs reprises, car je n’invente rien, je ne suis pas climatologue) mais l’organisme onusien IPCC a repris faussement cette augmentation du taux de CO2 atmosphérique pour incriminer l’activité humaine, ce qui est faux !

      • Merci pour votre réponse, mais j’ai du mal à comprendre pourquoi la température de surface des océans a pu si considérablement augmenter durant les 70 années passées pour expliquer le « dégazage » amenant en 150 ans à une augmentation d’un tiers du taux de CO2 dans l’atmosphère par rapport au(x) maximum observé(s) ou évalué(s) sur 400000 ans ?
        D’autre part, les 50 ans qui séparent l’augmentation de l’activité solaire et son optimum climatique sont-ils une référence suffisante pour que des climatologues sérieux puissent avoir le recul nécessaire ?

      • Il faut aussi ajouter que le taux de CO2 augmente depuis 20 000 ans dans l’atmosphère d’après les archives de Vostoc : nous sommes passés de 0.018 % à 0.04 % actuellement. Il y a donc une augmentation naturelle qui ne date pas de récemment.
        On considère que sous 0.015 % de CO2 atmosphérique les plantes meurent.

  11. Une petite remarque à JC sur « Il y a donc une augmentation naturelle qui ne date pas de récemment.» (voir plus haut) : différentes mesures du taux de CO2 indiquerait une augmentation régulière du taux de CO2 d’environ 180 ppm il y a 20000 ans (ou 0,018% si vous voulez) à environ 280 (0,028%) vers 1750. Par contre le passage de 280 à 405 (0,0405 données 2017) s’est fait en 250 ans. Ça ne serait donc pas si régulier que cela.
    Ce que tend à montrer les archives de Vostok (voir par exemple celles qu’on trouve sur Wikipedia https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/50/Température_et_CO2.svg) c’est qu’effectivement une période de réchauffement aurait commencé il y a environ 20000 ans, qu’on peut qualifier de naturel par analogie avec les 4 périodes de réchauffement/refroidissement enregistrées les dernières 400000 années.
    Mais attention aux effets d’échelle. En imaginant qu’on imprime ce document sur une feuille A0, l’échelle horizontale des années occuperait 100 cm (en laissant 18,9 cm pour les marges, ce qui par ailleurs arrange bien les calculs). Les 20000 dernières années occupent 3,8 cm à droite, et les 250 dernières années 0,04 cm, même pas l’épaisseur d’un trait de crayon pour tracer une courbe … qui n’est à cette échelle qu’un trait verticale occupant près de la moitié de l’échelle verticale de droite. Je me suis amusé à modifier la courbe de wikipedia pour y ajouter les données de taux de CO2 pour les 250 dernières années (1). Voilà ce que ça donne : https://drive.google.com/file/d/1pcqRMsfvWONh6FsgmBg31-12SRx9cE55/view?usp=sharing.
    A ce jour, je n’ai jamais trouver d’explications convaincantes à cette anomalie autres que le rejet de CO2 par l’activité humaine, et son ampleur même m’inquiète. Comment être certain que les mécanismes naturels de régulations permettront d’inverser la tendance ?
    (1) Il a en fait fallu énormément agrandir la taille du trait jaune (CO2 contemporain) ; à l’échelle de la courbe, le trait de 5 pixels d’épaisseur représente – en gros – 1500 ans.

    • Oui l’élévation du taux de CO2 sur la période récente est très élevée. Mais a-t-on le recul pour interpréter ces valeurs ? Nous n’avons jamais dosé le taux de CO2 avec une telle précision sur un temps si court. Les données de Vostoc sont forcément lacunaires. On n’a pas des points de mesure aussi rapprochés pour savoir si ce qui arrive actuellement ne s’est pas produit dans le passé. Pour Vostoc, j’ai mis des données ici : https://climatosceptique.wordpress.com/2018/11/25/les-decodeurs-qui-deconnent/

      Sinon, il y a quand même les 90 000 mesures répertoriées par Ernst Georg Beck qui montrent des élévations et des baisses rapides du taux de CO2 en quelques dizaines d’années. Que penser de tout ça ?

      • Bon argument, il va à la fois à l’encontre des bêtises proférées par Al Gore et de ceux qui – comme par exemple le Pr Courtillot – en ont profité pour prouver le contraire.

        Cela dit, j’ai bien apprécier sur le site cité en référence dans votre réponse le petit pixel rouge dans le gros rectangle mauve et bleu montrant la part du taux de CO2 excédentaire depuis l’ère industrielle ; ça m’a rappelé la ligne verticale droite de mon schéma représentant la même chose. Deux visions, deux présentations …

        Mais vous, personnellement, êtes-vous prêt à faire pari que ça n’est pas si grave que cela ?

      • – Pour moi, ce qui manque vraiment aux réchauffistes, c’est une théorie physique solide pour quantifier l’effet du CO2. On trouve dans la littérature une valeur de 10 à 50 W/m2 pour l’effet de serre des 400 ppm de CO2. Quelle imprécision ! Et comment cela est-il vraiment calculé ? Rien dans les milliers de pages de l’AR5 (qui garde la valeur de 30 W/m2).
        Sans compter que sur Mars, avec 7 fois plus de molécules de CO2 dans son atmosphère que dans celle de la Terre, l’effet de serre est de 0.7 W/m2 !!!! Comment tout ce CO2 n’arrive-t-il pas à retenir davantage de chaleur ? Comment concilier ces valeurs (Terre et Mars) dans une théorie claire qui tienne la route ?

        – Concernant l’augmentation rapide de CO2 actuellement ? Pourquoi une diminution aussi rapide ne serait-elle pas possible ? L’absorption du CO2 par le globe ne pose pas de pb : il suffit que les organismes à coquilles se développent dans les océans pour que ce CO2 soit piégé dans un premier temps dans les coquilles puis dans des strates sédimentaires. J’imagine que ce mécanisme biologique peut aller très très vite. Il suffit que la T° de l’eau augmente pour permettre ce développement. Tous ces mécanismes biologiques sont très mal quantifiés j’imagine. Sont-ils dans les modèles ?

        – Calculs à vérifier : Il est admis que chaque année l’homme rejette 40 milliards de tonnes de CO2 dans l’atmosphère.
        Sur 100 ans, cela donne 4.10 ^19 g de CO2 rejeté au total par l’Homme. Comme sur une bonne partie du siècle l’Homme n’en rejetait pas autant, admettons que l’Homme n’ait en fait rejeté dans l’atmosphère que 3.10 ^19 g de CO2 (il faudrait trouver la bonne valeur, je ne l’ai pas sous la main).
        Qu’avons nous actuellement dans l’atmosphère ?
        Nous avons 400 ppm de CO2 soit 3,13 .10 ^18 g de CO2 (là je peux fournir le calcul exact).
        L’Homme a donc rejeté dans l’atmosphère 10 fois plus de CO2 dans l’atmosphère depuis 100 ans qu’il n’y en a actuellement en totalité (3.10 ^19 g / 3,13 .10 ^18 g = 10).
        Or nous sommes passés en 100 ans de 300 ppm à 400 ppm soit 100 ppm soit 0.78 .10 ^18 g de CO2.
        Ainsi l’homme a rejeté depuis 100 ans 3.10 ^19 g de CO2 et seulement 0.78 .10 ^18 g (soit 40 fois moins) se sont accumulés dans l’atmosphère dans l’atmosphère (sans compter l’augmentation naturelle non anthropique). Ainsi nous voyons très bien que le CO2 anthropique est absorbé en très grande partie par le système.

  12. A JC ci-dessus :
    Il me semble qu’il y a erreur sur la transformation en g : une Gt = 10^9 t ; une t = 10^6g ; il vient que une Gt correspond à 10^15 g.
    40 Gt = 40*10^15g ou bien 4*10^16g (NB : il est inutile de transformer en g; on peut faire le calcul en Gt).
    L’atmosphère contient 400ppm de CO2 ; un ppm correspond à 7.2 Gt . Il y a donc dans l’atmosphère 2880 Gt de CO2 soit 2.88*10^(15+3) g ou bien 2.88*10^18g de CO2.
    Le rejet annuel en proportion correspond donc à 4*10^16/2.88*10^18 , soit 1.42/100, soit 0.0142.
    Si on intègre sur 100 ans avec 2.2Gt/an, cela ferait environ 2.2*100*10^16/2.88*10^18, soit 2.2/2.88 soit 0.764 en proportion. Mais cela ne se passe pas comme cela.
    Le CO2 « anthropique » est échangé par le système atmosphère/océan/ biosphère et il en reste environ 4% dans l’atmosphère, soit 0.04 au lieu de 0.764.

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