Il y a quelques mois mon médecin du centre de santé du quartier, une femme d’une cinquantaine d’années assez corpulente, me reprochait de boire trop de bière, ce qui expliquait d’après elle que mon taux de cholestérol sanguin était trop élevé. Elle me suggéra de prendre des statines … Je la regardai alors dans les yeux mais ma pratique de l’espagnol n’était et n’est toujours pas suffisante pour lui expliquer clairement qu’il est criminel de prescrire des statines quand on a un taux de cholestérol – toutes espèces confondues – d’à peine trois grammes par litre. Au passage je signale à mes lecteurs que le corps médical a inventé une unité pour le cholestérol sanguin qui se décline en milligrammes par décilitre pour mieux effrayer les gogos qui se laissent alors prescrire des produits dangereux comme les statines et autres poisons : des centaines de milligrammes c’est plus impressionnant que quelques grammes !
Je bois en moyenne deux litres de bière par jour et la principale raison est que je n’aime pas boire de l’eau, ça n’a pas de goût, pas de couleur, en un mot je préfère la bière. Mon médecin insista en me conseillant de prendre un produit pour baisser le taux de LDL sanguin. Je refusai également catégoriquement. Pour cette dame je fais partie des malades en puissance récalcitrants qui, de plus ne tiennent pas en haute estime le corps médical. Je n’ai jamais fait confiance dans ma vie qu’aux radiologues puisqu’ils observent des images et aux chirurgiens : ils vous enlèvent un bout de viande inutile et vous savez au moins qu’ils ont fait quelque chose de concret …
Aujourd’hui, je me sens pleinement rassuré et je vais continuer à boire de la bière y compris (et surtout) la bière bas de gamme Champigneule brassée à Valencia à 80 centimes d’euro le litre dans mon petit supermarché préféré, pourquoi se priver ? Et devinez pourquoi je me sens libéré de toute l’angoisse qu’a tenté de semer dans mon esprit mon médecin référent, tout simplement parce qu’une étude exhaustive réalisée auprès de 80000 chinois a clairement montré que la bière était bénéfique pour la santé en général et pour le taux de cholestérol en particulier. Je n’invente rien, surtout pas pour me donner bonne conscience. Cette étude a indiqué clairement que la bière prévenait la chute du taux de HDL, la « bonne » forme de cholestérol. Boire régulièrement de la bière non seulement réduit la chute des HDL mais prévient également les accidents cardiovasculaires. De plus, boire de la bière augmente la densité osseuse et prévient donc l’apparition avec l’âge de l’ostéoporose.
Cette étude, bien que réalisée en Chine sur un large échantillon de personnes durant 6 années, ce qui n’exclue en aucun cas sa validité dans d’autres pays, a également montré que boire de la bière régulièrement protégeait contre les anémies. Je confirme personnellement que la bière contient diverses vitamines du groupe B pour les avoir dosées moi-même par curiosité lorsque je travaillais sur la biosynthèse des vitamines chez les plantes. D’autres bienfaits inattendus de la bière sont la prévention des calculs qui peuvent se former dans la vésicule biliaire, une meilleure digestion, un sommeil de plus grande qualité et, c’est bien connu des buveurs de bière, un effet diurétique puissant promouvant une meilleure élimination des toxines par les reins. Tout pour plaire et à consommer avec moins de modération que le vin …
Source : Bel Marra Health
Bonjour,
Bonne nouvelle, mais si j’en bois autant que toi, je bande mou.
Cruel dilemme s’il en est, car moi aussi j’aime la bière, mais quand même pas autant que la foufounette.
Que faire ?
Meilleurs vœux pour 2017.
Un amical salut de Jean Claude
Ah bon ? Je n’ai jamais noté cet effet adverse …
Bonne année 2017 de même
Bonjour, J’adore la bière et depuis qu’on m’a dit qu’elle fait grossir, je m’abstiens. Je me prive d’un bonheur, car je n’aime pas l’eau plate, avec des bulles c’est encore supportable, Votre article est une incitation à « replonger » J’ai vécu très longtemps au Congo ex Belge et les congolais ont adopté le breuvage belge, à un point inimaginable, un bon buveur assèche un casier de 12 bouteilles de Primus ou de Skol (72 cc) en une soirée ! Perso également je n’ai pas constaté de ramollissement (sic) Pour cette nouvelle année qui s’annonce je crois que je vais me faire plaisir et recommencer à me réjouir d’une bonne petite mousse. Et j’en profite pour vous souhaiter d’agréables fêtes de fin d’année et prosit.
La bière ne contient pratiquement plus de sucres : ils ont été digérés par les levures. Je ne sais pas d’où vient cette légende de la bière qui fait grossir. Si les buveurs de bière d’Europe du Nord sont en surpoids c’est surtout parce qu’ils mangent des pommes de terre et également du pain. Bonne année nouvelle également : kampaï !!!
Grand merci, ça me rassure, je diminue le pain et je me remets à la pils.
La bière n’y est pour rien, elle est peu calorique et son effet diurétique (qui est responsable de déshydratation et d’hypotension chez certains sujets au métabolisme rapide comme votre serviteur, phénomènes qui donnent lieu à de mauvaises surprises au moment de vérité) élimine par les reins une bonne partie de son alcool. C’est donc un breuvage plutôt sain et l’origine du surpoids si répandu en occident me paraît résider surtout dans notre alimentation industrielle hyper-sucrée, hyper-lipidique aussi, et bien sur, dans ce mode de vie sédentaire où l’on prend sa voiture pour faire cent mètres, où l’on passe une après-midi dans un fauteuil devant la télé en se gavant un paquet de chips ou d’autres cochonneries, etc… Pas besoin de chercher très loin ce qui tombe sous le sens.
Bonne année à tous…
Il est à noter que suite à certaines méta-études le vin rouge a des effets bénéfiques sur le système cardio-vasculaire grâce à ses tanins et autres avantages ( voir par exemple https://www.lelynx.fr/mutuelle-sante/actualites/bienfaits-vin-rouge-sante/). Seul problème: si la quantité de pesticides est réglementé dans l’eau, elle ne l’est pas dans le vin. C’est ainsi que dans certains Bordeaux on a trouvé des taux de pesticides de plus de 1g/litre ! Préférez donc les Bourgogne, beaujolais (pas le nouveau surtout !) ou val-de-Loire, ou les vins bio (on en trouve de fort bons, pas forcément plus chers que les autres). Santé !
L’une des matières actives du vin est le resveratrol mais pour bénéficier des effets bénéfiques de ce phénol il faudrait boire une dizaine de litres de vin chaque jour, pas pour moi. Quant aux pesticides je suppose que vous savez comme moi que les levures y sont sensibles mais jusqu’à un certain point car elles s’adaptent comme les bactéries finissent par tolérer les antibiotiques. La plupart des pesticides sont insolubles dans l’eau et si vous voulez que le raisin soit exempt de ces derniers il faudrait le laver avec des détergents puissants. Imaginez que vous lavez votre laitue avec du liquide pour vaisselle, quel goût aura-t-elle ? Rincer une salade à l’eau avant de la sécher et de la servir ne sert strictement à rien. J’ajouterai enfin que le glyphosate, la bête noire des écolos, est totalement anodin pour l’homme et les animaux, y compris les insectes car il bloque un enzyme qui n’existe pas dans le règne animal. Ce qui est dangereux dans le glyphosate est sa formulation contenant de puissants tensio-actifs et c’est un point qui n’a jamais été abordé par les écolos détracteurs de cet herbicide merveilleux car très efficace et peu coûteux. Pour les autres pesticides, en particulier les néonicotinoïdes, les doses utilisées sont telles qu’ils sont présents à l’état de traces. Ce sont des produits systémiques largement utilisés en enrobage des semences. La bouillie bordelaise (sulfate de cuivre mêlé à du gypse) est encore préconisée comme le pesticide le moins nocif mais la vinification est très perturbée par la présence de cuivre, on parle alors de « casse cuivrique »…
Ah oui … deux litres … c’est pour ça ….