Le pape a récupéré l’Eglise de Scientologie Climatique à son profit parce qu’après tout le mouvement des planètes a été une préoccupation première de l’Eglise de Rome pendant des siècles. De là à s’approprier la « crise » climatique, ce sont les propres termes du pape dans sa récente encyclique, il n’y avait donc qu’un tout petit pas à franchir et c’est maintenant chose faite. Cette « crise » climatique est devenue une préoccupation centrale du Vatican. Mais il y a un gros problème pour les activistes pseudo-scientifiques, ces 97,5 % de « savants » qui n’admettent plus que qui que ce soit les contredise au sujet de la crise climatique, un peu, beaucoup, comme du temps de l’Inquisition. Le pape est passé à côté de la préoccupation essentielle : une nécessaire limitation autoritaire des naissances, la seule solution décente et envisageable dans l’urgence pour ne pas tous griller comme des toasts à brève échéance (dixit Christine Lagarde à Davos).
Quand on parle de cul, de capotes anglaises, de pilules ou d’avortement le Vatican s’énerve, s’émeut, devient nerveux et répand de l’eau bénite (à défaut de sperme) et des bénédictions pour calmer les esprits. Pas question de limiter les naissances, c’est écrit dans les Évangiles « copulez et multipliez pour la plus grande gloire de dieu » !
La récente encyclique ne s’adresse pas seulement aux catholiques mais à tous les peuples de la Terre et c’est là la grande différence, du jamais vu, qui énerve les climatologues politiques. Qu’est-ce que le pape est allé faire dans les affaires de l’IPCC ? Il s’agit pour beaucoup d’une résurgence de l’obscurantisme qui a caractérisé l’Église catholique pendant presque deux millénaires. De quel droit le pape se permet-il de donner des leçons de morale et de bonne conduite non seulement aux adeptes de la crise climatique mais également aux sceptiques !
Pour les alarmistes, la situation est limpide comme le dit clairement Paul Ehrlich du Stanford Woods Institute for Environment dans un commentaire paru ce 24 septembre dans le journal Nature Climate Change (voir le lien), journal scientifique à propos duquel j’ai déjà dit beaucoup de bien dans ce blog : « C’est clair comme du cristal. Quiconque est préoccupé par l’état de la planète et l’économie globale ne peut éviter de mentionner la population ». On est désormais informé, pour cet activiste malthusien de longue date qu’est Ehrlich – il avait mis en garde le gouvernement américain à propos des dangers de la surpopulation planétaire il y a plus de 50 ans – le pape a commis une erreur fondamentale (qui le damnerait jusqu’à la fin des temps) en ne mentionnant aucunement la nécessité pour maitriser la crise climatique d’établir à l’échelle mondiale un contrôle strict des naissances.
Selon les Nations-Unies, encore le « machin », la population atteindrait 9,7 milliards d’individus en 2050. Cette estimation n’est issue que d’un modèle (comme pour le climat) mais pour les scientifiques main-stream de la crise climatique, avec la « crise » de la surpopulation conjuguées, ce sera un cocktail assurément explosif. Il faut donc que le Vatican revoie sa copie et autorise – et même encourage – pour le bien de la planète le contrôle des naissances au risque de perdre toute crédibilité.
On est donc maintenant au fait des agissements des écologistes, ils ne se voilent même plus la face, ils ont abandonné toute pudeur et tout respect pour les trois cinquièmes de l’humanité alors que le pape mentionnait dans son encyclique qu’il ne fallait pas oublier les pauvres de ce monde. Au final le pape a frappé un coup dans l’eau et c’est tant mieux pour les écolo-malthusiens : l’Eglise Catholique n’a rien à voir avec le climat, à chacun son truc …
Illustration et lien Nature : http://www.nature.com/articles/nclimate2799.epd
Note : l’illustration est naturellement un des effets néfastes du changement climatique, ça s’appelle ici du « cherry-picking » caractérisé de photo choc. La science climatique c’est aussi ça …
Ce qui me paraît stupéfiant, c’est que le Déluge biblique a été créé par Dieu pour purifier le monde à cause de la mauvaise conduite des hommes. Si le Pape s’intéresse à la crise climatique, c’est qu’il soupçonne donc les hommes d’un autre crime ? TOUS les hommes ? Mais Dieu s’est-il rendu compte alors que ceux qui seront le plus atteints par la crise climatique sont ceux qui ne pourront se protéger de la montée des eaux, des canicules, des moustiques porteurs du paludisme et autres fléaux divers et (a)variés ? Les plus riches n’en ont cure de la crise mais ce sont les plus coupables d’après le Pape, n’est-ce pas ? Et pourquoi ne propose-t-il pas de faire pénitence, ce serait à coup sûr le meilleur moyen d’agir. Et les pays les plus pieux ne seront pas épargnés ?