Je taxe, tu taxes, il taxe … c’est devenu une sorte de jeu !

J’ai été impressionné par un article du Contrarien, un de mes blogs préféré tenu par Charles Sannat (voir le lien), citant la taxe de 127 bolivars imposée à tous les voyageurs de l’aéroport de Caracas pour avoir le droit de respirer de l’air « pur » à la suite de l’installation d’un nouveau système d’air conditionné. Comprenez la signification de l’information : on paye pour respirer !

Dans la même veine collectiviste à forte connotation marxiste, du post-Chavez de très mauvaise facture en ce qui concerne le Venezuela, les socialo-écolo-marxistes au pouvoir en France ne sont pas en reste et ont émis l’hypothèse d’une taxe sur les cours d’eau. Je m’explique par un exemple : un de mes neveux habite dans une maison sise sur une parcelle de terrain en pente dont l’une des limites est un cours d’eau, un ruisselet au débit intermittent pour être plus précis. Les nouvelles dispositions précisent qu’il va devoir s’acquitter d’une taxe proportionnelle à la longueur de la rive de ce ruisseau dont il est de fait propriétaire, mais seulement de la rive car le ruisseau fait partie du domaine public.

Egalement dans la même veine tout aussi incongrue voire relevant du plus pur surréalisme, les propriétaires de leur logement devraient acquitter une taxe sur les économies de loyer qu’ils réalisent du fait justement qu’ils sont propriétaires de leur logement. Pour les crânes d’oeuf qui hantent les ministères, l’économie d’un loyer représente en effet un revenu supplémentaire, fictif certes, mais tout de même parfaitement taxable. Toujours dans le même registre de la taxation tous azimuts, une taxe sur les chiens a été progressivement réintroduite. Seuls les « petits » chiens de compagnie en sont encore exemptés. Quant aux poules, si vous habitez en lointaine banlieue d’une grande ville ou dans un environnement rural et que vous élevez quelques-unes de ces gentilles bestioles pour leurs oeufs et leur chair, élevés en pavillon de banlieue en plein air, celles-ci sont dûment dénombrées puisqu’il faut faire une déclaration officielle à la mairie concernant ces gallinacées depuis l’épidémie de grippe aviaire qui n’a d’ailleurs jamais eu lieu, mais disposant de toutes ces données il est quasiment certain que les mêmes crânes d’oeuf en profiteront prochainement pour taxer aussi les poules et pourquoi pas les lapins, les perroquets et les canaris !

Inutile de rappeler ici les velléités de taxation d’Amazon, Skype, Google Talk et bien d’autres services politiquement incorrects qui font du WEB une ignominie échappant au constructivisme rampant en versant dans le délit d’opinion permanent. Toutes ces dispositions taxatoires seront probablement déclarées illégales par les instances européennes, mais bon, essayer ne coûte rien, sauf pour les contribuables qui finiront par être complètement tondus …

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