Commentaire sur un article paru dans Forbes Magasine

En 1995 Karl Sagan, un astronome américain très populaire dans ses interventions médiatiques pour promouvoir la science déclarait : « En consultant nos boules de cristal et nos horoscopes presque religieusement, notre esprit critique décline et on glisse sans presque s’en rendre compte dans la superstition et l’obscurantisme ». Presque 20 ans plus tard force est de constater que la situation a empiré dans la direction que prédisait Sagan de par l’action permanente d’activistes très bien financés qui sèment la terreur dans le monde entier. Ces activistes radicaux exploitent l’ignorance de la science dans laquelle est tenu le peuple pour répandre une idéologie nouvelle orientée contre la technologie, contre le business et pour un retour à la nature primitive. La superstition et l’obscurantisme ont envahi de nombreux domaines des technologies et du progrès, que ce soient les vaccins, l’énergie nucléaire, les pesticides, les plantes génétiquement modifiées et les produits chimiques détectés dans les objets utilisés chaque jour. Certes, de tels mouvements d’opinion opposés aux progrès scientifiques et techniques ne datent pas d’aujourd’hui. A la fin du XVIIIe siècle déjà des voix s’élevèrent contre les essais de vaccination pour combattre la variole et de tels oppositions perdurent encore à ce jour alors que les vaccins modernes ont atteint un degré de sureté et d’efficacité jamais égalé auparavant. Hormis la sécurisation sanitaire de l’eau dans les villes, les vaccins n’ont jamais été surpassés en termes d’amélioration de la santé et de la longévité des êtres humains. Puisqu’on mentionne l’eau du robinet, l’addition systématique de fluor dans l’eau est l’une des dix améliorations les plus importantes pour la santé buccale qui ait été réalisée au cours de la fin du XXe siècle. De peur d’affronter ces activistes résolument opposés à tout progrès, de nombreuses entreprises s’adaptent préventivement. Par exemple au début de ce mois d’octobre, la firme de grande distribution nord-américaine Wal-Mart ne maintiendra plus en vente les produits susceptibles de contenir les dix « produits chimiques dangereux » ou déclarés comme tels par ces mêmes activistes. Dans cette liste on retrouvera le bisphenol-A (BPA) qui est la cible répétée de ces groupes opposés au progrès brandissant des arguments pseudo-scientifiques qu’on peut appeler de la science de caniveau (junk-science). D’autres firmes comme Procter & Gamble ou encore Johnson & Johnson ont également déclaré s’engager à éliminer certains produits dits dangereux même si aucun argument scientifique n’a pu le démontrer. L’ingénierie génétique constitue une autre cible favorite de ces activistes. Il y a plus de dix ans, deux des plus importantes firmes produisant de la nourriture pour enfants aux USA, Heinz et Gerber, se sont pliés aux intimidations de ces activistes en leur promettant de ne plus utiliser dans leurs recettes de produits issus de plantes génétiquement modifiées même si leurs approvisionnements risquaient d’être de moins bonne qualité ou étant pollués en raison d’une utilisation plus intensive de pesticides requise avec des plantes non modifiées génétiquement. Tout récemment McDonald’s a banni l’utilisation de pommes de terre Bt et Frito-Lay a exigé de ses fournisseurs de maïs de ne plus cultiver de variété Bt alors que justement l’avantage de ces maïs est de réduire considérablement l’utilisation de pesticides. Quand de telles grandes firmes capitulent devant le chantage et les manœuvres d’intimidation de ces activistes opposés à tout progrès, il n’y a pas de gagnants mais les perdants sont les consommateurs qui sont privés de produits de meilleur qualité et plus à même de protéger leur santé. Et tous les arguments avancés pour faire interdire telle ou telle plante génétiquement modifiée sont spécieux dans la mesure où ces plantes ont fait l’objet d’examens répétés de trois agences gouvernementales indépendantes (aux USA) qui ont conclu à diverses occasions que ces plantes ne présentaient strictement aucun danger pour la santé. Par exemple, le BPA utilisé depuis plus de 50 ans pour prévenir les phénomènes d’oxydation des aliments dans les boites de conserve a été prouvé comme étant totalement sans effet adverse sur la santé dans des conditions normales d’utilisation alors que les activistes rétrogrades prétendent que certaines études ont décrit des taux de BPA dans le sang inacceptables ce qu’on réfuté de toute leur force l’EPA (Environment Protection Agency) et la FDA (Food and Drug Administration) comme étant des résultats inventés de toute pièce dans un but strictement idéologique. Malheureusement, et c’est particulièrement lamentable de le constater, de nombreuses organisations – et même certains scientifiques – modifient des résultats à dessein et inventent des « évidences » imaginaires. Par exemple un manuscrit récemment soumis à publication par des biologistes de la Tufts University a été refusé après examen par des « pairs » car il prétendait que le BPA était cancérigène pour les rats. Une étude statistique plus détaillée des résultats montra en effet qu’il n’en était rien. Cet exemple rappelle quelque chose à mes lecteurs à propos de l’effet cancérigène du glyphosate. Trevor Butterworth, un statisticien qui a analysé les résultats présentés dans ce manuscrit a déclaré : « Il est difficile de ne pas voir la main lourde, dans le protocole de ce travail, de quelqu’un qui cherche à accuser le BPA quels que soient les résultats obtenus ».

Finalement, quand des compagnies ne font plus la part entre risques et avantages et décident de rejeter une technologie pourtant utile sous la pression de ces activistes, ils exposent leurs clients à des alternatives qui sont moins avantageuses et plus risquées pour ces derniers. Pour ne citer qu’un exemple illustrant ce dernier point, les maïs « organique » utilisé par Gerber pour préparer des aliments pour bébés exposera plus probablement ces derniers à des toxines fongiques qui sont hautement toxiques pour le foie et sont connues pour être la cause de certains cancers de l’oesophage. Mais qu’à ce là ne tienne, comme pour le BPA qui prévient des oxydations indésirables et du risque d’intoxication mortelle comme le botulisme, le maïs organique est considéré sans aucune preuve scientifique avérée plus « sûr » que le maïs Bt. Il faut que tant les consommateurs que les industriels impliqués dans l’agro-alimentaire s’insurgent, avec le soutien des scientifiques contre cette pseudo-science truquée à dessein par des idéologues chaque fois que cela sera nécessaire pour préserver la santé des consommateurs car en définitive c’est la société toute entière qui sera perdante.

 

Il s’agit de la traduction presque complète d’un article paru dans Forbes ( http://www.forbes.com/sites/henrymiller/2013/10/23/junk-science-attacks-on-important-products-and-technologies-diminishes-us-all/ ). Il faut tout de même faire quelques remarques critiques sur ce document. Premier point : il ne faut pas mettre dans le même panier l’ensemble de l’industrie agro-alimentaire. Gerber ou Nestlé (en Europe) apportent à n’en pas douter le plus grand soin dans le contrôle de la qualité des produits utilisés pour la fabrication d’aliments pour bébés. Que les pratiques de McDonald’s soient contestables (voir mon billet sur les Chicken Nuggets) ne signifie pas que tout le secteur agro-alimentaire se comporte de manière purement mercantile, il y a des règles à respecter et elles le sont en général afin de respecter également le consommateur. Deuxième point intéressant : l’opposition systématique de la part des « activistes » comme aime à les nommer l’auteur de cet article (Henry I. Miller) aux OGM n’a jamais été justifiée scientifiquement. Il est tout à fait opportun de rappeler ici la désastreuse imposture de Séralini à propos du maïs « Round-Up ready » qui a non seulement décrédibilisé la recherche scientifique française mais également les « activistes » dont il est fait mention dans cet article. Il en est de même pour le soi-disant réchauffement climatique dont on ne parle presque plus depuis la publication du dernier rapport de l’IPCC. Les scientifiques dignes de ce nom qualifient ce genre de déviation de « junk-science » satisfaisant une idéologie et ignorante des faits avérés et prouvés à de nombreuses reprises.

Pour conclure, je partage l’avis de Karl Sagan, l’humanité, soumise à la pression de groupuscules réfractaires à tout progrès scientifique et technique, semble rétrograder dans l’obscurantisme le plus insupportable. 

6 réflexions au sujet de « Commentaire sur un article paru dans Forbes Magasine »

  1. Bonjour,
    Votre copine pense le contaire,
    « préserver la France, notre pays, où l’on aime bien retourner de temps en temps, où l’on s’installera peut-être pour la retraite, où nos enfants feront un jour leurs études, pourquoi pas, et puis leur vie… Alors, ce pays, il faut le préserver, lui conserver ses paysages magnifiques sans forage de gaz de schistes, sans centrales nucléaires, protéger son agriculture saine sans l’intervention de tous ceux, la firme Monsanto en premier, qui voudraient privatiser les semences et imposer les OGM. Pour tout cela, pour votre vie … »

  2. Vous dites :
    « Il est tout à fait opportun de rappeler ici la désastreuse imposture de Séralini à propos du maïs « Round-Up ready » qui a non seulement décrédibilisé la recherche scientifique française mais également les « activistes » dont il est fait mention dans cet article. Il en est de même pour le soi-disant réchauffement climatique … »

    « Il en est de même », vraiment ?

    Vous accordez donc le même degré de crédibilité à Séralini et au groupe 1 du GIEC. Ne croyez vous pas qu’il aurait fallu nuancer cette comparaison ?

    Si je peux me permettre, c’est un peu votre défaut, jacques-henry. Vous faites un excellent article, subtil et argumenté, et au milieu, un gros raccourci à deux balles.

    J’espère que cette remarque ne vous irritera pas, de la part d’un lecteur assidu.
    Cordialement.

    • En lisant mes billets vous avez depuis longtemps compris que je considère cette histoire de réchauffement climatique comme une vaste supercherie organisée (c’est une hypothèse) par les Américains pour affaiblir en premier lieu les pays européens. Il n’y a aucun fondement scientifique valable à ce réchauffement climatique attendu mais qui n’arrivera peut-être jamais ou dans mille ans. C’est la raison pour laquelle j’ai à dessein rapproché les turpitudes du GIEC avec celles de Séralini. Comme disent de plus en plus de scientifiques les gaz à effet de serre et le réchauffement climatique ce sont de la « junk-science ». Dans la même rubrique on peut aussi classer les résultats scientifiques incomplets ou sortis de leur contexte afin de mettre en exergue un bienfait ou un effet néfaste d’un produit ou d’une technologie. Dans un billet récent de mon blog, je cite le cas du fructose comme additif alimentaire sucrant. Le fructose est parfaitement toléré par l’organisme d’une personne en bonne santé mais les industriels de l’agro-alimentaire ont omis de mentionner que c’est un produit dangereux pour les diabétiques, les obèses et les hypertendus alors que ces données étaient connues. Il s’agit donc d’une malhonnêteté scientifique caractérisée consistant à ne considérer qu’une partie (favorable) de résultats, cliniques dans ce cas, et d’ignorer les résultats défavorables. Les laboratoires pharmaceutiques sont les champions en la matière mais le législateur, au moins aux USA et au Canada, a exigé l’open data sur ce sujet précis. En Grande-Bretagne comme en Suisse cette question fait débat mais on en est encore loin en France …

      • Sauf qu’il suffit de lire un article « scientifique » de Séralini pour éclater de rire (ou en sanglots), alors que pour les rapports du GIEC c’est une autre paire de manches. Au contraire même, et sans vouloir trancher la polémique, ce sont plutôt les arguments des climato-sceptiques qui prêtent parfois à sourire (comme l’argument du non-réchauffement depuis 15 ans !).

        En ne faisant pas de différence de traitement entre les deux, je pense que vous ne montrez pas un sens aigu de la nuance (euphémisme) et que cela affaibli votre propos.

        En plus, c’est un grand honneur que vous vous faites à Séralini en présentant ses travaux comme aussi crédibles que ceux du GIEC. Je ne suis pas certain que ce soit votre but.

        Mettez vous à la place d’un lecteur comme moi : je lis les papiers de Séralini et je pouffe de rire tellement c’est ridiculement manipulatoire. Je considère donc que toute personne qui soutient les affirmations de Séralini est soit un ignorant, soit un imbécile, soit un manipulateur.

        Ensuite, je lis le rapport du GIEC, les documents afférents, les blogs qui en font l’analyse, ça me prend des jours. Je rumine toutes ces données pendant des semaines et je finis, péniblement, par me faire une vague opinion mi-figue mi-raisin pas très affirmée.

        Et là, je lis votre blog qui dit que c’est simple : le GIEC c’est comme Séralini.

        Alors,
        – soit c’est moi qui suis une tarte de ne pas voir les grossières manipulations, aussi énorme que les ficelles de Séralini, dans les rapports du GIEC,
        – soit c’est vous qui, en mettant les deux sujets au même niveau, avez une vision superficielle ou caricaturale de l’un, de l’autre ou des deux.

  3. Vous avez parfaitement compris mon point de vue et je vous en remercie : je traite au même niveau et avec la même dérision les expériences frauduleusement manipulées de Séralini et les conclusions du GIEC qui ne sont basées que sur des modèles mathématiques hasardeux à partir desquels des décisions politiques ont été prises en dépit du bon sens. Je crois plutôt en l’expérience des géophysiciens et des spécialistes de l’activité solaire pour trois raisons. D’une part les géophysiciens (et les paléoclimatologues) étudient ce qui est concret, ce que les variations climatiques passées ont laissé comme empreinte. D’autre part le climat de la terre est assujetti à l’activité solaire à 99,99 % ! J’insiste sur les deux décimales car le dégagement de chaleur provoquée sous forme d’entropie par l’activité humaine ne représente que 1/10000 e de l’énergie solaire radiative reçue par la terre. Enfin, l’argument des climato-alarmistes est de prétendre que le CO2 présente une propriété d’effet de serre, argument dont découlent directement les gesticulations nombreuses et variées des écologistes, effet qui n’a jamais été prouvé mais plutôt infirmé par plusieurs études sérieuses qui ont été soigneusement passées sous silence car « politiquement incorrectes ». Le gaz, si on peut parler ainsi, prépondérant et majoritairement présent dans l’atmosphère et concourant à un effet de serre prouvé est l’eau sous forme invisible (vapeur d’eau) et sous forme de nuages. Quant aux océans, et là, comme vous en vous penchant sur les expériences de Séralini, je pouffe de rire quand les experts du GIEC prétendent que l’eau chaude des océans (qui se réchauffent en raison du réchauffement climatique) disparait au fond des océans, c’est nier la loi fondamentale de dilatation des corps sous l’effet de la température. De même que leurs hypothèses fumeuses de transferts de chaleur d’une source froide vers une source chaude sont en complète violation du deuxième principe de la thermodynamique. Il faut à l’évidence reconnaître que ces pseudo-scientifiques sont à court d’arguments mais ne reconnaîtront jamais leurs erreurs, le mensonge alimentant le mensonge, c’est un comportement humain bien connu ! La science a été et est manipulée pour ne pas dire dévoyée par les politiciens et les idéologues (et les grandes firmes agro-alimentaires et pharmaceutiques) et cet état de chose est déplorable, en tous les cas de mon point de vue d’ancien scientifique, souvent profondément écoeuré par les informations que j’arrive tant bien que mal à glaner sur le web …

    • Je ne voulais pas aborder le fond de la polémique sur le réchauffement, mais vous faire remarquer que l’aspect scientifique de celle-ci est nettement plus complexe que les niaiseries Séraliniennes.

      Mais puisque vous donnez des arguments, voici quelques contre arguments.

      A propos de l’activité solaire :
      ————————————-
      Si le réchauffement global constaté suivait l’activité solaire constatée, ce serait parfait. Mais, malheureusement, ce n’est pas le cas. Du coup, il faut trouver d’autres paramètres que l’activité solaire pour expliquer le réchauffement. Le fait que l’activité solaire a un poids prépondérant dans les variations du climat est indéniable. Mais lorsqu’on constate que l’évolution des températures et de l’activité solaire vont en sens inverse (je simplifie), on est bien obligé d’admettre qu’il existe d’autres déterminants !

      Une illustration : il est clair que la position de la pédale d’accélérateur de votre voiture est un critère prépondérant qui détermine la vitesse de celle-ci. Mais, si à un moment donné, vous enfoncez la pédale et que vous constatez que la voiture ralenti, vous êtes bien obligé de reconnaître qu’il y a un autre paramètre qui joue (par exemple, vous venez d’amorcer une côte, ou bien il y a un coup de vent de face). Ceci est vrai, bien que la position de la pédale d’accélérateur soit un déterminant majeur (disons à 99,99%) de la vitesse de votre véhicule.

      A propos de la chaleur provoquée par l’activité humaine négligeable par rapport à l’énergie solaire (1/10000ème):
      —————————————————————————————————
      Lorsqu’une balance est en équilibre, avec 1000 kg de sable sur chaque plateau, et que vous ajoutez un seul grain de sable sur un des deux plateaux, la balance sort de l’équilibre. Vous aurez beau affirmer que 1 grain de sable ce n’est rien par rapport à 1000 kg de sable, il n’empêche que ce grain de sable est bien responsable du déséquilibre de la balance.

      A propos de l’effet de serre du CO2
      ———————————————
      Le CO2 est bien un gaz à effet de serre. Le nier purement et simplement n’est pas tenable. Après, comme vous le dites, il y a d’autres gaz à effet de serre dont la vapeur d’eau, dont la contribution à l’effet de serre est très supérieures à celles du CO2. Puisqu’il y a réchauffement, il convient d’en rechercher les déterminants. Serait-ce du à une augmentation de l’effet de serre lié à la vapeur d’eau ? Pour cela, il faudrait que la concentration de vapeur d’eau dans l’atmosphère montre une augmentation corrélée à l’augmentation de la température. Est-ce le cas ? Non. En fait, l’influence des nuages est plus complexe que cela, mais elle est bien prise en compte … et ne concorde pas avec le réchauffement. Et pour la concentration en CO2 dans l’atmosphère, que dit la corrélation (:->) ? Je sais que corrélation ne signifie pas relation de cause à effet, mais absence de corrélation oblige à regarder un autre déterminant.

      A propos des océans
      —————————
      Ce que dit le GIEC c’est que les océans se réchauffent. Ce faisant, ils ont un effet d’amortissent du réchauffement de surface en absorbant 90% de l’énergie supplémentaire que le système climatique reçoit et en répartissant l’augmentation de température sur une épaisseur d’environ 700 mètres. Autrement dit, la surface des océans se réchauffe davantage que la profondeur, bien sûr, mais l’effet de réchauffement est constaté jusqu’à 700 mètres de profondeur. Ceci permet de répartir l’énergie supplémentaire injectée dans le système climatique sur une certaine épaisseur. Ainsi, la fraction de l’énergie stockée en profondeur ne contribue pas à l’élévation de température de surface.

      ———————————————
      Encore une fois, et au risque d’insister, je ne dis pas que vous avez tort d’être sceptique (euphémisme) vis à vis de l’origine anthropique du réchauffement climatique.

      Mais, prétendre que volet scientifique de la polémique climatique est du même niveau que les Séralinades, ce n’est pas objectif. C’est justement parce que le sujet du réchauffement climatique est complexe que je doute. Sachez que je doute énormément de la capacité de la science actuelle à prévoir l’évolution du climat. Mes contre arguments sont là pour vous montrer que c’est complexe. En revanche, sur le cas Séralini, aucun doute n’est possible pour toute personne sachant lire l’anglais et qui y consacre quelques jours ! (Je finis par penser que, peut-être, c’est sur Séralini que vous n’êtes pas parfaitement bien informé. Vous accordez trop de valeur à ses divagations scientifiques).

      Je sépare bien les aspects scientifiques sur ces sujets des aspects politiques et géopolitiques. Car sur les aspects politiques, il y a des ressemblances très claire entre ces deux sujets, que vous pointez avec justesse !

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