Titre lu sur le Guardian ce soir : « Obama ‘has the right’ to strike Syria regardless of Congress vote, says Kerry », en d’autres termes Obama s’arroge le droit de décider ce que l’Amérique avec son unique allié dans cette aventure, le capitaine de pédalo français et aussi mais de très loin l’Australie, a le « droit » d’intervenir en Syrie. Cameron a respecté la décision démocratique du Parlement anglais, Hollande a réuni pour mercredi prochain les députés et les sénateurs, mais sans vote final parce qu’il a aussi « le droit », en tant que chef des armées, de déclarer la guerre à la Syrie. Du côté des autres pays européens, silence radio ! Ca sent le soufre, pour ne pas dire la poudre. Cette fois-ci la France joue un jeu vraiment dangereux. Après le vote de la Chambre des Communes qui a désavoué Cameron, on aurait pu espérer que Hollande baisserait les bras et avouerait son erreur de jugement, mais non, il persiste et mercredi prochain il aura virtuellement l’aval des représentants du peuple français pour s’engager dans une guerre dont les répercussions sont incalculables y compris pour la sécurité du pays et l’avenir de l’Europe. Le G20 prévu la semaine prochaine en Russie sera sportif. Les petits fours au caviar auront un goût amer. C’est peut-être la semaine prochaine que Hollande signera sa démission !