Alors que la classe politique rend « unanimement » hommage à Pierre Mauroy, on ne peut que constater que ces politiciens ont vraiment la mémoire courte. C’est Mauroy, premier ministre de Tonton, responsable de son gouvernement, mais pas coupable puisqu’il appliquait les directives du président, qui a initié l’accélération de la détérioration de l’économie française. Il faut reprendre les initiatives d’un premier ministre viscéralement socialo-marxiste, pieds et poings liés par le programme commun de la gauche délirant, avec quatre ministres communistes dans son gouvernement (comme il y a des écolos aujourd’hui au gouvernement ayant le même pouvoir de nuisance) se lançant dans des réformes comme les 39 heures, prélude aux futures 35 heures de sa dauphine Martine, fille de son ministre de l’économie Delors, (mais oui, souvenez-vous !) puis pour en rajouter une couche qui était le début de la mise à sac de l’entrepreneuriat français : la cinquième semaine de congés payés, ça ne coute rien sauf que la compétitivité des entreprises en a pris un sale coup, puis l’embauche massive de fonctionnaires, ben voyons, ce sont les contribuables qui payaient, aujourd’hui ce sont les sales riches, puis avec son compère Gaston de Marseille la décentralisation, c’est-à-dire la création ex nihilo de milliers de postes de politiciens régionaux inutiles du mille-feuille administratif français, passons sur les nationalisations qui ont abouti à des dévaluations répétées en spoliant au passage les actionnaires, l’institution de l’impôt sur la fortune, c’est Mauroy, l’abaissement de l’age de la retraite à 60 ans, c’est aussi Mauroy, etc, etc. Triste bilan qui a conduit la France dans l’était où elle se trouve aujourd’hui, au bord du gouffre, en quasi cessation de paiement. Après toute cette poudre aux yeux, le souvenir qui reste de Mauroy est « le tournant de la rigueur » et c’est ce que les politiciens retiennent aujourd’hui comme pour se donner bonne conscience, comme pour se dédouaner de leurs erreurs et de leurs errements répétés, la gauche naturellement, mais aussi la droite qui n’a jamais osé revenir sur les mesures socialo-marxistes que prit Mauroy qui, faut-il le rappeler, conduisit à une explosion du chômage. Mais non, la mauvaise foi des politiciens n’a décidément aucune limite quand on constate que tous ces clowns honorent un des hommes politiques qui a le plus nui au pays. Parions qu’il aura droit à des funérailles nationales …