Une étude parue dans PlosOne montre que la mortalité des vieillards déplacés de leur domicile après l’accident de Fukushima-Daiichi, quelques jours seulement après le grand tremblement de terre du 11 mars 2011, a pratiquement triplé sur une année. L’étude a porté sur 328 personnes âgées évacuées à Minamimosa (préfecture de Fukushima) qui n’avaient pas été contaminées par une quelconque radioactivité. Ces vieillards, au cours de premières semaines suivant leur évacuation, vécurent dans des conditions précaires, presque privés de nourriture pendant plusieurs jours car la société de catering supposée apporter les repas avait disparu par peur de la radioactivité, puis endurèrent des températures très basses car les personnel ne voulait pas mettre les systèmes de chauffage en marche de peur de faire entrer des poussières contaminées à l’intérieur des locaux. Le déplacement, l’isolement, la perte de tous leurs biens et enfin des traitements à la limite du supportable affaiblit ces vieillards déracinés de leurs maisons et de leurs habitudes et les fragilisa et, selon l’étude, le taux de mortalité dans l’année qui suivit le tremblement de terre tripla (75 décès) alors que la mortalité attendue aurait du être d’environ 25. L’étude conclut en outre que cette statistique n’a rien à voir avec la contamination radioactive, mais à n’en pas douter les écologistes anti-nucléaires (surtout en Europe et en particulier en France, comme il se doit) vont se faire un plaisir d’attribuer ces décès en surnombre aux rejets radioactifs de la centrale nucléaire …